( 1 mai, 2018 )

Qu’est-ce que la résilience ?

 

Je suis une résiliente, et j’en suis fière, et vous ?

On en parle partout, à la télévision, dans les journaux, mais qu’est-ce réellement que la résilience ? Certainement un terme à la mode mis en avant par la médiatisation d’un best-seller dont j’avoue avoir oublié le nom. La résilience est la capacité de triompher des traumatismes subis. Ce terme pointe le corps et sa faculté de résister aux chocs.

J’aime beaucoup ce concept qui est véritablement porteur d’espoir, à savoir que même plus bas que terre, l’homme a la merveilleuse capacité de se relever, de se redresser, de se reconstruire, toujours. C’est magique. La résilience va pousser vers la réalisation et la création. Nombreux auteurs sont issus de cette résilience. Une manière de ne pas boire la tasse, de garder la tête hors de l’eau, d’être une Survivante.

Dernièrement, mon médecin me disait que j’étais une vraie résiliante. J’ai traversé des épreuves terribles, des situations inimaginables dignes d’un roman, j’ai pleuré des larmes de sang ( comme nombreuses de mes héroïnes), et pourtant je n’ai jamais cessé une seule fois de croire que je pourrais survivre. Alors que tant de personnes s’enfoncent dans la haine, dans la tristesse, dans la délation, qui plantent leurs griffes au moindre souci, je rebondis, toujours, comme si une force me tirait vers le meilleur. Et pourtant, on m’a poussée vers le fond, on a voulu me faire couler, et je me suis toujours raccrocher à mon intuition, à ces sentiments positifs que j’essaie de véhiculer. J’ai réussi ! Ne me demandez pas pourquoi, ne me demandez pas comment, je n’en sais rien. Je sais juste que c’est possible, et que personne ne me brisera plus les ailes. Je me suis toujours appuyée sur ces souffrances afin de tenter l’impossible, réaliser mes rêves, cette résilience m’a permis d’écrire, d’oser poser mes mots, et je sais aujourd’hui que plus personne ne m’arrêtera.

On peut choisir de ruminer ses échecs, ses erreurs, son malheur, ou on peut foncer la tête haute vers un avenir meilleur sans blesser qui ce soit, sans écraser l’autre, sans faire preuve de malveillance. J’ai choisi, et vous ?

 

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( 31 mars, 2018 )

Ces sentiments qui ne meurent jamais.

« J’aime à penser que les sentiments les plus forts résistent à tout, un peu comme un navire sur un océan déchaîné, échouant sur une île déserte, et puis un jour sortant miraculeusement de l’ombre. C’est utopique, peut-être, en tous les cas, cela fait bien rêver. Parfois la vie nous éloigne, parce que ce n’était pas le bon moment, parce que nous avons des choses à apprendre, parce que c’est tout simplement ainsi. Alors malgré le temps qui passe, malgré les mèches qui se teintent de blanc, une certitude s’impose, l’autre était une évidence, notre évidence, celle que l’on a attendue des années, celle que l’on a espérée.

On ne sait pas si nos routes se recroiseront, on ne sait même pas si cette pause temporelle a apporté le bonheur, on ne sait même pas si on pourrait aimer encore, on sait juste que ce souvenir magique de cette émotion qui n’appartient qu’à nous, ne peut totalement mourir.

Alors, on aurait envie, un jour, un soir, un moment où notre esprit s’évade, de juste dire « Que ne donnerais-je pas, juste pour te revoir… » »

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“Les amours impossibles ne peuvent pas se développer, se transformer, se modifier…pourtant, elles ne meurent jamais.”

( 30 mars, 2018 )

Doit-on regretter ses choix ?

Quitte à choquer, je dirais jamais ! Un choix se fait à un moment donné, parce que cette décision est importante au moment où on la fait. Elle n’a pas encore d’impact dans le futur, elle n’existe que dans une réalité bien présente. Si le regret s’invite, c’est que le temps a passé, que le présent n’est plus le même, et ces regrets s’appellent juste nostalgie. Au lieu d’avoir des regrets, mieux vaut analyser son passé. Pourquoi pensons-nous avoir fait le bon choix ? Cela nous a-t-il permis d’être heureux ? Ou avons-nous permis à une autre personne de l’être ? Pourquoi pensons-nous regretter nos actes ? Qu’est-ce qui dans ce présent nous interpelle pour nier ce passé ?

Nous ne sommes que de pauvres humains bien imparfaits, et nous ne pouvons que nous tromper, le tout est de le reconnaître, de s’excuser, afin d’éviter de réécrire indéfiniment les mêmes histoires. En fait, maudire ses actes passés est une absurdité, les comprendre est bien plus intelligent.

Pour éviter de regretter ses choix, une seule solution, ne pas anticiper l’avenir, ne pas se poser de questions, prendre les évènements comme ils viennent sans chercher à les comprendre. Comme j’aime à le dire dans mes romans, certaines relations ne marqueront jamais nos vies, parfois même nous aurons bien du mal à nous souvenir de certains prénoms, alors que d’autres, passés en coup de vent, laisseront leurs empreintes à jamais. Ce n’est pas pour autant qu’il faut regretter de les avoir connus, cela devait « être » tout simplement , comme nos choix, comme la vie, comme ces lignes que j’écris aujourd’hui.

( 29 mars, 2018 )

Enseignement privé, enseignement public.

 

Fréquemment, je lis cette guerre entre public et privé, guerre qui se retrouve tout aussi bien entre secteur professionnel privé et fonctionnaires. Le monde est ainsi, toujours à se quereller, toujours à chercher la fameuse faille chez l’autre. Pourquoi deux secteurs doivent-ils nécessairement s’opposer ?

L’école publique est celle de Jules Ferry, laïque, obligatoire et gratuite. L’école privée est souvent sous contrat, payante, mais les enseignants sont payés par le ministère et doivent suivre le programme.

Alors quelle différence ?

D’abord, les écoles privées ont le choix à dire sur le recrutement des enseignants, ce qui n’est pas le cas dans le public où on embauche aujourd’hui des contractuels sans aucune formation ! Ensuite les parents ont beaucoup plus de pouvoir dans le privé, contrairement au public même si c’est de plus en plus le cas.

J’aime raconter une anecdote d’il y a quelques années lors des attentats de Charlie où une mère, certainement très angoissée, a directement contacté mon inspectrice pour dire que « je faisais voir en live les attentats sur la télévision de ma classe ! »

J’ai eu aussi sec la visite de ma supérieure hiérarchique qui n’a pu que constater que je n’avais pas de télévision dans ma classe. Cette dernière avait été enlevée plusieurs années auparavant … Voilà où la malveillance de certains parents se niche !

Ensuite pourquoi choisir le niveau ? J’ai envie de dire qu’un bon élève réussira n’importe où mais si tant de parents s’orientent vers le privé, c’est intimement lié à une réalité, dans les écoles difficiles, l’enseignant passe un tiers de son temps à régler les problèmes, à gérer l’éducation (et non l’instruction des enfants), éducation qui est le rôle des parents. Même si j’enseigne dans le public, je ne critique pas ces parents, inquiets de la réussite de leur enfant, qui vont opter pour un collège privé où la discipline est de mise, où les sanctions sont autorisées.

Dernièrement, lors d’une sortie, un de mes élèves m’a pris de haut devant des animateurs, jugeant que je m’étais trompée lors d’une leçon, stipulant que «  les vaisseaux sanguins mis bout à bout représentaient environ 100 000 km ». Avec beaucoup d’arrogance, cet élève a soutenu que je me trompais jusqu’à ce que je vérifie sur Internet pour confirmer mon affirmation. Une accompagnatrice était outrée de l’insolence de cet enfant, quant à moi, je n’en étais même pas surprise. Ce genre d’irrespect est de nos jours notre lieu quotidien, enfant soutenu par des parents, enfant roi, enfant déjà à cet âge malveillant. Une école privée sanctionne, une école publique a pour seule consigne « surtout pas de vagues ».

Alors stop à la guerre publique, privée. Partout il y a des enseignants qui font de leur mieux, et malheureusement l’échec scolaire, c’est mon avis, est principalement lié à l’éducation des parents et non à un choix d’établissement.

( 28 mars, 2018 )

Je te parle et tu ne m’entends pas !

Que c’est fatiguant ce monde où les gens ne cessent d’interpréter ce que l’on dit, n’écoutant qu’à moitié, n’entendant que ce qu’ils veulent entendre et au final véhiculant de fausses allégations. En vieillissant, je fuis de plus en plus les conversations stériles, m’isolant dans ma bulle ou avec des personnages de confiance. Je ne supporte plus ces personnes qui parlent tout le temps, qui imposent leurs avis. Ce n’est pas par méchanceté que je m’éloigne, juste parce que cela me fatigue, un moyen préconisé par ma thérapeute afin de ne plus porter le malheur des autres sur mes épaules. Trop emphatique, j’absorbe, j’écoute, j’entends, et souvent, j’essaie de panser les plaies. Seulement dans ce monde égoïste, les autres vampirisent et une fois sur pied, n’hésitent pas à nous laisser « sur le carreau », moyen de défense afin de rétablir un certain équilibre.

Je ne comprenais pas cette réaction jusqu’à ce que l’on m’explique qu’en fait, se mettre à nue impliquait ensuite un blocage de communication, une gêne liée à notre éducation, à notre vécu, au passé, bref un non-retour.

Résultat maintenant, j’écoute, j’entends, mais j’évite de parler, de « saouler » les autres. Je laisse ainsi les gens s’ouvrir s’ils le veulent ou pas. Les silences, c’est bien aussi ! Je fuis ainsi indirectement les critiques ou les ragots qui font toujours du mal.

Après avoir traversé de véritables tempêtes, je suis vraiment heureuse de vivre sereinement en compagnie de ceux que j’aime. Et tant pis pour ceux qui ne me comprennent pas, qui ne m’écoutent pas, qui continuent de croire ce qui les arrange, j’ai juste pour eux une pensée pleine de sensibilité, parce que je sais maintenant qu’ils souffrent. La vie, ce n’est pas la douleur, ce n’est pas la peur, et j’ai envie de crier, la vie, c’est l’écoute, la communication vraie, l’ouverture, et cela a vraiment du bon de vieillir, on aspire à la paix durable.

( 27 mars, 2018 )

Cette manie de tout copier …

 

Serait-ce un manque d’imagination qui pousse certains à copier, plagier, piquer le travail des autres ? Et je ne suis qu’une simple gribouilleuse ! Pourtant depuis plus d’un an, on m’avise régulièrement que des morceaux de mes écrits publiés soit dans mes romans soit sur mon blog se retrouvent sur des profils divers sur les réseaux sociaux ou partagés à des destinataires. J’en ai même reçu un , la personne n’avait certainement pas fait le lien entre le pseudo de mon blog et ma véritable identité.

Agacée, un peu, amusée, mais surtout perplexe. À quoi cela sert-il de s’approprier le travail d’une autre personne ? Qu’est-ce que cela apporte ? Ces personnes n’ont-elles aucun orgueil ?

Que l’on manque d’inspiration, je comprends, que l’on « vole » le travail d’une autre personne, j’ai un peu plus de mal. Récemment une jeune fille m’a demandé si elle pouvait envoyer à son chéri un extrait d’une page d’un de mes romans en la modifiant. J’ai bien évidemment répondu oui ! C’est plutôt flatteur de voir ses écrits servir à de jeunes amoureux. Par contre, emprunter des phrases pour les replacer dans son propre manuscrit, je n’aime pas trop cela. Mais il ne faut pas se leurrer, il n’existe aucune véritable loi pour interdire le plagiat, car pour être vraiment reconnu, il faudrait que le texte soit intégralement identique, et les petits malins qui piquent les phrases ou les idées, sont suffisamment intelligents pour changer un mot toutes les lignes, résultat le texte sera reconnu différent donc « non plagié ».

Mon interrogation se pose plutôt sur le « pourquoi », « pourquoi reprenne inexorablement les mêmes sujets de débat, les mêmes thèmes de roman » ?

L’inspiration est fluctuante, nous ne pouvons en avoir à chaque seconde. Elle vient, elle part, elle s’évapore. Elle s’installe. Elle est ou pas. Lorsqu’elle prend la fuite, il faut juste passer à autre chose, mais surtout ne jamais tomber dans la facilité en usurpant les mots d’une autre personne. Alors plutôt que de copier l’autre, restons qui nous sommes, sans aucun masque. On est tous un peu lâches parfois, c’est à cela que servent les masques, évitons de nous cacher derrière, sortons notre stylo et faisons preuve simplement de courage !

 

( 27 mars, 2018 )

Pourquoi le stress interagit-il sur les maladies auto-immunes ?

Les médecins sont perplexes, les spécialistes tout autant, personne n’arrive aujourd’hui à avoir un avis commun sur les maladies auto-immunes, sauf en ce qui concerne ce fameux stress qui serait nocif pour le corps. Soi-disant passant, même pour une personne non malade, le stress est aussi mauvais que l’alcool ou le tabac !

Pourquoi ? Actuellement, nous n’en sommes qu’au stade de recherche, et j’ai envie de secouer les scientifiques, de leur demander pourquoi ils ne s’intéressent pas plus à ce problème. Un jour nous finirons par être devant une lourde porte fermée où le désastre sanitaire ne sera qu’une réalité. Il semblerait que le stress agisse directement sur l’hormone du stress nommée le cortisol. Après c’est très compliqué, mais pour faire court, le corps réagirait au niveau intestinal provoquant une perméabilité qui favoriserait les maladies auto-immunes.

On arrive à une constatation, c’est le chat qui se mord la queue. Les maladies auto-immunes comme Hashimoto ou Basedow vont dérégler la thyroïde, et ainsi provoquer des symptômes pénibles qui vont susciter la peur, l’angoisse et au final du stress qui lui va en rajouter une couche. Un cercle sans fin.

Le stress va pousser le corps dans ses retranchements, l’usant, autant physiquement que psychologiquement. À un moment, plus de marche-arrière possible. Trop de médecins associent le stress à des pathologies psychiatriques, ce qui est une absurdité. Le stress a toujours une cause réelle. C’est une réaction face à une peur, un danger, une façon de se protéger ( même si ce n’est pas la bonne). Un choc, un deuil, une rupture, un surplus de travail, et l’organisme va réagir, parfois tellement violemment qu’il va tout bloquer. « Plusieurs études montrent que des personnes fortement stressées (par un décès, le chômage, le surmenage, etc ) présentent une baisse significative des lymphocytes (cellules chargées de produire les anticorps) dans le sang. »

Après est-ce qu’il existe un profil prédisposé ? Là encore c’est le flou total. Certaines études montrent que les personnes fortement emphatiques sont sujettes à moins bien recevoir les coups, à les encaisser sans rien dire, même si le corps, lui, n’en peut plus.

Trop souvent pourtant on associe le stress à un syndrome dépressif, ce qui n’est pas fatalement le cas. On peut fort bien vivre au ras du burn out, parce que le corps lâche, et ne pas être en dépression.

On peut donc constater que l’on est encore bien loin de tout savoir, et que tout va donc se jouer sur le diagnostic médical, l’écoute du spécialiste. Ne pas tirer des conclusions trop hâtives comme mettre directement sous antidépresseurs ou conclure à des maladies psychiatriques, alors qu’il ne s’agit que d’un désordre hormonal.

Une fois la maladie auto-immune déclarée, elle est irréversible. On ne peut l’effacer, on ne peut pas la soigner, on peut pester contre elle ou contre les raisons qui nous ont conduits là, mais au final, on va devoir vivre avec.

Vivre mieux reste donc la seule issue, veiller à son alimentation, apprendre à lever le pied, à fuir tout ce qui est nocif, tout ce qui fait du mal. Apprendre à écouter son corps, sa fatigue. Fuir les propos médisants qui ne feront qu’enclencher une nouvelle crise.

Éviter le stress en favorisant des moments de relaxation, d’équilibre d’énergie.

Puisque rien n’a été trouvé pour éviter à ces anticorps de ne pas faire leur travail de destruction, aidons notre organisme grâce aux médecines naturelles : homéopathie, ostéopathie, auriculothérapie, olfactithérapie, acuponcture, sophrologie, la liste est grande. Et surtout, ne pas hésiter à se faire aider par des thérapeutes. Il faut cesser de se croire seuls. Des milliers de malades souffrent en silence, sont en colère contre eux-mêmes. Se faire aider permet d’accepter sa condition, et ainsi de voir son stress diminuer.

Notre objectif de vie n’est pas de tomber malade, mais de vivre le mieux possible.

( 27 mars, 2018 )

Quelle utilité ces réseaux sociaux ?

 

Jeunes auteurs vous êtes nombreux à venir me demander à quoi servent les réseaux sociaux. Tout d’abord en tant que simple personne, je n’en vois pas une vraie utilité, par contre en qualité d’auteure, c’est une bénédiction. Se faire connaître au XXI siècle, ne passe que par ce système, même s’il a ses limites. Tout le monde ne s’appelle pas Marc Levy et vend des millions de livres. Le petit gribouilleur de service a besoin d’un lien avec des potentiels lecteurs. Faire éditer son manuscrit est une chose, mais que l’on soit autoédité ou dans une édition classique, le résultat est la même. Il faut que le message passe. Il faut faire connaître sa plume.

Comment faire ? Déjà créer une page auteur et publier régulièrement des informations sur les livres à paraître, garder le contact avec son lectorat.

Après, j’ai connu dans une petite édition où j’avais publié Carla, l’attaché de presse qui inondait les réseaux professionnel ou fb de publicité par le biais de profils crée pour l’occasion. Cela m’a rapporté des dizaines de ventes, preuve que ce système marche bien, mais il faut avoir du temps. Personnellement, aujourd’hui j’avoue ne passer qu’un moment limité pour ma promotion. Outre le fait de poster quotidiennement de mon blog via Facebook et Linkedln mes articles chaque jour, je ne m’attarde pas, sauf pour une interaction possible avec mes lecteurs. Ce système de communication est utile, mais il ne faut surtout pas y consacrer ses journées. D’abord parce que comme tout système relié à Internet, c’est bourré d’anonymes, de propos parfois étranges sous couvert de cet anonymat, il faut apprendre à s’en détacher. J’avoue avoir régulièrement besoin d’une pause et confier mes profils à des proches de confiance, afin que le lien ne se brise pas, tout en me consacrant totalement à l’écriture ou à un projet important. Passer mes journées de libre connectées, non, je préfère grandement utiliser mon temps à savourer les moments précieux que je passe avec mes amis ou en famille, ceux que je conserve pour écrire, lire, ou toute autre passion. De plus en plus, je laisse même mon Iphone dès que je rentre dans mon home.

Mon fils me pousse à me tourner vers Twitter ou Instagram, qui, selon lui serait plus dans l’air du temps. Je reste sceptique sur l’impact littéraire, mais je suis ouverte à toutes suggestions, même si je n’ai pas encore franchi le pas. Mon unique but reste de partager mes mots, de distiller un peu de rêves dans ce monde où souvent la malveillance trône.

Utile ou non ces réseaux sociaux, j’attends vos avis !

( 26 mars, 2018 )

Avant … il y a eu un « Avant »

Lorsque j’étais enfant, ce n’est pourtant pas si loin, juste au siècle dernier comme diraient mes élèves, le monde était bien différent. On n’avait pas de téléphone portable et à treize ans, on raccompagnait les copines sans aucune peur. On avait une heure de retard, les parents ne s’inquiétaient pas. « Pas de nouvelles, bonnes nouvelles ». Ma ville était entourée de champs, aujourd’hui ce n’est que du béton.

Avant, on jouait à des jeux simples, on s’inventait des scènettes, on prenait des cailloux pour jouer aux osselets, on lisait, tout le temps, c’était avant. Aujourd’hui, les mômes sont obsédés par les jeux vidéos, oubliant qu’autour il y a un monde réel, un vrai.

Avant, les enseignants étaient respectés. Je me souviens de ma maîtresse en CM2, madame C, elle n’hésite pas à faire voler sa main sur ma joue parce que j’étais trop pipelette. Une autre époque. Aujourd’hui les élèves nous crachent au visage, font des doigts d’honneur, et en prime les parents font des procès pour un oui ou un non.

Avant, on mangeait ce que notre mère nous mettait dans l’assiette, beaucoup de légumes verts, pas de boissons gazeuses. Aujourd’hui, les enfants se gavent de chips, de cocas ou de fast food.

Avant il n’y avait pas la télé, résultat on se retrouvait au parc pour discuter ou au patronage du quartier. Parfois on s’ennuyait, mais au fond cela nous apprenait à rêver.

Aujourd’hui, les gamins ne savent pas s’ennuyer, ils ne peuvent rester cinq minutes à écouter le silence. Ils vivent dans le bruit, dans les cris.

On parle beaucoup de terrorisme aujourd’hui, avant c’était la guerre, Indochine, puis Irak. Les adultes en parlaient, le monde continuait de tourner. On n’avait pas peur car les médias ne la véhiculaient pas. Maintenant personne ne se sent en sécurité. Pourtant si on réfléchit, rien n’a vraiment changé.

Avant surtout les gens se parlaient. Il y avait une embrouille, on se retrouvait autour d’un verre, le ton montait, on s’expliquait, et puis on recommençait. Aujourd’hui, les réseaux sociaux ont pris le relais. On s’insulte sous couvert d’anonymat, on rompt une relation par sms en s’appliquant à mettre en mode public sur Facebook la remplaçante, on voit même se créer des groupes de délation. Je ne dis pas qu’avant, autour d’une table, les cancans n’existaient pas. Je suis certaine que même Cromagnon adorait taper sur son voisin. C’est le côté sombre de l’homme.

Avant les gens avaient des rêves. Ils se battaient pour un monde meilleur. Aujourd’hui, c’est chacun pour soi, les autres, on s’en moque. Si on peut même asphyxier son voisin, on n’hésite pas.

Aujourd’hui on devrait pourtant être fier de ce modernisme qui nous facilite la vie, des progrès médicaux, de l’accès à la culture grâce à Internet. Au lieu de cela, les hommes ne cessent de se plaindre ! Avant, les gens étaient souriants, moins pressés, moins stressés. Ne devrions-nous pas au lieu de cette course contre la montre, renverser le sablier, et tenter de vivre au moins dans « l’esprit d’avant » ?

 

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( 25 mars, 2018 )

Les romans érotiques.

Au salon Paris Livre, j’ai discuté un moment avec une auteure de livres érotiques qui m’expliquait être très mal perçue dans « le milieu » car elle ne correspondait pas à l’image que l’on se fait d’un écrivain de romans érotiques. Comme quoi pour publier des histoires coquines, il faut un certain « look ». Me connaissant, vous imaginez comme cette discrimination m’a choquée. Je ne suis pas spécialiste de ce type d’écrits. Il m’est arrivé de pondre des textes érotiques pour des concours littéraires, et même si je me suis pas trop mal placée, je n’ai pas non plus fait des étincelles. J’aime ajouter une pointe d’érotisme dans mes polars surtout parce que mon héroïne Adelyse s’y prête. Écrire des scènes crues, ce n’est vraiment pas ma tasse de thé.

Dans mon premier roman Carla, par exemple, l’éditrice de l’époque avait rajouté dans la version collector des scènes très chaudes, que j’ai immédiatement retiré dans la seconde édition, tout simplement parce que c’était trop éloigné de mon style littéraire et que cela me mettait même mal à l’aise. Autant un soupçon de piment, c’est un peu comme mettre un peu de sel sur un plat, mais un manuscrit entier, j’en serai incapable. Il n’empêche que je trouve scandaleux qu’un auteur soit « rejeté » simplement parce que physiquement elle n’allait pas faire bander la France ! Bon sang, ce sont ses mots qui sont importants !

Une fois encore, je reste très dubitative face à cet engouement pour des romans érotiques comme « 50 nuances de Grey ». Personnellement, je l’ai lu, mais je n’ai pas mouillé ma petite culotte. J’ai trouvé le rapport érotique très pervers, à se demander si pour mettre un peu de couleur dans leur vie, les femmes ( car 80% des lecteurs de ce roman sont des femmes) ne seraient pas attirées par les hommes que l’on peut qualifier de pervers narcissiques. Moi, je fuis ces spécimens ! Je ne parlerai pas non plus de l’héroïne, Anastasia, vierge et sacrément pas farouche prête à utiliser pour ses premiers ébats godes et instruments divers.

Après, j’ai envie de dire, peut-être est-ce la princesse qui dort dans chaque femme qui rêve d’offrir une once d’humanité à un homme qui vit sans empathie, peut-être aussi que ce héros des temps moderne qui joue surtout sur la montée du désir érotique reste un fantasme pour beaucoup de femmes ?

En tous les cas, même si ce roman ne m’a pas mis en transe, mais bon, je n’ai plus vingt ans allez-vous me dire, je continuerai tout de même à inciter les écrivains en herbe à titiller l’art de l’érotisme, simplement parce qu’il y a un vrai public, simplement parce qu’il est important que la recherche de l’épanouissement sexuel ne soit plus considérée comme un tabou, que les femmes surtout aient le droit d’en parler sans être montrées du doigt !

 

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