( 22 novembre, 2019 )

Les dysfonctionnements thyroïdiens et le cycle féminin.

 

Le cycle menstruel est toujours tabou même au vingt et unième siècle. Les femmes en parlent entre elles, mais comme la majorité des médecins sont des hommes, certaines angoisses sont tues.

Une thyroïde défaillante peut interagir sur le cycle en particulier les règles qui peuvent  changer. En hypothyroïdie, on peut se trouver avec des règles plus abondantes et plus fréquentes. Pour parler plus crûment, cela peut-être un enfer au quotidien avec des règles hémorragiques comportant des caillots ce qui peut faire peur à la personne malade. Certains malades rapportent même une impossibilité à travailler car « cela coule sans s’arrêter ». Bien sûr, il peut y avoir des fibromes ou un utérus fibromateux, mais il peut également simplement s’agir de la thyroïde qui est déréglée.

À l’inverse, en cas d’hyperthyroïdie, les règles peuvent diminuer en quantité et en fréquence. On peut même assister à des phénomènes de ménopause précoce, très jeune.

Certains articles dénoncent également un changement de la thyroïde durant les règles : « En période prémenstruelle, certaines femmes constatent une petite augmentation de leur cou. Exactement comme d’autres sentent leurs seins ou leur ventre gonfler avant les règles. Pourquoi ? Parce que la montée des oestrogènes au cours du cycle entraîne une hypervascularisation de la glande due à sa stimulation. Ce qui se traduit par un léger gonflement. »

Alors pour ne pas jouer la politique de l’autruche, les fameuses « ragnagnas »sont déjà une vraie plaie pour le commun des mortels, et on peut imaginer avec une hyperthyroïdie. La personne sera sur les nerfs, déprimée, avec des symptômes prémenstruels dix fois plus grands. On peut aisément comprendre la difficulté de l’entourage, les conflits avec les collègues.

La thyroïde va parfois moins bien fonctionner à la ménopause. Pourquoi ?

Autour de la cinquantaine, beaucoup de femmes vont avoir ponctuellement

une hypothyroïdie. Ce trouble peut être lié à un vieillissement prématuré de la glande, sans doute lié à la diminution des hormones féminines.

C’est la même chose pour la grossesse qui est une période clé de la vie d’une femme. Elle peut alors ressentir de nombreux troubles thyroïdiens. La mère, fatiguée par une grossesse, peut passer en hyper ou en hypo. Cet état est souvent passager, et au bout de quelques mois, l’organisme va fonctionner correctement. Dans certains cas, un traitement n’est pas nécessairement utile. Il arrive parfois qu’une hyperthyroïdie se déclare en début de grossesse et qu’une hypothyroïdie survienne quelques mois après l’accouchement (6 % des grossesses). Puis le corps se stabilise de lui-même.

« Pour la première partie de la grossesse, le foetus dépend des hormones thyroïdiennes de sa mère. Ce qui fait qu’il y a souvent une augmentation du volume de la glande thyroïde. On dit que les romains faisaient le diagnostic de grossesse en voyant le cou des femmes augmenter de volume. »

« La suite de la grossesse est un moment très important :

D’une part pour le foetus où à l’heure actuelle, on détecte systématiquement au bout du 3e jour de la vie, une hypothyroïdie congénitale, qui touche une grossesse sur 3 500 à peu près, qui était mal diagnostiquée avant, avec des conséquences sévères et irréversibles pour le mental, et le physique. Elle est maintenant diagnostiquée systématiquement dans nos pays, avec mise en route immédiate du traitement ; L’année qui suit l’accouchement est une année difficile pour la mère, parce que 3 à 4 % des femmes même sans antécédent thyroïdien, peuvent souffrir d’une thyroïdie du post-partum, une sorte d’inflammation non douloureuse de la thyroïde, qui a une phase d’hyperthyroïdie, durant 2-3 mois puis une phase d’hypothyroïdie. Dans l’immense majorité des cas, tout s’arrange vers la fin de la première année, mais on passe souvent à côté du diagnostic car la fatigue est un symptôme qu’on met sur le compte des biberons de la nuit, ou d’une dépression. Il faut penser à faire les dosages hormonaux, et prescrire le traitement adéquat. Par ailleurs ces femmes qui ont souffert d’une thyroïdie du post-partum, doivent être surveillée régulièrement car elles ont tendance à faire une authentique et définitive hypothyroïdie plus tard dans leur existence. » ( article de 2007)

Et les fausses couches ? Cela existe et certaines peuvent être imputables à cette glande qui fonctionne mal. Ce n’est heureusement pas une généralité, donc inutile de trop s’inquiéter. On sait juste que la grossesse favorise une demande en hormones thyroïdiennes et il est donc important que le gynécologue vérifie mensuellement le taux de TSH. Ce n’est pas toujours le cas alors ne pas hésiter à insister et à demander cette analyse. Une grossesse ira à son terme sans souci avec une TSH autour de 2.

Les problèmes de thyroïde peuvent-ils compromettre la fertilité ?

Les statistiques sont rudes, 2,8% des femmes en hyperthyroïdie ont un problème de fertilité et pourtant, ce n’est pas systématiquement contrôlé. Je connais des personnes qui se sont retrouvées avec une étiquette « stérilité » alors qu’au final, la personne avait une TSH frisant les plafonds danger.

En hypo, ce n’est guère mieux. Comme nous l’avons vu plus haut, on peut assister à des perturbations des règles (diminution du volume et de la durée, saignements importants, absence de règles), voire même dans certains cas à une absence d’ovulation.

« Et même après un traitement substitutif, le nombre d’ovules, les taux de fertilisation, l’implantation, la grossesse et les taux de naissances vivantes semblent être réduits par rapport à des femmes ayant un fonctionnement normal de la thyroïde. »

 

Malheureusement, on le comprend, les symptômes de ces « débuts » de dysfonctionnement passent souvent inaperçus et ont le temps de bien pourrir la vie des malades. Alors pensons un peu plus à notre thyroïde et une fois encore, si une reconnaissance existait, peut-être que les femmes oseraient parler ouvertement de leurs craintes.

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( 22 novembre, 2019 )

Quand l’absence pèse …

On a beau le savoir, il faut laisser du temps au temps. Certes, les belles théories vous diront qu’il faut vivre dans le présent et que tout ira bien. Ce sont ceux qui n’ont perdu ni enfants, ni parents, ni frères et soeurs. Seuls ceux qui l’ont vécu dans leur chair peuvent comprendre. Personnellement, j’ai fait un sacré cocktail puisque j’ai vécu toutes ces douleurs, et même si je suis toujours debout aujourd’hui, j’avance avec un vide immense. Je suis heureusement dans la phase tristesse /acceptation, ce qui devrait me réjouir, et pourtant ces absences sont bien plus que de simples pertes, ce sont mes liens de sang qui se sont envolés. J’ai l’impression d’être la survivante d’une catastrophe aérienne où je me retrouve la seule épargnée. Curieusement, je suis sereine malgré tout, presque fataliste, comme si je regardais cette vie dans un miroir embué. Certains sont à terre pour bien moins que cela, je suis toujours debout, sans trop savoir pourquoi avec juste un immense besoin de tranquillité.

Je sais que cet « après-deuil » est une période qui pourra être longue car l’arrivée de Noël va raviver le Noël dernier et de tant d’autres, l’afflux inévitable des souvenirs d’antan qui remontent par vagues à la surface. J’ai besoin de calme, de paix, de dessiner de nouveaux projets, un peu comme si j’avais besoin de remplir ce vide qui sera, je le sais, éternel.

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( 21 novembre, 2019 )

Ces idées que l’on rumine.

Qu’elles sont difficiles à effacer ces idées qui tournent en boucle, que l’on rumine. Il paraît que c’est une des maladies de notre siècle. Il suffit d’un mot pour que ce flot de pensées se déclenche. Une remarque et c’est le gouffre.

Ce sera la compagne qui va pointer du doigt que la vie de couple n’est pas si rose, l’enseignante qui va dire à un parent qu’il n’est pas à la hauteur, l’éditeur qui va plomber les rêves d’un auteur, l’amie qui va critiquer la nouvelle coupe de cheveux de sa copine ou ses rêves. Ce ne sont pourtant que des mots lancés vite lors d’une dispute ou d’une discussion. Juste des mots qui vont malheureusement se graver dans notre cerveau et nous pourrir la vie.

Cette « rumination » est négative pour l’organisme. On a l’impression que ces idées gonflent, gonflent, se gorgeant de négativisme jusqu’à nous empêcher de respirer. On se retrouve alors seul, isolé, à rabâcher dans sa tête toujours la même chose, en boucle, en rajoutant à chaque fois un peu plus de zones sombres. Ces idées que l’on rumine poussent à la tristesse, à la nostalgie voire à la dépression.

Il faut impérativement sortir de cette boucle, car cette manière d’agir enlise et empêche de vivre positivement !

Il est important de ralentir ces ruminations mentales que sur le moment, on ne peut pas toujours bloquer surtout si on est épuisé, qui peuvent aussi s’avérer bénéfiques si on est un artiste, car elles sont souvent source d’inspiration.  Mais il est préférable de s’en éloigner, de les remplacer par des images positives, car elles ont la fâcheuse tendance à dessiner le pire, ce qui n’est pas encore arrivé, alors que le meilleur reste certainement à vivre.

 

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( 20 novembre, 2019 )

Le pardon, une illusion ?

Pardonner : un mythe ?

Il faut déjà sortir de l’aspect « religieux » pour ne garder que le côté philosophique du pardon. C’est un mot que l’on voit partout autant dans les chansons que dans les feels goods. On le place à toutes les sauces, chacun donne sa propre interprétation, mais il reste toujours la même question : le pardon est-il illusoire ? Permet-il l’oubli ?

Malheureusement, ce serait trop simple. Pardonner, ce n’est pas oublier. N’importe comment, déjà, il faudrait déjà avoir le pouvoir d’oublier et c’est loin d’être simple.

Pardonner à une personne qui nous a fait du mal, qui refuse de reconnaître ses erreurs, qui refuse de pardonner, avouons-le, c’est loin d’être facile.

Dans la réalité, on pardonne souvent trop vite, trop facilement, parce que l’on a confiance dans l’autre, parce que l’on aimerait vraiment que tout redevienne comme avant, mais non, plus le temps passe et plus je découvre que le pardon n’est qu’un leurre. Une personne qui nous a blessé, qui nous a trahi, on ne peut pas tout effacer d’un coup d’éponge. Il fut une époque où naïvement, je le pensais. J’étais stupide.

Stupide de penser que l’on pouvait tout recommencer. Pardonner n’est donc qu’un mot, c’est en fait accepter au fond de soi que l’on ait pu se tromper sur une personne, qu’elle n’était pas ce que nous pensions, ce que nous espérions. Refuser de pardonner, c’est rester prisonnier de ce mot, car en fait ce n’est juste qu’un simple mot. Apprivoiser ce mot « pardonner » ne veut pas dire se réconcilier, car un lien brisé à l’intérieur ne pourra jamais se resserrer. Mais se sentir libre, oui …

Et je conclurai juste par cette belle citation :

« Je te pardonne non parce que tu mérites le pardon mais parce que moi, je mérite la paix ! »

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( 19 novembre, 2019 )

Le plagiat dans le monde de l’édition.

Depuis que l’informatique est roi, on n’a jamais autant vu de plagiats ! Effectivement très facile d’aller « piquer » une idée sur un blog ou sur un groupe d’auteurs, de transformer un livre à sa sauce. Le plagiat à l’état pur légalement n’existe pas, il faut le savoir puisque même sous Copyright, les mots ne sont que des mots.

Prenons l’exemple du très célèbre « Autant en emporte le vent » qui fut décliné par de nombreux auteurs dont « la bicyclette bleue », même scénario, même type d’intrigues, seule l’époque a changé. Plagiat autorisé ou plutôt tolérance vu que l’ouvrage de Margaret Mitchell datait de 1936.

Dans la majorité des cas, les plumes copieuses sont suffisamment intelligentes pour changer la couleur des vêtements, planter un autre décors afin d’éviter un retour de bâton. Il faut tout de même souligner qu’en droit, on ne peut pas protéger une idée. Le copyright ne protège que le texte et de ce fait, cinq auteurs peuvent sortir en même temps un roman sur la même idée à condition que pour chacun le contenu soit différent. On voit à quel point c’est compliqué. Après on ne s’attardera pas sur les cas comme PPDA ou Attali.

Pour éviter tout souci, on se doute qu’avant d’amorcer un manuscrit, il est bon de se renseigner. Un projet déjà édité par une maison d’édition ne pourra en aucun cas sortir dans la même catégorie, avec le même public et sous la même forme.

On le voit actuellement avec de nombreux livres qui sortent sur le bien-être, le burn-out ou le harcèlement. Hormis si le livre s’apparente à une autobiographie, il ne pourra être à l’identique. Un livre sur le harcèlement scolaire autoédité reprenant les grandes  lignes d’un livre déjà paru a été retiré de la vente.

Donc amis auteurs, on ne peut pas écrire n’importe quoi parce que c’est dans l’air du temps, parce que cela se vend bien ou parce que le thème nous plaît !

Après si on pense tenir un bon thème de son invention, je crois qu’il ne faut pas se prendre la tête. En général, un bon éditeur va vérifier si votre histoire n’a pas déjà été publiée, car il est évident que les copieurs ne vont pas s’amuser à plagier un auteur inconnu !

Et puis comme disait un auteur dont j’ai oublié le nom « penser n’est pas copié ! »

Il n’empêche que ce n’est pas agréable en tant qu’auteur de découvrir que quelqu’un utilise des bouts de vos écrits pour construire son propre livre. J’ai eu personnellement le cas avec des phrases de ce blog retrouvées parsemées dans un roman auto édité ou dernièrement l’idée par un inconnu de reprendre les articles éditions de ce blog pour en faire un livre.

Après, je me dis avec philosophie que mes mots avaient un sens profond pour être repris, mais surtout que cet auteur n’avait vraiment aucun orgueil à ne pas inventer   son propre livre !

 

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( 18 novembre, 2019 )

La littérature jeunesse

Même en retraite anticipée, je reste enseignante dans l’âme, attentive à la littérature jeunesse. Je continue régulièrement à fouiner pour découvrir des pépites pour mes petits-enfants. En tant qu’auteure, bien sûr, je rêve de faire un album original, qui sortira du lot, mais le monde de l’édition jeunesse est très fermée. J’ai eu l’immense chance de croiser durant ma carrière de nombreux auteurs-jeunesse avec qui j’ai fait de très beaux projets. Je n’étais pas auteure à l’époque. L’idée d’écrire me fut soufflée par une écrivaine très connue, Odile Weulersse, auteurs de « la momie bavarde » ou du fameux « les Pilleurs de sarcophages », que j’avais eu l’honneur de recevoir dans ma classe il y a une quinzaine d’années. Elle m’avait incité à prendre la plume suite à un petit livre collectif produit par mes élèves. Derrière tout rendu final d’une classe, il y a le chef d’orchestre et lorsqu’en partant, elle m’avait glissé que j’avais un réel talent, je suis restée toute tremblante. Personne ne m’avait jamais dit que j’écrivais bien, il faut dire que le milieu de l’enseignement est plutôt avare de compliments ! La critique fuse souvent plus facilement.

Alors, j’ai ensuite griffonné, dessiné des petits rien, durant des mois, avant de me plonger dans l’écriture d’un « vrai » manuscrit juste pour m’amuser, juste pour le plaisir.

Dernièrement, en recherchant des vieilles photos de ma soeur, je suis tombée sur les esquisses de cette époque, des idées déposées sur le papier destinées à une génération de pré-ados, parfois bien compliquée, et je m’interroge aujourd’hui, mes mots pourraient-ils faire encore échos après toutes ces années ?

Est-ce qu’un livre ou un album jeunesse aurait une petite chance d’exister au moins pour quelques enfants que je connais bien.

J’ai plusieurs copines auteures-jeunesse et leurs expériences, que ces dernières soient en autoédition ou en maison d’édition, me donnent vraiment envie au moins d’essayer ! Qu’ai-je à perdre ? Rien ! Qu’ai-je à gagner ? Du plaisir à créer, à varier mes registres ! Peut-être ou pas, mais faudrait peut-être essayer, non ?

Histoire de faire un pont entre mon ancien métier et toutes ces idées que je n’ai pas envie de voir s’envoler.

En tous les cas, j’espère aller faire un tour au salon de Montreuil dans une dizaine de jours pour remplir la hotte de Noël, car quoi de mieux qu’un livre !

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( 17 novembre, 2019 )

citation du soir

J’aime beaucoup cette citation ! Certains effectivement ne sont là que quand ils ont besoin de moi ou que je suis au top, oubliant ou préférant oublier qu’une personne est un « tout » … À ceux qui ne furent que des ombres ces dernières semaines, ma porte sera close :)

 

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( 17 novembre, 2019 )

Médecine et thyroïde

Comme d’habitude, je vais jouer l’avocat du Diable et lancer une piqûre de rappel.

Doit-on passer par un traitement de substitution obligatoirement ?

Actuellement on assiste depuis la mise sur le marché de la NF à des arrêts brutaux des traitements pouvant conduire à des symptômes irréversibles.

Rappelons qu’un dysfonctionnement thyroïdien en particulier hypothyroïdie peut nécessiter la prescription d’une hormone de substitution que beaucoup nomment « Levo » ( qui n’est que le nom de la marque).

Dans la réalité, il existe une molécule «  la thyroxine » à laquelle les laboratoires vont ajouter des excipients : lactose, mannitol, alcool, gélatine, sterate de magnésium etc

Chacun fait sa cuisine, ajoutant ou retirant un de ces excipients. Il n’en demeure pas moins que le traitement pour la thyroïde est une hormone de synthèse et que ces excipients ne sont là que pour stabiliser la molécule.

Seulement, certains peuvent avoir une teneur très allergène et le malade ne va pas le supporter, ce qui fut le cas pour la NF.

On peut se demander pourquoi changer un médicament qui ne posait pas de soucis avant.

Sur certains groupes on peut lire que certains praticiens affirment à leurs patients qu’il n’y aura plus en 2020 qu’un seul traitement pour soigner la thyroïde. Encore un mélange entre le médicament ( les comprimés) et la molécule. C’est comme une idée biscornue qui circule, l’alcool dans les gouttes Serb qui favoriseraient l’alcoolisme ! Il faut stopper les âneries. Depuis des décennies les bébés nés sans thyroïde prennent des gouttes Serb avec effectivement un excipient « alcool ». Que l’on se rassure, aucune statistique ne montre que cela a généré de futurs alcoolos !

Alors, non ! Les médicaments ne sont pas tous nocifs et surtout, ils sont indispensables lorsque la thyroïde est endommagée comme dans la maladie d’Hashimoto ou simplement enlevée. De plus en plus de personnes arrêtent leur traitement à cause des effets secondaires, mais leur vie peut se retrouver en danger. Cesser un traitement quand on a juste une simple hypothyroïdie liée à un déséquilibre suite à un accouchement, cela reste un choix possible, par contre stopper un traitement à vie, est de l’inconscience. Il existe suffisamment de possibilités de traitements à essayer pour finir par en trouver un qui convient.

S’éloigner des traitements pour réguler sa thyroïde pour se tourner uniquement vers les médecines parallèles est de plus en plus fréquent. Les deux pourtant ne sont pas incompatibles et ne devraient pas l’être. Peu importe pourquoi, comment, cela agit, ce n’est pas le problème ! C’est le résultat qui compte et lui seul, alors si un malade se sent mieux en alliant un traitement homéopathique, l’aide d’une thérapie comme le Reiki, le magnétisme, la méditation, la sophrologie, et la liste est longue, l’important est de tout faire pour aller mieux, car le traitement de substitution à lui seul ne va pas effacer tous les symptômes. Une thyroïde abîmée ne redeviendra jamais « neuve », il faut l’accepter, accepter de vivre avec.

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Bientôt les cadeaux de Noël … n’oubliez pas ce recueil pour vos proches ou vos collègues ou un joli meug à offrir à votre médecin

 

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( 17 novembre, 2019 )

Prendre conscience de l’importance de son corps

 

Le psy est intimement lié à notre corps ce qui fait souvent dire que nous ne tombons pas malades par hasard, tout comme on ne souffre pas par hasard. C’est notre corps qui parle, parfois même qui hurle ! Parce que trop souvent, les mots de l’âme sont importants. Trop souvent, on ne se pose pas la question du « pourquoi », ou du comment aider son corps à se battre, à se défendre. Trop souvent, nous sommes tellement ancrés dans la Réalité, que nous négligeons nos pensées. Ces dernières existent, créent nos émotions. Le corps et l’esprit sont totalement liés, ils interagissent l’un avec l’autre. Nous sommes nos pensées, nos pensées agissent sur notre corps et notre santé. Nos pensées sont si fortes qu’elles peuvent avoir la force de persuasion.

Il est important d’apprivoiser ses pensées, de bloquer celles qui sont négatives, pour permettre à notre corps de ne recevoir que du positif.

 

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( 16 novembre, 2019 )

Mieux vaut vivre avec des remords qu’avec des regrets.

Quelles différences allez-vous me dire ?

Un remord: tourment touchant l’ordre moral pointant du doigt que l’on a mal agi.

Un regret : tourment de ne pas avoir fait ou agi.

J’ai beau regarder en arrière, je n’ai presque aucun regret. J’ai toujours agi en mon âme et conscience quelque soit la situation, sans rechercher le profit ou le pouvoir. J’attache une énorme importance à l’honnêteté, et je tiens toujours mes promesses.

Après, il m’est arrivé de me tromper autant sur mes choix à faire, sur des agissements ou sur des personnes. Cela arrive. C’est tout le problème des relations humaines qui parfois sont édulcorées au début occultant une face cachée. Naïvement, je tombe souvent dans le panneau des beaux sourires, de cette gentillesse extrême, pour un jour me prendre un mur. Il fut un temps où ces remords m’auraient incitée à supplier pour comprendre, pour ne pas rompre le charme d’un jour. J’ai évolué. Heureusement.

Je me suis fourvoyée, tant pis, je passe à autre chose. Je ne suis plus en phase, cela arrive, je ne rentrerai pas en guerre ou conflit pour autant. La vie est bien trop courte.

J’évite d’avoir des regrets, tentant toujours d’atteindre les buts que je me suis fixée, essayant toujours d’agir pour le bien, autant celui des autres que le mien, car il ne faut pas s’oublier. Si on est en accord avec soi, alors aucun choix ne sera sujet à regret. Il s’inscrira simplement dans une ligne de vie que l’on s’est choisie comme une expérience, et si c’est une mauvaise et bien on va l’accepter. On sait que l’on aurait « peut-être » pu tourner une phrase autrement, agir avec moins de précipitation ou simplement que l’on n’a pas vraiment oeuvré avec humilité.

Pour moi, il n’y a rien de pire que les regrets, ces émotions teintées de mélancolie qui poussent à broyer du noir parce que « Dommage, on aurait dû » ne devrait jamais exister ! Agir, quitte à se planter, quitte à se prendre un râteau, quitter à échouer, toujours essayer avec le sourire simplement parce qu’ainsi on est sûr d’aller au bout de ses rêves même s’ils mettent des années à se dessiner.

Une fois encore pour ne pas avoir de regrets, il faut rester ce que l’on est et ne rien attendre des autres. S’ils sont là, c’est bien. S’ils ont besoin de distance, saluons leur courage d’oser s’éloigner.

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