( 14 octobre, 2023 )

Salon de la semaine

Bonjour à tous

J’expose dix toiles à ce sympathique salon d’art. Venez nombreux

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( 21 juillet, 2023 )

Stop à la critique

Peut-être que je vieillis mal, mais la bêtise humaine me fatigue de plus en plus ! Le seul moyen de communication semble être la critique. Pour un rien. Sans raison. Un mot gentil se fait de plus en plus rare, tout comme un compliment. Stop à la critique. Elle est inutile et dangereuse. Pour beaucoup, c’est devenu un réflexe, on critique comme on mange ou on respire. La fille qui passe aux infos, et vlan, on critique sa tenue ou sa silhouette. La nouvelle copine du copain, on ne notera que ses défauts. La baraque où la famille passe ses vacances, que de modifications on ferait, nous ! Et ce ne sont que les remarques les plus anodines, car il n’y a qu’un pas à franchir pour tomber dans la rumeur, les soit disantes histoires d’amour qui n’existent que dans l’esprit de ces bourgeoises qui s’ennuient. Et je ne parle même pas des critiques gratuites, systématiques, sans raison, simplement dites pour le plaisir.

Critiquer, c’est trouver un défaut chez l’autre, mais qui n’a pas de défauts ? La perfection n’est pourtant pas de ce monde.

C’est pourtant devenu pour certains une habitude, voire une addiction. Il faudrait que notre société toute entière fasse un travail sur elle-même, afin de renverser la situation. Commenter, échanger positivement et peut-être le monde sera meilleur ?

( 11 juillet, 2023 )

Rêver…

Il est bon de rêver, de laisser son imagination chevaucher les nuages ou danser sur un arc-en-ciel. Le rêve se perd de plus en plus, bridé par la profusion de jeux en ligne où se précipitent adultes et enfants. Trop de personnes ne prennent plus le temps de rêver.
Rêver n’est pas réservé aux faibles, d’où l’expression doux rêveurs n’est pas une insulte. Notre monde va mal, il est difficile pour beaucoup, et le rêve reste parfois la seul porte de sortie.
Ne bridons pas les rêves, laissons-les vivre, mais évitons d’en faire une réalité. Car il ne faut pas se leurrer, sans effort, aucun d’entre eux ne se réalisera.

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( 26 février, 2023 )

Qu’il est difficile d’y croire, et pourtant …

Que c’est souvent difficile de ne pas douter, d’avoir confiance en la vie, d’y croire. Trop souvent, on a l’impression de tourner en rond, de se heurter aux mêmes schémas. On se plaît à espérer sortir de ce cercle infernal, mais voilà, on n’y arrive pas, on n’ose pas, on est coincé.
Y croire ? C’est un peu espérer l’impossible. Lorsque l’on a passé un certain âge, on ne croit plus aux miracles. Et pourtant, j’ai envie de dire à chacun, quand tu as envie, tu finis par y arriver ! Il ne faut jamais perdre espoir, même si toutes les portes sont fermées, même si elles semblent bloquées, quelque part, il y a une clé. Il suffit de la trouver et surtout de bien savoir l’utiliser.
Il est difficile d’y croire, mais il le faut parce que rien n’est impossible !

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( 10 décembre, 2022 )

Ce cocon où l’on vit

Certains rêvent de vivre près de plages paradisiaques, d’autres de se retrouver n’importe où mais pas chez eux. La vie m’a appris une chose, lorsque l’on est heureux, en symbiose dans son couple, bien dans sa tête et dans ses baskets, on n’a nulle envie de s’expatrier hormis pour des vacances. Notre société moderne ne cesse de revendiquer des publicités où le bonheur s’achète, mais c’est une ineptie. Si c’était vrai, il n’y aurait aucune personne dépressive parmi « les riches », alors que statistiquement, ce sont ceux qui prennent le plus d’anxiolytiques et d’antidépresseurs. Preuve que le bonheur est ce que chacun en fait. Il en va de même pour l’endroit où l’on vit. Il peut être un peu bancal, c’est à nous de le redresser. Ce petit cocon où chacun vit doit voir diverses graines pousser. Il est donc bien plus important de préserver ce paradis autant des autres que de toutes critiques extérieures. Parfois, il faut également prendre le risque de partir, de reconstruire, pour préserver cette plénitude.

Mon petit cocon est entre ville et campagne,  au ras des champs, à une trentaine de kilomètres de Paris. Loin des regards, nous nous épanouissons, nous évoluons, car jusqu’à notre mort, nous continuerons à évoluer. Ce cocon où je vis , j’y puise mon imagination, ma paix, mon équilibre.

Le cocon où je vis, c’est là où je suis heureuse !

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( 9 décembre, 2022 )

On s’accroche

Parfois on s’accroche, un peu comme de la mousse sur l’arbre, on s’accroche avec un peu d’espoir au coeur, on s’accroche comme si on surfait sur un arc-en-ciel.  On ne sait pas pourquoi on s’accroche à cette bulle de savon, peut-être pour ne pas sombrer, peut-être pour ne pas s’enliser. Nous avons tous des rêves, des projets, des désirs, qui s’envolent par moment, s’effritent petit à petit. Des rêves tellement vrais, tellement fort que l’on ne peut cesser d’y croire. Quelque soit le domaine, artistique, littéraire, social ou autres, on s’accroche, peut-être tout simplement parce que c’est le rêve qui d’apprécier la vie, car sans rêves, pas de projets et sans projets, pas d’avenir …

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( 10 septembre, 2022 )

L’art et les émotions

Même si j’ai toujours aimé l’art, j’ai mis bien longtemps à laisser jaillir mes émotions face à une peinture, face à une toile. Je trouve déplorable cette manie de toujours interpréter une oeuvre, d’y voir ce qui n’est pas. Depuis trois ans, je m’applique à apprendre et à travailler la technique, c’était important pour moi. Je me trouvais sur un terrain inconnu avec ses propres règles. Mon père, lui, avait choisi d’être autodidacte, fuyant les professeurs, ne croyant qu’à ses tripes. Je ne voulais pas suivre ses traces. Et j’ai eu raison ! ( Je parle pour moi ) D’un côté, il y a ce feeling inné avec les couleurs, cette harmonie que je sens et de l’autre, ce besoin de savoir comment poser une texture sur une toile, de connaître les normes du dessin. Cette progression s’est révélée libératrice au niveau de la création m’incitant à comprendre les mélanges harmonieux, les vibrations. Je reste une novice, et heureusement j’ai encore un long parcours à faire pour atteindre la perfection, si elle existe, mais aujourd’hui, je danse avec les couleurs, les traits, et c’est merveilleux ! Et J’ADORE ça !

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Toile faite et offerte à mon amie Alice , ma best friend, venue de la Réunion pour me revoir après 25 ans. Une rencontre magique !

( 28 décembre, 2020 )

Les expériences

 

« Il n’y a pas d’erreurs, il n’y a pas de fautes, il y a simplement des expériences à vivre pour nous réaliser. » Elisabeth Kubler-Ross

Ah si tout le monde pouvait avoir la sagesse de Elisabeth Kubler-Ross. Le remord, les regrets, rien ne mérite que l’on s’y attarde. La vie est simplement une route que l’on traverse où effectivement notre objectif, c’est de nous réaliser, d’évoluer.

Nous ne savons jamais à l’avance si nous faisons des erreurs. Ce n’est qu’après que nous comprenons que nous nous sommes trompés. Une amie me disait dernièrement que seul le pardon permettait de se réinventer. Longtemps, j’ai prôné l’importance de pardonner, seulement parfois, pardonner n’est pas bien interprété et ne fait qu’enivrer les choses.

Savoir savourer les expériences même les pires, ne pas rougir de ses erreurs, ne pas en avoir honte non plus, en faire une force que rien ne peut ébranler. Nous changeons chaque jour, à chaque instant, au travers de nombreuses expériences. Vivre, simplement vivre, comme si chaque jour était le dernier.

 

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( 12 octobre, 2020 )

La maladie à corps de lewy

Encore trop méconnue, il faut pourtant en parler, parce que c’est important pour la prise en charge des mal en particulier en Ehpad. Dernièrement, j’ai reçu les superbes affiches de l’association A2mcl envoyées par Isabelle R que je remercie. J’ai ainsi pu distribuer dans des centres que je connais une plaquette, en particulier dans les lieux que j’ai fréquenté avec ma maman où cette maladie n’était pas sensibilisée.

Rien n’est pire pour un malade atteint de mcl de se voir assimilé à une simple perte de la mémoire comme Alzeihmer. Ma mère en a extrêmement souffert.

Je me souviens d’une soignante lors d’un rendez-vous avec le neurologue qui lui parlait comme à une débile, se tournant régulièrement vers moi pour me dire «  pauvre femme, elle ne comprend rien » et moi qui lui rétorquais, bien sûr qu’elle comprend ! Certes, elle a des hallucinations, mais elle a également toute sa tête. Et je peux vous assurer qu’elle ne l’a jamais totalement perdu même si elle est tombée dans un état de semi-conscience à la fin.

Bien comprendre les hallucinations est primordial, savoir les repérer, comprendre comment réagir, quels sont les mots que l’on a le droit de dire, ceux qui pourraient faire du mal, ceux qui apaiseront. La maladie à corps de lewy induit très souvent un état paranoïaque où le malade peut réagir avec violence simplement parce qu’il pense que l’on se moque de lui, parce qu’il croit que l’autre est méchant. Résultat, trop souvent, les aidants ne savent plus s’ils doivent ou non croire le malade s’il se plaint, par exemple, de maltraitance. Réalité ou délire paranoïaque ?

Une formation spécifique des soignants me semble indispensable afin de bien séparer les différentes maladies neuro dégénératives. Ces personnes ne sont pas des médecins et souvent n’ont aucune connaissance médicale.

Comme m’avait dit ma mère quelques mois avant de s’éteindre : « Pourquoi la vérité n’est jamais dite ? »

Pourquoi ?

Il serait peut-être temps …

 

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( 17 juillet, 2020 )

Se souvenir ou oublier ?

Suite à mon article sur la vieillesse et l’oubli, plusieurs personnes m’ont interpellé en me disant qu’il serait bon parfois d’oublier. Je pense que déjà notre mémoire est sélective et de ce fait, nous oublions beaucoup de choses. Combien de personnes sont capables de se souvenir d’une date et des détails d’une journée au-delà de cinq ans? Souvent, nous ne retenons que les évènements les plus marquants, ceux qui nous ont vraiment touchés ou bouleversés, mais notre mémoire réinvente inconsciemment les faits pour les adoucir ou les renforcer.

On a tous des choses que nous aimerions totalement oublier, des rencontres dont le souvenir nous fait frémir aujourd’hui, des peines que nous voudrions voir disparaître, des échecs cuisants. Seulement, l’oubli reste une garantie de ce que nous avons été et nous n’existons dans ce présent que parce que nous sommes nos propres souvenirs, et que ce soit nos bons souvenirs ou nos pires, nous sommes devenus ce que nous sommes parce que nous sommes passés par eux.

Jamais ne pourront tomber dans l’oubli ce qui nous a construit.

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