( 3 novembre, 2023 )
J’adore le street art, cet art de rue, parfois éphémère. Savez-vous que c’est à Philadelphie que le street art est né. Il sert à véhiculer un message social ou politique qui provoque des discussions et des réactions . On le retrouve souvent sur les murs des cités. J’adore le street art, car il utilise de nombreuses techniques, peinture en aérosol, marqueurs.
De nos jours, le street art a trouvé sa place dans les galeries d’art, et c’est bien, parce qu’il n’y a pas que le dessin académique qui doit être applaudi, toutes les formes d’art sont importantes, tout ce qui vient du coeur.
( 30 novembre, 2022 )
Il y a longtemps que je n’ai pas parlé de ma petite maman, si gentille, si serviable, toujours dévouée aux autres. Peut-être est-ce parce qu’elle aurait eu 90 ans ce we … Ma pauvre petite maman que cette cochonnerie de maladie a emporté. Plus de trois ans après, j’en garde des traces, une fatigue qui n’est pas totalement partie, une inquiétude également, peut-être même une peur, celle d’un jour voir apparaître les signe de la DCL. On ne se retrouve pas aidants par hasard, il faut beaucoup d’amour, beaucoup de complicité, même lorsque l’autre va s’enfoncer dans ce mirage qu’est cette maladie. Et « après », on reste avec ce vide qui ne s’apprivoise qu’avec le temps, on se pose mille questions : avons-nous fait assez ? Aurions-nous dû faire plus ? On se culpabilise même …
Cette maladie est un enfer pour tous, un cauchemar, une horreur. Et malgré tout cela, toujours se souvenir, après il restera toujours de l’amour …
N’hésitez pas à offrir pour Noël ce petit recueil.
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( 29 novembre, 2022 )
Par vagues, les mots s’invitent, comme s’ils me chatouillaient le bout des doigts. Écrire s’inscrit comme une évidence, un besoin, un moyen de se libérer de la tension de ce monde. Plonger dans les mots, c’est un peu surfer sur les nuages, s’envoler vers un univers imaginaire, une autre vie. Dernièrement une lectrice m’a fait tout un laïus pour me dire que tout livre était autobiographique. Elle l’avait lu dans un magazine psy. Il faut cesser ces raccourcis. Les millions de romans publiés chaque année ne sont pas des autobiographies sinon notre société regorgerait d’auteurs serial killers en puissance, violeurs, dépravés sexuels, et j’en passe et des meilleurs. Certains auteurs aiment parler d’eux, et cela se sent dans leurs parutions souvent très narcissiques. La plupart, heureusement, n’aiment que le son des mots qui sonnent comme une musique. Ces mots vont former des phrases, puis une histoire, un peu par hasard. Une chanson, une image, une odeur, et une scène va se dessiner, s’animer, prendre vie sous la pointe de notre stylo. C’est la magie de l’écriture. Beaucoup d’auteurs ont une panne sèche après avoir publié un livre, ce n’est pas mon cas. J’écris tellement depuis longtemps simplement pour le plaisir qu’ une fois le livre sorti en version papier, je rebondis sur une autre histoire, un moyen peut-être de ne jamais quitter le monde du rêve. En route pour une nouvelle aventure …
( 28 novembre, 2022 )
Notre société a découvert Internet ou le smarthphone , un merveilleux outil si on sait s’en protéger. Malheureusement ce n’est pas si facile. La vie actuelle ne fonctionne plus qu’au travers de ces groupes qui pullulent, qui étouffent la vie. Dès l’entrée au collège, les gosses se retrouvent connectés, reçoivent des bips toute la journée, des notifications ( j’en ai fait la triste expérience ce week-end), ne vivent plus que pour ces groupes. Les adultes, c’est pareil. Dernièrement, je déjeunais avec une amie qui n’a cessé de consulter non stop son portable au resto, plus fascinée par ses notifications que par ma présence. J’étais triste pour elle. Une vie finalement réduite à un téléphone ( car vous pensez bien que je ne renouvellerai pas l’expérience) Ah ces groupes qui s’incrustent .… groupe Whatssap de travail afin que le pion soit toujours sur l’échiquier prêt à servir le roi, groupe de famille où finalement les visites ou les appels sont oubliés, groupe au sport, groupe à une activité et j’en passe. Une relation me disait fièrement jongler avec quarante-sept groupes Whatssap, recevant des notifications non stop, s’abreuvant de ces messages souvent égocentriques postés. Un monde plein de notifications où la solitude est reine. Hormis pour un club artistique où l’avancée du travail se fait et où je n’active aucune notifications, vous ne m’y trouverez pas … Vous voulez me voir, ce sera sans le bip continu de ces groupes, juste face à face pour prendre un thé et discuter, la vie d’antan, peut-être finalement la vraie authenticité.
( 27 novembre, 2022 )
Le monde va mal. La société va mal. Les médias ou les réseaux sociaux dégoulinent de mauvaises nouvelles. Il y a eu le virus, puis les élections, puis l’Ukraine. Les gens ont psychosé, fantasmé, comploté. Au final, les lois passent doucement avec le 49.3. Tout va bien ! On est en pleine crise économique mais tout va bien. On est en plein drame social mais tout va bien. Et au fond, n’est-ce pas ce que nous devrions nous dire chaque matin : tout va bien. Ne devrions-nous pas fermer ces posts négatifs, éteindre la télé pour simplement se concentrer sur nous, notre « moi », notre bien-être…
Alors oui, j’ai décidé de mettre un pied à terre en me disant tous les jours : tout va bien ! Et au final, oui, c’est efficace, tout va vraiment bien ! Et vous ?
( 26 novembre, 2022 )
Trop souvent, il nous arrive d’assister à une scène, d’entendre une discussion puis de l’interpréter à notre sauce. Tout va alors se jouer dans la perception des choses. Un mot mal compris, une phrase dite dans un certain contexte, tout peut alors partir en vrille en un claquement de doigts spécialement pour des esprits étriqués. Combien d’amitiés fracturées, combien de couples déchirés pour simplement un message sur un téléphone mal interprété ? Combien de vies gâchées ? Devrait-on également parler des gestes souvent pris de travers dans la rue suscitant ensuite des bagarres parfois mortelles ?
Juste un mot, un geste, peut conduire à un drame.
Cessons d’interpréter ce que notre petite voix négative nous chuchote et laissons le positivismeprendre le dessus et le recul avec.
( 25 novembre, 2022 )
Il y a des moments où tout semble se liguer, où l’impression d’échec prédomine. On l’a tous vécu. On se met au fourneau et la superbe tarte sent le cramé, on se met à peindre ou dessiner, et le résultat est digne d’un débutant, on est déjà sous l’eau financièrement et une grosse facture nous arrive en pleine face, et j’en passe. C’est comme si le ciel s’était ligué contre nous. Cette sensation d’échec peut-être cuisante si elle est liée à des objectifs de vie ou des promesses faites. Difficile à admettre, tel un mur, il va générer de l’anxiété, voire parfois de la peur. Chacun va le vivre, régulièrement, car le succès n’est pas à notre porte continuellement. Il peut s’avérer dangereux, nous pousser à tout abandonner, à tout stopper, à nous recroqueviller dans notre coquille. Pire nous contraindre à l’improductivité. Heureusement, cette sensation reste, doit rester passagère. L’accepter puis recommencer autrement, différemment.
( 24 novembre, 2022 )
Ayant hier été voir une exposition qui m’a laissée de marbre tout comme beaucoup de personnes dans le groupe, je me suis interrogée sur le ressenti artistique. Pourquoi soudain, une peinture va nous parler ? Cela m’arrive régulièrement de sentir comme une puissance « sortir » de la toile qui me laisse émerveillée. Ce ne fut pas le cas pour l’exposition d’hier, et cela ne concerne pas le genre, expressionnisme abstrait, qu’il m’est arrivé d’adorer ailleurs. J’ai donc cherché le « pourquoi » et j’ai trouvé cette explication : « Un tableau nous bouleverse parce qu’il nous dit, de façon subliminale, au moment précis où nous le regardons, qu’il “sait” quelque chose de notre intimité profonde. C’est ce que Freud a appelé le pouvoir d’interprétation de l’oeuvre. »
J’aime aussi la remarque de Wassily Kandinski , un des maîtres de l’art abstrait, qui lui me touche.
« La peinture est un art et l’art dans son ensemble n’est pas une vaine création d’objets qui se perdent dans le vide, mais une puissance qui a un but et doit servir à l’évolution et à l’affinement de l’âme humaine »
En résumé, chacun va réagir à une œuvre par rapport à son propre ressenti, son besoin, son histoire. Après va se poser le pourquoi de la valeur de certaines œuvres faites juste comme le disent les artistes avec un ressenti du corps, sans travail préalable. Mais c’est un autre débat !
( 23 novembre, 2022 )
Trop souvent, on n’ose pas se lancer simplement parce que l’on a peur d’échouer. C’est notre orgueil qui nous parle, parce que si on réfléchit calmement, qui a déjà réussi quelque chose sans un essai préalable ?
Nos actes ne sont que de simples brouillons, des gribouillis qui avec le te vont se métamorphoser. Réussir, c’est supporter cette angoisse, celle de ne pas avoir été capable d’un résultat satisfaisant. Toute notre vie n’est faite que de multiples essais que nous allons transformer en réussite à force d’efforts. Pas d’échec sans essai, pas de réussite sans avoir échoué. Il est donc indispensable de se lancer et peu importe le résultat. Osons déchirer, jeter, pour se tourner vers le meilleur. Cela vaut en art, écriture, mais dans beaucoup d’autres domaines !
( 22 novembre, 2022 )
Plus c’est scandaleux, plus il y a de Like et plus le fait qu’il soit véridique ou non prend de l’ampleur. Des photos de sexe, des messages privés, des actes de violence, on trouve de tout. Et soudain, les réseaux sociaux s’enflamment, vont se porter en juges, condamner sans respecter pour autant la présomption d’innocence. Le « petit branleur » qui pourtant cette fois n’a rien fait et dont le popotin de sa copine se retrouve en mode public, lynchage, violence, il est condamné ! Condamné sans jugement, condamné sans avocat, condamné simplement sur des fausses preuves. Doit-on reparler du drame de Samuel, enseignant non soutenu qui s’est retrouvé sans tête simplement parce que Internet a laissé s’ouvrir la boîte de Pandore.
Ils sont partout, ces voleurs de vie. Pas que dans les milieux pauvres comme veulent nous le faire croire certains journalistes, pas que parmi certains individus. Ils sont là où règne la jalousie.
Nous vivons dans le monde de l’image, dans une société complexe où seules les apparences comptent.
Que les gens se réveillent ! Qu’ils retrouvent leurs jugements critiques en cessant de n’être que des moutons. Aucune personne ne devrait juger les autres et surtout pas sur une annonce ou une photo issues d’un réseau social.