( 5 novembre, 2017 )

Ce que j’aime dans l’écriture.

 

J’aime écrire tout simplement, poser des mots pour ne rien dire, pour faire joli, pour faire du bien. J’aime écrire pour me sentir en harmonie comme si les mots m’offraient une protection, une paix intérieure. J’aime écrire pour être lue bien sûr, mais pas toujours. Il m’arrive de remplir des carnets qui s’entassent, des idées, des pensées, des phrases. J’ai toujours eu la langue bien pendue depuis que je suis petite, à tel point que pas un seul de mes bulletins scolaires n’échappe à l’appréciation « trop bavarde ! » , une facilité de parler pour ne rien dire, de combler le vide. À l’inverse, les mots que j’écris sont faits pour être entendus, et l’avantage, c’est que je sais que je ne vais saouler personne. Seuls ceux qui aiment ma plume me liront. Ce que j’aime dans l’écriture, c’est tout ce que l’on peut lire dans les phrases, les intonations, et également tout ce que l’on peut découvrir entre les lignes, ce pouvoir ultime de tout dire, d’offrir à l’infini, sans limite. Ce que j’aime dans l’écriture, c’est ce lien entre les hommes, ce fil invisible qui va faire que toi l’inconnu, toi l’étranger, toi l’ami, tous vous allez finalement vous retrouver à danser sur mes mots, à rire ou à pleurer.

Ce que j’aime dans l’écriture, c’est qu’il restera un peu de moi dans le grand livre de l’humanité, une phrase qui t’aura marqué, un roman pour lequel tu auras sorti ton mouchoir, un des carnets de ma vie qu’un de mes descendants aura trouvé, peu importe, quelques traces d’une vie passée qui ne sera pas totalement effacée.

 

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( 5 novembre, 2017 )

Savoir mettre le mot fin à une illusion.

 

Toutes les vies sont fondées sur des illusions véhiculées par les médias, par les journaux, par le web, par les autres. Nous nous sommes tous à un moment de notre vie trouvés face à ce tableau que nous avons dessiné avec des tubes de peinture de toutes les couleurs, jetés sur la toile dans ces moments de bonheur qui nous donnaient envie de hurler de joie. Un peu comme dans le livre de Yourcenar, « Comment Wang-Fô fut sauvé » notre peinture reflète notre émotion, notre ressenti même si ces sentiments sont édulcorés.

Un jour, on ouvre les yeux, on regarde ce tableau sous un autre angle, tout en observant la lumière qui s’y répand, qui donne une nouvelle vision de la scène. Là, soudain, on découvre une réalité que l’on n’avait pas perçue, un angle que l’on n’avait pas vu. Notre coeur se serre un instant jusqu’à faire mal, puis, on semble sortir d’un rêve, et comme par magie, les couleurs reprennent leur réalité, des nuances apparaissent, des détails ignorés. Et puis arrive la seconde, celle où on va attraper le voile et tirer dessus quitte à le déchirer.

Alors, on attrape un pot de penture, peut importe la couleur, on le lance sur la toile, on s’en moque du dessin que cela va faire, l’important est que l’on a osé détruire cette illusion qui nous tenait dans ses pinces depuis des mois voire parfois des années.

Une nouvelle peinture nous attend, et surtout au bout la liberté, avec juste en signature, les meilleurs souvenirs d’un temps qui ont un jour vraiment existés.

( 4 novembre, 2017 )

Avoir l’inspiration et pourtant ne pas écrire

Ce n’est pas la page blanche, c’est simplement l’envie qui n’est pas là. Je n’ai pas écrit durant ces vacances de Toussaint en dehors de mon blog, ce qui est déjà beaucoup me diriez-vous. Pourtant des idées de projets d’écriture, j’en ai ! Trop ! Seulement, j’ai savouré l’air de la campagne, préféré regarder la nature que me fondre derrière ma tablette pour écrire. De plus, je suis plongée depuis Septembre dans la lecture de romans de jeunes auteurs, et j’éprouve un vrai plaisir à lire des livres parfois totalement atypiques.

Plus je prends de l’âge, et plus je constate que mon addiction aux livres devient dingue. Je ne peux résister à une chronique m’incitant à découvrir un petit bijou, ou à un ebook offert par un auteur. Résultat , ma bibliothèque implose, ma PAL sur ma liseuse contient plus de livres que je pourrais en lire dans ce qui me reste de temps.

Est-ce grave docteur ?

Quand je vois certaines amies qui aiment passer leur soirée en boîte ou faire des heures de shopping, je ne les envie pas. Moi, je suis une dingue de livres. J’aime m’évader dans des histoires, des thrillers bien tordus ou des passions dans lesquelles je me fonds. Lire est un plaisir intérieur. Je choisis mes livres, je les savoure, je les déguste. Comme on dit, jamais sans un livre, j’ai toujours soit ma liseuse soit un livre papier sur moi. Me séparer d’un livre est une violence terrible, je déteste faire du vide, jeter un livre, alors je stocke.

D’où me vient cette passion ?  De mon enfance, une époque où la télévision et Internet n’existaient pas, une époque où la vie se découvrait à travers les mots, au travers des paysages décrits dans ces livres. Aujourd’hui, les gens préfèrent la télévision, ou passer des heures sur Google. Mais est-ce vraiment un plaisir identique à celui de la lecture ?

Dernièrement via un site fort sympa SimPlement, je découvre de jeunes auteurs, et je fais de jolies découvertes !

J’aime lire de tout, tout le temps. J’aime surfer entre des genres différents, entre des auteurs de tous styles, entre des plumes douces et d’autres violentes. À l’image de ce monde. À l’image des hommes.

Nous avons tous des addictions, certains se noieront dans la drogue, d’autres dans le jeu, le sexe ou l’alcool, moi ce sera juste les livres. Et pourtant, lorsque je travaille, quelle frustration ce manque de temps ! Alors c’est vraiment grave docteur ?

 

Retrouvez-nous moi sur ma page bien modeste où je partage mon avis, juste pour laisser une simple trace de ces jeunes auteurs qui méritent un petit coup de pouce dans ce monde cruel qu’est l’édition.

 

https://m.facebook.com/laforetde/

( 4 novembre, 2017 )

Écrire et poser son propre regard.

Toujours la même rengaine, écrire, pourquoi est-ce vital pour certains et une contrainte pour d’autres ? Pour beaucoup, écrire n’est qu’un outil pour ne pas oublier, pour noter les choses importantes de la vie (les listes de courses par exemple), tandis que pour d’autres, l’écriture est bien plus que cela. Presque tout le monde a eu un jour envie d’écrire, mais bien peu de personnes passent à l’acte, par peur d’échouer, par pudeur, pour maintes raisons.

Il existe ensuite une grande différence entre ceux qui gribouillent, et ceux qui vont passer à l’étape supérieure, celle de la publication. Pour cette dernière, il faut être habité d’une vraie passion, car le parcours vers l’édition d’un livre est compliqué, parfois rude, certains ne s’en relèvent pas. Il faut donc avant tout y croire, vraiment.

J’ai cette passion. Écrire pour moi, c’est faire voyager mes mots sur la feuille de papier, c’est m’amuser avec des personnes imaginaires qui n’existent pas, telles des figurines Playmobil, j’assemble, je sépare, créant du sens et surtout de l’émotion.

Il m’est arrivé d’avoir un « creux » dans mon travail d’écriture, souvent lorsque j’étais tiraillée vers la réalisation de projets qui ne me « parlaient » pas. Je n’ai par contre jamais eu ni déception ni désillusion. J’écris d’abord pour moi, pour me sentir bien, pour tisser cette tapisserie pleine de couleurs qui me lie à mes lecteurs. Je ne me pose aucune question, surtout négative. J’ai fait du chemin depuis quatre ans. Avant, les critiques gratuites me faisaient mal. J’ai pris le recul nécessaire. Si le commentaire négatif a un argument valable, je le note dans un carnet pour ne pas commettre la même erreur lors d’un projet roman, sinon je ne m’y attarde pas, s’il n’est pas constructif .

Je ne me considère toujours pas comme écrivain même si à la fin de l’année, j’aurais publié plus de douze livres en quatre ans. J’écris comme certains préfèrent chanter sous la douche, ou d’autres dessinent sans cesse sur des bouts de papier. N’étant pas atteinte de nombrilisme, je doute souvent de la qualité de mes écrits, et suis toujours surprise de voir que mes ventes sont régulières. Je garde tout de même cette particularité, le secret de mes mots, tout comme le semi-anonymat. Salons et dédicaces, ce n’est pas pour moi, faute de temps, faute d’envie, et surtout je déteste le monde qui s’agglutine et qui phagocyte mon énergie. Et puis, honnêtement, rester des heures vissée sur une chaise à attendre le client, cela fait un peu  »attrape client » moi qui déteste le monde. On me prend comme je suis, disons plutôt que l’on prend mes livres, ce qui est le plus important.

Ce n’est pas comme cela que je vais vendre, allez-vous me dire, et bien curieusement, j’ai des lecteurs, et le reste, je m’en moque complètement. Lorsque je pose un dernier regard sur le dernier BAT de mon manuscrit, je suis déjà aspirée vers un nouveau roman qui se dessine, de nouvelles idées, de nouvelles possibilités. Si vous saviez à quel point ce n’est pas l’imagination qui me manque mais le temps ! Actuellement, j’ai plus d’une dizaine de projets à poser sur le papier, dans des styles et genres différents, juste pour le simple plaisir de m’amuser à poser les mots, à faire passer des messages, à offrir un peu de chaleur dans ce monde de brutes.

Alors, si vous connaissez juste un moyen de me donner du temps, j’aimerais me poser pour rallonger mon regard sur mes romans.

En attendant, un petit tour sur mon nouveau roman !

 

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( 3 novembre, 2017 )

Les coups

 

Et si nous parlions aujourd’hui des coups, il y en a tant … le coup de gueule qui fait réagir ou enivrer les choses. Le coup de soleil, ah celui-là, mieux vaut l’éviter. Le coup de poings, à fuir ! Et il y a les autres, plus fréquents, le coup de blues, celui-ci n’est jamais le bienvenue, il arrive sans crier garde, il s’entoure d’un parfum de nostalgie, il laisse sur son passage un goût d’amertume, et parfois il va continuer de faire couler sa rivière et se transformer en coup de déprime. C’est le coup dur ! Le coup de poignard dont parfois on ne se relève pas. Et puis, il y a le coup de foudre, cette claque que l’on n’attendait plus, ce coup de coeur qui nous embrase, qui nous rend fou, pour qui on serait prêt à tout, jusqu’au coup de grâce, ce jour où nous nous retrouvons seul avec nos illusions. Coup du sort, coup de malchance, pensons simplement un sale coup de la vie que nous aurions mieux fait d’esquiver. L’important est de toujours continuer à sourire, car le coup de chance, lui, bientôt à votre porte pourra sonner.

( 3 novembre, 2017 )

Tout le monde fait des erreurs, tout le monde ne pardonne pas

 

L’erreur est humaine, inscrite dans notre patrimoine génétique. Cela implique que chaque personne que nous croisons peut se tromper, peut mal comprendre. Pourquoi alors certains ne pardonnent pas ? Je pense que l’homme a la fâcheuse tendance à être trop orgueilleux et trop rancunier. Bien sûr, il dira haut et fort que c’est faux, que c’est bien plus compliqué, mais au final, tout se joue juste sur une émotion non reconnue. Plutôt que de vivre paisiblement, ces personnes vont ressasser le passé, le tournant à leur avantage, et plutôt que de tendre la main, vont saliver leur venin, crachant parfois des absurdités pour se sentir bien, pour ne pas reconnaître qu’elles ont simplement été blessées. Ces personnes se pensent meilleures que les autres, c’est bien cela le drame, elles s’illusionnent sur ce qu’elles sont. N’ayant aucun défaut, pourquoi pardonner ces « autres » qui, eux, en sont bourrés ?

Il est évident que seul le temps peut apaiser les souffrances, et on ne pardonne pas en un jour. Mais continuer à vouloir se venger, comme on le voit dans de nombreux faits divers, relève d’une perte de temps, tout comme vouloir se réconcilier avec une personne qui refuse de pardonner. Il faut accepter cette limite, certains individus ne veulent pas, ne peuvent pardonner.

Quel dommage !

Pardonner, ce n’est pas oublier ce qui s’est passé, ce n’est pas tout effacer. Ce n’est pas non plus minimiser l’ERREUR. Elle fut, elle a existé, mais il arrive un temps où il faut l’enjamber. Pardonner ne veut pas dire non plus qu’il ne faut pas poser des mots sur la souffrance.

Dire pour trouver la paix. Dire pour être la paix.

 

Pardonner, c’est briser un cycle, des chaînes qui inconsciemment nous retiennent dans une souffrance, et au final, pouvoir se diriger vers quelque chose qui pourra être mieux. Alors autorisons-nous à pardonner pour retrouver simplement notre liberté d’exister.

( 3 novembre, 2017 )

Dédramatiser Hashimoto par sa reconnaissance, une nécessité

« Rien ne va, je ne suis jamais bien, tout le monde va mal avec cette maladie, j’ai peur, on parle de morts » me disait dernièrement une lectrice. Que cette personne se rassure, les gens qui sont sur les groupes FB sont souvent là quand ils vont mal puis on ne les revoit plus. Cela ne veut pas dire qu’ils sont totalement guéris, mais juste qu’ils vont un peu mieux. Et c’est tant mieux ! Dédramatiser pour agir, dédramatiser sans négativisme, dédramatiser ne veut pas dire « ne rien dire ».

Une maladie auto-immune comme Hashimoto est compliquée. Rappelons que cette maladie n’a aucun traitement, ce qui reste toujours incompris par beaucoup qui mélangent les traitements pour réguler une hypothyroïdie.

La maladie d’Hashimoto tout comme sa cousine Basedow sont des maladies causées par une réponse immunitaire que l’organisme dirige vers un organe plutôt que contre les microbes de l’organisme. Les anticorps vont donc s’attaquer dans ce cas précis à la glande thyroïdienne et créer une inflammation plus ou moins importante selon les personnes.

En théorie Hashimoto ne va s’attaquer qu’à un seul organe,  mais il pourra, dans certains cas, s’associer à d’autres maladies auto-immunes comme la polyarthrite rhumatoïde, diabète etc

La thyroide peroxydase  dite TPO est un enzyme qui permet à l’iode de s’assimiler à la thyroglobuline une protéine essentielle à la production des hormones thyroïdiennes.

La TPO est stimulée par la TSH et on se doute que si la thyroide se dérègle à cause d’une défaillance du système auto-immunitaire, tout est perturbé.

 

Comment va-t-on diagnostiquer une maladie d’Hashimoto ?

Cela ne se voit pas sur le visage ni sur la TSH comme beaucoup le pensent. Ce n’est pas parce que l’on a une TSH qui explose les plafonds que l’on est Hashimoto. Il faut donc expressément demander un test en laboratoire, prescrit par le médecin si on veut être remboursé. Hashimoto va mettre en présence dans le sang un nombre important d’anticorps antithyroïdiens ( les anti-TPO) Rt les anti-thyroglobulines.

Une fois le verdict tombé, pas de retour ( sauf exceptions, il y en a toujours) en arrière. Hashimoto et ses anticorps ne vont pas disparaître. Ils peuvent parfois diminuer, tout dépend de la destruction amorcée.

Certains malades sont effrayé en lisant le nombre d’anticorps sur leur prise de sang , qu’elles se rassurent ! J’en avais personnellement 6000 !!! Je n’en suis pas morte pour autant.

Diagnostiqué, on ne meurt que rarement de cette maladie. Ce qui ne veut pas dire que c’est un cadeau ! C’est une maladie sournoise qui peut-être par moment une vraie plaie.

Posséder des anticorps ne veut pas non plus systématiquement dire que l’on a une maladie thyroïdienne. Par chance, certains malades n’auront aucun signe secondaire, jamais, d’autres ne s’en débarrasseront que par vagues.

 

Le point noir ? La fatigue chronique contre laquelle on ne peut rien sauf d’habituer. On peut se bourrer de compléments en tous genres, si les anticorps ont décidé de se réveiller, rien n’y fera. Les troubles de la mémoire qui restent handicapants quand on travaille et beaucoup d’autres.

Épuisant ? Oui, pour de nombreux malades c’est une maladie que l’on porte tel un sac à dos sur les épaules et que parfois on oublie pour y revenir à d’autres moments.

De nombreux malades atteints de fibromyalgie découvrent de plus en plus souvent qu’ils sont aussi Hashimoto.

Maladie du siècle ? Certainement !

Nous sommes envahis par les perturbateurs endocriniens, par une vie où on court tout le temps, par l’agressivité ambiante. Notre corps n’a aucun moyen de dire stop sauf en réagissant.

 

Hashimoto n’est pas mortel mais il pose le patient dans une case à risque.

Hashimoto dérègle le métabolisme et spécialement les lipides. En hypothyroïdie, le cholestérol va grimper en particulier le LDL ainsi que les triglycérides.

Avant de prendre un médicament pour le cholestérol, plutôt penser à stabiliser cette thyroide. Hashimoto n’est pas mortel, mais le risque de crise cardiaque est important.

D’où la nécessité d’être bien diagnostiqué, à temps.

 

Je terminerai par une question récurrente sur le « pourquoi » de ces maladies auto-immunes. Il faut cesser de penser que ce sont des maladies héréditaires ! C’est déjà un facteur d’angoisse, donc si en plus on rajoute un facteur héréditaire, où va-t-on !

Il n’y a aucune preuve dans ce domaine, même les éminents chercheurs n’arrêtent pas de se contredire. Un terrain ? Peut-être, Tchernobyl n’a épargné personne même si « le nuage a contourné la France » !!!! Le facteur qui revient le plus reste le stress, les chocs, les deuils, les drames de la vie comme si le corps refusait ce qui lui arrive. Pour d’autres, il s’agirait « d’infections » mais là encore, rien n’a été prouvé, de lien avec l’intestin. Ensuite la cause hormonale, les grossesses, la ménopause, mais cela n’explique pas pour les autres.

Que de questions sans réponse ! Pourquoi si peu de chercheurs se penchent-ils sur ce problème ? Pourquoi au vu de l’augmentation constante du nombre de malades en particulier d’enfants ne se pose-t-on pas les vraies questions ? Dédramatiser une maladie par sa reconnaissance me semble importante. Est-ce que nous y arriverons un jour ?

 

 

 

 

( 2 novembre, 2017 )

Juste une seconde

Je suis très heureuse de vous présenter la couverture de
« Juste une seconde » …publié sur KDP dans 72 heures. J’avoue que j’ai bien pataugé et je crois avoir un peu raté le prix ! On verra bien !!!! C’est un essai. Pour la publication broché, c’est encore plus compliqué !!!! Donc pas pour demain !

 

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( 2 novembre, 2017 )

Ce train que l’on doit prendre

La lecture d’un livre m’a inspiré ce texte.

La vie est comme un train que nous prenons parfois au vol ou en réservant longtemps notre billet à l’avance. Il y a tant de destinations que souvent nous hésitons, trop longtemps, parfois le train est passé trop vite, nous n’avons pu l’attraper. L’amour est un des wagons dans lequel on saute souvent sans réfléchir poussé par une impulsion, une certitude que celui-là est pour nous et pas pour une autre personne. Alors, on fait tout pour que cette place assise soit la notre, quitte à être parfois insistant, bousculant ceux qui se trouvent sur notre chemin, usant de notre charme, afin de conserver cette impression de légèreté. On est enfin heureux. On se sent bien. Et puis, parfois lors d’un virage trop serré, on se retrouve éjecté de ce train. On rebondit, on se fait mal, on garde des blessures qui saignent. Un autre train arrive. On saute dedans, pour oublier, ou on hésite préférant rester sur le quai. Parfois cela marche, l’évidence se dessine de nouveau, parfois on descend tout simplement à la station suivante. Ce n’était pas le moment, pas encore.

On ne sait pas à l’avance ce que sera le prochain train ni où il nous mènera. On doit juste se dire qu’il sera celui de nos choix même si nous ne faisons pas toujours les bons. Chaque wagon représente une expérience à vivre, et lorsque l’on en descend, elle nous laisse vide, seul, mais toujours vivant. Il suffit de s’assoir sur un banc pour un temps et de regarder passer les trains, jusqu’au jour où au travers de la vitre d’un nouveau wagon, nous le verrons, cet espoir, qui va nous inciter à sauter dedans, en espérant que, cette fois, ce sera le bon.

Alex et Florent ont certainement pris le bon wagon, et véronique est bien partie pour le bon train.

 

N’hésitez pas à commander son roman superbe https://www.amazon.fr/jour-ta-vie-Véronique-Rivat-ebook/dp/B0761W137J

 

 

 

( 2 novembre, 2017 )

Le hasard n’existe pas

Comment savoir que l’autre est la bonne personne ? Cela fait un peu cliché non ? La rencontre, pas nécessairement le coup de coeur, juste une rencontre ordinaire.  Il y aura les jours, ceux où l’on va apprendre à se connaître, parfois à se reconnaître, des nuits à attendre, le temps qu’il faudra pour se comprendre ou pas. Il y aura aussi la peur, celle de se tromper, celle d’avoir ouvert la mauvaise porte. On ne le sait pas toujours immédiatement, il faut parfois des semaines ou des années.

Une fois encore, je vous dirais que l’on ne se rencontre pas par hasard, même vous qui me lisez, rembobinez le fil de votre histoire, du jour où vous êtes passés par mes mots, un hasard ? Jusqu’à quel point ? Vous aviez le choix de lire ou pas, même aujourd’hui, vous auriez pu zapper cet article, mais vous êtes là.

Alors il y a ces rencontres dont on ne sait rien à l’avance qui s’inscrivent comme une évidence, comme une réalité. Elles ont le mérite « d’être quelque chose », on ne sait pas trop quoi, et peu importe au fond, l’important est qu’elles soient.

Après il y a « la » personne, celle que l’on attend, celle dont on rêve, celle dont nous voulons qu’elle s’inscrive dans notre livre de vie. On la rêvait blonde, elle est rousse, on le rêvait grand, il est petit. On ne comprend pas toujours pourquoi c’est elle ou c’est lui. Peu importe, on sait au fond de nous que nous ne pouvons pas nous tromper. En amour, en amitié, cette sensation est la même.

Quel grain de sable vient-il un jour enrayer cette douce certitude ?

Ce n’est pas un grain de sable, c’est une plage. Tant de choses vont œuvrer pour nous pousser vers le doute. Le temps qui passe révélateur de défauts que l’on ne voulait pas voir. Les autres, ces « bons amis » qui eux savent tout, qui ont appris que, qui sont là pour nous faire chavirer, par pure amitié, pour ainsi mieux nous récupérer. L’illusion, terrible cette coquine, elle nous peint la vie en Technicolor, elle nous fait voir l’autre comme un chevalier sur son cheval blanc.

Tant de choses, et pourtant …

On continue à croire que l’on ne s’est pas croisés par hasard, que nous devions passer l’un par l’autre, et que malgré les pièges, malgré parfois la haine, nous fûmes pour un temps des âmes-soeurs, et quelle tragédie, qu final, de s’être ainsi éloignés, toi l’amour, toi l’amant, toi l’amie, peu importe. Il fut un temps où l’autre fut la bonne personne, et c’est au final ce qui est le plus important. Ce qui restera dans la mémoire du temps

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