( 22 octobre, 2021 )

Cette nécessité de se reconnecter

Depuis le confinement, de nombreuses personnes se sont mises « au vert », par nécessité, par besoin vital. Avant, les gens ne vivaient que dans un quotidien étriqué, métro- boulot- dodo. Changer cette routine avec le confinement a mis en évidence un besoin de nature, de mieux écouter ce qui nous entoure, de nous reconnecter à la terre. L’ancrage au sol est important. Cette connexion avec la nature primordiale, et beaucoup l’avait oubliée. Bien évidemment, se connecter au vert implique de se déconnecter de la vie moderne, en clair, de marcher, s’aérer, respirer en laissant son portable au fond de son sac.

De nombreuses études montrent que la nature apaise. Si nous étions mieux connectés, peut-être y aurait-il moins de violence dans ce monde ? Se connecter, c’est prendre du temps à écouter les oiseaux, à regarder les papillons voler, à respirer des fleurs, à simplement s’extasier devant un arbre.  Se mettre au vert, c’est s’autoriser à vivre pleinement. Le ressenti de la nature pure permet de multiplier la créativité, alors plus aucune excuse !

 

Texte protégé, toute reproduction interdite sans l’accord de l’auteure.

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( 21 octobre, 2021 )

Lui est elle

Un bien joli téléfilm que « Lui est elle » sur le thème du transgenre. Un jeune homme décide soudain d’avouer ce qu’il ressent, ce qu’il est. Il est bon de rappeler la définition du trans : « Une personne transgenre, ou trans, est une personne dont l’expression de genre et/ou l’identité de genre s’écarte des attentes traditionnelles reposant sur le sexe assigné à la naissance. Toutes les personnes transgenres ne se reconnaissent pas dans le système binaire homme/femme. »

Cette situation existe depuis toujours, seulement les tabous moraux et religieux imposaient aux personnes de ne pas en parler. On suit le parcours de l’acceptation de la famille, du père qui voulait un fils. La dernière phrase du film, « c’est ma fille » m’a fait monter les larmes aux yeux.

Actuellement on parle beaucoup du transgenre à tel point que l’on demande même aux écoles de s’adapter à ces différences. Lorsque l’on n’y est pas confronté, on trouve cela facile. Il n’en est rien. Il ne faut pas se voiler la face. Des parents qui mettent au monde un garçon ne s’imaginent jamais qu’un jour ce dernier va devenir une fille ( ou l’inverse). C’est un parcours compliqué autant pour l’enfant que pour la famille.  Heureusement souvent, l’amour est le plus fort, mais il faut laisser simplement du temps au temps.

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( 20 octobre, 2021 )

Trop vite, ah ce temps …

Toujours difficile le moment où on prend conscience que le temps qui nous reste à vivre est bien moins important que nous avons déjà vécu. Cette prise de conscience peut s’avérer terriblement anxiogène. Et pourtant, le jour où nous commençons notre vie sur cette terre, nous sommes déjà amenés à mourir. N’empêche que …

Comme beaucoup, j’ai passé toute mon existence à vivre à deux cents à l’heure. Difficile de faire autrement avec un travail extrêmement prenant et cinq enfants. J’ai rondement mené ma barque, ne soufflant enfin que lors de ma mise en retraite anticipée. Il est vrai que cette dernière a coïncidé avec le départ de ma petite maman dont je m’occupais beaucoup. Je me suis donc retrouvé avec du temps. Enfin ! Seulement, les vieilles habitudes ont la vie dure et j’ai continué à aller vite, comme si la mort me chauffait le popotin. Seulement, à aller trop vite, on fatigue. Alors j’apprends à aller moins vite, même si cela m’impose parfois de sérieux efforts. J’apprends à prendre le temps, même si je sais que j’ai déjà vécu une sacrée vie bien remplie. Et curieusement, depuis que j’apprivoise le temps, le poids des ans semble moins lourd. Peut-être est-ce pour cela que ma grand-mère me disait toujours que le meilleur remède pour vivre longtemps, c’était de prendre notre temps.

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( 19 octobre, 2021 )

L’engouement pour les livres ou séries nordiques

Les séries et livres scandinaves envahissent nos écrans et se vendent comme des petits pains en librairie. Pourquoi un tel phénomène ? Je n’ai pas la réponse exacte, mais je pose une hypothèse. Les ouvrages nordiques sont lents, accès essentiellement sur la psychologie des personnages principalement de l’assassin, ils sont bien travaillés. À demi mots, on peut toujours lire une critique du monde, de la vie actuelle, du racisme et de la violence dans ces pays du nord que l’on pense pacifiques.

Pour ceux qui suivent Netflix, de nombreuses séries sont proposées.

En littérature, la liste est longue également. J’adore les livres scandinaves.  Un grand coup de coeur pour certains auteurs, pour ne citer que HENNING MANKELL dont j’ai adoré le personnage principal Kurt Wallander. J’aime beaucoup aussi JO NESBØ dont les livres venant du froid sont un délice. CAMILLA LÄCKBERG, une bonne écrivaine même si je n’ai pas aimé tous les livres. Un « chouchou », ARNALDUR INDRIDASON. Le seul problème reste qu’aujourd’hui, ces livres (souvent édités par Actes Sud) font de plus en plus d’ombre aux romans français ! Et comme on ne peut tout lire …

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( 18 octobre, 2021 )

Astuces pour un déménagement réussi

L’expérience des uns peut parfois aider les autres, mais pas toujours malheureusement. Déménager suscite toujours un grand stress alors mieux vaut être préparé. Ayant plutôt bien réussi mon déménagement, je voulais donner quelques indications que vous pourrez aisément compléter en commentaire.

Tout d’abord, le déménagement sera sensiblement différent si vous achetez ou louez, si vous quittez votre département ou non.

Je vais prendre l’exemple d’une location hors département.

En premier, ne jamais donner son préavis avant d’avoir signé en agence. J’ai failli commettre cette bourde, et heureusement, le confinement étant passé par là, la signature du contrat n’a cessé de rebondir.

Une fois le papier en main, c’est le moment de s’activer. Le compte à rebours commence …

Si vous décidez de prendre un déménageur, c’est un mois avant. Je conseille fortement Vaugirard Déménagement, qui est correct côté qualité-prix.

Faites un devis, discuter avec les responsables. Si vous décidez de déménager seuls, ameutez vos gros bras, réservez une camionnette. Je préconise plutôt cette seconde option pour les petites bourses ou ceux qui déménagent à proximité.

Fixez votre date. Il faut savoir que la majorité des déménagements s’avère majorés le we, donc si vous pouvez choisir un jour de semaine, c’est bonus !

Une fois la date fixée, envoyez votre préavis. Pour rappel, ce dernier prend acte le jour de la signature de la lettre recommandée, pas avant ! ( ce qui parfois peut-être compliqué puisqu’une lettre recommandée est quinze jours en instance) Visez au plus juste si vous ne voulez pas payer double loyer.

Bien sûr posez une journée de congés ( attention, les jours pour un déménagement ne sont pas donnés par le code du travail)

Viens ensuite la rumba administrative !

À l’époque du numérique, vérifier si votre logement est éligible à la fibre. Ce n’est pas pour autant que vous serez assurés d’avoir ce service. Nous attendons des mois d’être fibrés et vivons donc sans Internet, hormis une 4G déplorable, ce qui ne facilite pas nos démarches administratives.

Ensuite, contactez votre assurance habitation, indispensable à la date d’entrée dans votre logement, les services électricité et gaz ( si ce dernier est installé), l’agence de l’eau. Prévenez de votre changement d’adresse, votre employeur, la Poste pour faire suivre votre courrier, la CAF ( si vous touchez des allocations), votre banque …. Toujours par lettre recommandée avec AR ( au passage, la Poste permet d’envoyer un courrier en ligne ce qui évite les heures de queue à un guichet), la sécurité sociale, la mutuelle …

Ensuite débutez les cartons, bien inscrire dessus le contenu. Souvent, lors d’un déménagement, on a une série de cartons « souvenirs » à garder dans un garage ou une cave. Écrire en gros cette mention afin de ne pas les entreposer bêtement dans un coin.

Quinze jours avant, mettez un coup de peinture, enlever les tableaux au mur, reboucher les trous.

Le jour J : avoir un planning d’organisation avec des tranches horaires, prévoir un carton ou une valise pour l’indispensable, un pique-nique pour le soir.

Attention à ne pas oublier de faire changer l’adresse de la carte grise ! Le délai est d’un mois maximum.

Et surtout il faut rester zen ! Déménager est extrêmement fatigant ! Mais si c’est un choix, alors que du bonheur à la clé !

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( 17 octobre, 2021 )

Un blog, un jour et …

Des années que je tiens ce blog … Attendez que je réfléchisse, bientôt huit ans avec un article chaque jour. Depuis quelques temps, Unblog fonctionne moins bien, beaucoup de pub, des photos qui disparaissent, le copyright qui n’est plus actif, plus de statistiques, bref, un serveur qui n’a plus de personne derrière malgré mes réclamations, mais j’ai la flemme de tout refaire ! Je me suis fait une promesse, aller jusqu’au bout, et le jour où ce serveur bloquera définitivement, je stopperais :) . En attendant, on continue.

À la demande de plusieurs lecteurs qui me suivent ( hormis mes articles chaque semaine sur la thyroïde ou la dcl), je partagerai en intégralité ces écrits de temps à autre sur fb ou Instagram. Je vous demande juste de continuer à laisser des commentaires sur le blog ( le lien sera toujours sous l’article) Autre point demandé, un récapitulatif chaque mois de mes lectures, beaucoup ont avoué leur flemme d’aller sur Babelio ou ma page la Forêt Livresque.

Si vous avez d’autres idées …

Écrire, tout un programme ! Il fut un temps où j’avais besoin des mots pour soulager mes maux, ainsi je ne vivais qu’avec un carnet dans mon sac que je remplissais de pensées, d’idées. À l’école, il m’arrivait le midi d’inventer un petit scénario, de rêvasser sur des petites histoires. Lorsque j’ai vidé mon bureau lors de mon départ en retraite, j’ai retrouvé des feuilles noircies que j’avais complètement oubliées. Un jour, peut-être l’une d’elles me servira pour un nouveau roman ? Depuis que j’ai découvert le dessin et la peinture, mes pinceaux autant que mes stylos sont là pour m’aider à m’évader ou à me ressourcer. Quotidiennement j’écris un article, non plus parce que c’est un besoin, mais parce que c’est devenu une habitude comme une douce musique , un moyen de ne pas perdre « la Plume ». Nul besoin d’écrire tout le temps, surtout jamais par obligation, il y a tant d’autres modes d’inspiration : la musique, la photographie, le théâtre, la peinture, le dessin, la sculpture, la transformation d’objets etc. Alors ne culpabilisez jamais de faire autre chose ! Vivez ce qui vous fait du bien ! Seuls les grands écrivains sont tenus à des délais imposés. Les autres, c’est la vie qui les fera voguer, alors bonne traversée à tous et bonne lecture à vous. !

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( 16 octobre, 2021 )

Violences envers les enseignants

Il y a un an c’était Samuel, dernièrement encore une femme enseignante agressée par des élèves, filmée, avec ensuite la video sur les réseaux sociaux. Et ce n’est que le haut de l’iceberg.  Mais que devient notre école ?

Je ne ferai pas la polémique des portables dans les lycées, ce n’est pas le vrai problème, j’ai juste envie de parler d’avant, de l’époque où l’école était un lieu protégé, presque un sanctuaire. Enfant, nous y allions sereinement, pareil pour le collège ou le lycée. Lorsque je suis devenue enseignante, l’école était très calme, bienveillante. Et puis, elle s’est ouverte aux parents, leur donnant petit à petit le pouvoir. Ce pouvoir a rebondi sur les élèves. Des parents défendant leur progéniture infernale coûte que coûte allant jusqu’à porter plainte pour un oui ou pour un non, des gosses crachant sur leurs géniteurs, puis sur les enseignants. J’ai travaillé plus de vingt-sept ans à l’éducation nationale, et j’ai vu « mon » école se dégrader jusqu’à devenir ce qu’elle est aujourd’hui. Je ne suis pas surprise du constat actuel. À force de donner le pouvoir aux enfants « pour leur bien-être », nous allons perdre cette valeur indispensable, une bonne instruction, nous allons faire de nos écoles un endroit où il ne fera plus bon d’y vivre. Oui, j’ai bien dit vivre, car un enfant passe souvent plus de temps avec son enseignant qu’avec ses parents, il y vit autant qu’il y apprend. J’ai pourtant connu des classes «  cocooning », où on était bien, où on pouvait enseigner, rire avec les élèves, où on ne se faisait pas insulter, avec des parents sympas. Si, si, cela a vraiment existé. Et même si cela va décevoir certains, cette violence n’est pas liée globalement « aux origines », ni à un type d’enfant, mais à un nouveau regard sur le corps enseignant, un dédain de cette profession, un manque de soutien d’une hiérarchie sans empathie.

Alors il faut redire encore et encore stop, stop aux violences envers les enseignants, stop aux violences tout court. Notre jeunesse a besoin d’apprendre en paix, dans une atmosphère positive, et gardons les yeux ouverts, à force de s’en prendre aux enseignants, l’éducation nationale va avoir bien du mal à garder les bons et à recruter !

Une société sans enseignement, c’est une société qui va créer des générations de crétins ! Mais peut-être est-ce le but car plus facile à manipuler ?

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( 15 octobre, 2021 )

Comment trouver la trame d’un polar ?

Souvent, on me demande comment l’idée du scénario d’un polar surgit ?  Elle ne se commande jamais, mais s’impose comme une évidence. Parfois c’est une phrase dite par un journaliste qui va déclencher un scénario, parfois une suggestion d’un proche, tout est bon pour écrire un polar. Chaque auteur a sa manière de travailler, c’est ce qui fait la diversité des parutions. En ce qui me concerne, je plante le décor, l’endroit, les personnages avant de penser à la trame policière. Je fais donc beaucoup de recherches, beaucoup de documentations préalables, puis je passe à ce qui sera le noeud de l’histoire. J’adore écrire des polars, peut-être parce que mes premières lectures étaient ce genre : les Alice ou le Club des cinq, en passant par Fantomette. Un futur polar prochainement me demande-t-on ? Pour 2022, j’espère ! Je suis tellement occupée dans ma campagne que je n’ai pas une minute ( sauf les jours de pluie) pour écrire, mais « la trame » se dessine doucement ! Une nouvelle pierre ? Bien sûr … mais à vous de trouver laquelle !

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( 14 octobre, 2021 )

L’importance de la méditation

La méditation est une thérapie moderne. Peu de nos ancêtres avait le temps de méditer ou de s’attarder sur « leur moi ». La vie était différente. De nos jours, les gens sont stressés en permanence, épuisés par une vie intense, bruyante. Depuis une trentaine d’années, la méditation a fait son entrée dans nos vies à tel point que l’on médite partout, chez soi, sur un banc, dans un jardin, dans le métro. On médite pour cinq minutes, une heure, peu importe au final. Le stress a atteint une barre tellement haute dans notre société, que souvent seuls les médicaments nous semblent une issue, antidépresseurs, anxiolytiques etc. Alors pourquoi méditer si des médicaments sont si efficaces ? Tout d’abord parce que l’on devient vite addict à ces pilules, ensuite parce qu’il est important de freiner, de mettre sur « pause » sa vie.  Tout peut attendre. Rien n’est urgent. Nul besoin de techniques ni de cours pour méditer. Il y a des manuels ou vidéos explicatifs, mais rien ne vaut notre propre ressenti. On peut méditer en ne pensant à rien, ce qui semble un non-sens, on peut méditer en regardant le soleil ou un feu de cheminée, peu importe …

Apprendre à méditer, c’est s’ouvrir à l’essentiel, c’est se retrouver avec sérénité, c’est surtout s’autoriser à toujours aller plus loin, malgré les obstacles.

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( 13 octobre, 2021 )

La peur d’avoir peur …

Suite à de nombreux commentaires sur fb après un article, le thème de la peur fut mis à jour.  Je me suis interrogé depuis.

La peur a toujours existé, elle peut prendre de nombreux visages. Face à la peur, on se sent totalement impuissant, comme des enfants. On n’est plus rien. On n’existe plus. Qui n’a pas connu la peur ? Qui un jour ne s’est pas trouvé avec ce coeur qui s’accélère, cette angoisse qui prend à la gorge. La peur est incontrôlable.  Certaines personnes sont plus anxieuses que d’autres, et certaines peurs plus tenaces, voire pathologiques. L’agaraphobie, apiphobie, astraphobie, achluophobie la liste est longue. Les psychiatres ont coutume de dire que ces « phobies » trouvent racine dans la petite enfance, mais je trouve le raccourci trop facile. Tout semble lié à l’enfance comme si c’était une fin de non-retour, comme s’il n’y avait aucune issue. Prenons par exemple les personnes hypocondriaques, souvent effectivement en lien avec une peur maternelle de la maladie, transmise à l’enfant. Ces peurs sont difficiles à vivre, handicapantes et s’en défaire est complexe. On a vu une recrudescence de ces peurs durant la période du Covid, peur dont se sont servis nos hommes politiques. De nombreuses peurs arrivent également après un traumatisme, peur d’être seul, peur de se faire suivre, peur de vivre tout simplement.

La peur est une chose terrible. Elle est ressentie comme une menace, et comme toute menace, on peut se retrouver au bord du gouffre. Tout le monde a peur un jour, car la « non-peur » est une pathologie connue et qui peut-être dangereuse. D’une certaine façon, la peur nous protège du danger.

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