( 23 octobre, 2023 )

L’alimentation et les dysfonctionnements thyroïdiens

Depuis la pandémie, de nombreux coachs ou nutritionnistes ont vu le jour comme des champignons pour le bien comme pour le mal des malades. Résultat, on voir de tout, on lit de tout. De nombreuses vidéos sur YouTube se contredisent.
Et si on mettait bien les choses à plat.
Tout d’abord, rappelons-le encore une fois, il y a de nombreux dysfonctionnements thyroïdiens, aussi différents les uns des autres, hypothyroïdie, hyperthyroïdie, maladie d’Hashimoto, Graves, Basedow, cancer de la thyroïde. Il est évident que ces pathologies ne se soignent pas de la même manière et l’alimentation sera également différente selon les cas.
Ce qu’il faut, ce qu’il ne faut pas, n’est pas une vérité, juste une indication possible, car chaque personne est différente, chaque personne va réagir selon sa pathologie, le médicament pris.
Comme tous ceux qui suivent ce blog le savent, la thyroïde est cette petite glande sécrétant des hormones contenant de l’iode. Sans iode, la production de ces hormones sera limitée.Ce qui ne veut pas dire pour autant qu’il faut se bourrer de complément alimentaire iodé qui risque de plonger la personne en hyperthyroïdie faisant trop fonctionner la thyroïde. Le sel iodé suffit souvent à faire fonctionner correctement la thyroïde, le problème d’un dysfonctionnement sera donc ailleurs.
Le conseil de prendre des compléments en oligo élément comme le zinc ne peut en aucun cas faire de mal. Mais il ne faut pas se leurrer, ce ne sera pas magique. Le zinc renforce surtout le système immunitaire sur le long terme.
La thyroïde pour fonctionner a besoin d’une nourriture équilibrée. Seulement voilà, en hypothyroïdie, par exemple, le malade va prendre du poids, et finir par faire un régime parfois draconien. Ce régime peut encore plus déséquilibrer les hormones thyroïdiennes si le malade ne prend pas en compte des éléments importants.
Que l’on soit végétarien ou non, il ne faut jamais renoncer à manger des protéines entre autre la tyrosine. En clair, il ne faut pas renoncer aux viandes, aux poissons, aux oeufs etc
La viande rouge est à limiter, mais on peut se rabattre au moins 3 fois par semaine sur des sardines, du thon. Ne pas croire que ces derniers font grossir. Les sardines ( en évitant celles à l’huile) sont même indispensables pour limiter le mauvais cholestérol.
Je sais d’avance ce que certains vont penser, pourquoi elle nous parle de cholestérol ? Tout simplement parce qu’en hypothyroïdie, le cholestérol va sensiblement augmenter, en particulier le mauvais.
Ne pas oublier non plus, de prendre du fer sous forme alimentaire, épinards, du magnésium dans les céréales et le chocolat noir bio sans sucre.
En ce qui concerne les poissons et les crustacés, l’idéal serait d’en prendre une fois par semaine pour ce dernier et deux fois pour les poissons. Malheureusement, ces denrées restent hors de prix.

La question qui revient souvent sur les groupes : quels aliments déconseillés ?
Je n’aime pas lire le mot interdit qui est anxiogène. Déconseillés est préférable.
Des aliments peuvent empêcher l’absorption d’iode ce qui fait dire que ces aliments sont dits «  goitrogènes ». Il faut un minimum d’iode pour faire marcher cette thyroïde, et limiter son absorption va faire glisser le malade en hypothyroïdie. On sait que les choux, choux fleurs, choux vert, brocolis etc peuvent altérer l’absorption. Mais que l’on se rassure, cela ne se fait pas en un jour. Si vous dégustez un bon chou-fleur de temps à autre, votre tsh ne bougera pas ! Par contre si vous faites le fameux régime pour maigrir au chou, là cela pourra être catastrophique. Il est également important de ne pas se faire des jus de fruits matinaux avec ces légumes verts, les radis, kiwis également.
On pourra rajouter la patate douce, la moutarde, l’ail et l’oignon. Là encore, on comprendra que ce n’est aucunement une suppression totale. Un oignon pour assaisonner une viande n’aura aucun impact. Une soupe à l’oignon quotidienne en aura au bout de quelques semaines.
De même pour les aliments à base de soja qui comme le tempeh, le tofu et le yaourt de soja, contiennent des phytoestrogènes et peuvent interférer avec le bon fonctionnement de la thyroïde. Là encore, il faut être vigilant. De nombreuses personnes arrêtent net le soja. Là encore, il faut savoir être raisonnable. Éviter de prendre un yaourt au soja le matin à jeun, et le garder pour le repas du soir, et pas tous les jours. C’est l’accumulation de produits sous forme de soja qui est ennuyeuse.
De nombreux malades de la thyroïde ( et également sans pathologie) sont intolérants au lactose, et ces yaourts au soja sont une bonne alternative. Bien sûr éviter de surconsommer en prenant dans le même repas de la sauce au soja etc ..
Ayant une hypothyroïdie Hashimoto, j’ai personnellement testé les laitages au soja durant six mois ( pas tous les jours) et ma tsh n’a pas bougé, et j’ai pu par contre perdre effectivement quelques kilos.

Certains nutritionnistes préconisent de supprimer le thé, le café, mais des statistiques ne montrent aucun véritable effet. Le tout est de ne pas abuser.
Bien sûr il est bon de supprimer l’alcool, le tabac, mais c’est valable pour toutes les personnes.
Il est bon également d’éviter les perturbations endocriniens qui sont défavorables au bon fonctionnement de la thyroïde.

Pour résumer, ne pas devenir obsessionnel face à l’alimentation. On peut au final manger de tout sans abuser des aliments goitogènes. Pour perdre du poids, surtout en hypothyroïdie, il faut limiter les graisses et le sucre qui peuvent impacter le cholestérol et les triglycérides. Bien différencier hypo et hyper.
En hyper, vu le rythme cardiaque qui s’accélère limiter les excitants, l’iode qui va augmenter l’hyperthyroïdie.

Dans tous les cas, chaque personne est différente, avec un traitement différent. L’important est de choisir ce qui convient à chacun.

S’occuper de soi ne peut faire que du bien., après ne pas oublier que perdre du poids en hypothyroïdie, parfois en hyper également, est un vrai parcours du combattant, même si on respecte scrupuleusement des quantités, des rations etc. Et surtout, ne jamais, jamais culpabiliser si on se fait plaisir de temps à autre !

Courage les papillons

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( 22 octobre, 2023 )

La passion pour l’ésotérisme

Depuis quelques temps, les magazines ne parlent plus que de cela, de cet engouement pour l’ésotérisme. La définition même de l’ésotérisme : caractéristique des philosophies pythagoricienne, kabbaliste et, de façon générale, des doctrines qui visent à créer une initiation et une hiérarchie sociale.
L’ésotérisme a toujours fasciné, particulièrement ses ramifications au cours de l’Histoire.
Aujourd’hui, elle se démocratise, devient la panacée de tous, avec une dérive, la profusion de faux professionnels. Dans l’ésotérisme, on met aussi bien les histoires de fabrication de l’or que les voyantes à deux balles. Si vous allez faire un tour au réseau ésotérisme, vous verrez profusion de livres, de jeux de cartes et j’en passe. Et je ne parle ni des coachs ni des influenceurs en tous genres.
L’ésotérisme est devenue une mode, une mode amusante, mais qui peut-être un véritable danger. J’ai connu des personnes demandant les services d’un gourou qui les a manipulées, et surtout soutirer une bonne somme d’argent. De même, certaines voyantes ( qui ne font au final qu’user de psychologie avec habilité) arrivent à arrondir leur fin de mois en usant et abusant de l’incrédulité des gens. Ces pratiques me font vomir ! J’ai toujours trouvé honteux de soutirer de l’argent pour prédire un avenir qui par définition est incertain. Ces personnes s’octroient un rôle de psychologue sans en avoir ni la formation ni le diplôme. Et surtout, il ne devrait jamais y avoir de transactions financières.
Beaucoup de trentenaires sont complètement fans de ces pratiques et s’initient aux tarots, au pendule, sans vraiment en comprendre la véritable signification. Même les incultes, les athées, sont à fond dedans. C’est même amusant de constater cette opposition entre leurs croyances et l’ésotérisme, comme s’il n’y avait pas de liens.
Personnellement, j’adore les livres historiques ayant trait à l’ésotérisme, mais par contre je ne crois pas du tout aux pratiques divinatoires, cartes, cartomanciennes, lectures des lignes de la main etc. Par contre, je suis beaucoup plus axée par le pouvoir des pierres, du magnétisme, du pendule.
En résumé, s’y intéresser, c’est bien, car c’est effectivement très attractif, mais devenir dépendant, croire des âneries, c’est nocif ! À chacun son approche, mais attention à ne pas s’y perdre, à ne jamais sortir des sous et surtout à occulter le problème qui pousse à consulter.

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( 21 octobre, 2023 )

Faut-il faire une bonne promotion pour être lu ?

Personnellement, je n’ai jamais été très douée pour me vendre et il faut bien le dire, je n’ai jamais trop cherché non plus. J’écris surtout pour le plaisir et non pour une reconnaissance quelconque. Je ne suis donc pas passé par la presse, les magazines et le reste. Je me suis contentée des Youtubeurs et des chroniqueuses.
Alors comment se fait-il que j’ai un petit lectorat ?
Étant une grande lectrice, j’ai toujours été ouverte aux auteurs méconnus, où j’ai découvert de véritables pépites. Des contacts se sont créés. Des liens sincères. Des échanges de livres. Et le dicton, les amis de nos amis a pu être remplacé par les lecteurs de nos amis lecteurs. Il est vrai que les réseaux sociaux furent efficaces.
Pour mon premier roman, j’ai découvert en particulier Facebook et tous ses groupes de lecture qui m’ont beaucoup aidée. Pour ensuite les Carla, j’avais la chance d’avoir un attaché presse qui s’occupait de tout. Une période où je ne me suis pas occupée de ma promotion.
Parallèlement, j’ai été conviée à des salons assez prisés comme le salon de Paris.
Comme vous le savez, je n’aime pas particulièrement les salons. J’ai l’impression de devoir jouer un rôle, celui de vendeuse, alors que je ne suis qu’une plume. J’aurais rêvé d’être un auteur connu juste pour ses mots sans lien avec qui je suis. Je n’ai jamais prospecté de librairies, ni de grandes enseignes comme la Fnac ou Cultura. Cela ne m’intéresse pas. Il faut avoir un nom pour être vraiment connu. Et je ne cherche pas à l’être. Ce qui m’importe c’est d’être lu.
Pour l’être, j’ai opté pour les médiathèques dont beaucoup se sont procurés un de mes livres. J’ai eu beaucoup de retours grâce à ce système qui m’a permis de m’améliorer.
En résumé, si on veut devenir un écrivain comme Musso ou Chattam, il est évident qu’il faut suivre les règles en vigueur dans le milieu littéraire, à savoir se plier à des concours pas toujours très impartiaux, tout comme les prix littéraires. Se vendre également par tous les moyens quitter à inonder les réseaux sociaux et à agir de manière contre-productive. Se plier au jeu des salons du livre jusqu’à l’overdose, quitte à sacrifier sa famille.
Peut-être alors la gloire sera au bout du chemin ?
Personnellement, je préfère passer mes week-ends avec mon époux, ma famille, mes amis.
Mais chacun son chemin de vie !

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( 20 octobre, 2023 )

« Je possède donc je suis … »

Lorsque l’on prononce ces mots, on parle d’argent, comme si la seule possession que l’on avait ne pouvait n’être que l’argent. Être par l’argent, être par la renommée, être par le pouvoir, ce n’est pas être. On ne peut revendiquer « être » que par ce que l’on possède de plus beau, l’amitié, l’amour, la solidarité, le bonheur.
Alors oui, lorsque vous serez certain de tenir cette bulle de bonheur entre les mains, vous pourrez enfin dire : je possède le bonheur, donc je suis.

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( 19 octobre, 2023 )

Vivre ses envies

Durant des années, on a appris qu’il faut s’occuper des autres en oubliant ses propres envies. Aujourd’hui, on s’aperçoit d’un retour de situation. Souvent, nos désirs se heurtent aussi bien à la peur qu’aux habitudes. Ne pas avoir des envies signifie souvent que l’on a baissé les bras, que l’on subit notre vie. L’envie est importante. Vivre ses envies, c’est reconnaître ce qui est important pour nous et surtout se donner les moyens. Malheureusement, comme je le disais plus haut, trop souvent, la peur d’échouer nous bloque. Pas facile de savoir si nous pouvons oser sans risque. Untel rêve de faire du saut en parachute, mais a un problème cardiaque, peut-il vivre ses envies. Untelle va rêver d’être une artiste, mais se pense incapable de créer. C’est compliqué !
Il faut faire son maximum pour vivre ses envies … et surtout se dire qu’essayer ne coûte rien au final.

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( 18 octobre, 2023 )

Salons ou expositions ?

Pourquoi je préfère exposer mes toiles que vendre mes bouquins ? Voilà une question récurrente qui m’est régulièrement posée. Je l’ai déjà expliqué plusieurs fois, je n’aime pas les salons, vendre comme une poissonnière derrière un stand, ce n’est pas pour moi. Ce n’est pas moi. J’aime autant peindre qu’écrire, mais la plus grosse différence réside dans le fait qu’un tableau est anonyme, juste des initiales dans un coin, rien de plus. De plus une exposition met en valeur le tableau et non l’artiste, et j’adore cette idée. Je vois régulièrement des auteurs qui ne cessent de se mettre, eux, en avant, alors que seules les lignes devraient être importantes.
La bonne nouvelle, j’ai énormément d’expositions de prévues pour les six prochains mois et cela me réjouit. Beaucoup de projets à réaliser !

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( 17 octobre, 2023 )

Ce besoin de critiquer

Que cette société est critique, envers tout, à commencer par les moindres gestes de nos politiciens. Mais si cela s’arrêtait là, ce serait bien. Voilà que sont apparues les critiques amicales, dites sur le ton suave de la bienveillance, critiques piquantes, violentes tout en donnant l’illusion du contraire. Il n’a fallu qu’un pas, un seul, pour sombrer dans la critique dite amicale avec une pratique que je dénonce et réprouve, celle de faire des captures d’écran de conversation privées et de les partager ensuite en mode public afin d’alimenter une critique possible envers la personne. Ce type de comportement, de plus en plus fréquent, m’insupporte ! Ce qui est privé doit rester privé. Ce qui est dit à une personne ne devrait pas quitter le dialogue entre ces deux personnages.
Régulièrement, je vois régulièrement ce genre de propos sur une des pages d’une personne, et je suis abasourdie de constater à quel point ces actes répétés lui valent une pseudo célébrité.
Et bien non ! On n’acquiert pas la popularité, ni les fameux Like en distillant des actes de malveillance, on ne divulgue pas des confidences.
Cela s’appelle simplement le respect !
Ce besoin pathologique de critiques est un besoin de briller, de se rendre intéressant, d’être aimé, et au final, c’est un bien triste moyen.

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( 16 octobre, 2023 )

Nos problèmes de thyroïde

Ah ! La thyroïde ! Combien de personnes avaient connaissance de l’existence de de cette petite glande avant de ressentir les effets indésirables ? Combien de médecins en avaient parlé auparavant lors d’une grossesse ou d’un drame familial ?
Étant allergique à l’iode, j’ai eu la chance de connaître son nom dès mon plus jeune âge. Mais juste son nom. Après, je ne voulais en savoir plus. L’insouciance de la jeunesse.
Pour ceux qui ne le savent pas, peut-être vos proches, la thyroïde est une petite glande située dans le bas du cou, invisible, derrière le larynx. Elle est d’une extrême importance, car elle fait partie du système endocrinien. Elle fabrique la thyroxine et la triiodothyronine et participe à la croissance et au développement mental, aidant aussi à réguler le métabolisme.
La thyroïde est contrôlée par l’hypophyse qui produit la thyréostimuline (TSH). La TSH est libérée par l’hypophyse en réaction aux taux de thyroxine et de triiodothyronine dans le sang. La TSH indique à la thyroïde de fabriquer plus d’hormones.
Tout cela est un peu technique.
Il faut surtout retenir une chose importante, dans notre pays, les problèmes de thyroïde sont nombreux :
« l’hypothyroïdie touche 1 à 2 % de la population, principalement les femmes. L’hyperthyroïdie, quant à elle, concerne de 5 à 20 personnes sur 1 000 en fonction des pays, ainsi que le cancer de la thyroïde beaucoup moins nombreux. »

Une fois encore, nous allons dans cet article résumer les différents troubles et surtout rappeler que ces dysfonctionnements thyroïdiens sont pernicieux, car invisibles.
La plus courante, l’hypothyroïdie, dont on ne connaît pas vraiment pas la cause. Certains parleront d’un déficit en iode, mais au final, hormis l’hypothyroïdie congénitale détectée à la naissance, cela reste flou.
On va également trouver l’hypothyroïdie d’Hashimoto qui est en montée constante, où l’organisme va subir un profond déséquilibre héréditaire. En fait, le corps va fabriquer des anticorps qui vont détruire la thyroïde, la grignoter petit à petit. Cette maladie thyroïdienne va souvent au fil du temps s’associer à d’autres comme le diabète et la polyarthrite.
De nombreux cas d’hypothyroïdie vont voir le jour à la suite d’un traitement, un cancer, un nodule, une grossesse.
En résumé, un dysfonctionnement thyroïdien peut survenir dès que le corps va se sentir agressé, suite de couches, ménopause, ou violences psychologiques: deuil, douleur, agression…

Vivre avec une hypothyroïdie n’est pas une chose facile, tout comme vivre avec son opposé l’hyperthyroïdie.
Il ne faut pas croire, contrairement à l’idée reçue que c’est une maladie sans danger. L’hypothyroïdie non traitée verra ses symptômes augmenter. Dans de rares cas, une forme grave de l’hypothyroïdie désigné myxœdème apparaît. Ses symptômes se caractérisent par une insuffisance cardiaque congestive, un trouble caractérisé par l’incapacité du cœur de pomper suffisamment de sang pour les besoins de l’organisme, le ralentissement des processus mentaux, une température corporelle basse.
Le coma myxœdémateux se produit chez les personnes atteintes d’une hypothyroïdie grave qui ont été exposées à des stress physiques supplémentaires comme des infections, le froid, un traumatisme ou l’utilisation de sédatifs. Il se manifeste par une perte de connaissance, des convulsions et un ralentissement de la fréquence respiratoire.
Heureusement, ces cas sont extrêmement rares.

Les symptômes sont tellement importants qu’il faudrait deux pages pour les énumérer.
Un malade en hypo verra les expressions de son visage altérées, sa voix sera rauque, l’élocution lente, les paupières tombantes et les yeux et le visage ont tendance à être gonflés. Parfois, il suffit de s’observer pour voir ainsi le retour ou l’apparition d’une hypothyroïdie.
Le ralentissement des hormones thyroïdiennes provoque le ralentissement de tout l’organisme, symptômes sournois, qui souvent ne sont pas pris au sérieux.
Tellement courants dans d’autres pathologies, comme le changement d’humeur assimilé à une dépression.
On veillera donc particulièrement à la qualité des cheveux qui seront secs, cassants, sans forme, à la peau qui sera sèche, épaisse, rugueuse. On remarquera les cornes aux pieds qui vont s’épaissir, aux ongles cassants, la queue des sourcils qui aura tendance à disparaître.
En plus de ces symptômes physiques, on trouvera la fatigue qui ne cessera de grandir. À cela va s’ajouter des désagréments comme la prise de poids que rien ne peut stopper.
Cette prise de poids peut se révéler un véritable handicap. À cela s’ajouteront la constipation, voire des problèmes digestifs, des gaz, des crampes musculaires, une sensation perpétuelle de froid. L’impression d’être toujours gelée.
Des désagréments handicapants comme le syndrome du canal carpien provoque des douleurs atroces aux mains, souvent malheureusement irréversibles même une fois stabilisé.
L’hypothyroïdie va également provoquer des confusions mentales, des oublis, pouvant être confondus avec des maladies de la mémoire et terrorisant le malade déjà affaibli. Ce dernier point se retrouvera à la moindre variation de retour en hypothyroïdie.
Le lien avec le cycle menstruel également est à souligner. Des règles hémorragiques, douloureuses, irrégulières, des problèmes pour concevoir un enfant.

Théoriquement, en hyperthyroïdie, tous ces symptômes seront inversés.
Vivre avec un dysfonctionnement thyroïdien n’est pas pris au sérieux par les proches, et par beaucoup de médecins. Le malade a pourtant besoin d’être écouté, de savoir qu’on l’entend, que sa souffrance n’est pas dénigrée.
C’est difficile d’être malade, c’est également difficile pour l’entourage de vivre avec une personne avec une maladie thyroïdienne, en particulier si l’entourage ne connaît pas la maladie, il ne va pas comprendre pourquoi cette fatigue, ces changements d’humeur …
Beaucoup de proches se plaignent en particulier des malades en hyperthyroïdie, qui peuvent être agressifs, sur la défensive, voire paranoïaques.

Comprendre l’autre, l’écouter, permettrait vraiment au malade de surmonter bien mieux sa maladie.
Et avoir une vraie reconnaissance de la maladie, ce serait formidable.
Ensemble, pour mieux vivre nos pathologies.

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( 15 octobre, 2023 )

Difficultés pour se loger

Ayant aidé une amie à se loger, j’ai découvert la difficulté rencontrée par de nombreuses personnes pour se loger. D’abord, les prix, inabordables. Un exemple, un dit studio de dix mètres carrés à 800 euros. Là commence le parcours du combattant. Pour louer, il faut avoir un salaire de trois fois le loyer soir 2400€. Qui dans la masse des étudiants ou des employés standards gagnent une telle somme ? Et surtout combien de ces chercheurs de logements ont un CDI indispensable en agence ?
Le parcours pour se loger est devenu un fléau, laissant la place à de nombreuses arnaques. Il suffit de regarder le prix des locations qui s’envolent en juillet 2024.
De nombreux étudiants se retrouvent soit obligés de prendre des crédits étudiants les endettant pour des années, soit ils cherchent des colocations, là encore, où on trouve de nombreuses arnaques.
Quant aux autres locataires, les anciens comme on dit, avec la nouvelle loi, leur loyer augmente chaque année, pour respecter l’inflation, sans aucune considération pour les salaires ou pensions de retraite qui n’augmentent pas.
Une fois encore, ces dernières lois sur le logement renforcent la précarité, l’impossibilité de se loger pour une certaine catégorie de personnes. Et pourtant, il faut bien le dire, ce n’est pas faute de logements de libre, quand on voit le nombre de maisons ou d’appartements vides. Une honte !

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( 13 octobre, 2023 )

Écrire ce que l’on a sur le coeur …

Écrire, tout comme peindre ou dessiner, est important. Écrire permet de se libérer de ses pensées, de se recentrer sur soi. Écrire est souvent une libération d’un trop plein, d’une overdose d’émotions. Cela ne veut pas dire que les mots seront «  les nôtres » dans le sens, qu’ils ne seront que le reflet de nos émotions à un instant T. On le voit régulièrement lorsque l’on discute avec des auteurs, écrire leur est indispensable, ce qui ne veut pas dire pour autant qu’ils écrivent leur vie. Ils tracent des mots émotions. Écrire reste thérapeutique, et je ne puis que conseiller à toutes les personnes qui en ressentent le besoin d’écrire, sans se limiter, sans craindre pour l’orthographe ou le style, juste d’écrire ce qu’ils ont sur le coeur pour se faire du bien.

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