( 26 février, 2023 )

Qu’il est difficile d’y croire, et pourtant …

Que c’est souvent difficile de ne pas douter, d’avoir confiance en la vie, d’y croire. Trop souvent, on a l’impression de tourner en rond, de se heurter aux mêmes schémas. On se plaît à espérer sortir de ce cercle infernal, mais voilà, on n’y arrive pas, on n’ose pas, on est coincé.
Y croire ? C’est un peu espérer l’impossible. Lorsque l’on a passé un certain âge, on ne croit plus aux miracles. Et pourtant, j’ai envie de dire à chacun, quand tu as envie, tu finis par y arriver ! Il ne faut jamais perdre espoir, même si toutes les portes sont fermées, même si elles semblent bloquées, quelque part, il y a une clé. Il suffit de la trouver et surtout de bien savoir l’utiliser.
Il est difficile d’y croire, mais il le faut parce que rien n’est impossible !

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( 10 décembre, 2022 )

Ce cocon où l’on vit

Certains rêvent de vivre près de plages paradisiaques, d’autres de se retrouver n’importe où mais pas chez eux. La vie m’a appris une chose, lorsque l’on est heureux, en symbiose dans son couple, bien dans sa tête et dans ses baskets, on n’a nulle envie de s’expatrier hormis pour des vacances. Notre société moderne ne cesse de revendiquer des publicités où le bonheur s’achète, mais c’est une ineptie. Si c’était vrai, il n’y aurait aucune personne dépressive parmi « les riches », alors que statistiquement, ce sont ceux qui prennent le plus d’anxiolytiques et d’antidépresseurs. Preuve que le bonheur est ce que chacun en fait. Il en va de même pour l’endroit où l’on vit. Il peut être un peu bancal, c’est à nous de le redresser. Ce petit cocon où chacun vit doit voir diverses graines pousser. Il est donc bien plus important de préserver ce paradis autant des autres que de toutes critiques extérieures. Parfois, il faut également prendre le risque de partir, de reconstruire, pour préserver cette plénitude.

Mon petit cocon est entre ville et campagne,  au ras des champs, à une trentaine de kilomètres de Paris. Loin des regards, nous nous épanouissons, nous évoluons, car jusqu’à notre mort, nous continuerons à évoluer. Ce cocon où je vis , j’y puise mon imagination, ma paix, mon équilibre.

Le cocon où je vis, c’est là où je suis heureuse !

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( 9 décembre, 2022 )

On s’accroche

Parfois on s’accroche, un peu comme de la mousse sur l’arbre, on s’accroche avec un peu d’espoir au coeur, on s’accroche comme si on surfait sur un arc-en-ciel.  On ne sait pas pourquoi on s’accroche à cette bulle de savon, peut-être pour ne pas sombrer, peut-être pour ne pas s’enliser. Nous avons tous des rêves, des projets, des désirs, qui s’envolent par moment, s’effritent petit à petit. Des rêves tellement vrais, tellement fort que l’on ne peut cesser d’y croire. Quelque soit le domaine, artistique, littéraire, social ou autres, on s’accroche, peut-être tout simplement parce que c’est le rêve qui d’apprécier la vie, car sans rêves, pas de projets et sans projets, pas d’avenir …

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( 10 septembre, 2022 )

L’art et les émotions

Même si j’ai toujours aimé l’art, j’ai mis bien longtemps à laisser jaillir mes émotions face à une peinture, face à une toile. Je trouve déplorable cette manie de toujours interpréter une oeuvre, d’y voir ce qui n’est pas. Depuis trois ans, je m’applique à apprendre et à travailler la technique, c’était important pour moi. Je me trouvais sur un terrain inconnu avec ses propres règles. Mon père, lui, avait choisi d’être autodidacte, fuyant les professeurs, ne croyant qu’à ses tripes. Je ne voulais pas suivre ses traces. Et j’ai eu raison ! ( Je parle pour moi ) D’un côté, il y a ce feeling inné avec les couleurs, cette harmonie que je sens et de l’autre, ce besoin de savoir comment poser une texture sur une toile, de connaître les normes du dessin. Cette progression s’est révélée libératrice au niveau de la création m’incitant à comprendre les mélanges harmonieux, les vibrations. Je reste une novice, et heureusement j’ai encore un long parcours à faire pour atteindre la perfection, si elle existe, mais aujourd’hui, je danse avec les couleurs, les traits, et c’est merveilleux ! Et J’ADORE ça !

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Toile faite et offerte à mon amie Alice , ma best friend, venue de la Réunion pour me revoir après 25 ans. Une rencontre magique !

( 28 décembre, 2020 )

Les expériences

 

« Il n’y a pas d’erreurs, il n’y a pas de fautes, il y a simplement des expériences à vivre pour nous réaliser. » Elisabeth Kubler-Ross

Ah si tout le monde pouvait avoir la sagesse de Elisabeth Kubler-Ross. Le remord, les regrets, rien ne mérite que l’on s’y attarde. La vie est simplement une route que l’on traverse où effectivement notre objectif, c’est de nous réaliser, d’évoluer.

Nous ne savons jamais à l’avance si nous faisons des erreurs. Ce n’est qu’après que nous comprenons que nous nous sommes trompés. Une amie me disait dernièrement que seul le pardon permettait de se réinventer. Longtemps, j’ai prôné l’importance de pardonner, seulement parfois, pardonner n’est pas bien interprété et ne fait qu’enivrer les choses.

Savoir savourer les expériences même les pires, ne pas rougir de ses erreurs, ne pas en avoir honte non plus, en faire une force que rien ne peut ébranler. Nous changeons chaque jour, à chaque instant, au travers de nombreuses expériences. Vivre, simplement vivre, comme si chaque jour était le dernier.

 

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( 12 octobre, 2020 )

La maladie à corps de lewy

Encore trop méconnue, il faut pourtant en parler, parce que c’est important pour la prise en charge des mal en particulier en Ehpad. Dernièrement, j’ai reçu les superbes affiches de l’association A2mcl envoyées par Isabelle R que je remercie. J’ai ainsi pu distribuer dans des centres que je connais une plaquette, en particulier dans les lieux que j’ai fréquenté avec ma maman où cette maladie n’était pas sensibilisée.

Rien n’est pire pour un malade atteint de mcl de se voir assimilé à une simple perte de la mémoire comme Alzeihmer. Ma mère en a extrêmement souffert.

Je me souviens d’une soignante lors d’un rendez-vous avec le neurologue qui lui parlait comme à une débile, se tournant régulièrement vers moi pour me dire «  pauvre femme, elle ne comprend rien » et moi qui lui rétorquais, bien sûr qu’elle comprend ! Certes, elle a des hallucinations, mais elle a également toute sa tête. Et je peux vous assurer qu’elle ne l’a jamais totalement perdu même si elle est tombée dans un état de semi-conscience à la fin.

Bien comprendre les hallucinations est primordial, savoir les repérer, comprendre comment réagir, quels sont les mots que l’on a le droit de dire, ceux qui pourraient faire du mal, ceux qui apaiseront. La maladie à corps de lewy induit très souvent un état paranoïaque où le malade peut réagir avec violence simplement parce qu’il pense que l’on se moque de lui, parce qu’il croit que l’autre est méchant. Résultat, trop souvent, les aidants ne savent plus s’ils doivent ou non croire le malade s’il se plaint, par exemple, de maltraitance. Réalité ou délire paranoïaque ?

Une formation spécifique des soignants me semble indispensable afin de bien séparer les différentes maladies neuro dégénératives. Ces personnes ne sont pas des médecins et souvent n’ont aucune connaissance médicale.

Comme m’avait dit ma mère quelques mois avant de s’éteindre : « Pourquoi la vérité n’est jamais dite ? »

Pourquoi ?

Il serait peut-être temps …

 

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( 17 juillet, 2020 )

Se souvenir ou oublier ?

Suite à mon article sur la vieillesse et l’oubli, plusieurs personnes m’ont interpellé en me disant qu’il serait bon parfois d’oublier. Je pense que déjà notre mémoire est sélective et de ce fait, nous oublions beaucoup de choses. Combien de personnes sont capables de se souvenir d’une date et des détails d’une journée au-delà de cinq ans? Souvent, nous ne retenons que les évènements les plus marquants, ceux qui nous ont vraiment touchés ou bouleversés, mais notre mémoire réinvente inconsciemment les faits pour les adoucir ou les renforcer.

On a tous des choses que nous aimerions totalement oublier, des rencontres dont le souvenir nous fait frémir aujourd’hui, des peines que nous voudrions voir disparaître, des échecs cuisants. Seulement, l’oubli reste une garantie de ce que nous avons été et nous n’existons dans ce présent que parce que nous sommes nos propres souvenirs, et que ce soit nos bons souvenirs ou nos pires, nous sommes devenus ce que nous sommes parce que nous sommes passés par eux.

Jamais ne pourront tomber dans l’oubli ce qui nous a construit.

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( 13 décembre, 2019 )

6 ans du blog !!!

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( 1 août, 2019 )

Je ne suis qu’une plume, rien qu’une plume …

 

Je ne suis qu’une plume qui chaque matin fait frémir les feuilles, laissant mes mots voltigent doucement de branches en branches, de coeur en coeur. Je me veux toute légère, peu appuyée, simplement là pour caresser les esprits pas toujours éveillés, sans les brusquer juste pour les inviter à traverser simplement le voile de l’illusion. Sortant des rêves, les yeux un peu rouges, vous mes lecteurs, vous soupirez devant votre tasse de café, la tête encore un peu lourde, vide même, en vous demandant ce que sera votre journée. Vos yeux vont mécaniquement s’arrêter sur mon article du jour qui va ou pas vous intéresser, voire simplement être lu mécaniquement tout autant que ce geste que vous avez de tourner votre cuillère dans votre bol de lait.

Je ne suis qu’une petite plume sans ambition juste destiné à laisser mes phrases rebondir, souvent hors du panier, maladroitement, mais qui peut-être parfois atteignent leur but, celui de déchirer le paysage noir d’ennui d’une société qui part à la dérive. Je suis une petite plume qui aime se croire aussi forte qu’un pinceau et peindre de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel un futur plein de promesses.

Parce que chaque matin, il m’importe de bien commencer la journée, alors continuons la suite demain, si vous le voulez bien !

 

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( 15 décembre, 2018 )

Cinq ans déjà …

Le temps file tel du sable entre nos doigts sans que l’on ne puisse en retenir le moindre grain. Cinq ans que j’ai débuté ce blog ! Cinq ans que je me suis jurée : « pas un jour sans une ligne », un article nouveau chaque jour, toujours, un sujet différent, et j’ai tenu ma promesse ! Tellement de blogueurs se contentent de partager régulièrement des anciens posts afin de garder leurs statistiques, moi, je m’en moque de ces comptes d’apothicaire auxquels je n’ai rien compris, je me contente d’être fidèle à ce que je suis. Je me suis fait une promesse. Je l’ai tenue, sans jamais revenir sur un article, sans le changer, sans l’effacer (et pourtant parfois je me dis que j’ai écrit des âneries ahahah) et je continuerai si vous le souhaitez.

J’ai commencé il y a cinq ans avec cinq vues par jour. Je débutais sur Facebook, sur les groupes. L’écriture a fait corps avec moi. Aujourd’hui, j’ai deux mille vues certains jours, le miracle des blogs, exactement ………….

Cinq ans, rien sur l’échelle du monde, une part de gâteau sur le chemin de ma vie.

Jamais les mots depuis cinq ans ne m’ont manqué, jamais le doute ne s’est installé, simplement parce que mes pensées servent des causes et des idées que je pense juste, des bulles de savon que je lance pour aider ceux qui ont envie de les attraper. Je n’écris pas pour que l’on m’aime ni pour que l’on aime mes mots, j’écris juste en espérant qu’une bulle va toucher un coeur, et même si c’est un seul par jour, ils auront servi à quelque chose.

En cinq ans, on m’a souvent informé que certains blogueurs reprenaient mes idées ou mes thèmes. Si cela peut leur faire plaisir ! Ils ont certainement, eux, besoin de reconnaissance, d’être aimés. Ce n’est pas cela qui me fâchera ou m’empêchera de continuer.

Alors, au moment fatidique de souffler ces cinq bougies, mon voeu est de continuer à vous enchanter pour encore peut-être cinq nouvelles annéEs. Pour cette occasion un grand concours organisé, que dis-je, deux !

Un sur la page FB de l’envol du papillon pour gagner l’image 1

L ’autre sur la page FB rougepolar pour gagner un coffret et des livres …

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Un lot comprenant un mug un livre dédicacé et un marque-page

Page FB l’envol du papillon

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Page FB un coffret clair obscur avec Blanc et un second polar Pourpre

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