( 17 octobre, 2018 )

Pourquoi me mettre à la peinture ?

 

Pour moi rien n’est un hasard, et lorsque je suis tombée dernièrement sur les carnets de croquis de mon père, j’ai eu une révélation. Je me devais d’essayer ! Petite mes enseignants me disaient que j’étais bonne en dessin, mais c’était mon père l’artiste, et je ne me voyais pas tenter de lui ressembler. Il y a trous ans, lorsque j’ai récupéré ses tableaux et dessins, je me suis sentie attirée par ces couleurs, pas toujours gaies, car ce n’était pas un peintre joyeux. Depuis, je rêve de tenir un pinceau et de barbouiller des couleurs chaudes qui expriment la beauté de la vie. J’ai rejoint des groupes sur Facebook pour apprendre les techniques diverses, je réfléchis sur les matériaux, aquarelles ou peinture à l’huile. Peindre est bien plus coûteux que d’écrire, et il ne faut pas que je me trompe, mais une nouvelle porte s’ouvre pour moi, de nouveaux contacts aussi, la découverte de la Beauté que de nombreux artistes gardent secrète. J’attends juste d’avoir le temps …

Peindre me semble vraiment un prolongement de la plume, un tout. Une autre manière d’apporter un peu de positivisme dans la vie des autres et bien sûr dans la mienne.

 

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( 16 octobre, 2018 )

Une grosse déception littéraire

La vraie vie de Adeline Dieudonné

 

Vu l’overdose des chroniques, j’y suis allée, et je reste vraiment sur ma faim. Une fois encore je ne comprends pas l’engouement pour ce roman dont la fin est prévisible à plein nez. C’est un livre bien écrit, certes, bien rythmé, re-certes, mais malgré tous mes efforts je n’ai pas réussi à me pâmer devant. Peut-être est-ce le côté « primé » qui m’a refroidi, car franchement où est « l’exceptionnel » ? Ce livre est violent, tout sauf positif, il ne m’a pas apporté cette jouissance que j’attendais. Je n’arrive pas à comprendre comment un auteur peut prendre plaisir à écrire tant de violence.

Peut-être si je l’avais lu sans lire avant certaines chroniques, j’aurais été moins déçue … peut-être … ou pas …

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( 16 octobre, 2018 )

Éducation nationale, le revers .

 

Un proviseur se voit muter simplement parce qu’il n’a pas une tête qui revient aux parents d’élèves, une autre est simplement changée d’école et pourtant une trousse a fendu l’arcade sourcilière d’un gamin. La pression est si grande que de plus en plus d’enseignants se murent dans un mutisme. Nous faisons pourtant un si beau métier ! Il est vrai que mes oreilles traînant parfois à la sortie de l’école, et j’entends souvent des familles critiquer le monde enseignant et leurs employés, « ces fumistes enseignants qui ont des vacances à profusion, qui ne font rien de leur journée ! Toujours en grève, bien entendu ! » sans parler des critiques nominatives liées à des faits datant de plusieurs années ou simplement d’une mauvaise langue qui a fourché. Cela me fait doucement sourire. Il m’a fallu du temps, mais dernièrement j’ai croisé une personne qui m’avait fait un sketch empli de mensonges à propos d’une télévision que je n’avais pas, inventant des histoires d’Internet qui à l’époque ne pouvait être capté en classe, une faiseuse d’histoire. Moment jouissif où elle a détourné, rougissante, mon regard. Elle s’était engluée toute seule dans des mensonges emportant malheureusement son enfant. Ah la bêtise humaine !

Quant à la jalousie, si les gens pouvaient voir l’envers du décors, ils n’auraient pas les mêmes remarques. Les formations continues qui n’en sont pas, les 108 heures qui se retrouvent toujours plus nombreuses, les rendez-vous de parents qui ne sont pas toujours sereins, la France est championne dans l’absurdité d’un système en dérive. Les classes surchargées, les programmes qui changent tout le temps, faisant la joie des éditeurs, mais laissant les classes remplies de manuels inutilisés (2016 nouveaux programmes, nouveaux manuels. 2018, ces mêmes livres sont obsolètes) . Et je ne parle même pas des salaires qui ne sont pas à la hauteur des années d’études, de la difficulté d’avoir un mi-temps thérapeutique, de la presque impossibilité d’avoir un rendez-vous avec un médecin conseil, une des seules professions travaillant avec des gosses où les employés ne sont soumis à aucun examen médical durant toute leur carrière, à croire qu’un enseignant ne peut-être qu’en bonne santé. Et je ne parle même pas des burns out, trop fréquents dans cette profession, des agressions constantes de parents dans les écoles en zone difficile. Vous en voulez encore ? Le bruit dans les écoles reconnu dangereux, mais faute de moyens les classes ou les couloirs ne sont pas insonorisé, les cars pour une sortie annulés au dernier moment, et en ce momon des évaluatiobs CE1 dont les enseignants se tirent les cheveux !

Honnêtement, au lieu de critiquer, vous ne croyez pas qu’il faut vraiment être motivés pour bosser avec les petits anges que sont vos enfants à notre époque ? Je persiste à dire que j’ai fait un des plus beaux métiers du monde durant presque trente ans, mais franchement, dernièrement un bureau, je n’aurais pas affronté la malveillance comme je l’ai vécue, des parents dérangés, des personnes prêtes à écraser l’insecte enseignant que nous sommes, et peut-être aurais-je encore ma thyroïde intacte. Magnifique profession, mais loin de l’idéal populaire. Alors au lieu de critiquer, apprenez à connaître le coeur de cette profession qui reste un des piliers de la formation des générations futures, et ce n’est pas rien !

 

 

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( 15 octobre, 2018 )

Peut-on se libérer du stress définitivement ?

 

Que d’articles je lis régulièrement sur les méthodes pour vivre avec « no stress », recettes magiques, tisanes, seulement voilà, je reste persuadée que nous ne sommes égaux face au stress. Certaines personnes ne ressentent aucune anxiété face à une situation, ne paniquent jamais, n’ont jamais peur, et d’autres ont l’estomac qui se noue. Déficit de magnésium ai-je entendu, mode de vie trop speed, bref peu importe existe-t-il une solution ?

À part être malade et devoir impérativement lever le pied, je n’ai pas vraiment de réponse. J’ai plutôt envie de dire que l’on peut apprendre à gérer son stress en évitant déjà tous les médicaments qui bousillent notre équilibre ( calmants, anti dépresseurs etc) sauf pour ceux dont c’est indispensable. Ensuite, réapprendre à prendre le temps, ce temps dont je parle tout le temps ( jeu de mots indispensable), ce temps après lequel on court. Se poser tout simplement, s’autoriser à ne rien faire, à vider sa tête ( pas le plus facile), à regarder la nature, à sortir son smartphone afin de prendre quelques clichés, simplement pour figer la sérénité. Ensuite, évacuer ce qui fait mal, dire, crier, oser hurler, peu importe comment par la voix, par le sport, par la plume, mais enlever ce manteau de stress qui pèse si lourd. Lâcher-prise tout simplement, ce qui ne veut pas dire définitivement, car le stress fait partie de chacun de nous, il conserve malgré tout un petit côté positif, car c’est lui qui nous pousse à nous surpasser. Alors se libérer du mauvais stress pour vivre mieux, mais pas de celui qui aide à avancer, apprendre à vivre positivement, à regarder le Beau dans chaque chose.

 

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( 15 octobre, 2018 )

Le monde de l’édition et les à valoir …

 

Le « à valoir » est l’une des formes de rémunération de l’auteur. Il ne faut pas se leurrer. Beaucoup d’éditeurs promettent un à valoir, mais bien peu nombreux ceux qui ont la chance de toucher un euro !

Cet accord se fait en général lors de la signature du contrat où l’éditeur séduit par le manuscrit proposé, certain de faire un buzz ou voulant à tout prix signer avec l’auteur, va lui glisser un petit chèque. C’est une avance sur droits d’auteur pouvant aller de 800 euros à des chèques à plusieurs zéros. Il est bon de rappeler que l’auteur n’a aucun intérêt à toucher cette somme lors du lancement. Le principe même de l’à valoir est de rémunérer le travail d’écriture du manuscrit. Le à valoir est définitivement acquis et non remboursable, mais l’auteur s’engage à fournir un travail abouti dans les temps.

En clair, chanceux ceux qui ont des à valoir … Je m’en suis vu proposer, je n’en ai jamais vu la couleur ! Il faut être très connu pour en bénéficier et dans des éditions fortunées ou dans des éditions « sympas » comme viennent de le me signaler plusieurs auteurs ( donc je rectifie, ce n’est pas la grosseur de l’édition qui fait l’à valoir)

 

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( 14 octobre, 2018 )

Pourquoi j’écris ?

Toujours cette terrible question ! Toujours aussi compliqué d’y répondre. Parce que j’aime cela, tout simplement. J’aime véhiculer des émotions, jouer avec les mots.

Je ne passe pas mes journées à écrire, ayant une vie bien remplie. J’écris surtout mes articles de ce blog lorsque l’inspiration s’invite. Là, ce peut-être dans la salle d’attente du médecin, sur un banc,  même en regardant la télé. L’écriture d’un manuscrit est différente. Là, je me pose, en général durant mes vacances, je m’imprègne de l’atmosphère, des personnages, je fais corps avec eux, je ressens leurs douleurs, leurs joies et mes mots prennent vie.

Est-ce que j’écris pour être lue ? Non, curieusement, non. Preuve en est, je vais rarement voir mes statistiques de visites sur mon blog, tout comme je suis toujours étonnée par les chèques de DA que je reçois. Après, c’est vrai qu’avoir des retours sur ce travail qu’est l’écriture, cela fait plaisir, simplement parce que l’on a aussi besoin de carburant pour avancer ! Le plaisir devrait suffire, et quand on voit le nombre d’auteurs qui cessent d’écrire simplement parce qu’ils ne vendent pas, je trouve cela un peu triste.

Pourquoi j’écris ? Me revoilà à la question de départ, et bien, pour mon plaisir, parce que m’évader dans les mots est une jouissance sans nom, l’impression de peindre un décors et de l’animer ! D’où mon envie de me mettre à la peinture, car je pense, je sens, que c’est un tout …

 

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( 13 octobre, 2018 )

L’angoisse des maisons pour personnes âgées

 

Anxiogènes les maisons de retraite, en particulier celles dites « médicalisées » .

À l’inverse des crèches où grouillent des bébés joufflus et potelés, l’immersion dans un institut peut s’avérer violent. Les personnes qui sont là, n’en sortiront jamais. L’entrée dans ce lieu signe leur fin de vie, la perte de leur liberté. Certaines sont mieux que d’autres, plus agréables, plus conviviales. Il n’en demeure pas moins qu’elles restent l’antichambre de la mort, là où tout se finira un jour.

Difficile pour les familles de s’adapter à cette réalité. Même avec le temps, l’angoisse peut surgir à tout moment. Rencontrer des yeux vides, croiser des silhouettes décharnées sur leurs fauteuils, prendre en pleine face cette vieillesse où il ne reste presque plus d’étincelle, c’est compliqué.

Ces derniers temps, j’étais ravie. Ma mère avait les yeux brillants, suivait une discussion philosophique, et puis, un nouvel à coup de cette fichue maladie, la DCL, je l‘ai retrouvée aujourd’hui avachie, prostrée, avec de grosses difficultés à simplement « parler ». L’impression cruelle de la perdre de nouveau. Pourtant, au bout d’une heure, j‘ai cueilli du bout des yeux une lueur, rapide, trop rapide, et je suis partie brisée, mettant de longues minutes avant de me retrouver.

Beaucoup critiquent ces endroits où finissent nos parents, mais il ne faut pas oublier que ces maladies nécessitent des soins constants, une sécurité complète. Entrée sur ses deux jambes avec juste la tête à l’envers, ma mère aujourd’hui se retrouve en fauteuil, incontinente, devant dormir sur des lits à eau pour éviter les escarres.

Soins constants de kiné, psy, ergothérapeutes etc, qui pourrait faire mieux à domicile ?

Il n’en demeure pas moins que cet endroit où j’use mes chaussures depuis plus de trois ans, je commence à le haïr ! Même si c’est la maladie qui m’a pris ma mère, j’ai l’impression de m’enfoncer toujours un peu plus dans un avenir qui sera peut-être le mien, et cette idée m’est insupportable ! Je refuse de faire vivre cela à mes enfants ! C’est une tellement grande souffrance.

 

( 13 octobre, 2018 )

L’égarée de Donato Carrisi coup de coeur

L’égarée de Donato Carrisi

 

J’ai lu beaucoup de romans de cet auteur, certains ne m’ont pas trop plu, d’autres comme le Chuchoteur sont gravés dans ma mémoire. Je pense que l’égarée sera un de ceux-ci ! Un vrai coup de coeur !

Une histoire terriblement bien menée qui commence dès les premières lignes à fond comme on dit.  Une femme retrouvée dans un bois nue avec une jambe cassée.

Puis en parallèle les personnes qui s’inscrivent avec force comme le détective privé, Bruno Genko, le passé de « la femme » Samantha, et ce lapin Bunny …

Franchement, si vous aimez les bons thrillers, il faut foncer. C’est un bon, un très bon thriller où l’angoisse monte de pages en pages comme si nous-mêmes nous traversions en même temps que Sam ce labyrinthe de l’horreur !

L’auteur m’a baladée tout au long du livre et , chose rare, je n’avais pas anticipé la fin ! Bref, du grand génie !

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( 13 octobre, 2018 )

Ces normes censées nous définir.

 

Fichues normes, fichue société qui place chaque individu dans le même panier sans autre considération puisque tout n’est question que de norme. Des normes il en faut bien sûr, mais de là à délaisser la spécificité de l’individu au profit du groupe, on atteint des limites dangereuses.

Prenons l’exemple de nos fameuses maladies thyroïdiennes, toutes différentes, et pourtant toutes mises par beaucoup trop médecins dans des cases précises desquelles nul n’arrive à sortir.

Une hypothyroïdie sera différente si elle est ponctuellement liée à une déficience de la thyroïde suite à une grossesse par exemple ou si elle est due à une maladie auto-immune. Deux cas de figure totalement différents !

Généralement, les médecins ne s’intéressent qu’aux normes de laboratoire, tranchant vite. Une personne sera dite « normale » si sa TSH se trouve entre 0,25 et 4. On voit bien que cette fourchette à elle seule est une ineptie sachant qu’une personne en bonne santé, sans dérèglement thyroïdien aura une TSH autour de 2, et qu’à l’inverse une personne atteinte d’une maladie auto-immune comme Hashimoto, avec une destruction thyroïdienne devra avoir une tsh le plus bas possible ( entre 0,25 et 1) afin d’éviter les « à coups » de destruction.

Seulement, trop nombreux sont les médecins qui ne le savent pas, qui au final ne vont pas diagnostiquer un problème thyroïdien. Il y a quelques mois, j’ai discuté avec un toubib qui m’avouait avec sincérité son incapacité à gérer la thyroïde. Il avait lu mon premier recueil, et s’est posé des questions. Depuis, il m’a dit mieux soigner en faisant attention aux symptômes. Quelle avancée !

Quatre ans que je me bats pour faire mieux connaître cette maladie. En tant que malade, qu’auteure, il m’est arrivé d’être découragée, de vouloir baisser les bras, mais quand je vois des remontées positives, je me dis qu’il ne faut rien lâcher !

Alors on continue à faire reconnaître cette vérité, ne pas mettre tous les malades dans le même sac, ne pas se fier exclusivement à la norme, ne pas se désintéresser des symptômes car toute personne est unique.

Nous continuons aussi à nous battre contre les idées reçues, contre les préjugés, contre la malveillance qui tire les malades vers le bas.

Ensemble, nous continuons le combat.

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Maladies thyroïdiennes dévoreuses de vie.

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https://livre.fnac.com/a12660516/Sylvie-Grignon-Maladies-thyroidiennes

 

https://www.evidence-boutique.com/samsara/maladies-thyroidiennes-devoreuses-de-vie

( 13 octobre, 2018 )

Halte aux pesticides ! L’implication citoyenne un leurre ?

 

De nombreuses personnes lèvent le poing face à l’invasion des pesticides. Un journaliste écrivait dernièrement « Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans l’eau de pluie, dans la rosée du matin, dans le nectar des fleurs et l’estomac des abeilles, dans le cordon ombilical des nouveau-nés, dans le nid des oiseaux, dans le lait des mères, dans les pommes et les cerises. »

Tout est dit ! On le sait maintenant, les pesticides sont dangereux. Pourquoi les utiliser ? Parce que la société a habitué les hommes à une alimentation « parfaite visuellement ». Des tomates bien rouges, des pommes sans vers, des salades impeccables etc. Pour arriver à ce but, on va asperger les cultures de produits toxiques destinés à tuer les bestioles nés pour grignoter nos fruits et légumes.

Seulement, ce que ne voit pas l’oeil, ce sont les terribles ravages que vont faire ces produits sur notre organisme, cancer, infertilité, dysfonctionnement thyroïdien.

La population a pris conscience et a compris la nécessité de se battre, seulement le monopole de l’argent, une fois de plus s’avère le plus fort. Et pourtant, la survie de l’humanité ne passe-t-elle pas par cette simple mesure : Halte aux pesticides !

Parce qu’il faut cesser de se voiler la face, les pesticides sont partout et il ne suffit pas de laver un fruit sous l’eau pour retirer son côté toxique. Pour avoir une chance d’avoir un fruit sain, pensez au citron et au vinaigre. Seulement, certaines catégories d’aliments comme les fraises ne peuvent être désinfectées ainsi, et dans ce cas, il ne reste qu’une solution, qui ne bénéficiera qu’aux bons salaires, le bio ! Une fois encore, on se heurte à une inégalité et toujours la même question, de quel droit certaines personnes vont bouffer toute leur vie des pesticides tandis que d’autres plus friqués pourront y échapper ?

 

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