( 7 mars, 2022 )

La lumière derrière la difficulté …

Quand on est au fond du trou, on a toujours l’impression qu’il n’y a plus d’espoir, que tout est fini. Et puis, à un moment, celui que l’on n’attendait plus, celui qui arrive sans prévenir, on voit une toute petite lumière, un peu vacillante, c’est vrai, qui pointe son nez. On n’ose y croire, on ne se remet pas debout, pas encore, parce qu’il est trop tôt. Et puis, on se souvient que même fatigué, on peut toujours avancer, même au bout du rouleau, l’important est d’être en vie. On se souvient de ce que l’on nous a appris. Qu’après les larmes, il y a les éclats de rire, après la douleur, il y a la joie, après les blessures, il y a la guérison. On se souvient qu’il ne peut y avoir de trahison sans avoir eu avant de l’amour, qu’il ne peut y avoir de décès sans avoir eu de la vie.

Alors, on finit par se remettre debout, un peu vacillant, un peu tremblant, mais debout tout de même.

Alors on s’accroche à cette lumière.

Alors l’espoir renaît ! Pour y arriver, il faut fuir le négativisme ambiant, les discours stériles, les faiseurs de peur. Vivre aujourd’hui, l’instant, et seulement cela !

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( 6 mars, 2022 )

Ce besoin de vert

Pendant des années, j’ai passé mes vacances ( en dehors de l’été) à la campagne. Nous allions souvent en Sologne, le « pays » de ma grand-mère, pour nous ressourcer. C’était même plus qu’un besoin, une nécessité. Se mettre au vert n’est pas seulement une affaire de mode. L’homme a besoin de la nature, de l’énergie qui passe dans les arbres, du silence, ou à l’inverse des piaillements des petits oiseaux. Se ressourcer, c’est mettre pendant quelques minutes voir quelques heures le compteur en pause, c’est se vider la tête, c’est surtout être en accord avec soi-même. Depuis que je vis à la campagne, même si ce n’est pas si éloigné de Paris, je sens tous les bénéfices sur mon propre corps. Je dors beaucoup mieux, je suis beaucoup plus sereine, je n’ai plus de crises d’angoisse, j’irais même jusqu’à dire, je n’ai plus peur d’avancer.  En pleine nature, je peux passer de longues minutes à regarder le soleil miroiter dans un étang ou simplement s’amuser à observer des petits canards entrain de se chamailler. J’en pars toujours apaisée. Une fois encore, je pense que notre société n’a pas assez mis en avant ce besoin « nature ». Construire des mini-parcs dans les villes dortoirs avec quelques toboggans, ce n’est pas permettre aux gens de se ressourcer. Dans ces parcs de ville, il y a toujours du bruit, des cris qui ne sont pas du tout propices à la méditation ou au repos. L’homme a besoin de repos, de silence. L’homme a besoin de se retrouver. Après, c’est également une discipline qui devrait être éduquée dès le plus jeune âge. Les personnes qui vivent en ville n’ont pas appris à écouter la nature et cela s’apprend. Je l’ai appris. Je pense qu’il faudrait, peut-être que je me trompe, que si l’homme apprenait à se connecter plus à la nature, ainsi il serait certainement plus apaisé et donc en paix.

( 5 mars, 2022 )

Parce qu’un jour, tu fus …

Ces dates cruelles que l’on prend en pleine face chaque année, ravivant nos souvenirs, les bons comme les autres.  Parce qu’un jour tu fus, toi mon petit ange, mon bébé. Parce que malgré moi, je regarde régulièrement ce que tu serais devenu. Ne gardons que le meilleur, ce 5 mars 1985 où je suis allée à la maternité, faux travail et pourtant, ils m’ont gardée. Sans péridurale à cette époque, ouille, j’ai morflé, et puis tu es né, coiffé. Signe de chance selon les dictons. Elle t’est passée à côté. Mais ne gardons que tes deux premières années, toi le bébé rieur, joufflu, drôle, câlins. Je me souviens qu’avec ton père nous imaginions ton avenir. Tu aimais la musique, la batterie, allions-nous t’y inscrire à six ans ? Tu adorais l’eau et la mer, saurais-tu nager comme un poisson ? Seulement, tous ces rêves ont avorté faute de temps. Toi, mon fils, aujourd’hui, malgré les années, je suis peut-être la seule à me souvenir de ta naissance, la date de ton envol ayant marqué au fer rouge les vies.

Alors même si tu danses sur le firmament, je te chuchote doucement à toi qui ne peux plus souffler tes bougies, happy birthday. Parce qu’en te fêtant, je me fête aussi, et je fais de ton absence un joli souvenir, celui de ton premier cri. Toi ma petite étoile.

Parce qu’un jour, tu fus, sache mon bébé d’amour, que moi, je suis …

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( 4 mars, 2022 )

La lumière est toujours derrière chaque difficulté

Quand on est au fond du trou, on a toujours l’impression qu’il n’y a plus d’espoir, que tout est fini. Et puis, à un moment, celui que l’on n’attendait plus, celui qui arrive sans prévenir, une toute petite lumière, un peu vacillante, c’est vrai, pointe son nez. On n’ose y croire, on ne se remet pas debout, pas encore, parce qu’il est trop tôt. Et puis, on se souvient que même fatigué, on peut toujours avancer, même au bout du rouleau, l’important est d’être en vie. On se souvient de ce que l’on nous a appris. Qu’après les larmes, il y a les éclats de rire, après la douleur, il y a la joie, après les blessures, il y a la guérison. On se souvient qu’il ne peut y avoir de trahison sans avoir eu avant de l’amour avec un grand A amical, fraternel  où amoureux, qu’il ne peut y avoir de décès sans avoir eu de la vie. Alors, on finit par se remettre debout, un peu vacillant, un peu tremblant, mais debout tout de même Alors on s’accroche à cette lumière. Alors l’espoir renaît !

Pour y arriver, il faut fuir le négativisme ambiant, les discours stériles, les faiseurs de peur. Vivre aujourd’hui, l’instant, et seulement cela !

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( 3 mars, 2022 )

La non-envie de lire un livre

Dernièrement, je parlais de la profusion de sorties littéraires, de choix, et malgré cela, il m’arrive de ne pas avoir envie. J’adore lire depuis ma plus tendre enfance. Il fut même une époque ( celle où les réseaux sociaux n’existaient pas) où au moindre temps de libre, je lisais. Et puis, c’est vrai, il faut vivre avec son temps. Autant je n’ai jamais été une fan d’Internet et de ses moyens de communication, autant j’ai appris à voyager sur Instagram, par exemple, où je découvre de magnifiques créations artistiques, des articles intéressants, des sorties à faire. Volontairement, je limite mon temps, car c’est extrêmement chronophage. En tous les cas, c’est ainsi que j’ai opté pour plusieurs romans en lisant des chroniques enthousiastes. J’ai découvert le mois dernier d’excellents livres, mais également ce phénomène de non envie de lire un livre pourtant plébiscité. Je pense à un roman que je cite dans mon article sur mes lectures du mois, qui vu les retours doit être excellent, mais que j’ai commencé trois fois sans pouvoir avancer.

Pourquoi soudainement cette non-envie de lire un livre ? Cela m’interroge ! J’essayerais de le reprendre dans quelques semaines, mais cela me laisse un goût d’échec. Et pourtant, je le sais bien, on a tout à fait le droit de ne pas avoir envie !

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( 2 mars, 2022 )

Avoir des projets

Avoir un projet, voire plusieurs, sont des choses indispensables, qui donnent du sens à la vie. Peu importe que certains projets échouent, ce ne sera jamais une catastrophe, car d’autres projets attendent, sont là, prêts à murir. Ce sont ces petits riens qui font un tout. De nos jours, la société a réduit l’humain à un simple « métro-boulot-dodo », souvent victime d’une pressurisation des boss, d’un mot d’ordre : « productivité » quelqu’en soit le prix à payer niveau santé ou relationnel.

Avoir un projet, c’est se détacher un temps et de manière positive du monde envahissant du travail. L’ouverture aux smarthphones a incité les entreprises à communiquer avec leurs employés, tout le temps, même hors des heures de travail. Un projet oblige à se dire : j’existe en dehors du travail, en dehors du rôle imposé de femmes au foyer. Bien sûr, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Un projet a tout de même pour objectif sa réalisation, mais c’est avant tout son cheminement, sa construction qui permet de rester bien vivant.

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( 1 mars, 2022 )

Être fort, un mythe !

Fatigants ces raccourcis que l’on ne cesse de croiser sur l’importance d’être toujours fort. La faiblesse est une tare dans notre société bien pensante. Rien ne semble pire que de montrer ses points faibles ou ses larmes, on se retrouve avec double peine et coups de bâton. Que de fois j’ai entendu ces mots ! « N’importe comment tu es forte, toi, tu vas surmonter cette épreuve, encore ! » , comme si certaines personnes avaient un quota illimité de douleurs à supporter tandis que d’autres avaient le droit de se plaindre.  Qui parmi ces bons penseurs savent la souffrance endurée, comme si parce qu’elle ne se voit pas, elle n’existe pas. À la perte de mon fils, je l’ai vécue. Ne m’étant jamais considérée comme une victime, j’évitais de partager cette douleur, pleurais seule, isolée pour ne pas contaminée les autres, car le négatif est vite absorbée par autrui. Lorsque je me suis faite harcelée, agressée il y a quelques années, on m’a reproché de ne pas avoir parlé, de ne pas avoir été touchée. À quoi cela aurait servi de raconter mes crises d’anxiété, mes peurs, mes insomnies liées à cette situation ? Je ne cherchais pas à être forte, juste à me convaincre que cela n’existait pas, sans résultat. Heureusement, une thérapeute en 2017 m’a aidée. Je lui en serai éternellement reconnaissante. Alors quand je vois aujourd’hui certaines remarques acides destinées à des personnes que j’affectionne, ces mots qui me furent dits à une époque, je prends ma plume pour dire stop !

Être fort est un mythe, une apparence. Personne ne sait ce que vit l’autre, personne ne peut comprendre s’il ne franchit pas la carapace blindée. Peut-être serait-il temps d’accepter simplement que chacun a le droit d’être faible, le tout est de ne pas se victimiser.

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