( 31 octobre, 2021 )

Comment supporter les échecs ?

Chaque acte raté, chaque épreuve de la vie peut sembler un énorme échec, et pourtant il faut que cessent ces pensées négatives. L’erreur est liée au plus petit de nos acte, car nous ne pouvons pas prédire l’avenir. La notion d’échec arrive après.  De quoi devons-nous nous sentir coupables ? D’avoir raté ? D’avoir essayé ?  D’avoir fait un mauvais pas ? D’avoir pris une mauvaise route ? Rien que ces formulations sont négatives : « raté », « mauvais ». Il faut inverser ce mode de pensées.  Un échec n’est pas une impossibilité à atteindre un objectif, mais un brouillon, tout simplement parce que l’on ne peut pas tout savoir. Même les grands de ce monde se plantent, même les personnes dites intelligentes. Simplement parce que la vie, c’est se prendre des gamelles, c’est se casser la figure, c’est se faire mal, pour simplement finir par réussir. Personne ne peut apprendre du premier coup, et il me semble important de l’apprendre aux enfants qui pour certains sont pétrifiés par l’échec. Adulte, il en sera de même. Aucun humain ne peut traverser une vie sans rencontrer un échec professionnel, familial, amical, peu importe. Nelson Mandela disait cette superbe citation : « Je ne perds jamais. Soit je gagne. Soit j’apprends. » Pour supporter l’échec, il faut l’accepter, comprendre que ce n’est qu’une étape, et que la vie ne s’arrête jamais à un échec.

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( 30 octobre, 2021 )

La tête dans les nuages et dans les étoiles

Depuis toute petite, on me dit que j’ai «  la tête dans les nuages ». Je ne comprenais pas l’expression, regardant le ciel et me trouvant bien loin de ces formes comme des boules de coton. Et puis, comme tous les gosses, je pensais que le monde était à mon image, rêveur, fantasque, déconnecté de la réalité. J’ai mis des années à atterrir et croyez-moi, ça fait mal ! Je me suis installée un moment sur la planète terre et puis, j’en ai eu assez de cette violence, de cette haine que certains ont, voire de cette rancoeur à fleur de peau. Alors, j’ai repris mon âme d’enfant, et je suis retournée vivre dans « mon » monde, loin des méchants, loin de ceux qui jugent sans comprendre. J’ai noirci des pages jusqu’à casser mes mines de crayons, badigeonné des toiles de couleurs, j’ai mis de la lumière où était l’ombre. J’ai retrouvé qui j’étais vraiment , la tête dans les nuages à regarder les étoiles, et même si cela m’entraîne parfois loin de la réalité, c’est là où je suis bien avec ceux que j’aime. Et tant pis si cela ne plaît pas à tout le monde, ma création est à ce prix ! Et surtout ma sérénité !

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( 29 octobre, 2021 )

L’insécurité dans les villes

Un peu choquée ces derniers temps en lisant certains commentaires ou certains articles pointant du doigt l’insécurité la reliant directement à l’immigration. Je sais bien qu’on est en pleine campagne électorale et que certains partis se gargarisent de ce sujet, mais je trouve important de rappeler que cette insécurité existait bien avant l’immigration. Pour ne citer que ma propre ville où j’ai vécu plus de 60 ans, à une époque où l’immigration n’existait pas encore, et pourtant, il y régnait une touche d’insécurité dans certains quartiers. Personne ne traversait déjà certaines cités le soir par peur de se faire agresser ou par peur des fréquentations. Ce qui me fait m’interroger.  Num ne détient le vrai Savoir, donc je lance des suppositions sans certitudes. Cette insécurité serait-elle liée à ces immeubles de plus d’une quinzaine d’étage construits dans les années 80 ? Comment des personnes peuvent-elles vivre sereinement dans le bruit, la promiscuité, tout est fait pour qu’ils ne se sentent pas bien. Cette prise de conscience a ébranlé certaines mairies il y a une bonne dizaine d’années puisqu’on a vu « les tours » petit à petit être détruites, mais, curieusement depuis deux ou trois ans, on voit de nouveau pousser des types de bâtiment proches des transports en commun, certainement pour des questions économiques.

Je suis assez inquiète sur l’avenir de certains quartiers qui se construisent en particulier autour du Grand Paris. Pourquoi opter pour ce regroupement humains ?  Des immeubles de maximum trois étages, ou des villes pavillonnaires, ne serait-ce pas préférable ? Peut-être éviterait-on ainsi,  peut-être, suis-je utopique, des trafics de drogue (les caves des cités sont des endroits très prisés par les dealers ) ou des trafics en tous genres. Peut-être serait-il temps de penser au bien-être de chacun plutôt qu’à l’argent ?

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( 28 octobre, 2021 )

Mots de parents

Chaque enseignant l’a vécu un jour, ces mots « doux » empli de violence en réponse souvent à une punition ou simplement un vêtement perdu, mots drôles mais tellement pathétiques. Mes anciens collègues me disaient que l’époque actuelle, anxiogène, avait fait tripler ces mots, certains souvent hors sujets. On pourrait penser que ces mots sont anodins, mais il n’en est rien. Ils soulignent le mal-être de l’école. Jamais lorsque j’étais petite, mes parents n’auraient osé écrire à l’enseignante ! L’école est l’exutoire de notre société où chacun déverse sa frustration, sa colère. Un divorce, et le travail en basse sera de la faute de l’enseignant. Des gamins qui jouent sur des jeux violents jusqu’à pas d’heure, ce sera encore la faute de l’enseignant ! « Il » n’avait qu’à bien lui apprendre. Et doit-on aussi parler de ces parents qui font manquer leur progéniture pour un oui ou un non.  Nous avions eu  un cas dans mon école qui avait fait raté les cours à leur petit chéri durant plusieurs jours pour la mort d’un poisson rouge ! Vous avez bien lu !  Au final, on ouvre la porte à des parents de plus en plus procéduriers, convaincus dans leur toute puissance d’être meilleurs que l’enseignant. Et on voudrait que notre école ne coule pas ? En tous les cas, des   »mots doux »  j’en ai gardé tout un dossier et certains sont vraiment succulents :) :)

 

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( 27 octobre, 2021 )

Ce que l’on aimerait savoir faire …

Jeune, on se pense que l’on est capable de tout, qu’il suffit juste de le vouloir, seulement, la réalité est tout autre. Sauter en parachute, grimper une montagne sans sécurité, plonger dans la mer, chevaucher un dauphin … Au final, on se rend vite compte que l’on ne peut tout faire, que l’on ne sait pas tout faire, et que l’on ne pourra jamais tout faire. Longtemps, j’ai rêvé d’égaler mon papa en aquarelle, sans oser pour autant me lancer. Et puis un jour, j’ai fait ce premier pas, et même si je suis loin de « savoir faire », au moins « je fais ».

Pourquoi a-t-on tellement envie de savoir faire ? Peut-être simplement pour continuer de vivre, pour ne pas sombrer dans la routine, pour « grandir » …. Parce que c’est drôlement sympa, tout bonnement

 

( 26 octobre, 2021 )

Notre rapport à la lecture

Livre coup de coeur ou livre à refermer ? Nous n’avons pas tous le même rapport avec la lecture. Certains considèrent le livre comme un prolongement de leur être, un objet incontournable. D’autres n’ont qu’un lien insignifiant avec le livre, le jugeant plutôt comme un outil. Ensuite, face à l’acte de lire, on se heurte à différents lecteurs. Celui qui va se fondre dans le roman jusqu’à s’oublier, jusqu’à pleurer, jusqu’à imaginer les personnages « vivants », celui qui n’aime que les coups de coeur et qui va s’empresser de refermer le livre si la lecture n’est pas captivante, et bien d’autres.

Notre rapport à la lecture sera changeant selon les moments, parfois des lectures faciles, parfois des œuvres littéraires complexes, parfois juste dans un bus, parfois des heures enfoncé dans un canapé avec un bon thé brûlant. Notre rapport à la lecture diffère également sur la manière de lire, soit un roman à la fois ou bien plusieurs commencés. Personnellement, j’avoue en vieillissant préférer lire un livre jusqu’au bout que de commencer plusieurs genres littéraires qui m’emmêlent les pinceaux.

Depuis une dizaine d’années, notre rapport à la lecture passe également par le format du livre, papier ou numérique. J’ai opté pour le numérique majoritairement pour une question pratique : beaucoup de livres stockés dans une liseuse et surtout la grosseur des lettres ( ma vue n’est plus celle d’une jeune fille). Dernier point, avant nous avions coutume de relire régulièrement nos livres, de nos jours, hormis les classiques, c’est moins fréquent simplement parce qu’il y a tant de parutions que nous n’avons qu’une envie dévorer le plus d’histoires possibles.

Notre apport à la lecture a peut-être changé, mais une personne qui aime lire, reste une personne qui aime lire, et c’est vraiment le plus important !

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( 25 octobre, 2021 )

Tapisserie, broderie …

Dernièrement, une personne me disait que la broderie, c’était passé de mode et pourtant, on en voit des sites de broderie sur Internet, des groupes sur les réseaux sociaux spécialisés, on a même inventé «  la broderie diamant » . Pourquoi cet engouement ?

J’ai toujours adoré broder depuis que je suis enfant. Cela me calmait, me forçait à me concentrer sur des points minutieux. Ensuite, la satisfaction de voir le projet terminé, d’avoir été jusqu’au bout. Mes yeux n’étant plus aussi bons, je suis passée au canevas, différent, mais qui m’offre également cette sérénité. Le canevas, contrairement à la broderie, se fait sur de la toile à canevas, et le point utilisé est le point de croix. Adorant les séries télé, mais ne pouvant rester scotcher devant un petit écran sans rien faire je brode. Comme je l’ai déjà dit, la broderie est un excellent moyen de canaliser ses émotions, de s’apaiser, très bonne thérapie également pour avoir un rythme cardiaque régulier et lutter contre l’hypertension. Après, certaines personnes vont jusqu’à inventer, dessiner leur canevas. Je trouve cela formidable ! Peut-être un jour, je m’y mettrai !

 

Texte protégé, toute reproduction interdite sans l’accord de l’auteure.

 

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( 25 octobre, 2021 )

Idées fausses sur la thyroïde

 

Souvent, des affirmations sont dites avec force faisant douter les personnes qui débutent un trouble de la thyroïde. Rendons à César ce qui lui appartient !

 

Il est impossible de changer de traitement lors d’une prescription d’hormones de substitution !

Faux ! Le malade peut imposer un médicament plus qu’un autre. Souvent, les médecins ont des peudos engagements avec les laboratoires et vont prescrire une « marque » plutôt qu’une autre. Ce fut le cas avec la NF du levothyrox de Merck dont les médecins furent inondés sans trop savoir pourquoi.  Aujourd’hui, depuis 2017, la lise sur le marché de plusieurs autres marques comme le TCAPS, le Tsoludose etc ont ouvert des possibilités. Ces traitements souvent non remboursés ont tout de même des avantages pour certains malades. Il faut bien comprendre que de nombreuses intolérances aux médicaments sont liés aux excipients et non à l’hormone de substitution.

 

Il faut voir impérativement un endocrinologue ! 

Faux. Même si ce sont des spécialistes, les nombreux retours montrent que souvent ils ne répondent pas plus aux interrogations des mal qu’un bon médecin de ville ou un homéopathe. Ces derniers pouvant prescrire bien évidemment un traitement pour un dysfonctionnement thyroïdien.

 

On peut guérir d’Hashimoto !

Faux également ! C’est une idée divulguée par certains malades qui souvent ont vu une amélioration. La maladie d’Hashimoto est une maladie auto-immune qui une fois enclenchée est à vie. Certains malades sont diagnostiqués avec juste quelques chiffres au-delà de la norme anticorps. Ce sont des réactions auto-immunes mais non une réelle maladie Hashimoto qui peut disparaître. Par contre, une personne avec des anticorps supérieurs à 500 par exemple aura cette maladie à vie. Même si ses anticorps diminuent, le côté auto-immune restera et pourra se réactiver même dix ans après. On voit trop souvent l’idée fausse d’une guérison se propager dans des groupes de thyroïde décourageant les autres malades. Une amélioration est possible, mais ce n’est pas une guérison. Contrairement à un cancer dont une longue rémission signifie la guérison, avec Hashimoto, cela restera une rémission. On a vu des thyroïdites destructrices survenir dix ans après une accalmie.

 

On peut stopper un traitement avec Hashimoto ou après une ablation de la thyroïde !

Faux. Un traitement pour une vraie maladie auto-immune de la thyroïde est à vie. Rappelons que cette maladie implique la destruction progressive de la thyroïde. Donc le corps aura un besoin vital d’hormones de synthèse. Pareil avec une ablation totale.

Par contre une personne « au début d’Hashimoto », sans destruction, avec juste des symptômes peut se passer de traitement, mais en aura un jour ! Ce qui ne sera pas le cas pour les ablations totales.

 

Un dosage traitement thyroïdien va sans cesse augmenter.

Faux. Le dosage du traitement variera en fonction des symptômes et de la zone de confort du malade. ( c’est ce qui fait dire à certains qu’ils peuvent s’en passer à vie)

Une thyroïde enlevée ou détruite ne va pas repousser. Ce serait formidable ! Au mieux, on aura une accalmie. Cette « pause » permettra de baisser effectivement le traitement. Il y a quelques années, certains endocrinologues augmentaient le traitement en fonction du temps de prescription : exemple six mois 75 ug, deux ans 90, cinq ans 100, dix ans 200 etc

Ce n’est heureusement plus le cas ! Un dosage trop fort et les symptômes d’hyper vont apparaître. Il faut donc trouver le bon dosage qui va fluctuer en fonction des saisons et de la vie.

 

Une échographie thyroïdienne est indispensable tous les deux ans.

Vrai et faux, tout dépend de la pathologie. En cas de nodules ou cancers, c’est une bonne chose. Avec une simple hypothyroïdie ou une thyroïde Hashimoto, c’est totalement inutile.

 

Un dysfonctionnement thyroïdien est lié à un problème d’absorption intestinale.

Voilà une affirmation que l’on trouve souvent et qui est prise comme une vérité vraie.  Certaines personnes développent une maladie auto-immune ( Hashimoto ou autres) à cause d’un souci d’absorption, c’est vrai, mais c’est loin d’une généralité puisque cela ne touche que 33% des malades.

Pour les 33% la maladie verra des jours meilleurs avec un régime alimentaire permettant une meilleure absorption. Pour les autres, ce type de régime sera totalement sans effet.  Après sans examen intestinal, difficile de savoir s’il y a mauvaise absorption ou non, alors pourquoi ne pas tester quelques mois et si aucun effet, trouver une autre option.

 

Elle allait bien hier. Elle affabule et joue la comédie.

Faux, bien sûr ! Tout le problème avec ces maladies thyroïdiennes qui font passer du soleil à la pluie en un claquement de doigts. Aucune personne ne choisit d’être malade. Aucune personne ne joue la comédie ou fatigue.

 

Il faut prendre beaucoup d’iode quand on a un problème de thyroïde.

Vrai et faux. Voilà une affirmation type qui montre que chaque personne est différente.

Avec Hashimoto, il vaut mieux éviter la prise excessive d’iode ( surtout non alimentaire) qui induira une hypothyroïdie. Par contre, en cas d’hypothyroïdies non auto-immunes, on va privilégier les aliments iodés. Mais avec modération.

« La thyroïde se protège contre un excès aigu en iode par une suppression de la métabolisation de l’iode, l’effet Wolff-Chaikoff. Une dysfonction à ce niveau amène à une hypothyroïdie ou à une hyperthyroïdie. »

 

Prendre du pamplemousse tous les matins ne gêne en rien un traitement thyroïdien.

Faux. « Le jus de pamplemousse est une excellente boisson, très intéressante pour ses propriétés nutritives et « détox ». Mais si l’on prend des médicaments, il est préférable de l’éviter. » Pourquoi ? Simplement parce qu’il contient de la naringénine, naringine et autres flavonoïdes comme la paradisine et, surtout, la bergamottine, qui peuvent constituer un danger car ils modifient la réaction de l’organisme à l’égard de certains médicaments. Donc un jus de temps à autre, pourquoi pas, mais jamais deux jours de suite. Pareillement pour les médicaments en naturopathie  à base de pépins de pamplemousse qui sont à prendre sur plusieurs semaines et peuvent changer l’absorption du traitement.

 

La maladie d’Hashimoto est reconnue et donne droit à l’allocation handicap.

Faux ! L’association l’envol du papillon se bat depuis huit ans pour cette reconnaissance indispensable pour ceux qui en ont besoin. Aucun mi-temps thérapeutique n’est validé avec cette maladie. On voit beaucoup de personnes affirmant être en invalidité reconnue sur les groupes. En creusant, on s’aperçoit que ces personnes ont souvent une autre pathologie, elle, reconnue.  Pourquoi pas Hashimoto ?

On pourrait continuer durant des heures ! Encore une fois, toujours se dire que l’on est unique, que nous seul savons ce qui est bon pour nous, que nous ne devons pas tenter les idées d’un tiers parce que chaque personne réagit différemment face à un dysfonctionnement thyroïdien. Et surtout, même si c’est dur à admettre, c’est une réalité. Un dysfonctionnement thyroïdien n’est jamais anodin. C’est une maladie et comme toute maladie, elle devrait, elle doit être comprise et reconnue.

Courage les papillons.

article protégé par copyright – reproduction interdite sans accord de l’auteur

 

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( 24 octobre, 2021 )

L’importance d’une mère

Dernièrement j’ai lu cette phrase : « Si une mère devient inutile, c’est qu’elle a fait du bon travail. » Je trouve cette phrase horrible ! Comme si à un moment de notre vie, notre mère devenait inutile. Ma petite maman me manque souvent, parce qu’elle était importante pour moi, parce que je n’avais qu’une maman. Elle a toujours été là pour moi, et pourtant elle n’a pas eu une enfance, une vie toute rose, mais elle était là, lorsque j’allais mal, lorsque j’avais besoin d’elle. Elle avait son petit grain de folie qui nous faisait tous rire, ses expressions qui n’étaient qu’à elle. Je n’ai jamais eu besoin de lui demander quoique ce soit, elle était là. Présente lorsque mon fils a eu son cancer, présente lorsqu’il est parti, présente lorsque j’ai failli perdre mon quatrième enfant à sept mois de grossesse, stoppant son travail pour s’occuper de mes aînés. Elle était là sans que je n’ai rien à lui demander. Elle devançait mes attentes. Alors non, jamais ma maman ne fut inutile. Elle ne s’imposait jamais, mais c’était comme si un fil invisible nous reliait, et je l’aimais, même si je ne lui ai jamais dit assez.

Dites à votre maman à quel point elle compte, car un jour, la porte se claque, et là, c’est vous qui vous sentez bien inutile.

 

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( 23 octobre, 2021 )

La magie des feux de cheminée

Enfant,  j’étais fascinée par les feux de cheminée. J’en rêvais. J’ai habité en appartement toute ma vie, donc ce rêve est resté un rêve jusqu’à cette année où je me suis exilée loin des grandes villes. Quel bonheur de pouvoir faire un petit feu dans mon poêle à bois. C’est complètement magique. Ce petit bonheur au coin du feu est montré du doigt par les écolos, et j’avoue que pour la première fois de ma vie, je m’en moque. J  J’en profite sans rougir. Le feu, c’est vivant, c’est beau, fascinant. Outre la douce chaleur qui se propage dans une pièce, regarder un feu est terriblement apaisant. J’aime entendre le grésillement des buches, ressentir la chaleur, voir les flammes lécher les bûches. Il paraît même que regarder un feu de bois serait thérapeutique et ferait diminuer la tension artérielle. Et puis avec chéri, même à nos âges, c’est romantique !

Alors oui, il faut parfois des années pour réaliser un rêve, surtout ne jamais dire jamais, et un jour, sans s’y attendre, on en réalise un et cela rend heureux !

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Texte protégé, toute reproduction interdite sans l’accord de l’auteure. 

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