La fuite
On court tous pour fuir quelque chose, courir vers quelque chose ou quelqu’un.
On court tous pour fuir quelque chose, courir vers quelque chose ou quelqu’un.
Le jour où j’ai décidé de …
Poussière d’étoiles
J’ai appris qu’un ami auteur, connu sur un des groupes de Facebook, est parti après une longue maladie. Beaucoup de tristesse à l’annonce de cette nouvelle. Une jolie leçon de vie pour tous ceux qui continue de penser que les réseaux sociaux ne drainent que des dingues ou du négatif. Sachez que l’on y rencontre aussi des gens fantastiques, offrant spontanément leur aide et leur amitié sans rien demander en échange. Philippe, tu fus là pour m’encourager à écrire Blanc. Tu fus là aussi à me remonter le moral alors que toi, le crabe te dévorait. J’aimerais te remercier en demandant à tous ceux qui ont une âme d’acheter ton livre, un roman autobiographique, imparfait peut-être mais pour lequel j’ai versé des larmes.
Qui n’a pas un jour vu sa vie basculer à cause d’une stupide incompréhension ? Je lis vos témoignages et mon coeur verse des larmes pour tous ces actes manqués, ces jours ensoleillés qui soudainement prennent une couleur sombre presque terrifiante.
J’ai régulièrement des coups de gueule envers le monde où nous vivons en particulier le milieu médical. Je reste perplexe face à la façon dont nos médecins exercent dans notre société dite civilisée. Une lectrice me livrait son témoignage qui m’a laissée sans voix : son médecin avait purement et simplement installé un sablier, oui, vous avez bien lu, un sablier, temps autorisé pour la consultation ! L’histoire ne dit pas s’il lui a laissé un temps supplémentaire pour régler la note. Quant à cet autre qui ne connaissant rien de rien à une maladie, peu connue, certes mais existante est allé jusqu’à traiter sa patiente de dingue ! Heureusement que cette pauvre femme est allée prendre un second avis, a obtenu un bon dosage et se retrouve sur pieds. Je ne parlerai même pas de ces toubibs avec un ego démesuré qui se passent au dessus des autres, méprisants leurs malades, allant jusqu’à se moquer derrière leur dos de leur faille ( j’en ai croisé )? ou pire du haut de leur science, se permettant de detruire la vie d’une personne qu’il avait dans le nez, jusqu’à porter un diagnostic sans avoir été leur propre soignant, sans connaitre leur propre vécu. Je suis outrée de ne parler que du trou de la sécu alors que l’on accepte ce type de toubibs, simplement présents pour toucher leur chèque … Et je ne parlerai pas du cas qui me tient le plus à coeur, dont j’ai déjà parlé, le fameux urgentiste passant pour voir mon fils souffrant de violents maux de tête, mal dans son corps, du haut de ses trois ans lui disant simplement : bobo … Et ce super doc se tournant vers moi pour me dire : Il faudrait apprendre à cet enfant à cesser ses comédies et me faire déplacer pour rien. J’ai du travail, moi ! … Mon fils était soigné pour un cancer, la radiothérapie lui avait provoqué un oedeme du cerveau occasionnant ces douleurs. Il est tombéd ans le coma deux heures plus tard et est parti pour toujours … Merci monsieur l’urgentiste qui avait à faire quelque chose de plus important. C’était il y a plus de vingt-cinq ans mais j’espérais voir le monde évoluer positivement … Quelle deception !!!!
Où sont donc passés nos adorables médecins de campagne qui se mettaient en quatre pour leurs patients, qui étaient autant des amis que des confidents, qui étaient là pour penser les maux du coeur ou de l’âme aussi bien que ceux du corps ? Notre monde serait- il devenu si indifférent ? Si intéressé par l’argent ?
Nostalgique de cette époque, je recherche médecin de campagne dans ma grande ville simplement pour laisser une chance à la médecine de ne pas s’enfoncer vers une direction que nulle ne souhaite … L’indifférence …
» Quand j’écris, je me débarrasse de tout. Mon chagrin disparaît, mon courage renaît. »
Depuis que j’ai annoncé que je venais de terminer la fin de Bleu, je reçois de nombreuses questions sur la manière de finir un roman. Pour moi, les deux points les plus important d’une histoire sont : le prologue qui doit appâter le lecteur et la chute finale en particulier la fin d’un polar qui se doit d’être l’élément clé du roman. Une mauvaise fin peut détruire plus de trois cents pages d’histoire pourtant bien construite, devant correspondre à tous les critères définis au départ, répondre à toutes les interrogations. Certains lecteurs cherchant la petite bête, m’avaient dit pour Rouge : Tout ne fut pas dit. » Normal, puisque je voulais impérativement faire une trilogie même si Rouge et Blanc pouvaient se lire séparément. Je croise les doigts pour avoir réussi ce challenge,
Je m’étais donnée comme objectif de terminer mon roman, tout du moins l’intrigue finale avant la reprise. J’ai réalisé mon défi et j’en suis heureuse, rien n’est plus agréable que d’atteindre son but. Il reste le plus gros à faire : la travail de relecture et de réécriture ainsi que l’épilogue mais j’avoue être très contente ! J’espère être restée dans l’attente de mes lecteurs. Une chose est sûre : pour moi, ce fut un réel bonheur d’écrire ce dernier tome fermant la trilogie. En tant qu’écrivain, écrire un roman est difficile mais écrire une trilogie l’est encore plus car la cohérence des divers volumes doit rester intacte. J’espère avoir réussi ce challenge.
Maintenant, retour à la réalité et au vrai travail … Bonne reprise à tous ceux qui doivent, comme moi, laisser leurs rêves en sommeil quelques temps.