( 4 octobre, 2021 )

Tu étais une lumière

Il y a des jours où l’absence revient en force, peut-être un lien avec des souvenirs …

Je n’ai pas voulu savoir, je n’ai pas voulu entendre, je n’ai pas voulu comprendre. Un jour, tu m’as annoncé que tu avais la maladie à corps de lewy. Tu étais tellement heureuse que ce ne soit pas Alzheimer que je ne me suis pas posé de questions. Je n’ai même pas percuté lorsque tu as commencé à me parler de ces personnes que moi, je ne voyais pas, ce chien noir que tu caressais, ces oublis passagers. Je mettais cela sur le compte de ton âge. Après tout, quand on n’a plus vingt ans … Et puis tu es devenue de plus en plus délirante, de plus en plus compliquée à suivre. Tu sombrais dans des délires paranoïaques, dans des obsessions, dans un monde où je n’avais ni les codes ni la clé. Ma petite maman, tu étais ma lumière, avec tes pensées positives dans lesquelles je me vautrais. Je me suis toujours sentie en sécurité te sachant là pour moi. Mais tout a basculé avec cette maladie. Je ne pouvais plus compter que sur moi. Et je n’y arrivais pas. C’est tellement dur d’être aidant, tellement dur de ne pas savoir quoi dire ou quoi faire, tellement dur de t’avoir perdue ainsi, toi qui étais une si belle lumière.

Mes pensées une fois encore vont à tous les aidants qui doivent faire tomber des barrières infranchissables, qui doivent vivre parfois deux vies, la leur et celle du malade. Il faut beaucoup de force pour tenir, alors courage à tous, et n’hésitez pas à faire un détour par le témoignage de ma petite lumière.

 

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( 3 octobre, 2021 )

Ce fichu temps

Ah ce temps incompressible !

Comment faire pour lire tous les livres qui sortent ? C’est actuellement les sorties de nombreux polars et thrillers, mon genre favori, mais je n’ai pas assez de temps ! Et pourtant je lis quotidiennement.

Comment faire pour écrire tous les livres que j’ai en tête ? Mes carnets s’empilent, mais je me heurte toujours à une idée nouvelle.

Comment faire pour peindre tout ce que j’ai envie de peindre ? L’avantage de varier les cours, c’est que j’apprends et j’apprécie de plus en plus de style, mais il me faudrait des jours à rallonge.

Comment faire pour m’enivrer de lieux, de découvertes, d’heures de marche ?

Comment faire pour arriver à voir régulièrement tous ceux que j’aime ?

Peut-être simplement attendre l’hiver où le froid me fera hiberner, un bon thé à mes côtés, un bon feu de cheminée. Moi qui n’aime pas l’hiver, je  vais finir cette année par apprécier sa venue pour avancer dans mes projets !

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( 2 octobre, 2021 )

Ces mensonges qui collent comme du chewing-gum

Avez-vous constaté que certaines personnes aiment tout simplement mentir. Pourquoi les gens mentent-ils autant ? Pourquoi ? Quel est leur but ? J’ai souvent constaté, ayant rencontré dans ma vie de vrais menteurs pathologiques et des mythomanes carabinés, que le mensonge servait à ces personnes à améliorer leur vie, comme si mentir allégeait leur souffrance ou pigmentait la monotonie de leur vie.  Certains vont jusqu’à croire en leurs mensonges ( c’est ça le pire) et rien ne va les arrêter ! Après il y a ceux qui sont là pour prendre le pouvoir en manipulant les autres, avec des mots sucrés, des mots que l’on va croire. Sans parler des mensonges bidons que personne ne croit du style : « je t’ai appelé toute la journée ! » , « j’adore ta nouvelle coiffure » et j’en passe. Faiblesse, lâcheté, intérêt personnel, ces mensonges qui collent comme du chewing-gum sont pires que tout et surtout ils détruisent des vies. Je hais les menteurs ! Même si parfois la vérité est dure à dire, même si elle fait mal, il faut toujours préférer cette option ou se taire !

« Un mensonge peut faire le tour de la terre le temps que la vérité mette ses chaussures. »  (Mark Twain)

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( 1 octobre, 2021 )

Pénurie de sages-femmes

Dernièrement j’écoutais aux informations que nous assistons actuellement à une pénurie de sages-femmes. On savait pour le désert médical des médecins traitants, mais j’avoue que j’ignorais que certaines régions de France n’avaient plus de sages-femmes. Ayant eu cinq enfants, je ne peux qu’avoir une pensée de coeur pour ces professionnelles qui m’ont accompagnée durant mes grossesses, puis mes accouchements. Sans elles, même si j’étais puéricultrice à l’époque, j’aurais été angoissée ( voire paniquée). Le rôle des sages-femmes est primordial. Étant hypertendue ( tension hormonale) durant chacune de mes grossesses, ces femmes représentaient un peu le pilier qui garantissait à mes futurs bébés une naissance paisible. En salle de travail, leur présence fut rassurante, leurs mots réconfortants. Je frémis lorsque l’on énonce des endroits où une seule sage-femme est présente pour une poignée d’accouchements.

Dire que de tout temps, les femmes ont pris l’habitude d’accoucher, que c’est naturel, me fait frémir. Un accouchement reste un accouchement où la sage-femme a un vrai rôle, souvent bien plus important que le médecin.

Lorsque je travaillais en binôme avec l’institut saint jean de Dieu ( centre réservé aux handicapés), l’enseignante avait un élève tétraplégique, handicap lié à une chute du bébé «  qui avait glissé » à la naissance. Si on manque de sages-femmes, comment garantir en salle de travail des naissances sans risque ?

Et doit-on parler du rôle d’une sage-femme après l’accouchement ? Souvent, ce sera elle qui paliera au baby blues, qui agira sur le renforcement du périnée, qui surveillera l’évolution post accouchement avant que la maman ailler voir un gynécologue,

Alors, une fois encore, cessons de faire des coupes budgétaires dans des professions indispensables !

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