( 30 septembre, 2014 )

Vérité …

«  Une autre vérité derrière la vérité  »
Vaste sujet philosophique laissant à méditer. D’abord, qui peut prétendre définir ce qu’est la vérité. La vie m’a fait découvrir que le monde était rempli de miroirs où chacun court se regarder. Chaque miroir possède sa vérité ! L’un va s’y voir beau, intelligent, infaillible, l’autre ne trouvera en lui que des défauts, le troisième n’y remarquera que les rides d’un passé douloureux, un autre sera complètement déconnecté de sa vérité, se chargeant à tout instant de la réinventée.
Y a-t-il une vérité ? Ou des dizaines de vérités cachées derrière la Vérité ?
Qui peut le dire ? Chacun étant convaincu de détenir sa vérité, faite à partir de son vécu, de ses espoirs et désillusions, une vérité qu’il a voulue, qu’il a rêvée, qu’il a désirée.
Qui peut renoncer à un tel espoir ? Ouvrir les yeux et découvrir que sa vérité est faussée s’avère très douloureux, insupportable, insurmontable. Il est plus facile de penser que l’autre a tord, qu’il est fou, que cette vérité lui a échappé à cause d’une pathologie que nul n’avait identifiée.
Alors faire ce pas de plus, rentrer dans la lumière de la vérité et constater qu’il existait une autre vérité, celle à laquelle personne n’avait pensé, celle qui remet en question des croyances, la confiance, celle qui va jusqu’à faire douter du bien fondé de multiples guerres entamées.
Pourtant, petite gribouilleuse de quartier, je suis persuadée qu’il existe une autre vérité bien cachée, volontairement ignorée derrière cette vérité que chacun s’évertue à clamer !
( 29 septembre, 2014 )

Le Temps

 

Beaucoup d’auteurs ont écrit sur le temps mais ce we, je suis tombée sur un livre très particulier  » le passeur de temps » de Michel Albom. C’est un livre bizarre qui pourtant interpelle, poussant à la réflexion.
«  Nous désirons tous ce que nous avons perdu. Mais parfois, nous oublions ce que nous avons.  »
Le temps reste une énigme. Qui n’a pas connu ces heures semblant durer des jours et ces journées que l’on ne voit pas passer. On a tous en mémoire la rencontre que l’on attend comptant chaque seconde jusqu’à se ronger les ongles, le coup de téléphone tardant à venir nous faisant penser à une fin catastrophique, l’examen où le monde semble s’écrouler dans l’attente des résultats.
Et puis, ce temps qui file, qui refuse de s’arrêter qui nous fait souhaiter que la sablier s’inverse.
Ce Temps
Qui régit nos vies, nos amours, nos passions.
Ce Temps
Qui freine nos élans nous empêchant parfois de nous réaliser pleinement.
Ce Temps
Que nous voudrions stopper juste un moment afin de pouvoir regarder le soleil se lever …
Ce Temps
Qui un jour nous emportera vers une lumière dont personne ne revient, nous faisant juste dire :
Si j’avais su … J’aurai tout fait pour prendre mon temps …
( 28 septembre, 2014 )

L’oubli

Quelle chance tu as de pouvoir oublier » me confia un collègue qui lui n’oublie, semble-t-il, rien, ne gardant que rancunes ou tristesse. J’ai médité sur ces mots. Tout d’abord, dire que j’oublie tout, les faits douloureux de mon passé, les trahisons, serait totalement faux. Je les range juste dans un coin de ma mémoire puis je ferme surtout le livre pour en débuter un autre. Cette facilité d’adaptation me permet ainsi de pardonner symboliquement le mal qui me fut fait et de pouvoir avancer sans regarder en arrière. C’est peut-être effectivement une chance mais je pense surtout qu’il s’agit d’un mode d’être. Je crois fermement à la pensée positive, à ces petits « plus’ qui unissent les individus, ces rencontres qui ne sont pas des hasards, ces coups de cœur qui eux en sont. Je m’évertue à laisser de côté les douleurs ou la malveillance des auutres, afin d’être plus chaque jour plus forte. À quoi servirait-il de garder dans une classe un texte négatif durant des mois sur le tableau ? À rien ! Cela donnerait le blues à tout le monde. Dans la vie, c’est pareil. On est là pour nous ouvrir à de nouvelles expériences. Alors effaçons d’un coup d’éponge tout ce qui pourrait nous pousser à la haine, à la vengeance, à la tristesse et tournons juste vers l’avenir. Le monde sera alors plus lumineux. Apportons chacun notre petite lumière personnelle réchauffera le cœur de ceux que nous croiserons. Illuminons nos vies en allumant des flammes d’espoir et d’amitié que nous partageons sans modération.
Vivre dans l’oubli, c’est noircir la toile de notre vie alors faisons tous ensemble un arc-en-ciel de couleur afin que chacun puisse surfer avec le sourire sur les rails de la vie.
( 27 septembre, 2014 )

La vie

 

Dans la vie, il y a parfois des gens sortis de nul part qui marquent à jamais votre existence. Le destin les place sur votre chemin et, comme par magie, ils influencent votre comportement parfois au point de changer votre façon d’être. Ils tissent sur vous une toile qui vous retient prisonnier de leur essence – Francisco de Paula Fernández.
Une amie en souffrance m’a livré cette citation afin de mieux m’expliquer son mal être. Qu’en dire ? Que pour moi, la vie n’est pas faite de hasard, que les synchronisations de vie existent, que l’on ne croise pas une route sans Raison. Mais à la différence de Francisco de Paula, je pense que nous avons tous, petits ou grands, notre libre choix, notre libre arbitre et nous sommes tous capables de ne pas rester dans cette toile d’araignée que nombreuses personnes tissent autour de nous. Exister, c’est être capable de se positionner, d’accepter ses erreurs même si elles ne font pas plaisir. C’est avoir la force de relever la tête quand on coule, de nager même si on ne sait pas le faire, d’oser même si on manque de courage et surtout, de ne garder de ces relations qui peuvent être néfastes car trop fortes, trop violentes, que le meilleur, la petite flamme qui nous permet juste d’avoir été capable d’aller jusqu’au bout de nos rêves.
( 26 septembre, 2014 )

Écrire …

Et si j’écrivais que je n’ai rien à écrire, que se passerait-il ? Non que je n’ai rien à dire mais je passe tant d’heures devant mes copies que je perds le fil de mes mots. La fatigue, déjà installée ! Petite nature diront certains, merci Hashimoto répondrais-je à d’autres !

Pas simple lorsque la concentration finit par nous échapper, lorsque le temps vient à manquer parce que l’on doit s’octroyer impérativement des pauses loin de tout, loin du bruit pour pouvoir se ressourcer. Que personne ne s’inquiète, je ne perds aucune de mes idées que je glisse sur des posts it, des morceaux de papier déchirés. Il ne faudrait pas qu’un petit lutin passe ranger mon coin car je risquerai de voir s’envoler une mine d’idées …
Déjà quatre semaines pleines terminées et je dois bien vous l’avouer, je n’ai pas vu une seule seconde le temps passer ! Bonne journée à tous.
( 25 septembre, 2014 )

Les Réseaux sociaux

Amusant ces groupes et communautés que notre société draine chaque jour sur internet. Fascinant l’attitude de certains individus qui sous l’anonymat s’érige en moralisateur ou en psychologue à deux sous.

Hilarant ces personnes qui se lancent dans des discours soit disant philosophique sans aucune résonance !
J’ai envie ces jours-ci de dire stop à la connerie, stop aux mots inutiles qui ne feront pas avancer d’un pouce notre société ! Stop à toutes ces théories débiles qui ne servent qu’à verser des grandes phrases que personne ne comprend.
Plus facile, effectivement de se cacher derrière des délires insipides. Bien plus difficile d’avoir le courage d’énoncer fièrement : Je ne suis pas un mouton.
Moi, je le revendique. Je ne me cache ni derrière des mensonges tout prêts ni derrière des vérités surfaites. Je me présente avec toute la sincérité dont je suis capable, tachant d’être le plus honnête possible mais surtout consciente que mes paroles ou mes actes peuvent être transformés, détournés ou biaisés par des esprits un peu perturbés et je m’excuse d’avance auprès de ces faiseurs d’histoires. La vie est ce que l’on en fait et mon seul désir est de préserver un univers de paix où je pourrais me ressourcer et écrire simplement parce que j’aime ça ! Ceux que cela dérange, oubliez moi ! Je ne garde que les personnes qui en font sincèrement le choix. Il faut rester soi et lutter contre la barbarie.
 Une pensée pour cet otage français décapite comme un chien !  La bestialité humaine ne m’étonne même plus après avoir croisé dans la vie des gens bien comme il faut prêts à tout pour détruire la vie des autres simplement pour ne pas perdre la face.
Souhaitons qu’un jour un zeste d’empathie renaisse dans le cœur de tous ces assoiffées de sang.
( 24 septembre, 2014 )

Pensée du jour

Un sourire peut tout changer, un espoir peut tout changer, le bonheur peut tout changer. Merci pour vos messages sur ce blog qui me pousse à croire qu’il existe encore des gens biens sur cette terre, que le monde n’est pas seulement rempli de têtes bien pensantes prêtes à écraser l’autre ! Je sature de ceux qui lors de réunions stériles se gargarisent de leur Savoir ( quel grand mot !), qui se roulent dans un mépris face à autrui. L’une d’elle m’a dit dernièrement : N’importe comment, tu as peu de diplômes ! Tu écris sûrement de la m****. Sourire juste de ma part ! Que Dieu fasse un jour que mes livres soient reconnus rien que pour clouer la bouche à ces cons pensant que parce que l’on a fait math sup, on est plus intelligent que les autres !

Le plus grand diplôme reste celui du cœur et celui là, je l’ai validé avec succès !

( 23 septembre, 2014 )

L’humilité

 » L’humilité consiste à reconnaître que n’importe quelle personne dans l’univers est susceptible de nous enseigner ce que nous ignorons. »
Grandeur d’âme que l’humilité !
Quel orgueil de se croire supérieur à une autre personne, quel manque de pudeur de négliger le facteur émotionnel, le poids et la violence de certains mots.
Sachons rester humble, afin de pouvoir croire que chacun à sa manière avec ses mots, son sourire, sa main tendue est susceptible d’apporter quelque chose à l’autre, quelque chose d’infime, de parfois invisible. Quelque chose qui va changer la vie à jamais. Personne n’a le droit de nous dire que nous sommes insignifiants, inutiles et Il n’y a personne d’inutile pour chacun de nous. C’est ce qui fait la force de l’être humain. Cette valse des émotions, des mots et des reconnaissances. Nous existons pour les autres et à travers les autres.

( 22 septembre, 2014 )

Coup de cœur littéraire : Le Choeur des femmes de Martin Winckler

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Que dire d’un tel livre ? J’en sors muette, figée, admirative ! Un petit bijou !
Le résumé
Je m’appelle Jean Atwood. Je suis interne des hôpitaux et major de ma promo. Je me destine à la chirurgie gynécologique. Je vise un poste de chef de clinique dans le meilleur service de France. Mais on m’oblige, au préalable, à passer six mois dans une minuscule unité de  » Médecine de La Femme « , dirigée par un barbu mal dégrossi qui n’est même pas gynécologue, mais généraliste ! S’il s’imagine que je vais passer six mois à son service, il se trompe lourdement. Qu’est-ce qu’il croit ? Qu’il va m’enseigner mon métier ? J’ai reçu une formation hors pair, je sais tout ce que doit savoir un gynécologue chirurgien pour opérer, réparer et reconstruire le corps féminin. Alors, je ne peux pas – et je ne veux pas – perdre mon temps à écouter des bonnes femmes épancher leur coeur et raconter leur vie. Je ne vois vraiment pas ce qu’elles pourraient m’apprendre.

Un merveilleux hommage aux vrais médecins, à ceux qui ont  » une âme  » et ils sont bien rares. Un livre qui devrait être lu par tous les futurs médecins et tous leurs patients, livre unique en son genre, dérangeant et en même temps terriblement humain. J’ai dévoré ce livre d’un trait et me suis reconnu dans l’histoire de certaines de ces femmes et surtout dans la façon d’être traitée par le corps médical. J’ai eu cinq enfants et j’aurai rêvé trouver un Dr Karma sur ma route, mais malheureusement ils sont rares dans la profession, mais souhaitons qu’ils existent car pour moi, guérir n’est pas juste soigner les maladies, c’est aussi écouter les souffrances profondes.

( 22 septembre, 2014 )

Mon inspecteur chéri, votre chouchou.

Pourquoi ne pas sortir votre trilogie ensemble ? On est frustré !

En voilà une bonne question qui m’a été posé sur ma page Rouge-Polar.
Pour de multiples raisons ! Lorsque j’ai écrit Rouge, j’ai écrit ce livre juste pour moi, très égoïstement. J’avais envie de me prouver que je valais mieux que ce que certaines personnes colportaient sur le trottoir comme on dit. Je voulais me prouver à moi-même que je pouvais faire valser les mots et les idées même si je n’étais pas intelligente et bardée de diplômes comme certains qui me meprisaient pour ça , prouver que même si j’avais quelques kilos en trop, cela n’aurait aucune incidence sur mes écrits. Bref, je voulais me prouver que je n’étais pas rien …
Rouge fut un brouillon, une ébauche. Je l’ai déjà expliqué sur ce blog. Le début fut magique, écrit un été lumineux. À ce moment, l’écriture m’habitait telle une vague puis mes chapitres furent  » volés ». . J’ai cessé de croire en moi, j’ai tout repris à zéro, manquant de sombrer. Mais Rouge m’a permis de continuer à croire qu’un rêve peut se réaliser.
La suite, vous la connaissez ! Rouge fut publié et curieusement ( je m’en étonne encore malgré ses imperfections de débutante ) a plu et se vend toujours.
Alors, Blanc fut mis en route sur la demande de mes lecteurs et de ceux qui suivent ce blog.
Cette fois, le texte fut plus réfléchi, plus travaillé, avec plus de recherche.
Ce sera pareil pour Bleu …
Quant à mon livre chouchou Carla … J’espère qu’il sera votre coup de cœur !
Chaque chose en son temps afin de finir par faire le meilleur, ou tout du moins à essayer !
Et au final, coup de chapeau à celui qui m’a tant rabaissée ! Grâce à lui, je suis devenue quelqu’un ! Une gribouilleuse qui essuie chaque matin les carreaux entre le monde et moi afin d’y faire entrer plein de lumière et d’énergie positive, soufflant dessus pour y mettre des pincées de poésie, d’amour et de paix afin que chacun s’envole vers ses rêves et surtout croit en ce qu’il est vraiment !

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