( 31 mars, 2020 )

Quand l’horreur frappe …

Actuellement on vit une période difficile où on se rend compte soudain que notre petit monde douillet peut partir en vrille en un claquement de doigts. Il faut dire qu’en France, on n’était plus habitués. Certes, on grognait sur les retraites, les salaires, la vie chère, les impôts, mais on avait oublié ce qu’était la peur, la vraie, celle de perdre des proches d’une maladie complexe.  Pourtant, il n’y a pas si longtemps, on a eu le SIDA, fléau des années 80 qui faisait trembler les familles, bien que beaucoup l’avaient casé dans la rubrique « maladie sexuellement transmissible » donc pour les autres. Alors un saut en arrière encore et on se heurte à la tuberculose qui a décimé des vies. Un peu plus loin, version moyen-âge, on va trouver la peste, encore plus dévastatrice.

L’horreur n’est pas née aujourd’hui. La différence est juste que de nos jours, on se pensait indestructible, car nous avions la science, les moyens, nous étions préparés au pire, c’est ce que l’on se disait. Et puis, on s’aperçoit que toutes nos convictions ne servaient à rien. Des masques, on n’en a plus. On aurait dû les garder, mais voilà, on les a envoyés en Chine. Des structures médicales, on n’en a pas assez.  Normal, on n’a rien trouvé de mieux depuis des années que de fermer les petits hôpitaux, réduire les effectifs et aujourd’hui, on tremble, car l’horreur frappe, et on n’a plus rien, ou pas assez.

Un jour la France devra rendre des comptes, et pas que les politiques, tous. Car se préparer à une pandémie ou une catastrophe en tous genres, demande un geste de chaque français. Beaucoup applaudissent les soignants le soir à vingt heures, mais seront-ils prêts à aider à la relance des hôpitaux pour une prochaine épidémie, car croyez-moi, nous n’en sommes qu’au début ! Le réchauffement climatique ne dérègle pas que le climat, et s’attaquera également à la survie de virus ou bactéries en tous genres. L’horreur ne fait que commencer, mais à nous de nous préparer, d’accepter de changer notre mode de vie, de pensées. La pollution durant quinze jours a réduit les crises d’asthme à plus de 80% !  Cela ne fait pas tilt ?  Certes, il reste le Covid-19,  mais jetons un regard sur le reste également. L’horreur qui nous frappe implique un changement de mentalités. Prenons-en conscience avant qu’il ne soit trop tard.

 

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( 30 mars, 2020 )

Programmation positive attitude !

« Positive attitude ! » la phrase clé de ma petite maman. Elle y croyait dur comme fer et nous a inculqué à penser positivement toute notre vie. Certainement pour cela que la résiliente que je suis, a survécu au pire ! Seulement, pas si facile pour ceux qui ont vécu dans des foyers où la programmation était négative, où la dévalorisation était de mise. « Tu ne peux réussir » « Tu détruis toujours tout » « Ta vie est un échec », que de phrases violentes que l’on peut entendre dans certains foyers.  Et pourtant, notre attitude va déterminer celle des autres. Le gouffre négatif est à fuir ! Il faut refuser de s’approcher du bord. Nous faisons tous des erreurs que nous soyons au bas de l’échelle ou président de la République, car nous ne sommes pas des Dieux. Plutôt que de ruminer ces échecs, il est important de regarder vers l’avant, de se servir de nos erreurs pour faire mieux, car nous le pouvons, nous le devons. Nous devons aussi apprendre à ne pas réagir ou à ne pas être touchés par les autres. On ne peut aimer tout le monde comme tout le monde ne peut nous aimer. Et surtout il faut avoir vraiment confiance dans nos attitudes ! Si nous faisons au mieux, elles seront toujours empreintes de positivisme et nous serons alors à même de programmer nos remarques sans les teinter de noirceur ! Le tout est de ne pas en faire trop. Certains à trop vouloir « se dire positif » laisse transparaître par un petit mot de trop, leur peur ou leur incapacité à l’être vraiment !

Alors, positive attitude et que la vie soit ce qu’elle doit-être de mieux pour nous.

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( 29 mars, 2020 )

La force actuelle de l’autoédition

En cette période de confinement, les auteurs autoédités voient leurs lecteurs s’envoler. Cela peut surprendre et pourtant c’est logique.  La majorité d’entre eux publie sur Amazon à un prix bas où on peut baisser son prix de vente favorisant ainsi une offre alléchante. De plus, les colis n’étant majoritairement plus livrés, les français se tournent vers le livre numérique. Les réfractaires aux livres brochés continuent à râler et pourtant, nul ne peut ignorer ce qui se passe actuellement.  De nombreux auteurs inconnus sortent de l’ombre, préférés aux auteurs connus. L’autoédition permet la diversité.

L’édition classique continue pourtant de dénigrer ce système éditorial qui lui fait de l’ombre, affirmant qu’étant en dehors de la chaîne officielle du livre, elle n’a aucune importance. Ce que l’on oublie trop souvent, c’est que cette chaîne du livre a changé considérablement depuis l’apparition de l’impression à la demande, fonctionnement qui au final se rapproche beaucoup de celui de l’autoédition dans son essence.

Beaucoup d’éditeurs vont cogner à la porte des autoédités, tout comme à l’inverse, beaucoup d’auteurs en ME finissent par sortir à un moment un livre en autoédition.

Il n’y a donc plus un système éditorial unique, il y en a plusieurs et l’important est l’accord de confiance qui se fera entre l’auteur et ses lecteurs puis l’auteur et son éditeur.

La différence sera la vente en librairie puisque 80% des librairies ne vont fonctionner avec les autoédités qu’en dépot-ventes. Avec les ME « nouvelles », c’est un peu la même chose. Seules les grosses pointures continuent de proposer du stock, mais vu la crise qui s’annonce, il y a de fortes chances que les rayons vendent d’abord leurs stocks de célébrités  avant de lancer les nouveautés.

67 % des influenceurs se disent favorables à la présence de livres auto-édités en librairie

Il y a dix ans, l’autoédition n’était que de 2%, tandis qu’aujourd’hui, elle atteint les 29%.

 

Je pense que nous allons voir sa force dans « l’après » Covid. Le ralentissement des ventes papiers, le blocage des IBSN, l’annulation des nombreux salons, tous ces facteurs vont peser très lourds dans la gestion des petites éditions qui ont déjà bien du mal à ne pas se noyer. Le lecteur non concerné par ces considérations financières continuera à chercher la bonne occasion, l’offre et la demande, et il y a de grandes chances que les livres autoédités fassent un bon en avant ! Il suffit de regarder juste les tarifs d’un roman classique chez un grand éditeur qui peut atteindre jusqu’à 15€ en numérique ( et on s’étonne que les prêts de numérique soient si fréquents), les petites éditions dont le prix sera autour de 7€, et les auteurs indépendants dont le numérique restera autour de 2,99€ en moyenne.

Dans un monde en crise, il est évident que le lecteur se tournera vers le moins cher, sachant que de nos jours, le prix n’est pas spécialement gage de qualité.

Il existe même de plus en plus d’auteurs hybrides qui confient leur manuscrit à une édition exclusivement pour le papier et s’autoéditent pour le numérique. Certains ainsi vivent correctement de leurs revenus ce qui n’est pas le cas des auteurs lambdas.

D’autres, dont je fais partie, préfèrent ne pas mettre tous leurs légumes dans la même marmite et alternent entre publications en autoédition, en édition alternative, en éditions classiques. Une liberté totale ! Et le plaisir d’écrire assuré !

 

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( 28 mars, 2020 )

Thyroïde instable en cette période difficile

Nombreux sont ceux qui voient certains symptômes revenir à la charge depuis le début du confinement. Que l’on soit en hypothyroïdie ou en hyper, le lien avec ces changements sont intimement liés au stress. Pourquoi ? Tout d’abord, il faut comprendre que tous les individus sont impactés par le stress et dans le cas d’un souci thyroïdien, l’hormone très liée au stress que l’on nomme le cortisol, va « toucher » aux glandes surrénales et interférer sur notre thyroïde.

Il est donc évident que la peur du Covid-19, liée à celle du confinement, vont titiller le cortisol.

Beaucoup d’adhérents nous rapportent qu’ils ne sont pas stressés, que tout va bien, mais que tous les anciens symptômes sont revenus à la charge. Le poids du stress est totalement inconscient. Ce n’est pas parce que l’on pense ne pas être angoissés que l’on ne l’est pas. Le corps, lui, parle à notre place. Dans le cas d’une maladie auto-immune, les anticorps thyroïdiens vont foncer attaquer l’organisme, ce qui fait dire à certains que l’on est « à risques » avec une maladie de la thyroïde, ce qui n’est pas le cas.  Relisez bien ce que je viens d’écrire, ce sont les anticorps thyroïdiens qui attaquent, signe que votre corps fabrique beaucoup d’anticorps aussi bien ceux pour lutter contre ce virus que ceux contre votre thyroïde.

Alors oui, cette peur va peut-être voir apparaître de nouveau des soucis de digestion, des cheveux qui vont casser, une peau en mauvais état, des difficultés de concentration, des sautes d’humeur.

Le retour de ces symptômes est normal.

Ce stress va augmenter les troubles de panique ou de paranoïa. On voit affluer des questions multiples sur les groupes :

Dois-je stopper mon médicament ?

J’ai une sinusite, est-ce le Covid ?

Sans parler de l’angoisse qui est à fleur de mots comme j’aime à le dire.

Les dérèglements thyroïdiens sont déjà extrêmement difficiles à réguler, alors on peut imaginer lorsque l’annonce d’une pandémie s’installe.

Il est évident qu’il est impératif de faire son maximum pour maintenir une thyroïde stable en cette période de confinement où les relations sont parfois tendues, pouvant aggraver la maladie.

Alors oui, bien sûr, ce Covid fait peur, et la peur n’est pas chose facile à maîtriser, mais au-delà de la peur, des chiffres constants des décès que l’on nous donne, regardons celui des personnes guéries.

Pour tenter d’aider ceux en panique :

  • Je n’ai pas pu faire ma TSH, c’est grave ? Non, ce n’est pas grave. Ce n’est pas une urgence ! Mieux vaut rester chez soi que d’aller attraper le Covid dans un laboratoire.
  • Oui, mais je sens qu’elle a vraiment bougé ?  Adaptez provisoirement et légèrement votre traitement. Mieux vaut une petite régulation que d’ennuyer les médecins qui ont des cas bien plus graves à traiter.
  • Je suis sans cesse angoissée, est-ce la thyroïde? Peut-être ou pas! Regardez des vidéos de sophrologie ou de méditation, optez pour l’homéopathie, ou les HE, respirez régulièrement, mangez du chocolat pour son magnésium et parce que cela fait du bien de se faire plaisir.
  • J’ai peur, dois-je stopper mon traitement ? Jamais sans avis médical surtout si vous avez une maladie auto-immune, une ablation totale, ou un fort dosage.
  • J’ai un gros rhume, et le médecin m’a prescrit un antibiotique : Prenez le ! Le Covid ne débute pas par un nez bouché ! Et surtout ce sont les anti-inflammatoires qui sont à proscrire.
  • J’ai vraiment peur, un peu mal à la gorge, que faire ? Plutôt que d’aller chez votre médecin, trouvez une consultation sur Doctolib en visio. Les médecins sont charmants et en plus vous évitez ainsi de les contaminer ! Pensez à préserver les autres même si vous êtes très inquiets.
  • Comment avoir mon médicament pour la thyroïde, mon ordonnance est à renouveler: pas de souci, allez à la pharmacie avec l’ancienne. Tous les traitements doivent être donnés.

Cette période est difficile pour tous et nous avons énormément de messages sur notre page l’envol du papillon. Courage à tous ! En espérant avoir pu vous aider!

Prenez soin de vous !

 

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( 28 mars, 2020 )

Ces jours si semblables.

Personnellement, j’aime bien ce confinement qui permet à la pollution de disparaître, de voir de nouveau les petits oiseaux voler. La seule chose, c’est que le week-end, pour moi, cela n’existe pas.  Il y a juste des jours.  Des jours qui se suivent, qui se ressemblent étrangement, sans pour autant être angoissants. Je vois certains sur les réseaux sociaux céder à la panique, à l’angoisse. La peur est une chose terrible surtout si elle est accompagnée de solitude. On voit alors chez certains les addictions prendre de l’ampleur : les alcooliques qui vont doubler leur dose, les dépressifs qui vont se jeter sur les somnifères pour oublier, les parano qui vont tout peindre en noir, les dérangés qui vont virer au côté sombre.  Pas facile de vivre des jours ordinaires quand on a eu l’habitude de toujours courir après le temps, et pourtant ! Savourer l’instant, c’est vraiment important ! Pouvoir de nouveau prendre son temps, celui de regarder les feuilles bouger, les bourgeons pousser, la nature s’émerveiller.

Peu importe finalement si on est samedi ou pas, si c’est le week-end alors que l’on ne travaille pas. Seule réalité, on est en vie, alors applaudissons chaque jour si semblable. Ils nous prouvent que nous sommes bien vivants !

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( 27 mars, 2020 )

L’augmentation des fake news

Ce n’est pas d’aujourd’hui, les fake news existent depuis toujours, bien avant Internet. Avant, c’était les nouvelles divulguées sous les portes cochères en chuchotant, maintenant nous avons les réseaux sociaux qui s’en délectent. Dernièrement, les statistiques démontraient que pour une information vraie, on pouvait trouver deux voire trois fake news. Pourquoi ces fake news ? Simplement parce que l’homme a toujours aimé se montrer intéressant, parce qu’il a la manie d’être un vrai mouton de Panurge sans cervelle et surtout parce que ça marche.

Pour éviter de répandre ces âneries ( et en ce moment, on en voit chaque jour dites, commentées ou relayées sur différents profils ou groupes ), il est impératif de faire marcher un peu son cerveau. Le confinement met les nerfs de certains à fleurs de peau et cela se sent. Il suffit d’une information hargneuse et en dix minutes, elle se voit partager, sans oublier les commentaires. Je n’ai jamais vu autant de personnes qui s’improvisent toubibs ces jours-ci !  Les « vrais » médecins autre chose à faire actuellement que de faire des vidéos ou des textes. Le nombre de « faux » infirmiers, « faux » médecins qui font des vidéos est hallucinant ! Et comme les gens ne font rien d’autres que d’être scotchés sur Facebook ou Instagram, et bien ils sont assurés d’avoir un public en or.

Alors plutôt que de finir complètement débiles à la fin des six semaines, prenez du recul face aux infos, cessez de relayer des partages sans les avoir vraiment vérifiés.

Et puis, sortez de ces réseaux sociaux ! La vie, ce n’est pas le virtuel !

Lisez, peignez, écrivez, trouvez-vous une passion, mais cessez d’être des pions manipulés ! Vous verrez, vous en sortirez plus forts !

Prenez soin de vous !

 

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( 26 mars, 2020 )

Le retour aux vraies valeurs

Le Covid aurait-il ce pouvoir étrange de faire entrevoir un retour aux vraies valeurs ? Dix jours que le confinement a débuté. Dix jours que les motos et les voitures ne passent plus dans les rues. Quel bonheur !  Les fous des deux roues n’arrivent pas à comprendre à quel point ces « vroum vroum » envoyant une belle pollution sont insupportables ! Et je ne parle même pas du bleu du ciel que l’on ne voyait plus aussi lumineux en région parisienne. Comme j’aimerais que ces conducteurs comprennent que ces moyens de locomotion ne devraient être utilisés qu’en solution ultime en temps normal. Il serait temps de songer à l’avenir de nos enfants. Les grands discours sur l’écologie passent par le rangement des motos ou voitures pour les sorties-plaisir.

Un autre point. Les drives sont inaccessibles dans de nombreux endroits, résultat retour aux commerces locaux, à une nourriture plus saine ( mais bien plus onéreuse aussi), à un contact avec les producteurs. Ce qui ne veut pas dire qu’il faut bannir les hypers, juste redonner de la valeur aux locaux.

L’enseignement à distance. Les parents redécouvrent qu’ils ont des enfants, commencent à « beuguer » sur les devoirs, tandis que d’autres, pour avoir la paix, s’improvisent enseignants et bombardent leurs mouflets de leçons « pour qu’ils ne prennent pas de retard ». En tant qu’ancienne enseignante, je me retiens souvent de ne pas éclater de rire en lisant certains commentaires. Dix jours.  On verra dans cinq semaines, si ces parents seront toujours aussi vaillants en mode « je suis meilleure que la maîtresse ! » Ah si l’humain pouvait comprendre que ce ne sont pas quelques semaines qui vont empêcher leur petit chéri de devenir politicien ! Curieusement, ce sont ces mêmes personnes qui pestent toute l’année après les enseignants « qui ne fichent rien » ( oubliant qu’en ce moment, ils sont d’astreinte pour garder les enfants du personnel soignants.

La liste est longue !

D’autres, heureusement, commencent à avoir un vrai comportement citoyen.

Les mentalités sont toujours longues à changer, mais on peut espérer que le confinement qui va certainement se prolonger jusqu’en mai, permettra à tous de retourner aux vraies valeurs : l’humain, la solidarité, le respect de la planète, un regard nouveau sur la nature, des pensées moins pessimistes.

On peut rêver, non ?

En tous les cas comme chaque jour, je vous incite à rester chez vous, à vous préserver tout en préservant les soignants qui n’ont pas d’autres choix que d’être sur le front.

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( 25 mars, 2020 )

La vie n’est jamais banale

Si je devais mourir demain, je dirais juste : j’ai bien vécu ! J’ai pris des claques, mais j’ai  connu tellement de moments de bonheur, tenu tant de mains, que je ne regrette rien.

Je pourrais maintenant dire comme Socrate : « L’important n’est pas de vivre, mais de vivre bien »

Beaucoup trop de personnes passent leur vie à « vivoter » : métro, boulot, dodo, et arrivées au bout du chemin, elles s’aperçoivent qu’elles ne sont qu’une coquille vide essentiellement basée sur le gain. Alors oui, on peut considérer que bien vivre, c’est avoir de quoi vivre, seulement, la vie n’est pas que cela, elle n’est pas banale, la vie, elle est faite de tellement d’imprévus, de futilités, de changements, de routes tortueuses. C’est cette banalité qu’il faut apprécier, car c’est elle qui va nous faire rebondir. Une route dont l’issue ne peut-être atteinte, ce sera certainement un nouvel avenir à vivre, ce projet qui se casse la figure donnera l’essence à une nouvelle réalisation, un amour ou un ami qui se perdent offrira la possibilité de nouvelles rencontres.

La vie est ainsi, jamais banale, jamais facile, mais si on sait la prendre comme elle vient, magnifiquement belle !

 

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( 24 mars, 2020 )

Les maladies thyroïdiennes et le confinement

Beaucoup de personnes inquiètes. C’est normal. Pourtant que l’on se rassure, les maladies thyroïdiennes ne prédisposent pas plus à un développement pessimiste du Covid-19. Nombreux papillons font un amalgame entre « auto-immune » et « immunodéprimé »

Une maladie auto-immune est une pathologie au cours de laquelle le système immunitaire agresse ses propres constituants.

L’immunodépression est une pathologie particulière traduisant un affaiblissement du système immunitaire (système de défense de l’organisme) et constituant un facteur d’exposition à d’autres maladies. Il s’agit donc à la fois d’une maladie et un facteur de risque. On parle également de déficit immunitaire.

Dans le cas de Basedow ou d’Hashimoto, les malades ont des anticorps qui fonctionnent trop, mais qui marchent. Dans le cas de l’ummunodépression, il n’y a plus d’anticorps, donc pas de défense.

 

Avoir un risque d’attraper le Covid-19 sera donc  similaire à la majorité des français que votre thyroïde soit défaillante ou pas.

Contrairement à des dires, la fatigue thyroïdienne ne va nullement prédisposer à choper le virus, mais par contre l’organisme va se défendre contre lui et « activer » une thyroïdite. D’où une récupération plus longue, ce qui ne veut pas dire complications.

Nous avons des cas d’adhérents dans l’est ayant  le Covid-19, et ils n’ont pas développé de maladies plus graves ou de complications. Donc aucune inquiétude à avoir !

Il faut simplement être prudents, rester confinés, ne pas aller dans les grandes surfaces aux heures de pointe, ne pas non plus changer votre traitement ou vos dosages.

C’est une période qui menace d’être longue et difficile pour tous, et particulièrement pour les papillons qui ont l’habitude de voir leur médecin ou de faire une prise de sang.

Il est impératif de ne pas sombrer dans la peur ou la psychose.  Nous recevons des messages paniqués.  La thyroïde est le centre des émotions et déréglée, elle active donc l’angoisse. Il faut en prendre conscience et tout faire pour ne pas y céder.

Ce n’est pas simple ! La peur prend souvent le dessus.

 

Des petites idées qui n’engagent personne :

Évitez de regarder les informations anxiogènes, de lire des art contradictoires, de flipper en voyant le nombre de morts.

Si vous avez un jardin, un balcon, une terrasse, allez respirer à plein poumons. Sinon, sortez aux heures creuses, juste pour vous aérer, avec une écharpe sur le nez. Vous verrez que vous allez voir la vie moins sombre.

Lisez ! Il y a tellement de bons livres en ce moment !  Plusieurs d’entre vous se sont procurés AMBRE en numérique ( sur le site Edilivre) et je les en remercie.  Vos retours positifs me montrent qu’il fallait qu’il sorte justement en ce moment !

Sortez des carnets, écrivez, des pinceaux, peignez, des crayons de couleur.

Faites des mouvements de gym juste pour ne pas rester coincés lol

Cuisinez, rangez votre petit chez vous, bref évitez de vous focaliser autant sur votre maladie que sur le virus !

Nous sommes avec vous !

Courage à tous !

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( 24 mars, 2020 )

Les promesses sont des prisons

Dans toute relation, il arrive toujours un moment où on se retrouve à devoir formuler une promesse. Cela fair partie du lien social. Promettre permet à la relation de s’inscrire dans un futur et donc de garder ce lien vivant. C’est un engagement qui peut parfois devenir très lourd. Que l’on le dise à la légère ou pas, une promesse s’inscrit dans le temps, et c’est donc un engagement total. Les mots dits ne peuvent s’effacer.

« Je serai toujours là pour toi. » «  Je t’aimerai toujours. » « Il ne t’arrivera rien » etc

On imagine sans peine la valeur morale qui se tient derrière de telles promesses et comprendre l’enjeu du « Il ne peut rien t’arriver ».  Qui peut prétendre défier le destin ?

Tout comme le «  Je serai toujours là pour toi »

On peut promettre d’être fidèle, de respecter l’autre, de s’en occuper, si on se sent capable de le réaliser, et non juste pour faire plaisir. Par contre on ne peut promettre si on n’est pas certain de tenir sa promesse.  « Je te promets de toujours t’aider. »

Combien de promesses de ce style avons-nous rencontrées ? Combien de personnes nous ont souvent fait des promesses qui sur le temps ne purent pas être tenues ? Et surtout combien nous-mêmes nous sommes-nous trouvés coincés dans une promesse qui nous a liés et dont nous eussions aimé être libérés.

Plutôt que de promettre à tords et à cris, peut-être simplement rajouter  « Je vais essayer de … » ainsi à tout moment, la promesse pourra être déliée par cet acte « essayer » sinon une promesse même faite avec le coeur pourra être vite une prison.

 

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