( 3 novembre, 2016 )

Le besoin des autres

Avons-nous besoin des autres pour être heureux ? Pouvons-nous être heureux sans les autres ? Certaines personnes vous diront que la solitude peut rendre heureux. Je ne le crois pas. Nous avons tous besoin de moments de solitude, mais nous n’existons que par rapport aux autres. Nous pouvons vivre sans les autres, éprouver du plaisir, savourer des petits bonheurs, mais exister, c’est supporter de souffrir pour quelqu’un à qui l’on tient, c’est donner du sens à une vie difficile même si pour cela, c’est rentrer en interaction avec l’autre. Un peintre aime gribouiller une toile pour lui, mais le regard de l’autre sur son oeuvre est important, un écrivain aime ses mots, mais même s’il écrit pour lui, pour le plaisir de voir des pages se remplir, il les destine à quelqu’un, parce qu’une passion se partage, tout simplement.
« Les autres » ne veut pas dire pour autant enfermer l’autre, il faut cesser de penser que nous ne pouvons être heureux qu’avec un besoin d’amour « amoureux ». Nous n’avons pas besoin des autres pour être aimés ou pour nous aimer. Il est juste nécessaire de s’entourer de personnes positives, qui seront là juste pour nous tenir la main par moment, pour nous pousser à devenir meilleurs. C’est pour cette raison que certaines routes se croisent, puis s’éloignent, parce que nous avons rempli notre mission. Nous pouvons vivre sans les autres, mais nous ne pouvons être heureux que dans l’interaction avec les autres, non permanente, mais par touches, quand cette interaction est positive. Quitte à le redire encore, choisissons bien nos relations, fuyez les requins, même domestiqués un jour, ils vous mangeront et, vous verrez, vos vrais amis nous ressemblent, car au final, pour être heureux en amitié, il faut simplement se sentir bien.
N’oublions pas comme dirait Albert Camus « Être différent n’est pas une si mauvaise chose, c’est être suffisamment courageux pour rester nous-mêmes

( 31 octobre, 2014 )

Prix et concours

Je reste perplexe ces jours-ci face à l’organisation de certains concours littéraires qui foisonnent sur les réseaux sociaux. L’un d’eux, dont je tairai le nom, se revendiquant d’être le top du prix des auteurs peu connus, livre une sélection de romans, élimine une autre catégorie. Le mode de classement reste étrange, avec des passes droits pour certains auteurs pouvant concourir plusieurs fois. Je ne me permets de juger que ce que je connais et malheureusement je suis une dévoreuse d’ouvrages et j’ai donc lu plus de la moitié des livres qui étaient en concurrence. Le choix d’une partie des gagnants me laisse perplexe ! De nombreux excellents ouvrages furent mis de côté pour quelques petites fautes alors que des histoires longues et insipides, mais publiées par des petite maisons d’éditions qui ont veillé à ce souci, furent gardées.
Une fois encore, ce monde des prix et des concours me fait penser à notre système scolaire où on regarde juste la croûte et non l’intérieur ! Mais bon sang ! Cela arrivera-t-il qu’un jour quelqu’un aille à la recherche d’un roman qui ait une vraie âme ? Ne croyez-pas que je parle pour ma crèmerie, je savais depuis longtemps que mon roman ne pouvait être pris en considération pour de multiples raisons en particulier parce que maintenant j’avais une vraie éditrice et qu’inconsciemment, cela dérangeait !
Je pense avant tout à de superbes œuvres qui n’auront pas la chance d’avoir une jolie promotion simplement parce que le critère défini n’était pas le bon ou n’est pas celui choisi par un organisateur, un salon ou une académie.
Perversité de ces concours qui au lieu de donner envie d’acheter les ouvrages fournissent l’effet inverse, vu les réactions vives que j’ai pu lire ce soir.
Mais pourquoi tant de personnes se prennent la tête ?
L’important n’est-il pas d’écrire pour le plaisir, pour ceux qui aiment nos livres et de vendre, ce qui curieusement n’est pas le cas de beaucoup de livres sélectionnés. Comme quoi le choix d’un individu n’est peut-être pas celui du peuple !
( 30 octobre, 2014 )

Croire en soi pour éviter d’écouter les autres

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Jolie citation de Pablo Neruda pleine de bon sens que chacun devrait appliquer avec régularité.

Nous sommes tellement influencés par les autres que nous sautons à pieds joints dans les flaques d’eau.
Je me souviens d’une lettre envoyée il y a quelques années, dont l’impact ne fut pas celui escompté.
En réponse à un acte de délation  » d’une amie », sous le conseil d’un autre ami soit-disant très doué en psychanalyse humaine vu son cursus universitaire, je devais répondre de telles façons pour permettre un dialogue sain ! Je m’en mords encore les doigts. La lettre n’avait aucune de mes consonances ou de mes idées. Mon ami m’avait dit de frapper fort pour faire réagir.
Ce fut ensuite un cauchemar. Comment revenir sur des mots tracés à la main, puisque je l’ai déjà dit, je n’écris mon courrier perso qu’en manuscrit. Le résultat fut désastreux ! Je m’en suis faite une ennemie à vie ainsi que son conjoint. Tout ça pour n’avoir pas eu confiance dans mon intuition.
Cette histoire est loin derrière moi, cette amie, ces amis aussi … Il faut faire des tris dans la vie pour repartir sur de bonnes bases.
Aujourd’hui, désolée pour les psys qui me lisent, je ne supporte plus les grands discours lors de repas sur la psychologie de l’homme. Chaque individu réagit différemment. Travaillant avec des enfants, je côtoyais peu d’adultes, en dehors de mes véritables et fidèles amis qui eux n’ont jamais développé des idées ou un comportement étrange.
Je n’écoute plus que mon propre ressenti, mes propres vibrations et croyez-moi, je vis bien plus heureuse ! On croise tous à un moment de notre vie, un pèlerin voulant nous aider, nous sauver pour se donner à lui l’impression d’exister. Maintenant, je le dis haut et fort : je n’ai nul besoin d’aide ! Je m’en sors très bien comme une grande et j’ai assez d’épaules sincères pour me réconforter en cas de doute.
( 29 octobre, 2014 )

Oser Risquer

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Ce sera ma pensée du jour … J’adore cette phrase : Seul celui qui ose vraiment risquer est vraiment libre. J’en ai croisé des individus n’osant pas, ne pouvant pas, ne voulant pas, ayant peur de, jalousant les autres parce que la frustration les rendait envieux ou malheureux. Écrire, c’est oser au-delà des simples mots, c’est une sensation qui produit le même effet que courir le long d’une plage à en perdre haleine. Oser écrire c’est être libre ! Et croyez-moi, c’est merveilleux !

( 28 octobre, 2014 )

Écrire, éditer, y croire.

Je vais répondre aujourd’hui brièvement à Keina qui me pose de nombreuses questions ( toutes ne sont pas seulement en commentaires) sur l’édition d’un livre.
J’en ai déjà parlé mais je sais qu’il est fastidieux de faire des retours en arrière sur un blog. Donc tout d’abord, si on aime manier les mots, il faut oser ! Peu importe si le roman est bon ou non, l’écrire et ensuite oser l’offrir à d’autres est une démarche difficile mais qui apporte beaucoup. En dehors des megalos qui se regardent le nombril, c’est dur de s’offrir nue au regard d’autrui.
J’ai toujours un peu de mal après plusieurs livres lus et pourtant recevant de bonnes critiques.
Ensuite choisir un éditeur ou s’auto édité, au choix. Je ne ferai aucune remarque sur ces choix. Comme dans chaque étape de vie, l’un peut sembler bon à un moment tandis qu’un autre semblera meilleur à un autre.
Après, bien travailler son manuscrit. L’erreur des débutants est presque toujours identique : par peur, on va trop vite, on valide une BAT trop rapidement. Le premier livre ( sauf s’il passe par les mains d’un vrai éditeur ) reste une ébauche où chacun y lira avec amusement une naissance. Tout comme la vie, la maturité se fera avec le temps, l’expérience et le travail.
L’important, je crois est de garder le plaisir d’écrire. Tant que cela fait du bien, continuer …
En ce qui me concerne ,
Instants magiques des vacances où entre deux sorties, les mots glissent à la vitesse du vent sur le papier. J’ai terminé aujourd’hui mon chapitre 22, peinant à lâcher mes personnages, la tête remplie de  » leurs aventures, de leur vie » conduisant à l’apogée de cette trilogie. Je ne sais pas si Bleu sera autant apprécié que Blanc mais je prends encore plus de plaisir à l’écrire comme si Antoine ou Karim étaient simplement de vieux amis.
Donc Keina, je le redis : osez ! Nous sommes dans une société où plus personne n’ose ! Et pourtant … Rien n’est impossible.
( 27 octobre, 2014 )

Coup de coeur litteraire : le conseil du desordre

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  » Le conseil du désordre  » de Marine Forestier.

Tout le monde sait sur ce blog que je ne suis pas fan du milieu médical d’où mon peu d’enthousiasme en ouvrant le livre de Marine Forestier. Surprise ! Dès les premières pages me voilà littéralement happée par un style vif, plein d’humour, se lisant avec facilité. J’ai laissé mes autres livres en attente et n’ai plus lâché cet ouvrage, autobiographique, certes mais nullement lassant. J’ai ri devant certaines anecdotes vécues par l’auteur. Un médecin généraliste, en voit des choses ! J’ai compatis face aux réprimandes de ce conseil de l’Ordre sortant son bâton de justice pour un oui ou pour un non. Totalement convaincue depuis plus de vingt-cinq ans que la médecine est mise à mal dans notre pays, obsédée par des statistiques, des  » normes  » qui ne veulent rien dire ! Clin d’œil au passage sur le Lévothyroxine et ses fameuses normes officielles. Étant moi-même atteinte de la maladie d’Hashimoto depuis un an, suite à un gros stress psychologique, J’oscille avec son petit frère le L_thyroxine, sachant que ma dose de confort est bien éloigné de la fameuse norme et ayant bien du mal à trouver un médecin qui y comprend quelque chose.  En clair, respect pour un tel vécu !
Un livre que chacun devrait lire pour voir simplement que la médecine a ses limites, mais qu’il reste quelques personnes souhaitant
( 26 octobre, 2014 )

Gagny

Salon de Gagny

Je ne m’attarde pas aujourd’hui. En route vers le salon du livre. J’espère que ce sera mieux que celui de Boissy l’an dernier ! N’importe comment, une occasion de voir de nouveaux auteurs, non négligeable, d’échanger nos idées …
Une longue journée m’attend ..
( 25 octobre, 2014 )

Internet et l’overdose de communication fictive

Sans internet depuis plusieurs semaines, je n’en ressens pas le manque de notre société. C’est vrai que je ne suis pas à la diète totale puisque la 4G permet de lire certains messages sur les réseaux sociaux, mais pourtant j’ai l’impression de m’être déconnectée.

Notre monde commence ses journées avec un téléphone à la main, le soir venu, chaque membre d’une même famille pianote sur son PC ou son smartphone. Les statistiques montrent que les couples se disputent mois ( normal, ils ne communiquent plus !), les jeunes se renferment dans un monde totalement virtuel dont ils n’arrivent plus à émerger, quant à les liens de pure humanité, ils ont disparu complètement. Pierre va se gargariser d’être un boss sur un forum, Paul bombera le torse devant sa liste de 2500 amis quant à Jacques ce sea les likes qui le mettront en transe.
Et pourtant, tous auront un point commun : une énorme solitude, un appauvrissement des relation vraie …
Alors, rangeons ces outils modernes qui peuvent vite devenir un tue-vie. Prenez plutôt, mes amis, un crayon et un papier et notez vos idées, vos sentiments si le besoin de remplir du vide est si important.
Et puis choisissez bien vos vrais amis, qui sauront, eux, combler par des douces pensées vos maux divers et variés.
Et si vous n’avez rien à faire, venez vite me retrouver demain au salon de Gagny. Je serai ravie de discuter en chair et en os avec vous ! Ce sera tout de même mieux que cet univers virtuel, non ?
( 24 octobre, 2014 )

Le Futuroscope

Après un merveilleux séjour au pays de l’image, j’en sors la tête pleine de rêves. On peut ne pas aimer le cinema, la télévision, préférer les livres ( heureusement que c’est le cas d’un bon nombre de personnes) on ne peut pourtant qu’être admiratif face aux technologies déployées, que ce soit les écrans gigantesques, les films en 4D et j’en passe. Une impression d’être immergée dans le monde de demain. C’est mon sixième séjour et pourtant, je garde ce regard d’enfants plein de paillettes après avoir vu des films sur l’immensité de notre univers, nous incitant à nous poser l’ultime question : comment pouvons-nous avoir la prétention de nous sentir Grands, nous pauvres humains, face à l’échelle de l’univers ? Beauté des couleurs, zénitude absolue, bonheur du regard …

À vivre simplement pour le temps de 48h se déconnecter du monde et oublier sa noirceur pour juste apprécier sa splendeur.
( 23 octobre, 2014 )

Parlons

Entre ce que je pense

Ce que je veux dire, ce que je crois dire
Ce que je dis
Ce que vous avez envie d’entendre
Ce que vous croyez entendre
Ce que vous entendez
Ce que vous avez envie de comprendre
Ce que vous comprenez
Il y a dix possibilités que l’on ait des difficultés à communiquer
Mais essayons quand même …
Edmond Wells
J’ai un jour découvert cette citation que j’ai envoyé à une personne qui m’était chère …
Toujours d’actualités …
Le monde est figé dans une communication difficile alors qu’il serait si simple de dire des mots simples qu’il faut.
Alors si toi qui me lis tu as quelque chose à me dire, viens … Je ne vais ni te manger, ni te repousser. Je vais juste t’écouter …

 

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