( 31 octobre, 2019 )

Ces hommes, nos vieilles pantoufles !

Suite à un précédent article, j’ai reçu en privé beaucoup d’anecdotes où on m’informait qu’au final, c’était vraiment bien ces vieilles pantoufles. Je vais essayer d’en faire un résumé.

Qui sont-elles ces vieilles pantoufles avec lesquelles nous vivons toutes si nous avons dépassé la cinquantaine ?

Ce sont ces troncs d’arbres solides, qui ont permis de bâtir une partie de votre vie, qui sont enracinés dans vos murs, parfois à tel point qu’on ne peut même pas les déloger pour aller faire un tour en forêt, mais sans eux, on ne serait rien.

Ce sont ces pantoufles qui connaissent tout de vous, qui savent ce que vous voulez sans avoir besoin de parler, qui supportent vos caprices, vos sautes d’humeur ou vos moments de déprime, qui sont tellement habitués à votre présence que plus rien ne les surprend ( et rassurez-vous mesdames, vos messages montrent que rien ne vous surprend non plus !)

Bien sûr, souvent elles ronflent, ces vieilles pantoufles, à tel point que l’on aurait envie de les étrangler, mais honnêtement, cela nous arrive peut-être aussi, souvent on a envie de hurler quand elles se précipitent devant leur télé. Faut pas rater la série adorée ! Et puis, on s’est tellement accoutumés que cris ou disputes ne résonnent plus. On en viendrait peut-être à les regretter !

Mais bon, il faut bien l’avouer, on y tient toutes à ces vieilles pantoufles et pour tout l’or du monde, on n’aurait guère envie de les échanger contre des jolies, modernes, neuves, à qui il faudrait de nouveau tout expliquer, s’adapter. Trop de jeunes couples changent de chaussons dès qu’une salissure se pose, et sont-ils ensuite plus heureux?

Moi, je vous le dis, mes bonnes dames, il n’y a pas à dire, c’est avec ces vieilles pantoufles que vous finirez votre vie, parce qu’à un certain âge, il ne sert à rien de tout recommencer, cela signifie simplement qu’à la vie, on n’a rien compris !

Merci à toutes celles qui aiment garder leurs pantoufles pour leur inspiration, quant à moi, les miennes continuent à chauffer mes pieds, et c’est un grand pas vers la sérénité !

 

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( 30 octobre, 2019 )

Un bon roman à découvrir

Bien mal acquis de Martine Magnin

Collection la nouvelle plume

Merci à l’auteure pour son SP que j’ai accepté avec joie, très curieuse de découvrir sa plume dans ce nouveau genre. J’ai découvert Martine avec « Qu’importe le chemin » et depuis, je ne rate aucune de ses parutions.

« Puisque vous êtes en train de visionner cette cassette, c’est que je suis déjà mort et que, à tort ou à raison, vous avez trouvé cette maudite caisse. Après avoir entendu ce que je vais dire, ce sera à vous de prendre des décisions en connaissance de cause. Quoi qu’il en soit, bon courage à vous. »

Le début nous met immédiatement dans le bain. Cela sentait déjà bon rien que dans ces mots !

C’est l’histoire d’un homme a-t-on envie de dire, et quel homme ! Régis, un monsieur tout le monde, garagiste dans une ville de province, qui se retrouve expulsé de son garage à cause de la construction d’un rond-pointRégis va se mettre à la recherche d’un autre garage et va tomber sur une petite annonce, un garage en ruine incendiée quelque temps plus tôt. Il va accepter l’offre même si l’endroit est vraiment en piteux état et en faisant le ménage, il va tomber sur une cassette et un sac rempli de billets de banque.

L’histoire va s’alterner entre quatre personnages, Régis que sa conscience titille, la belle-soeur de l’homme décédé dans l’incendie, le mari de cette femme et l’assureur que les conclusions de l’accident n’ont pas satisfaits.

C’est une histoire bien écrite, bien menée aux accents du sud de la France. Je n’aurais, car nous sommes plutôt face à une véritable étude psychologique des comportements humains, donc pour ma part, « Bien mal acquis » est un roman psychologique offrant des questions que chacun pourrait se poser : que ferions-nous si nous tombions sur un sac rempli de millions ? Comment notre entourage rebondirait-il ? Jusqu’au parler de morale ?

Un livre facile à lire, je l’ai lu en deux soirs, qui ne prend pas la tête, rafraîchissant, avec en prime des recettes de cuisine que l’on a bien envie d’essayer !

Si vous aimez la poésie, vous apprécierez le clin d’œil poétique des haïkus :

« Il n’y a rien

Dans mes poches

Rien que mes mains. »

Vous avez envie de passer un bon moment avec ce temps maussade ? Installez-vous avec « Bien mal acquis » au coin du feu, et vous ne verrez pas le temps passer !

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( 30 octobre, 2019 )

Ah cette vie moderne !

On a beau dire toujours que nous sommes fatigués (l’homme est ainsi), il n’en demeure pas moins qu’il existe de vraies fatigues, celles qui sont toujours présentes même après une nuit de sommeil, celles qui nuisent aux études, à la concentration, celles qui ne surviennent pas juste après un effort physique. Ces fatigues sont souvent le signe d’un dysfonctionnement du corps, un manque de fer, de sucre, mais aussi un problème de thyroïde. ( encore elle ! Toujours elle !) et puis il y a cette vie moderne, totalement stressante, où tout le monde court dans tous les sens le regard fixé sur sa montre. Perdre une seconde ressemble à un drame comme si l’univers entier menaçait de s’écrouler. Alors les gens se précipitent dans les magasins, renversant presque les autres, foncent comme des fusées sur les routes parfois sinueuses, pour au final s’écrouler le soir dans leur canapé, vidés. Et là, au lieu de prendre le temps de siroter un bon thé en lisant un bouquin, ils vont se précipiter sur leur PC pour réitérer une course aux likes ou répondre avec violence à des conversations juste pour se défouler. Ils vont finir par  s’endormir d’un sommeil perturbé.

Au final, qu’ont-ils gagné hormis un ulcère à l’estomac ? Et je ne parle même pas des excités du bocal ( on en a tous croisés) qui vont s’énerver pour un mot de travers souvent mal compris ( mais qu’ils n’avoueront jamais), qui vont faire exploser des années d’amitié ou de collaboration simplement parce que ce jour-là c’était un jour « sans », qui vont au final se faire bien du mal tout seuls !

Cela fait déjà plusieurs mois que j’ai pris énormément de recul face à un engrenage dans lequel on tombe involontairement, parce que la vie moderne est ainsi. Au moindre signe de conflit possible, je me mets en retrait. Si les autres veulent continuer à gesticuler, à vociférer, ils le font seuls. Nul ne peut échapper à la vie moderne, mais tout le monde peut se préserver du stress distribué par les autres et ainsi réduire sa fatigue de moitié ! Il suffit de bannir les mots : obligation, courir, subir, et de ne conserver que : sourire :)

 

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( 29 octobre, 2019 )

Publier sous pseudo

 

Voilà une question récurrente sur les groupes d’auteurs : pseudo ou pas pseudo, telle est la question ! Certains hurlent à l’imposture si vous osez dire que vous publiez sous pseudo, d’autres applaudissent. Une fois encore, je vais jouer en neutralité totale l’avocat du Diable.

La première raison pour publier un livre sous pseudo est le désir de conserver l’anonymat. Prenons l’exemple de Tartanpion qui est un monsieur extrêmement connu, célèbre, politique, et qui a le verbe facile. Il décide de publier un thriller. On peut imaginer l’impact si le livre sort sous son vrai nom. Le rapprochement, certainement illusoire, entre réalité et fiction. Le pseudo va donc inéluctablement lui garantir la paix, peut-être moins de popularité, mais un confort de vie.

Dernièrement, une personne travaillant dans une édition de renom avec qui j’ai eu un excellent contact m’expliquait que le pseudo était utile pour dissocier les genres.

Beaucoup de lecteurs vont cataloguer l’auteure sous un genre précis, et c’est très agaçant pour un auteur. Ainsi un auteur de thrillers qui va publier une romance a tout intérêt à le faire sous pseudo pour donner une vraie force au livre.

Récemment, on l’a vu avec Bussi qui a réédité un ancien roman « La dernière licorne » publié sous pseudo. Il n’avait pas voulu faire un mélange entre ses romans qui étaient au top de ses ventes et ce thriller-fantastique d’un genre différent.

De nombreux écrivains célèbres ont opté pour des pseudonymes à un moment de leur vie pour ce citer que Marguerite Yourcenar, pseudonyme de Marguerite Cleenewerck de Crayencour ou Michel Houellebecq, pseudonyme de Michel Thomas.

Il n’empêche que lors de la signature d’un contrat, l’auteur doit révéler à l’éditeur son véritable nom. Un auteur m’affirmait dernièrement que ce n’était pas une obligation. J’ai un peu enquêté sur le contenu juridique, et il semblerait que pour toucher des droits d’auteur, l’auteur ne puisse rester anonyme vis à vis de sa maison d’édition.

Par contre il pourra exiger la publication sous pseudo et dans ce cas, l’éditeur sera dans l’obligation de respecter ce droit. On peut voir que ce complexe anonymat peut engendrer des problèmes lors de séances de dédicaces. Qui va signer les livres ? L’auteur sous pseudo ? Dans ce cas, il ne sera plus anonyme !

 

Sujet donc très intéressant ! Choisir un pseudo, c’est vivre tranquille. Il est bon de rappeler que nous vivons à l’époque d’Internet et des réseaux sociaux où « une personne » peut facilement se faire « fusiller » si elle a déplu à un groupe ou à une maison d’édition. De ce fait, sortir un nouveau manuscrit autrement va permettre à ce même auteur de retirer l’étiquette négative parfois difficile à supporter.

C’est certain qu’à l’inverse, la mini-notoriété d’un roman qui a plu imposera à l’auteur de conserver « le nom » du premier ouvrage pour continuer l’engouement des ventes.

Au-delà de ces considérations, il est bon de rappeler que certains éditeurs imposent un pseudo. Une auteure de jeunesse-Fantasy s’est vu dans l’obligation de prendre un pseudo lors de la signature d’un contrat pour une série érotique. Deux genres opposés, avec des lecteurs d’un âge différent imposaient cette clause spécifique.

 

Jusqu’à maintenant, je n’ai jamais publié sous pseudo, utilisant mon patronyme parce que je voulais préserver mon travail. En pré-retraite, je peux de nouveau m’ouvrir sur une certaine liberté, sur des genres que je n’aurais jamais osé toucher. Alors l’idée du pseudo s’impose à moi. Je m’aperçois que je suis « connue » (même si le mot est un peu exagéré) par le biais de mes polars-couleur et souvent, je me demande comment serait accueilli un livre sous pseudo. Je trouve cette idée extrêmement tentante et riche. Une bonne analyse sociologique de l’impact d’un nom que l’on a déjà vu ou lu pour un lecteur.

 

En conclusion, selon moi, peu importe si on écrit sous pseudo ou pas. L’important est d’être fier de ses écrits ! Mais la tranquillité a aussi un prix, alors pourquoi pas ?

 

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( 28 octobre, 2019 )

La beauté des yeux.

Peintures, dessins, photographies, nous sommes nombreux,    dépassé un certain âge à nous en mettre plein les yeux ! Pourquoi trop peu de personnes jeunes fuient ce plaisir ? Encore une fois, c’est une question d’éducation et de temps. Éducation, car apprendre à regarder, à aimer « le beau » nécessite un apprentissage culturel. L’enfant qui vit dans sa cité un ballon sous le bras n’aurait guère l’envie de s’extasier devant une rose qui s’ouvre ou même un mur de Street Art dans sa ville. De même, une jeune maman avec un travail prenant, plusieurs enfants à s’occuper, trouvera superflu de « perdre » une heure dans un musée. Il faut vivre ces vies pour comprendre. Pour ma part, j’ai élevé beaucoup d’enfants, et j’ai eu un travail qui m’a bien bouffée. J’ai toujours aimé l’art, la photo, mais avec le recul, je m’aperçois que j’ai mis longtemps ces plaisirs entre parenthèses, simplement faute de temps. Entre le basket de l’un, le tennis de l’autre, les cours d’arts visuels de la troisième, et j’en passe, on court, on court, et pour tout caser dans une journée, on ne prend pas le temps de s’arrêter. Certainement un tort !  Seulement notre société nous a habitués à agir plutôt que contempler, alors on reste de bons petits soldats obéissants. Il m’a fallu avoir cette maladie thyroïdienne pour ralentir, pour m’autoriser à m’écouter penser, pour voir le monde au ralenti, distinguer des milliers de détails sur lesquels j’étais passée à côté. Cela peut sembler bête, c’est juste l’expérience de la vie et depuis que j’ouvre vraiment les yeux, je vois la vie autrement, même si ceux qui travaillent pensent encore qu’à regarder ce tableau fixement, qu’est-ce que je perds comme temps !

 

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( 27 octobre, 2019 )

Analyses prises de tête !

Il n’y a pas à dire, au début de ces maladies thyroïdiennes, on panique à la moindre prise de sang. Angoisse de voir cette TSH monter ou descendre au grès de ses humeurs ! Pour tout arranger, on se heurte à l’incompréhension médicale pour qui une variation de TSH n’est rien à côté d’un changement de glycémie par exemple.

Cela n’arrange pas l’anxiété des malades, car une chose est sûre, si on va se déranger pour faire une prise de sang, c’est que l’on ne sent pas bien dans notre corps et de ce fait, on sait, nous, que quelque chose cloche. On attend du toubib un petit mot compatissant, après tout pour 23€, il pourrait faire un effort, non ? Et trop fréquemment, on se heurte à un mur.

La TSH est dans les normes. Merci. Au revoir. Qui ne l’a pas déjà entendu ? Qui n’est pas ressorti en larmes d’un rendez-vous où on avait tout misé, un espoir vite effacé ?

Parce que la norme c’est quelque chose dans notre société. Elle n’est pas totalement à dénigrer. Il faut bien des repères pour commencer, mais après ? En France, on met tout le monde dans le même panier ! Pas de jaloux, seulement hypothyroïdie, hyperthyroïdie, Hashimoto, Basedow, cancer de la thyroïde, que des cas différents de dysfonctionnements. Et pire encore, au sein même de ces cas, chacun va réagir différemment. De quoi y perdre son latin.

C’est pour cela que des études canadiennes ont ciblé l’importance de la « zone de confort », cette zone qui sera différente pour chacun, qu’il est bon d’atteindre et surtout de garder.

Qu’est-ce que la zone de confort ? Un dosage de la TSH dans lequel vous aurez le minimum de symptômes en particulier fatigue, cardiaque et mémoire. Elle se trouvera dans la norme officielle des laboratoires mais pourra fort bien frôler le minima sans que ce soit dangereux pour le malade ( c’est souvent le cas pour Hashimoto où beaucoup de normes de confort sont autour de 0,5)

On trouvera aussi que pour faire un bébé, il est important que la TSH soit autour de 2 ou 2,5.

Et la liste est longue.

On comprend ainsi la souffrance de certains malades dont les médecins refusent de regarder autre chose que la norme de labo. Une adhérente nous a raconté avoir consulté avec une TSH à 4,5 ( le maximal du labo était 4,8). Elle était épuisée dès le lever, perdait ses cheveux, oubliait sans cesse ce qu’elle avait à faire, flirtant avec une grosse déprime. Le praticien refusa de lui donner un traitement et la renvoya chez elle avec juste un anxiolytique. Six mois après, elle fut diagnostiquée Hashimoto. Elle dut changer de médecin car ce dernier refusait toujours de la soigner « au vu de ses résultats ».

Avoir un dysfonctionnement thyroïdien, c’est apprendre à écouter son corps surtout lorsque l’on a une maladie auto-immune. On entend beaucoup de choses fausses sur les réseaux sociaux, comme quoi une maladie auto-immune peut disparaître avec un claquement de doigts. Si cela pouvait être vrai ! Il n’en est rien. Hashimoto est à vie ! Un dysfonctionnement du corps qui va imposer à nos anticorps d’attaquer notre thyroïde. Peu importe la raison ! Elle sera aussi différente pour chacun d’entre nous.

On doit donc cohabiter avec cette bombe qui par vagues va nous voler notre concentration, va nous faire prendre des kilos, va perturber notre libido, va nous rendre aussi lent qu’un escargot. Pour que la cohabitation soit la meilleure possible, il est important d’écouter son corps afin de pouvoir interagir en adaptant parfois ponctuellement son traitement, sans pour autant se précipiter vers le premier labo du coin. Le moindre changement de vie va influencer notre thyroïde en bien comme en mal, et apprendre à mieux la connaître, c’est une manière d’apprendre à vivre mieux.

Mais c’est un long parcours que traversent de nombreux papillons !

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( 27 octobre, 2019 )

Être prêt à la transformation.

Que c’est confortable pour beaucoup de mettre ses vieilles pantoufles, d’y laisser ses pieds et de ne plus en sortir. Confortable et rassurant ! Seulement, on s’y habitue parfois tellement que l’on s’enlise dans une routine qui devient gluante à tel point que certains n’en sortent qu’une fois les pieds devant. Il faut oser la transformation, ne pas avoir peur du changement. Pas simple, allez-vous me dire. C’est d’abord un état de penser. Savoir prendre une éponge et faire disparaître tout ce qui a fait un jour du mal, tout ce qui entrave, ensuite se dessiner un sourire, inébranlable même lorsque le coeur saigne, et faire exploser sa coquille.

Vivre cette transformation comme un papillon qui sort de sa chrysalide. Il n’est pas nécessaire pour autant de jeter ses vieilles pantoufles, car elles sont pleines de souvenirs. Les garder comme preuve que la vie est faite pour évoluer et que rien ne pourra jamais faire revenir en arrière.

Comment faire ? Casser le rythme, changer ses habitudes, se mettre parfois en danger sans pour autant tomber dans l’excès, pousser son corps à se surpasser et surtout faire ce que l’on a vraiment envie, quand on en a vraiment envie ! Se transformer pour exister tout simplement !

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( 26 octobre, 2019 )

Cette perte d’humanité.

 

L’humanité n’existe plus. Tout se fait à la chaîne sans aucun état d’âme. Les gens ne cherchent même plus à comprendre, ils tranchent net.

Doit-on devenir tous des robots sans empathie ?

Je me refuse à vivre mon avenir ainsi. Je n’ai jamais été dans la norme, celle dans laquelle il est si facile de se fondre. Celle où pour obtenir ce que l’on veut, on est prêt à baisser son froc. J’en connais des personnes qui fanfaronnent par derrière, entre amis, sur les réseaux sociaux, et lorsqu’une discussion s’impose, on assiste à une danse endiablée où faux sourires et caresses se font. Spectatrice de ce monde en dérive, j’ai souvent envie de hurler, de dévoiler la face cachée de cette soudaine gentillesse qui n’est au final qu’artificielle.

Grignoter ainsi ce qu’est l’individu, c’est grignoter sur l’humanité qui est en chacun de nous, c’est créer des brèches dans lesquelles certains vont se perdre, s’oublier jusqu’à au final ne plus exister, c’est simplement perdre son identité.

Cessez de vouloir être ce  que les autres veulent que vous soyez et conservez surtout votre humanité ! Vous n’êtes pas des machines formatées, mais des hommes avec un coeur qui a peut-être cessé depuis trop longtemps de ressentir, mais qui est bien là.

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( 25 octobre, 2019 )

Mes petites chroniques.

Lorsque je pose ma casquette auteure, il m’arrive de plus en plus souvent de prendre ma modeste casquette chroniqueuse et je suis de plus en plus surprise par le nombre d’éditeurs ou d’attachés-presse qui viennent me proposer à moi, minuscule petite plume, de donner mon avis sur un livre. Le nombre de visites de ma page tout comme de ce blog augmente de jour en jour. Comme quoi, ne jamais baisser les bras. J’ai débuté sur ce blog  fin 2013 avec 20 vues par jour et j’étais contente. Ce mois-ci certains articles ont dépassé les 2000 vues par jour. S’accrocher et ne rien lâcher !

Pourquoi reste la question :

Est-ce parce que j’ai prévenu d’emblée que je me refusais à manier la langue de bois et que toute chronique ne serait que le reflet de mon propre ressenti à un moment donné, sans mettre de miel pour faire plaisir, juste le retour d’une lecture honnête et franche. En clair, pas de lèche chez moi ! Si je n’aime pas, je ne livrerai pas de chroniques, car un avis de lecture est intime, personnel. Ce qui plaît à l’un va déplaire à l’autre. Je dirais juste que je n’ai pas accroché sans plus. Une chronique n’est pas destinée à faire souffrir un auteur qui a donné beaucoup de lui pour pondre un manuscrit.

 

L’avantage de ne plus travailler, c’est de pouvoir tenir les délais, de visiter ainsi différents genres que je n’aurais certainement jamais lus sans ces propositions.

C’est vrai que je n’ai pas comme certains de magnifiques sites web que j’admire, mais je n’ai jamais réussi un tel exploit ( l’informatique et moi !) et je me contente de ma minuscule page Facebook qui contient tout de même un nombre de livres conséquents.

Je vais vous l’avouer au creux de l’oreille, lorsque j’ai débuté cette page, c’était surtout parce qu’avec Hashimoto, je n’arrivais plus à mémoriser les titres que je lisais, et j’avais ainsi plusieurs fois racheter bêtement les mêmes romans.

Et puis, certains auteurs sont venus vers moi, des éditeurs également, et depuis Septembre, j’essaie d’alterner un service presse et un livre « phare » pour conserver le plaisir. Je lis autant d’édités que d’autoédités ( et croyez-moi, il y a de vraies perles !)

Ne lisant majoritairement qu’en numérique, je ne recherche pas comme certains chroniqueurs l’envoi de livres papiers.

Ensuite, je dépose toujours mon commentaire sur Amazon ( c’est bon pour le moral des auteurs !) par contre, je n’ai pas encore créé un compte Babelio. Je m’y mets cet hiver, c’est promis ! Là encore, il me faut comprendre l’utilisation, et ce n’est pas gagné !

Alors non, je n’ai pas la prétention de porter le titre de chroniqueuse littéraire « officielle », ni d’en faire un travail qui voudrait dire obligation. J’ai passé l’âge des obligations ! Mais je suis ravie de prêter mon modeste talent pouvant aider de jeunes auteurs à trouver des lecteurs ou simplement des lecteurs à découvrir des livres.

Bref, suivez ma petite page Facebook, ce serait chouette et surtout que vive la lecture !

 

https://m.facebook.com/laforetde/

 

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( 25 octobre, 2019 )

Littérature noire et littérature blanche

Cela fait un bon moment que je me posais la question sans osé le demander. Parfois la frontière est si mince comme entre polar et thriller (qui pourtant, on le voit dans les contrats d’édition sont deux gens différents. Là, je

Je ne découvre que maintenant la différence entre la littérature noire et la littérature blanche.

Et vous ? Le saviez-vous ?

La littérature blanche constitue la littérature dite classique, standard, en clair les romans à l’inverse de la littérature noire qui s’applique aux genres comme le fantastique, les polars ou la science-fiction. Pire, enfin je trouve écrit que la littérature blanche se veut d’un niveau nettement supérieur à la littérature noire qui est souvent destinée au bas peuple. À mourir de rire quand on voit que les romans policiers sont un des genres les plus vendus en France. Certains même vont jusqu’à affirmer que seuls les auteurs qui écrivent de la littérature blanche sont des écrivains (même ceux qui n’auront vendu qu’une cinquantaine) d’où que certaines grandes lignes éditoriales ont sorti pour la rentrée littéraire un polar sous l’intitulé « roman » pour être placé dans la littérature blanche.

J’aurais appris quelque chose !

Quitte à jeter un gros pavé dans la mare, comme j’aime à le faire, il n’y a pour moi que très peu de véritables écrivains et ce ne sont pas ceux dont on parle en littérature blanche, mais ceux qui vont écrire un livre qui va marquer son époque comme Hugo ou Saint Exupéry,  la très grande Agatha Christie ou le très grand J.R.Tolkien du Seigneur des anneaux. Et même si je n’ai pas aimé des romans comme After ou Cinquante nuances de Grey, je m’interroge s’ils ne peuvent pas aussi avoir, à leur manière, marqués un tournant dans la littérature. La preuve, notre époque regorge de livres érotiques à gogo.

Littérature noire ou littérature blanche ? Littérature tout court me semble plus exacte !

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