( 15 novembre, 2019 )

Cette deuxième chance.

 

Ah ! Cette seconde chance ! On en parle partout, on l’espère, on la rejette. C’est même le sujet d’un de mes romans « Juste une seconde » publié en 2017 et qui continue à avoir des lecteurs, peut-être parce que ce thème de la seconde chance est important.

Tout le monde espère une seconde chance tout comme tout le monde la redoute en même temps. Ce n’est jamais facile d’offrir une seconde chance, d’abord parce que l’on n’est jamais certain que cette seconde chance efface la douleur du passé, mais surtout parce qu’il faut beaucoup de courage pour tendre la main. Nous ne sommes pas dans une société très tolérante, très compatissante et surtout beaucoup trop habituée à juger les autres. Nous vivons dans un monde devenu interchangeable, où tout va trop vite, où tout se jette, tout se brade. Résultat, les gens se quittent sur un coup de tête, effacent les numéros de téléphone comme si c’était l’acte du siècle.

Accorder une seconde chance à celui qui parfois revient, c’est un peu passer un coup d’éponge sur un tableau sale, on a l’impression que le tableau est comme neuf, mais c’est rarement le cas. On ne peut pas donner une seconde chance à n’importe qui.

Certaines personnes ne peuvent pas changer. C’est triste pour elles. Heureusement, il existe de véritables secondes chances, celles du coeur, celles qui sont sincères. Alors parfois, on peut tendre la main, donner une seconde chance, tenter de dessiner un nouveau chemin tout en restant sur ses gardes, car comme je l’ai écrit plus haut, certaines personnes ne changeront jamais, et cette seconde chance peut faire beaucoup plus de mal que de bien. Tendre la main, oui, mais pas pour se la faire couper ensuite !

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( 14 novembre, 2019 )

La peur

Nombreux sont ceux qui osent dire qu’ils n’ont peur de rien, petits caïds, gros bras, narcissiques, on ne compte plus ceux qui sont certains que la peur, c’est pour les faibles. Alors non ! La peur est une émotion vraie, qui prend souvent racine des années auparavant, un peu comme un signal d’alarme qui nous dit inconsciemment les risques possibles face à une situation.

Il y a du verglas, je peux tomber, me casser la jambe, donc ma peur va m’aider à éviter la blessure.

Je connais les risques, j’en ai peur, cette peur va me protéger et m’empêcher de faire les mauvais choix.

La peur existe en chacun de nous même si on se refuse à le dire, même ceux qui profanent de belles théories, sauf ceux qui ont un vrai problème psychologique. Elle a cette fâcheuse tendance à noircir d’avance tous les projets, les moindres rendez-vous. Elle existe. Elle est. Même ceux qui disent être totalement sereins face à la mort, par exemple, n’expriment qu’une théorie. Le jour où ils prennent la mort en face, le virus s’infiltre, le pourquoi, les questions, la vie se rappelle à nous, on ne veut pas partir, on a peur, cela fait peur.

La peur reste pourtant un véritable ennemi qui nous paralyse. Il faut l’apprivoiser, oser agir même si on en tremble, éviter de foncer la tête baissée mais ne pas s’empêcher de vivre. La peur nous évite souvent d’échouer, mais elle nous peut aussi nous enliser dans une existence sans rêves.

Il ne faut pas rester prisonnier de ses peurs sinon on se retrouve prisonnier à vie.

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( 13 novembre, 2019 )

Fin de vie et sédation.

Merci à tous, amis, lecteurs, d’avoir été si nombreux à me soutenir durant ces dernières semaines. C’est là où on voit l’importance de cette merveilleuse chaîne d’amitié.

Deux décès en quatre mois, ma mère puis ma soeur, me poussent à m’interroger sur un combat que je mène depuis quelques années, le droit de mourir dans la dignité.

Voir ceux que l’on aime se dégrader, devenir des corps sans « âme », juste en souffrance, c’est insupportable. Jusqu’où, au nom du droit à la vie, peut-on tolérer ce non-droit à mourir ? Je m’insurge contre des décisions essentiellement liées à des raccourcis ancestraux souvent des philosophies religieuses ou culturelles.

Il est important que le choix du patient soit respecté, surtout en fin de vie. Il existe des lois de nos jours qui autorisent le patient à faire connaître ses dernières directives :

« Toute personne en état d’exprimer sa volonté et atteinte en phase terminale d’une affection grave et incurable, dont les traitements et les soins palliatifs ne suffisent plus à soulager la douleur physique ou la souffrance psychique, est en droit de demander à son médecin traitant l’administration d’un traitement à visée sédative, y compris si ce traitement peut avoir pour effet secondaire d’abréger la vie selon les règles définies à l’article L1110-5 code de la santé publique. La mise en oeuvre du traitement sédatif est décidée de manière collégiale. La demande formulée par le malade et les conclusions de la réunion collégiale sont inscrits dans le dossier médical. »

 

Seulement voilà, nombreuses sont les structures qui n’arrivent pas à prendre cette décision simplement parce que c’est trop difficile, parce que le personnel ayant ses propres convictions ne veut pas, ne peut pas, ne sait pas comment gérer ces demandes .

Il existe pourtant la sédation palliative qui a l’obligation d’être respectée.

« On parle de sédation palliative lorsque l’état de conscience du mourant est abaissé à l’aide de médicaments afin de soulager le fardeau et la douleur. Il peut être nécessaire de poursuivre la sédation jusqu’au décès du patient. Les médecins parlent dans ce cas de sédation palliative continue ou profonde. »

 

Nous avançons doucement dans ce droit à mourir dans la dignité même si cela reste trop lentement. Depuis 3 ans, le droit à être mis dans un état de sommeil profond continu, provoqué par des moyens médicamenteux, pour éviter de souffrir avant de mourir est officiel, mais souvent arrive bien trop tard, après des semaines de souffrance.

« je vous laisse mon corps pour quand je n’y serai plus ; j’ai décidé de vous faire confiance ».

 

Une personne me disait récemment être scandalisée par cette procédure, bien sûr, quelqu’un qui n’a pas vécu la détresse d’un de ses proches, ne peut comprendre. Une personne en fin de vie n’a plus rien d’humain, son corps s’est déshydraté, les cheveux sont cassés, en général le corps est d’une maigreur effroyable, quelle personne bien portante aurait envie d’être vue ainsi ? Qui souhaiterait que ses proches gardent cette image d’eux ?

Aucun humain ne le souhaite parce que la mort dans nos hôpitaux reste inhumaine.

Avant, les gens mourraient chez eux, souvent de vieillesse ou de fatigue, parfois même au coin du feu. Aujourd’hui, on part mourir dans un endroit aseptisé parce que c’est moins dérangeant ou dans une maison pour personnes âgées. On en oublie malgré tout que derrière ces personnes, il y a eu un jour des hommes et des femmes qui ont eu une vie.

Le spectacle reste insoutenable comme le dit si bien un journaliste :

« Si la sédation profonde dure cinq jours, la déshydratation se voit sur le visage. Il y a des proches qui vont être choqués par ce qui se passe. Ce sont des jours abominablespour la famille. »

 

Pourquoi je milite pour le droit à mourir dans la dignité et l’euthanasie assistée ? Simplement parce que sédater une personne ne veut pas dire qu’elle ne souffre pas. Elle va simplement se déshydrater faute de ne plus être alimentée, donc mourir de faim et de soif. Cela peut durer de quelques jours à vingt jours. Rien ne prouve que la personne ne souffre pas et quant à l’attente de la famille, il n’y a pas pire douleur.

Mourir dans la dignité, c’est valoriser la vie au lieu de la figer dans cette image horrible de mort.

 

Je rappelle que chacun peut remplir ses directives assistées en espérant qu’elles seront un jour écoutées.

 

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( 13 novembre, 2019 )

L’oubli, le jour d’après …

Il est long l’oubli. C’est ce qui se dit. C’est ce que de nombreuses personnes désirent. Ce n’est pas mon cas, je ne veux rien oublier. Il est important de se souvenir. C’est ce qui fait notre essence même, ce que nous avons été.

Je ne veux oublier ni les peines ni les joies. Bien sûr, je suis consciente que certains de mes souvenirs sont édulcorés, qu’ils ont cette saveur d’antan, un zeste de goût sucré, un soupçon d’acidité, mais ils ont le mérite d’être là, d’exister, bien présents et pour rien au monde, je ne voudrais les voir totalement s’effacer.

Pour beaucoup d’individus,oublier, c’est se libérer du passé, seulement on n’oublie jamais vraiment. Ces souvenirs que l’on voulait oublier sont simplement rangés dans des tiroirs d’où ils peuvent ressortir à tout moment avec plus de violence ou plus de tendresse, selon la vie.

Alors non, je ne veux rien oublier ! Ni les pertes ni les larmes ni les coups reçus ni les bons moments, ni les moments de tendresse, ni les rires d’enfants et surtout pas l’amour. Oublier mon passé serait renié qui je suis, mon identité propre, car on a beau parfois haïr cette souffrance, prier pour que l’oubli arrive, nous ne serions rien sans ce et ceux qui nous ont construits, qui ont fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui.

 

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( 12 novembre, 2019 )

On finit tous pareils.

Coup de gueule du jour ! À tous ceux qui se croient supérieurs aux autre, plus intelligents, dotés d’un Pouvoir même infime, menaçants ou insultants, c’est à vous, à toi que je laisse ces lignes …

Riches ou pauvres, que l’on sot d’accord ou pas, on finit toujours pareil, coincé entre quatre planches de bois. On aura beau prendre du chêne ou un bois trafiqué, le résultat restera le même, à l’intérieur, les vers vont nous bouffer !

Crémations ou mise en terre, poussière redeviendra poussière.

La mort n’est une claque que pour celui qui reste. Toi qui avec tous tes biffetons qui fais le beau depuis des années, cherchant à écraser tous ceux que ton chemin a croisés, je me réjouis de savoir que lorsque la faucheuse viendra te chercher, tu seras aussi nu qu’un nouveau né ! Et même si les tombes donnent parfois l’illusion que le pouvoir va continuer, moi je sais bien que là où tu crèches pour l’éternité, tu ne seras rien de plus que du fumier.

 

 

( 11 novembre, 2019 )

La vie vaut la peine d’être vécue.

 

Je m’avance peut-être trop, mais oui, la vie vaut la peine d’être vécue. Bien sûr, la route n’est pas facile, pavée de pierres bien glissantes, de mains qui nous quittent, de blessures profondes et pourtant, on a beau parfois toucher le fond, qu’est-ce qu’elle est belle cette vie si on sait la regarder.

Bien sûr, elle peut nous briser le coeur, mais avant d’être brisé, ce coeur a dû battre la chamade, il a dû aimer à la folie.

Bien sûr, elle peut nous avoir fait tomber, mais pour se retrouver à terre, il faut avoir été debout, et si on a réussi à tenir sur ses deux jambes un jour, on peut ensuite se relevé !

Bien sûr on peut avoir l’impression d’être abandonné par un amour, par un ami, mais ce n’est qu’un passage obligé qui mettra sur notre route d’autres personnes à rencontrer.

Alors oui, la vie vaut la peine d’être vécue même si parfois sur nos cils elle pose des perles de pluie. Elle nous permet d’apprécier ces tons si variés, ces parfums épicés, ces mets sucrés, cette douce chaleur, toutes ces belles choses qui ne coûtent rien si on sait bien regarder.

La vie vaut la peine d’être vécue alors cesser de vous lamenter car vous perdez ainsi de précieux instants de sérénité.

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( 10 novembre, 2019 )

Un monde sans artiste est un monde déjà mort.

L’artiste est la bouffée d’oxygène de notre société. C’est lui qui va mettre du rose dans un brouillard gris sombre, qui va poser des touches de couleurs dans l’horizon.

Un artiste est une personne qui vit les émotions à pleine puissance, qui est capable de refaire le monde avec juste un crayon ou un morceau de papier. De nombreuses sociétés ont voulu « tuer » les artistes parce qu’ils ont un pouvoir, celui de peindre librement la vérité. Un artiste ne s’encombre pas d’obligation, il sent, il vit, il ressent les émotions.

Peintres, poètes, photographes, tous ceux qui savent regarder, tous ceux qui savent vraiment aimer, ce sont eux les artistes, eux qui font de l’art de rue, un art de vivre.

Nous avons tous en nous une graine d’artiste que parfois par peur ou par pudeur, nous mettons de côté ! Faisons pousser ces graines qui permettent à notre monde d’être vivant !

En tous les cas, aujourd’hui, je vais rencontrer des artistes au salon de la photo !

 

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( 9 novembre, 2019 )

Ferme la porte à ton passé.

 

Ferme, claque, peu importe, mais cesse de regarder en arrière. Tu es là à toujours te plaindre que rien ne va, que tu as eu une chienne de vie, que tu as toujours fait des mauvais choix, mais si tu arrêtais un peu de toujours te focaliser sur ce que tu n’as pas et savourer ce que tu as. Tu as la santé ! C’est déjà bien, car crois-moi, j’en connais qui n’ont pas cette chance. Tu as un toit pour dormir. Ce n’est pas rien quand beaucoup vivent sous les ponts. Ton assiette est toujours pleine. Voilà effectivement que tu te lamentes, car tu grossis trop ! Jamais contente ! Tu as une famille qui t’aime, c’est quelque chose une famille, c’est un arbre qui a poussé même en plein désert aride. Bien sûr, tu as eu des blessures, et ça fait mal, longtemps. Tu as perdu des gens que tu aimais. La vie n’est pas éternelle. Tu as été trahie ou simplement déçue. Ça arrive, tu sais. Une vie parfaite n’existe pas, alors cesse de pleurnicher sur ce passé. Il a déjà fait beaucoup trop de dégâts. Fais comme moi, même les poches trouées, trouve le moyen de t’émerveiller, parce que le monde est beau, parce que la vie est belle, parce que surtout tes pensées sont la véritable pilule de bonheur que tu peux t’autoriser, alors ferme cette porte à clé, laisse les tous se gloser, moi je sais que tu vas y arriver. Il suffit juste que tu acceptes de laisser ton passé là où tu viens de t’arrêter.

 

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( 8 novembre, 2019 )

L’illusion des réseaux sociaux et « influenceurs » en culottes courtes

Je suis d’un autre siècle, j’en ai conscience, mais cela n’empêche pas que je suis choquée de voir ces mômes haut comme trois pommes être les « influenceurs » de demain. Ces gosses qui ouvrent une chaîne youtube pour promouvoir des jeux ou des aliments, qui n’existent que par Internet, que pour Internet, qui n’ont pas ou plus d’amis simplement parce que leurs amis ne sont que des Likes virtuels.

Dernièrement, une petite fille de dix ans ne vivait plus que pour ses followers, ne mangeait que ce qui était « bien » pour ceux qui la suivaient, jusqu’à ne plus être une enfant mais un simple objet virtuel.

Ces enfants sont devenus tellement addicts à leur ordinateur ou à leur tablette qu’ils ne peuvent rester une journée sans être « vus ». Autant, cela me fait sourire lorsque ce sont des adultes qui alimentent leur propre chaîne comme si leur vie en dépendait, autant un enfant doit-être protégé. Nombreux de ces petits influenceurs en culottes courtes sont en véritable manque d’amour avec des parents trop occupés, souvent fatigués, préférant coller leur progéniture devant un petit écran.

Seulement la vie n’est pas virtuelle ! Il faut rester très vigilant face à ce raz de marée qui gangrène notre société. Il y a vraiment un côté pervers dans ces réseaux sociaux, une facette qui n’est pas toujours bien réelle. Parfois, certaines personnes se cachent derrière de magnifiques photos de paysages ou des clichés personnels de couples, d’enfants, bref d’un bonheur parfait, alors que si l’on creuse un peu, si on les rencontre dans la vraie vie, on ne verra qu’une grande solitude. D’autres, pour exister, passent leur vie connectée soit sur des jeux en ligne, soit à publier non stop publicité pour un roman ou chroniques diverses. Un contact addict m’a avoué publier un post toutes les dix minutes qu’il vente, qu’il neige et se retrouver frustré avec les nouveaux algorithmes, car la visibilité est moins grande qu’avant. Et c’est un adulte !

Seulement tout cela, ce n’est pas la vraie vie ! Parfois je vois avec tristesse s’amonceler des dizaines d’images magnifiques, pleines de positivisme alors que je connais la personne et que je sais qu’elle est brisée de l’intérieur et que personne ne comprend sa douleur parce que l’image offerte n’est qu’une illusion.

La vie n’est pas simplement une couverture de livre, ce n’est pas non plus juste l’image de deux amoureux ou celle de blagues cocasses racontées. La vie, c’est un tout fait de bons moments, de moins bons, de moments où on n’est pas toujours bien, d’autres où on n’a pas le moral, simplement parce que la vraie vie n’est pas une vitrine que l’on peut placarder. Et il faut avoir le courage, car il en faut du courage, pour admettre publiquement que l’on ne va pas bien, pour pousser un coup de gueule simplement parce que l’on en a assez, car on a ce droit !

L’important est de le savoir lorsque l’on clique sur un « j’aime » après avoir vu un beau coucher de soleil, lorsque l’on s’esclaffe sur la réussite d’une personne, il est primordial de toujours se dire que derrière un simple profil, il y a une personne, une vraie, une qui souffre peut-être et non une image.

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( 7 novembre, 2019 )

Écrire pour exister ou exister pour écrire.

On se croirait presque dans un sujet du bac philo. Seulement, je ne me retrouve dans aucune de ces deux définitions. J’écris parce que cela fait partie de moi, mais je n’existe pas au travers de l’écriture et n’ai pas non plus besoin d’elle pour exister.

Je laisse juste les mots se poser sur le papier sans rien attendre juste le bonheur de les voir danser. Contrairement à d’autres amies auteurs que j’admire, je ne suis pas une perfectionniste, peut-être parce que je me moque complètement de ce que les autres peuvent penser, mais surtout parce que j’ai tellement d’autres plaisirs que je refuse de perdre mon temps à peaufiner juste pour « plaire ».

Je ne pratique pas la langue de bois et j’assiste depuis quelques mois à un phénomène en recrudescence des auteurs en herbe, tellement certains de leur suprématie au niveau de l’écriture qu’ils cassent la plus petite plume « rivale » ( vive Amazon et ses étoiles perverses !). Ces auteurs, eux, ont besoin de l’écriture comme une reconnaissance de ce qu’ils sont, convaincus d’être les meilleurs peut-être simplement parce qu’à l’inverse, au fin fond d’eux-mêmes, ils n’ont pas cette confiance en eux. Je vais très rarement regardé  les commentaires, et je ne lis les chroniques sur mes livres que pour tenter de m’améliorer et non pour pavoiser.

Je ne me battrai jamais pour être sur le devant de la scène, rien que l’idée me déplaît. Ce n’est pas moi non plus que vous verrez appuyer sur la tête d’un auteur qui boit la tasse.

Parce que je n’ai pas besoin d’écrire pour exister, j’existe déjà au travers de ma famille, de ceux qui me tiennent la main, de toutes les autres passions qui font battre mon coeur. L’écriture est l’encre de mes veines et continuera toujours à couler, mais mon corps a besoin de tellement d’autres choses pour vivre !

Écrire pour exister ou exister pour écrire, non ! Écrire simplement pour me faire du bien ! Et ça, c’est cool !

 

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