( 21 octobre, 2015 )
Amusée par tous les donneurs de leçons sillonnant souvent ma route, trop occupés à regarder ma vie à la loupe pour scruter leurs propres erreurs. Et bien oui, j’ai dépassé le demi-siècle depuis déjà des mois et des mois et j’assume pleinement mes idées, mes choix et même mes bêtises.
Maintenant lorsqu’une personne se pensant plus importante que moi, s’octroie le droit de me juger en me lançant négligemment : » Tu as un problème, tu ne fais jamais de salon ! »Je réponds à ces langues de vipère : Et alors ? Je fais que ce qui me plait. Faire du public relation pour quelques ventes, ce n’est vraiment pas ma tasse de thé. J’ai croisé à certains salons des auteurs ayant le besoin de se mettre en avant, de recevoir des compliments. Je n’ai pas ce besoin de reconnaissance. Ma vie est assez remplie d’amour. Je leur laisse la scène préférant l’ombre où je navigue tout aussi bien.
Réflexion encore plus hilarante lors d’un dîner : » Tu as un problème ! Tu parles trop de sexe. » Une femme qui parle de ce genre de sujets est tabou, Ahahah je revendique mon droit d’être une femme, de pouvoir parler autant de mes désirs que de ceux des autres sans complexe. Je ne juge personne dans ce domaine. Tout comme l’amour, le désir pur ne se choisit pas, ne s’explique pas. Je ne fais pas partie de ces coincées du popotin et j’en suis fière. Et alors ? Cela vous gêne ?
Ces sujets sont pris au hasard de conversation mais il y en a des tonnes possibles
Moralité, occupez-vous de votre vie et vous en serez bien plus heureux que d’espionner celle de vos amis ou vos voisins. Moi, la votre ne m’intéresse pas et je ne vous autorise pas à venir naviguer dans la mienne.
Je suis une Survivante, et savoure chaque minute car la vie n’est pas éternelle.
Ma façon de vivre ou de penser vous déplaît ? Passez votre route ! Ma sagesse est de pouvoir rester authentique et ne plus m’en cacher. Ce n’est pas le souvenir du passé qui m’a valu d’être plus sage mais la responsabilité que j’ai de mon avenir.
Mais au final, qui peut vraiment se définir comme étant sage ? Qui a ce droit ?
( 20 octobre, 2015 )
Sentiment qui emplit chacun par vagues laissant souvent des larmes, des rancœurs. La colère reste destructrice car elle véhicule souvent des mots que l’on ne voudrait pas dire, des gestes que l’on ne voudrait pas faire. L’idéal serait bien sûr d’y échapper mais tout comme l’amour, elle arrive souvent sans prévenir, simplement parce que justement on ne l’attendait pas. Une phrase, un geste va la déclencher et sa violence peut parfois être terrible. Une solution ? S’éloigner des personnes nocives pouvant induire jalousies ou amorçage d’une colère possible, ne pas laisser ses émotions transpirer et surtout ne pas tout prendre à coeur ! Je reconnais que c’est plus facile à dire qu’à faire aussi je conclurai juste sur cette jolie phrase trouvée sur internet :
« Rester en colère c’est comme saisir un charbon ardent avec l’intention de le jeter sur quelqu’un ; c’est vous qui vous brûlez. »
( 19 octobre, 2015 )
Les vacances sont pour moi un moment béni où je peux reprendre mon manuscrit en cours mais aussi me plonger dans la lecture.
Mon coup de coeur de la semaine : Maléfiso de Donnato Carrisi.
Un petit bijou dont le suspense reste intact jusqu’à la dernière ligne. Un livre comme je les aime ! Nous y retrouvons Marcus, déjà rencontré dans le Tribunal des Âmes. Les coups de théâtre s’enchaînent dans une Rome magnifiquement décrite. Un vrai régal !
( 18 octobre, 2015 )
Je ne me lasse jamais de cette phrase que j’aime dire régulièrement à mes élèves pour leur montrer à quel point le monde d’aujourd’hui est cancanier. Longtemps je fus naïve, pensant qu’il suffisait d’apprécier les autres, de sourire avec gentillesse pour récolter la paix. Un jour, la calomnie a fait partie de ma vie, brutalement, simplement parce que j’avais commis l’erreur d’être amie avec un homme ( oh sacrilège ! ) et que cette relation portait inéluctablement à fantasmes. Rancunes des uns dont cette entente nuisant soit disant à leur amitié avec moi, jalousies des autres ne supportant pas que certaines amitiés existent tout simplement. Le sourd en a entendu des choses à tel point que l’aveugle ne pouvait retranscrire ce qu’il ne voyait pas les a inventés … Le drame dans tout cela ? L’attitude de cet ami qui pour sauver une réputation entachée par des ragots s’est enlisé et a tourné le dos ! Car au final, le tout n’est pas ce que l’on fait vraiment mais ce que les autres pensent ce que l’on a fait qui devient un Fait réel dans l’esprit d’autrui.
Moralité, car il y en a toujours une. Méfiez-vous des faux amis. Ils seront toujours là non pour nous soutenir mais pour se mettre, eux en avant. Méfiez-vous aussi des personnes insatisfaites de leur vie qui vous ferons payer très cher leur propre échec. Dans tous les cas, si comme moi, vous croyez à la puissance de l’amitié, de la vie, de l’union des êtres alors ne renoncez jamais aux autres. On peut tous tomber sur des cons mais il restera toujours les vrais liens qui eux résisteront au temps.
( 17 octobre, 2015 )
D’actualité puisque les vacances de Toussaint commencent aujourd’hui. Moment béni où on peut enfin lâcher-prise, déposer ses stylos et ses copies et se tourner vers le plaisir, juste le plaisir. Ne pas sortir durant quinze jours les nouveaux programmes ou les directives ministérielles, ne pas y penser. Mon travail pour le retour est déjà prêt. Mon sac aussi. Je peux sans complexe et sans honte poser mon soulier dans le camp des vacances. Ma plume qui me démangeait depuis déjà quelques jours s’active et commence à tracer un nouveau chapitre. Je ne suis pas pressée. J’ai appris à prendre le temps. Et je suis heureuse. Bonnes vacances à tous ceux qui usent leur santé sur les bancs de l’école ! Profitez de vos congés ! Le temps perdu ne se rattrape jamais.
( 16 octobre, 2015 )
C’est pour des témoignages comme celui-ci que j’ai écrit Hashimoto, mon amour.
De tout coeur, merci ! Mon premier objectif est atteint malgré les critiques avant sa parution, les témoignages positifs affluent. Parce que ce n’est plus possible de laisser dans l’ombre des maladies invisibles comme Hashimoto, la Fibromyalgie, le Lupus et tant d’autres. Seul, on ne peut rien. Ensemble, on va secouer les mentalités et faire bouger un peu ce gouvernement qui s’en fiche, ces personnes qui nous montrent du doigt car on s’est arrêté quelques jours. On va dire non à la malveillance ! Oui à la tolérance !
( 15 octobre, 2015 )
En 1939, le pape Pie XII organisa une campagne de fouilles pour vérifier si les restes trouvés étaient ceux de Pierre. La tombe sur laquelle prie chaque jour des dizaines de croyants est pourtant vide. Les restes furent mis dans une boîte à chaussures mais nul ne pût dire s’il s’agissait de l’illustre apôtre. Au final, qui était au départ dans cette tombe ? Le fondateur de la papauté, ou un simple truand traînant dans les catacombes, mort comme des dizaines d’autres. Qui était cet homme et au final une question se pose. Qu’est-ce qu’un homme ? Qui est-il réellement ? Nous le jugeons sur ses actes, sur ce qu’il a fait de bien ou de mal ou tout simplement sur ce que nous voulons qu’il soit. Vaste question, donc. Lorsque nous rencontrons une personne avec qui le courant passe, nous nous laissons séduire par son apparence, son sourire, sa verve. Elle-même fera tout pour être ce que nous voulons qu’elle soit mais qui pourra nous dire au final qui elle est vraiment. Le temps ? Les moments passés ensemble ? Pourquoi alors fuyons-nous à la moindre trahison ? Au moindre doute ?
Qu’est-ce qui définie un homme ? Est-ce sa relation aux autres ? Son amour pour les autres ? Sa réussite sociale ou professionnelle ? La mémoire qu’il va laisser ?
Je n’ai pas de réponse à cette question et vous ?
( 14 octobre, 2015 )
Toujours alitée par une grosse fievre, ma plume s’envole, moins lourde que moi.
Dessine moi un mot.
Juste un seul mot, un mot pour panser les blessures, un mot pour effacer la douleur. Dessine moi un mot multicolore pour donner espoir à ce monde qui part en vrille. Un mot rose pour l’amitié et la sincérité, laissant au loin les mesquineries et les jalousies. Un mot rouge pour crier ta passion, ton amour, éternel ou non, pour faire vibrer les murs au diapason.
Un mot bleu comme l’océan pour emporter nos rêves toujours plus loin encore, afin de croire que le plus beau reste à venir.
Dessine moi un mot à l’encre noire de ta plume simplement pour m’expliquer l’inexplicable.
Alors, je dessinerai à mon tour au stylo violet ou turquoise des mots qui dansent, des mots qui chantent, des mots qui aiment, des mots qui sont afin que nos mots se mélangent et que tu ne t’éloignes plus jamais de moi.
( 13 octobre, 2015 )
Lorsque j’ai ouvert ce blog en décembre 2013, cette plateforme était destinée simplement à la promotion de mon premier livre Rouge. Je n’y connaissais rien en édition. Je rêvais d’atteindre cinquante ventes en six mois, ce fut au final dix fois plus.
Le dialogue s’est instauré avec mes lecteurs suite à ce roman policier qui traitait de faits de société, de problèmes de couples. Nombreux furent ceux qui se sont reconnus dans mes lignes, certains, amusés allant jusqu’à me dire s’être rasés les cheveux pour ne pas trop ressembler à Matt. Comme dans la vie, quand une relation s’établit, le lien perdure. Je me suis donc astreinte, malgré mon travail, ma fatigue par moment, à venir régulièrement poster car sans contact, un lien s’évanouit vite.
J’ai beaucoup de « suiveurs » réguliers et je les en remercie. Ils me motivent à toujours aller plus loin, à me poser les bonnes questions, à revenir parfois sur des certitudes ( car seuls les imbéciles ne changent pas d’avis !). Certains articles sont répétitifs, j’en ai conscience car malheureusement la vie instaure des injustices, des douleurs répétitives. Ma plume sur ce blog est un peu comme une traînée de poudre multicolore faire de mille émotions inscrite dans la mémoire du temps. Deux mois que je n’ai pas écrit une ligne de mon polar et l’envie recommence à me vriller l’estomac !
Dans cinq jours, je reprendrais mon manuscrit, je replongerai dans mes vingt premiers chapitres, je m’imprégnerai de mes héros, ne faisant qu’un avec eux, puis je laisserai l’encre couler. Vous êtes nombreux à trouver le temps long avant qu’Antoine ne revienne. Il arrive ! Bientôt ! Dans une enquête encore plus tordue !
( 12 octobre, 2015 )
Perplexe face aux « j’aime » mis par automatisme sans parfois lire le contenu. Dernièrement, sur un profil privé, je lisais un post relatant le décès brutal d’un jeune enfant, les commentaires de soutien, nombreux et puis les « j’aime » dix fois plus nombreux. Comment peut-on aimer une telle nouvelle qui brise une famille ? Ce « j’aime » est-il une obligation destinée à montrer son grand coeur face à la douleur ? Je ne sais pas. Je n’ai aucune réponse à donner simplement mon incertitude en constatant cette dérive. C’est la même chose sur Tweeter ou Linkedln. On aime un article pour faire savoir que l’on a lu cet article mais ce petit mot » j’aime » est-il vraiment adéquate ? Je me suis heurtée dernièrement à un lecteur qui cliquait systématiquement sur tous mes posts mais répondait toujours à côté. J’ai fini par lui demander en privé s’il avait lu une ligne de ce blog. Réponse : non, pourquoi ? On ne lit pas tout ce que l’on clique.
Suis-je donc une fois encore un dinosaure pour imaginer l’inverse ? Je ne vais pas cliquer sur une critique littéraire si je ne l’ai pas lue, tout comme sur une promotion de livres si je ne suis pas allée voir. Cela me semble normal. On n’est pas dans un concours de « j’aime », juste dans une relation de partages. Cela me fait penser aux personnes sur Tweeter qui se penser aimer avec un grand A car ils ont un nombre impressionnant de followers. Je sais bien que le ridicule ne tue pas mais conservons notre sens critique et ne soyons pas des moutons de Panurge. Pour ne prendre que l’exemple de Facebook, c’est un lieu d’échanges intéressants si les personnes conservent leur libre arbitre. On ne s’y promène pas pour faire du lèche-bottes, pour approuver des idées contraires aux nôtres. On doit s’en servir pour échanger, discuter, s’entraider, partager. Une critique sincère et argumentée ne peut que s’avérer constructive.
En conclusion, vous excuserez de ne pas faire partie des petits moutons qui cliquent bêtement sur tweeter ou Facebook sans lire une ligne ou un article. Si j’approuve une idée, que je mets le fameux « j’aime », c’est qu’il est sincère sinon je passe juste mon tour …