( 31 octobre, 2023 )
Très débattue actuellement au Sénat, j’avoue en tant qu’amoureuse des mots, et je trouve débile cette mode, car c’est une mode. On va mettre des points, des tirets sur des mots tout simples. Je n’ose imaginer un gamin apprenant à lire qui va se retrouver avec un.une infirmier-e dans son texte ! Je me demande qui a eu cette idée stupide ! Soit disant pour mettre en avant les femmes, laissez-moi rire ! Comme si la femme grâce à ce point et tiret sera mieux respectée, mieux écoutée dans notre société. Et comme tout n’a aucun sens dans notre siècle, opter pour cette écriture incluse, reviendrait à impacter tous les textes juridiques, notariaux, les contrats d’embauche etc.
Franchement, ils n’ont pas mieux à faire nos députés que de se battre pour une loi stupide plutôt que de se mettre d’accord pour la préservation de l’environnement ou le pouvoir d’achat ?
( 30 octobre, 2023 )
Écrire sans lire est possible, mais la lecture aide à s’améliorer, à mieux appréhender les mots. La lecture permet de s’immerger dans un monde imaginaire, permettant de s’évader loin du quotidien, de vivre indirectement la vie des héros des personnages, et même pour certains de se sentir moins seul. Lire est un des meilleurs anti stress, libérant un sentiment de bien-être, même pour les histoires les plus scabreuses. La lecture n’est pas anxiogène, car chaque lecteur sait que les mots sont romancés, que le méchant n’existe pas dans la vraie vie, mais que les mots, eux, leur parlent.
L’approche de l’hiver est une période idéale pour bouquiner, alors foncez à la médiathèque ou dans une librairie et faites une provision de livres.
Vous avez des doutes sur l’intérêt de ce roman qui vous fait de l’oeil. N’hésitez pas à regarder les commentaires, en particulier de personnes qui ont les mêmes goûts que vous, vos amis, vos proches, bien plus significatif que ceux des SP.
Demain, justement je vais partager mes commentaires sur les livres lus en octobre. J’en profite pour vous dire que chaque commentaire sera partagé sur Instagram afin de continuer à donner un coup de pouce aux petits auteurs.
( 30 octobre, 2023 )
L’absurdité des dysfonctionnements thyroïdiens est qu’ils ne sont pas reconnus comme des handicaps que vous soyez en hypothyroïdie, en hyperthyroïdie, Basedow ou Hashimoto. Seuls les cancers de la thyroïde peuvent avoir été reconnus, et pas tous. L’absurdité de notre société qui va accepter l’handicap d’une personne ayant eu un cancer thyroïdien et pas les autres. Cela fait plus de dix ans que j’essaie en vain de comprendre, et j’avoue que je n’ai toujours pas réussi. Certains malades sur les groupes Facebook vont parfois polémiquer en statuant que eux, ils ont cette reconnaissance handicap, mais en grattant un peu, on s’aperçoit vite que cette reconnaissance leur fut accordée parce que ces personnes avaient une autre maladie associée de type sclérose en plaque ou Polyarthrite rhumatoïde. Il faut savoir que pour obtenir cette reconnaissance, il faut correspondre à une liste de critères spécifiques établis par la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) de votre secteur de résidence. Là encore l’égalité n’est pas totale. La reconnaissance du handicap permet d’avoir accès à des dispositifs dédiés aux personnes handicapées comme les services et aides financières de l’Agefiph, très importante dans les dysfonctionnements thyroïdiens où de plus en plus de malades se mettent à temps partiel ou se retrouvent obligés de partir en retraite anticipée.
Faut-il rappeler la loi ?
« Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant. »
Pourquoi les dysfonctionnements thyroïdiens ne sont pas reconnus alors que l’altération de plusieurs fonctions physiques, cognitives ou psychiques sont bien présentes ?
Trop fréquemment, le critère handicap ne se trouve réduit qu’à l’impossibilité de se déplacer, avec une cane ou un fauteuil roulant. Et les autres ?
Comment faire reconnaître un handicap comme les dysfonctionnements thyroïdiens alors que la liste n’a pas bougé depuis 2006 ?
Nous, les malades de la thyroïde, sommes-nous tellement peu importants ou est-ce simplement parce que nous avons appris à ne pas nous victimiser, à serrer les dents et à minimiser nos symptômes handicapants ?
Faut-il rappeler que plus de 80% des handicaps sont invisibles, qu’ils ont un impact violent parfois sur la vie des malades, et que la reconnaissance peut permettre, enfin pourrait permettre à ce dernier d’améliorer ses conditions de vie.
« À titre de rappel, on dénombre 3 catégories d’invalidité :
Catégorie 1 : la personne est capable de travailler mais à des horaires réduits en raison d’une forte diminution de ses capacités ;
Catégorie 2 : la personne n’est plus en capacité de travailler mais elle conserve un minimum d’autonomie ;
Catégorie 3 : la personne n’est plus en capacité de travailler et a besoin de l’aide d’une tierce personne dans sa vie quotidienne. »
Combien de malades avec un problème de thyroïde seraient soulagés de bénéficier de la catégorie 1 ?
L’invalidité doit être liée à une affection longue durée alors pourquoi la maladie d’Hashimoto qui est une maladie auto-immune à vie , avec des poussées régulières d’anticorps, n’est pas considérée par la MDPH comme handicapante ? Pourquoi l’hypertension, elle, l’est tout comme la dépression ou l’asthme ?
Personnellement, j’ai bien du mal à comprendre !
J’ai longuement discuté depuis dix ans avec ceux qui donnent cet accord, et tous reviennent au point législatif : la loi n’ayant pas été changée, les problèmes de thyroïde ne peuvent être reconnus !
L’association l’envol du papillon dont je fais partie ne lâchera rien, mais c’est un combat de Titan que nous gagnerons un jour, je l’espère !
Ensemble les papillons !
( 29 octobre, 2023 )
Tout d’abord une nouvelle fois un grand merci à Joël de Taurnada édition pour l’envoi de son SP.
Cette fois, l’histoire se passe au Canada. Un petit plongeon au cœur d’un magnifique pays. En dehors du côté thriller lié à la disparition de Naomi dans la réserve indienne de Meshkanau, c’est surtout l’apologie d’un regard sur les communautés indiennes, du racisme canadien que j’ignorais, des violences « gratuites ». J’ai trouvé ce roman particulièrement intéressant à cause de cette orientation qui change des conflits raciaux envers d’autres communautés. Les passages relatant les horreurs vécues dans les pensionnats m’ont donné des frissons.
J’ai particulièrement aimé l’analyse des personnages en particulier Nathan, ce jeune homme prêt à tout pour revendiquer ses idées, Alice, à la fois touchante et énigmatique et le policier Robertson qui va devoir lutter contre à ses collègues pour qui les lois semblent différentes selon le côté où on est né.
Une phrase qui prend tout son sens dans ce récit : « Ici les femmes autochtones se rendent plus souvent à l’hôpital qu’à la police. (…) Parce qu’en allant à la police, le remède est parfois pire que le mal. »
Une plaidoirie, un cri peut-être pour alerter sur cette injustice, celle qui donne le pouvoir à ces policiers, ces médecins, ceux qui devraient être là pour sauver plutôt que pour détruire.
Un très beau livre que je recommande.
5/5
( 29 octobre, 2023 )
Comme chaque année, je m’interroge : pourquoi continuons-nous à imposer ce changement peu satisfaisant au niveau bienfait énergétique. En mode hiver, nous gagnons une heure de sommeil, une fois dans l’année, au final nous cessons de vieillir durant une heure Les études quant à elles contredisent l’utilité du changement d’horaire hivernal imputant l’augmentation du risque d’accident de voiture envers un piéton en nette augmentation.
Cette loi date, il faut bien le dire, de la crise pétrolière des années 70 qui a mener une vingtaine d’années plus tard, cette proposition. Ne croyons pas non plus bêtement que nous devrions nous aligner sur le soleil, ce serait une ineptie et donnerait en hiver un lever de soleil vers 10h sur le front Atlantique.
Peut-être simplement l’heure d’été serait la meilleure pour tous, alors pourquoi la changer ?
Petite interrogation : comment font les personnes qui doivent pointer à 3h alors qu’il est de nouveau 2h ? Comment gèrent les soignants dans les hôpitaux les médicaments toutes les deux heures ? Et la liste est longue …
Profitez donc de cette journée au final de 25 heures ! Et ne vous posez pas trop de questions !
Merci au dessinateur de diffuser de si belles illustrations
( 28 octobre, 2023 )
Ils ont voulu briser mes ailes. Ils ont essayé par tous les moyens. Ils n’ont pas réussi.
Je suis toujours sur pieds, avec de nombreuses cicatrices, mais elles ne saignent plus.
Je suis une résiliente, une combattante, une warrior. Même à terre, je continue de sourire.
Si j’écris ces mots c’est simplement pour vous dire que chacun d’entre vous peut se relever, il suffit de laisser couler, de prendre le recul nécessaire, et de se dire que ceux qui cherchent à briser les ailes des autres vont échouer. Alors oui, la vie n’est pour personne un long fleuve tranquille, elle n’est pas linéaire, mais ce sont ces alternances de joie et de peine qui en font sa valeur. Ils ont voulu briser VOS ailes, mais vous êtes toujours debout. Regardez tout ce que vous avez réalisé que EUX n’ont pas fait.
Oubliez jusqu’à leur haine. Elle ne fera que renforcer vos peurs, et l’énergie négative qu’ils vous envoient. Restez qui vous êtes, réalisez votre potentiel et éloignez-vous de tous ceux qui pourraient broyer vos ailes.
Alors volez, déployez votre imagination, votre potentiel. Soyez VOUS !
( 27 octobre, 2023 )
Le réchauffement climatique est dans toutes les bouches, pointant du doigt les énergies fossiles ou les cheminées des logements comme s’ils étaient source de tous les maux, occultant que l’alarme fut donnée il y a quarante ans et que tout le monde s’en moquait. Aujourd’hui, la peur de demain est bien présente, et tout le monde a conscience qu’il faut faire quelque chose. Personnellement, je doute qu’il soit encore temps, mai bon …
L’engouement pour les voitures électriques pourrait effectivement réduire l’accélération énergétique, mais, car il a bien un mais. Des millions de voitures dans le monde roulent encore à l’essence, et vu le prix exorbitant des voitures électriques, comment renverser la vapeur ? Je suis personnellement prête à échanger ma voiture contre une électrique, mais voilà c’est impossible. Une voiture électrique serait au moins quatre fois le prix de ma voiture actuelle qui a sept ans. Pourquoi à mon âge irais je m’endetter même si c’est pour la planète alors que les grosses industries bien polluantes, elles, ne font rien.
Pour les logements, c’est la même chose. Je connais bon nombre de propriétaires qui ne peuvent installer des panneaux solaires, isoler totalement ou remplacer les cheminées.
Encore une fois, on va imposer une vignette non écologique en 2024 pour les voitures non électriques, mais qui cela va impacter ? Une fois encore, les salaires petits et moyens !
Je suis une « pro écologie », mais il faut que les mesures ne se limitent pas aux particuliers. Penser écolo ne veut pas dire s’endetter ou imaginer résoudre le problème du réchauffement climatique avec une voiture électrique. Ce serait presque magique !
( 26 octobre, 2023 )
Ma Lili, c’est pour toi que j’écris cet article aujourd’hui. Toi que je connais presque depuis toujours, toi qui fus toujours là même dans l’ombre. La vie, les kilomètres nous ont parfois séparées des années, et pourtant nos chemins se sont toujours recroisés. Toi mon amie, ma soeur de coeur, tu étais une lumière, de celle qui inonde, qui remplit.
Mais où est passé ton soleil ? Le verdict est tombé, cruel. Tu ne répondais plus à mes messages. Je sentais que … mais pas toi. Le verdict est tombé. Tu n’as pas encore fêté tes soixante ans. Alzheimer précoce. Alzheimer accéléré.
Mais où est passé ton soleil ?
Ton fils m’a confié que ta mémoire s’était effacée presque totalement, qu’elle l’avait oublié, tout comme moi, qu’elle ne se souvenait que de ses parents décédés depuis longtemps. Qu’est devenu ton soleil ? Tu ne souris plus. Tu n’en as plus envie. Tu ne peux plus. Tu es déjà morte quelque part.
Quelle fichue maladie bien pourrie !
Malgré moi, je vais revivre un deuil blanc, celui d’avant la fin, celui que tu n’aurais pas choisi. On en a tellement parlé. Oh ma Lili !
Mais où est passé notre soleil ?
( 25 octobre, 2023 )
Dans le temps, les vieux étaient gardés au coin du feu, faisant peut-être partie des meubles, mais au moins, ils partaient entourés. Aujourd’hui, ils finissent inéluctablement en Ehpad, un endroit aseptisé où on est loin d’être entourés. Ce cloisonnement entre jeunesse et vieillesse est une des pires erreurs de notre société, incompréhensible dans un monde dit civilisé. Comme si la vieillesse était une tare. J’ai assisté à des scènes, hors pandémie, où des établissements pour personnes âgées refusaient les enfants, parce qu’ils faisaient trop de bruit et qu’ils salissaient partout. Quelle excuse débile ! Rien de mieux que les rires et l’innocence d’un enfant pour mettre du soleil dans la vie d’une personne âgée.
À quand les rencontres régulières entre les Ehpad et les écoles ou les centres de loisirs ? À quand ce magnifique passage de mémoire avec le siècle d’avant ? À quand la tendresse intergénérationnelle ?
Cessons de tout cloisonner et ouvrons nos bras et nos cœurs …
( 24 octobre, 2023 )
Il y a vingt ans, je lisais une vingtaine de livres par mois. C’était avant. Avant Internet, Whatssap, les réseaux sociaux, avant cette société où tout va trop vite. Lire fut et reste ma première passion et j’essaie de ne jamais m’endormir sans avoir lu quelques pages. Il y a tellement de romans à lire, tellement de parutions, que c’est une vraie frustration de voir les piles de livres ( papier ou numérique) s’entasser. Surtout en cette période de sorties littéraires.
Lire, c’est avant tout se retrouver seuls avec des personnages imaginaires qui vont nous entraîner vers un monde également imaginaire, qui va nous permettre de nous évader. Le monde d’aujourd’hui est difficile. La société va mal. Les mots vont nous sortir de cet univers violent, de ces guerres qui éclatent partout pour nous plonger dans un monde où les méchants sont toujours punis, où l’amour triomphe toujours, où la justice est juste.
Lire a un impact bien plus fort qu’une série télé qui pourtant reste la préférence chez les moins de quarante ans.
Alors lisez ! Lisez même si c’est juste une demi-heure par jour. Ne cessez jamais de lire. Vous verrez qu’après ce moment à vous, vous vous sentirez vraiment bien