Ces hommes, nos vieilles pantoufles !
Suite à un précédent article, j’ai reçu en privé beaucoup d’anecdotes où on m’informait qu’au final, c’était vraiment bien ces vieilles pantoufles. Je vais essayer d’en faire un résumé.
Qui sont-elles ces vieilles pantoufles avec lesquelles nous vivons toutes si nous avons dépassé la cinquantaine ?
Ce sont ces troncs d’arbres solides, qui ont permis de bâtir une partie de votre vie, qui sont enracinés dans vos murs, parfois à tel point qu’on ne peut même pas les déloger pour aller faire un tour en forêt, mais sans eux, on ne serait rien.
Ce sont ces pantoufles qui connaissent tout de vous, qui savent ce que vous voulez sans avoir besoin de parler, qui supportent vos caprices, vos sautes d’humeur ou vos moments de déprime, qui sont tellement habitués à votre présence que plus rien ne les surprend ( et rassurez-vous mesdames, vos messages montrent que rien ne vous surprend non plus !)
Bien sûr, souvent elles ronflent, ces vieilles pantoufles, à tel point que l’on aurait envie de les étrangler, mais honnêtement, cela nous arrive peut-être aussi, souvent on a envie de hurler quand elles se précipitent devant leur télé. Faut pas rater la série adorée ! Et puis, on s’est tellement accoutumés que cris ou disputes ne résonnent plus. On en viendrait peut-être à les regretter !
Mais bon, il faut bien l’avouer, on y tient toutes à ces vieilles pantoufles et pour tout l’or du monde, on n’aurait guère envie de les échanger contre des jolies, modernes, neuves, à qui il faudrait de nouveau tout expliquer, s’adapter. Trop de jeunes couples changent de chaussons dès qu’une salissure se pose, et sont-ils ensuite plus heureux?
Moi, je vous le dis, mes bonnes dames, il n’y a pas à dire, c’est avec ces vieilles pantoufles que vous finirez votre vie, parce qu’à un certain âge, il ne sert à rien de tout recommencer, cela signifie simplement qu’à la vie, on n’a rien compris !
Merci à toutes celles qui aiment garder leurs pantoufles pour leur inspiration, quant à moi, les miennes continuent à chauffer mes pieds, et c’est un grand pas vers la sérénité !