( 5 novembre, 2018 )

Bats-toi !

Toi qui viens d’être terrassé par cette terrible nouvelle, une vie anéantie, un verdict fatale, un avenir sans lumière, bats-toi, ne lâche pas ! Rebondis simplement.

Toi dont le coeur s’est brisé tel un miroir en mille morceaux, toi dont les larmes ont tari d’avoir tant pleuré, bats-toi, ne lâche pas ! Rebondis simplement.

Toi dont la solitude est devenue ta compagne, même au milieu des rires, même si tu l’as choisie,  bats-toi, ne lâche pas ! Rebondis simplement.

Toi qui rêvais d’aventure, qui a claqué la porte, pour découvrir le monde, et qui au final en est revenu. Bats-toi, ne lâche pas ! Rebondis simplement.

Toi qui écris des mots qui restent cachés, des livres qui ne se vendent pas, toi dont le doute prend le contrôle de ta vie, bats-toi, ne lâche pas ! Rebondis simplement.

Toi qui as tout perdu, tes rêves , tes espoirs, tes illusions,  bats-toi, ne lâche pas ! Rebondis simplement.

La route de la vie n’est pas un long fleuve tranquille, et ceux qui pensent cela sont des imbéciles. Il y a toujours un jour où un obstacle va se dresser, un jour où une main va nous lâcher, un jour où une âme va s’envoler. Alors oui, ce n’est pas facile. La douleur ou la peur nous cloue au sol, mais plus on tarde à se relever et plus ce sera compliqué. Il faut vouloir avancer. Il faut choisir la bonne direction même si parfois c’est avec quelques regrets, il faut surtout ne jamais cesser de croire et d’aimer, parce que quoiqu’il arrive, si on le veut vraiment, on peut essayer, parce que nous avons tous en nous des ressources illimitées.

 

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( 4 novembre, 2018 )

Éliminer la peur et le doute

Douter, avoir peur sont des sentiments normaux, humains dirais-je, à condition qu’ils ne pourrissent pas la vie.  Déjà ces deux émotions étroitement liées, sont souvent issues de notre inconscient, provoquées par des expériences enfouies très loin, juste là comme une réminiscence. Seulement, même si ces sensations sont naturelles, elles peuvent être de gros obstacles et nous devons les éliminer de nos vies en ne gardant juste que des traces, mais pas des boulets.

Douter, c’est simplement avoir peur d’échouer et est-ce si grave ? Se tromper n’est-ce pas une expérience comme une autre ? Nous ne sommes pas des Dieux, juste des humains, et cette peur de mal faire est liée à notre orgueil principalement, parce que l’on a été éduqué à être « parfait ». On le voit à l’école, tous ces parents qui ne regardent que les bonnes notes, et au moindre dérapage du petit loup, vont anéantir des mois de travail par un mot, un seul, parfois pour une vie entière, plaçant le doute au devant de la scène.

La peur d’avoir un accident, beaucoup l’ont vécue. J’adore conduire, et ai toujours conduit plutôt vite jusqu’au jour où il y a quatre ans, j’ai fait un énorme aquaplaning. Depuis, j’ai peur quand je prends la route, même si je sais que je conduis bien, jusqu’à ce que j’arrive à l’endroit où je dois me rendre, je ressens cette angoisse (surtout quand je fais les trajets de plus de 750 km). Pareillement, une copine est tombée l’an dernier et s’est foulée la cheville, depuis elle hésite à sortir, regarde ses pieds tout le temps. Nous avons cette peur, ce doute d’arriver au bout, mais on se force à bouger.

 

Il faut se libérer le plus possible dans notre vie de tous les jours du doute et de nos peurs, se dire que l’échec n’est qu’un concept, que si on voit la vie autrement, sous un autre angle, cela devient une force.

Vous savez que je ne crois pas au hasard, alors pourquoi douter de soi ? Si nous ne réussissons pas, c’est peut-être simplement parce que nous avons un choix bien meilleur à faire. Douter pour s’améliorer, douter pour éviter des actes irréfléchis, douter pour grandir, oui, mais sans peur ou à dose homéopathique.

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( 3 novembre, 2018 )

Sourire, rire, toujours !

 

« Ne cesse jamais de sourire comme tu sais si bien le faire » m’a dit dernièrement un ami. Sourire à la vie malgré les galères, malgré les peines, être toujours debout, telle est ma devise.

 

« Arrête de sourire » de Bruel, une chanson qui me parle, car que de fois on m’a dit que je souriais trop, que ce n’était pas juste d’arriver à me relever, toujours …

 

« Arrête de sourire

On a tous des secrets cachés en nous

Des rêves inassouvis qui nous rendent fous

Des regrets qui reviennent nous salir les joues

 

Tu dis qu’tu aimes la vie, tu lui dis même merci

Quand elle t’envoie ses merdes, tu dis que c’est pour le mieux

Tu crois qu’on est ici sur cette belle terre jolie

Parce qu’on se doit d’apprendre à être heureux

 

Arrête de sourire

Moi j’suis celui qui doute de tout malgré lui

Qui s’nettoie de ses péchés le soir sous la pluie

Celui qui s’noie seul dans une mer de déni

 

Arrête de sourire
Parce que j’crois qu’tu fais de moi un homme jaloux
J’sais pas comment tu fais pour rester debout
Alors que moi ce soir je marche à genoux

Arrête de sourire
Avec tes grands yeux qui mordent dans la vie
Moi aussi j’veux regarder vers l’infini
Sans avoir l’impression de vivre à crédit »

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( 3 novembre, 2018 )

Prendre la vie du bon côté

La vie, c’est une question de choix, soit en opte pour le côté sombre de la Force, soit sur le côté clair :) Limite le clin d’oeil à Star War, je sais ! En clair, on peut passer sa vie à lister ce qui ne va pas, car il y aura toujours quelque chose qui n’ira pas. La vie est ainsi ! Seulement, si on veut prendre la vie du bon côté, et bien on fait la liste inverse. Je sature des personnes qui passent leur temps à ne faire que de mauvaises listes : je n’ai pas d’argent, je ne peux pas voyager, j’en ai marre de la pluie etc Il y a sur cette terre, même dans notre pays, des personnes qui n’ont pas d’argent, et ceux-là ne se plaignent jamais, tout comme les grands malades qui ne cessent de dire que la vie est belle parce qu’ils ont vécu une journée de plus, quant au temps, il en faut de la pluie, alors cessez de grogner ! Au passage, ce sont les mêmes qui pestent contre la canicule !

Prendre la vie du bon côté, c’est se moquer de l’avis des autres, simplement parce que notre société est cynique, que les gens pensent être normaux en l’étant. Au moindre problème, c’est la catastrophe ! Un petit bobo, et on prépare déjà le cercueil !

Prendre la vie du bon côté, c’est comme si on faisait pousser une plante, en l’arrosant chaque matin de pensées positives. Bien sûr, ne soyons pas naïfs, il y a des jours où rien ne va, où le destin semble s’acharner, et puis, si on évite de trop y penser, on s’aperçoit qu’il y a des solutions à tout. Cultivons le bon côté de la vie, le sourire, même le pessimisme. Rien n’arrive par hasard, je le redis. La vie va laisser sur notre route des choix, des ouvertures, des graines à planter. Un mot va apporter une idée, voire un projet. On peut renoncer ou simplement tenter, en sachant qu’échouer n’est pas une mauvaise chose, juste une étape.

Une lectrice me disait qu’il est plus facile de cultiver l’optimisme avec l’âge. Peut-être effectivement est-ce une forme de penser qui nous est accordée. Ce qui ne veut pas dire qu’elle ne peut pas s’apprendre jeune, toute plante peut pousser si la terre est prête à la recevoir. Alors bêchons les amis, bêchons !

 

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( 2 novembre, 2018 )

Nuit d’Ô rage

Nuit d’Ô rage de Odile Marteau Guernion

 

Quel plaisir j’ai eu de pouvoir lire cette version définitive de Nuit d’Ô rage, que j’avais déjà rencontré en version bêta. J’ai plongé de nouveau dans cette histoire troublante comme si je la découvrais ce nouveau.

Que dire ? Le texte est merveilleusement bien écrit, avec des descriptions délicatement posées, un style rythmé, alternant des personnages principaux Marie-Noëlle et Katia, tout en découvrant parallèlement la vie dramatique d’Adelaïde.

Une relation tout en douceur, tout en tendresse, une histoire où des âmes se touchent, mais où la vie reprend ses droits, avec une fin digne de ô rage, surprenante, quoique plutôt passionnante, une valse dans le monde des sentiments démesurés.

Un très joli roman qui sort du registre des policiers auxquels nous avait habitué l’auteure, mais des mots forts qui touchent. À lire donc !

Au passage, quelle magnifique couverture !!!!

 

Publié chez ESNEVAL EDITIONS

 

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( 2 novembre, 2018 )

Pourquoi faut-il toujours crier pour être entendus ?

 

« « Comment expliquer à un vieux monsieur qu’à presque vingt ans, chaque pas semblait peser des tonnes, qu’il y avait ces fichus kilos qui lui donnaient des joues toutes gonflées même si elle gardait encore une jolie silhouette, ces maux de ventre qui ne cessaient de se répéter, ces crises d’angoisse qui survenaient sans prévenir, ces crises de larmes ? Lola avait besoin d’être rassurée, mais c’était sans compter sur ce toubib blasé qui l’observa, remarquant l’anxiété à fleur de peau, les cernes violacés entourant ses yeux, les lèvres gercées qui saignaient, la tristesse. Lola vivait mal sa scolarité. Un burn-out de plus. Il diagnostiqua avec facilité une dépression nerveuse et Lola ressortit avec un bon cocktail d’antidépresseurs du cabinet médical. »

 

Extrait de Maladies thyroïdiennes de Sylvie Grignon

Ce contenu est protégé par des droits d’auteur.

 

Méconnaissance de la maladie, difficulté de diagnostic, erreurs médicales, l’univers des malades de la thyroïde ne cesse de se heurter à l’incompréhension totale. Être écoutés, c’est tout ce que l’on demande, quoique au final, être entendus serait beaucoup mieux. Il faudrait surtout que cessent les raccourcis trop rapides.

Pourquoi une discrimination allez-vous dire envers ces pathologies ? Simplement parce que ce sont des maladies invisibles qui ne se voient pas, mais qui font de sacrés dégâts. Fatigue, stress, sautes d’humeur sont très fréquents autant en hypo qu’en hyper et peuvent aller jusqu’à bousiller des couples. « Monsieur » en a assez d’entendre sa dulcinée se plaindre de ses kilos en trop ou de la voir éclater en larmes pour un rien. « Invivable, pénible, ingérable » voilà des qualificatifs qui sont régulièrement rapportés, et pourtant, croyez-vous vraiment que ces femmes, puisque ce sont majoritairement des femmes, le font exprès ? Croyez-vous qu’elles prennent plaisir à gonfler comme des ballons, à voir leur balance virer sur une dizaine kilos de plus ? Croyez-vous qu’elles n’auraient pas envie de pouvoir aller faire leur jogging, qu’elles ne voudraient pas passer une journée à s’occuper de leurs enfants sans se retrouver terrasser par une fatigue qui se pointe sans prévenir ?

Alors oui, nous ne sommes pas médecins, nous ne pouvons pas tout savoir, mais nous restons des êtres humains, et nous voulons que les soignants posent un autre regard sur ces maladies.

Leurs symptômes peuvent engendrer de terribles souffrances pour certains, briser des vies pour d’autres, faire perdre un travail, aussi plutôt que de grimacer en entendant un malade se plaindre, l’écouter, tout simplement, juste l’écouter ! Bien sûr, que la majorité que nous sommes, nous nous relevons, nous nous battons, nous oublions même notre maladie, seulement elle est là, et un jour, elle attaque de nouveau, par surprise !

 

Afin qu’un jour la reconnaissance des maladies thyroïdiennes soit prise au sérieux !

Ensemble !

 

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( 2 novembre, 2018 )

Cette difficulté à communiquer.

 

Nous avons à notre époque tous les moyens possibles pour communiquer, téléphone, réseaux sociaux, mails, tant de possibilités, et pourtant, la communication reste difficile, parfois impossible. Pourquoi ce mur qui s’érige ainsi entre les personnes ?

D’abord simplement parce que chaque personne est unique avec sa propre histoire. De ce fait, elle ne pourra regarder l’autre qu’au travers un miroir embué par sa propre expérience. Résultat, lorsque la vie est trop lourde, des conflits de vie vont se dessiner. Surmonter ces épreuves nécessite inéluctablement une communication honnête et sincère, avec surtout une ouverture d’esprit. Seulement voilà, ce n’est pas si simple. L’un va regarder le film de son histoire avec son vécu, sa souffrance voire anticiper le vécu de l’autre parce qu’il ne peut concevoir un autre scénario, et c’est là que le mât blesse. L’autre ne peut comprendre, la réaction est tellement démesurée, et pourtant, c’est une vraie réalité. La même histoire ne sera pas vue, comprise, interprétée de la même manière selon l’angle où chacun se positionne.

Alors, peut-être qu’il serait souhaitable de simplement mettre les cartes sur table, même si cela remue des fantômes du passé, même si cela fait mal. Dire ce qui est, dire ce que l’on ressent, dire pourquoi.

Et puis un jour, car il y a toujours un jour, on se rend compte que l’on n’a rien compris, que l’orgueil a érigé des murs, et que peut-être au final, si on avait mieux regardé, on aurait vu ce que l’autre percevait, et on se dit que l’on avait finalement rien compris.

 

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Magnifique texte de Weber …

( 2 novembre, 2018 )

BLANC !

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Retrouvez Antoine Bourgnon dans une deuxième enquête surprenante ! 

Le célèbre et sympathique Antoine Bourgnon, connu grâce à l’arrestation du Tueur au Caducée, va se retrouver à la tête d’une équipe dans le sud de la France, au pays des cigales. Dès son arrivée, un enfant est retrouvé sur une plage, mort. Un vieux livre est dérobé à Paris. Un bouquiniste juif est assassiné…

À offrir en cadeau pour Noël dans la BoxMurder, une idée de génie !

Papier, numérique …

 

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( 2 novembre, 2018 )

Peut-on soigner la douleur autrement ?

 

L’overdose de médication tue le système de santé, résultat les gens se détournent de plus en plus des médecines dites allopathiques simplement parce que certains ne sont qu’un simple pansement et empêchent la guérison. Une petite gélule pour un rhume peut ensuite détraquer l’estomac, l’intestin, un comprimé contre la douleur comme le Doliprane peut causer chez certains individus des lésions au foie.

Tout le monde rêve d’une politique de santé où on s’intéresserait au corps et à l’esprit confondus, où la douleur ne serait plus qu’un pâle souvenir, où l’humain serait pris en considération. Seulement, les médecins n’ont pas le temps. Inutile de les incriminer, la société est en cause, trop de charges sociales, trop peu de médecins, ceux qui partent en retraite ne sont pas remplacés. On fonce droit vers un désert médical.

D’où le réflexe de plus en plus fréquent de se tourner vers les médecines douces. L’ostéopathie, par exemple, peut soulager de fortes douleurs au niveau du dos, évitant de se bourrer d’anti-inflammatoires.

L’acuponcture fait aussi des merveilles avec simplement quelques petites aiguilles bien posées. Je n’ai jamais testé, mais de nombreuses relations ne m’en disent que du bien.

La sophrologie est très en vogue, et de nombreuses personnes ont trouvé leur salut dans cette pratique, lutte contre le stress, problème de poids etc Personnellement, j’ai un peu de mal avec le lâcher-prise, mais je ne désespère pas. Là encore, il faut un bon thérapeute, car la mode des formations en ligne, souvent pourtant coûteuses, amène tout et n’importe qui. Donc ne pas hésitez à tester !

 

Il faut rester réaliste, toutes ces méthodes ne sont pas toujours efficace, il y a des loupés, mais en majorité, cela marche ! Et puis, soyons bien francs, maladies graves, ou pas, l’important est de ne pas stopper un traitement indispensable, mais de s’assurer un bien-être. Soigner la douleur autrement, c’est possible, cela reste juste un peu coûteux pour la bourse ! Et ça c’est dommage !

Après, soigner la douleur de « l’âme » est plus long et bien plus difficile …

 

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( 1 novembre, 2018 )

Écrire

Écrire ces mots que la nuit a emportés. Écrire pour faire crier le crayon sur le papier. Écrire pour évacuer la peur de la fin qui se dessine. Écrire toujours jusqu’à ce que le sommeil éternel m’emporte. Écrire, c’est poser simplement des phrases sur du papier, comme si on laissait une trace presque invisible d’émotions inavouées. Tel un marionnettiste, on installe les phrases parfois dans le désordre, juste des pensées, des idées, des possibilités. Et puis un jour, comme par magie, va naître une histoire, un petit texte de rien du tout, des anecdotes drôles ou tristes, des vérités ou non, un possible qui n’existe pas. Écrire, c’est aller bien au-delà des mots qui sont dans notre tête, c’est jongler avec l’infini, oser enjamber l’impossible, et surtout accepter de se tromper. Écrire, c’est vivre dans un monde qui n’existe que pour nous, peut-être à la limite de la folie, car franchir les barrières de l’imaginaire impose de laisser son manteau de rationalité. Pour ceux qui aiment écrire, il n’y a rien de plus beau, cette sensation unique, celle d’être sur un fil au dessus d’un précipice et totalement libre.

Voilà pourquoi, j’aime tant écrire !

Je ne me lasse pas de cette citation de Duras, je crois

« Écrire, c’est crier en silence … »

 

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