( 21 septembre, 2014 )
Il y a fort longtemps que je n’ai pas reparlé de la suite des aventures d’Antoine Bourgnon.
Le tome 3 est en cours ! Que personne ne s’inquiète ! Je ne vous oublie pas.
Hier, j’ai passé une bonne partie de mon samedi à corriger mes copies ( dont certaines m’ont fait grincer les dents) et à remettre mes quinze premiers chapitres au propre.
C’est fait ! Antoine est reparti par une nouvelle aventure en compagnie de son fidèle collègue et ami Karim. Pour répondre aux lecteurs de Blanc : de nouveaux personnages ? Oui ! Bien sûr mais également un retour aux sources avec enfin des réponses à certaines questions que vous vous posiez dans Rouge. Une lectrice m’écrivait dernièrement :
» J’ai l’impression qu’il y a une montagne de richesse dans tous les personnages, quant à leurs sentiments, et que ce n’est pas assez exploité. Quand Karim fait une croix sur son ancienne fiancée et se tourne vers Sabrina, quand Hortense et Adelyse se retrouvent, quand Antoine décide qu’Adelyse devient sa fiancée… « , une autre me disait : » Qu’est devenu EUGENIA ? Les petites filles ? »
Vous saurez tout dans Bleu …
Alors, maintenant y’a plus qu’à trouver cette denrée précieuse qui est le temps ….
Afin que continuent de vivre les rêves à jamais.
( 20 septembre, 2014 )
Longtemps, je suis restée endormie, naïve diraient certains, utopique diraient d’autres.
Je voyais la vie se conjuguer en Technicolor synonyme d’amour, de paix, de beauté, pleine de douceurs, sans une once de malveillance.
Ne croyez pas qu’il s’agissait d’un refoulement quelconque, c’était juste une façon de penser. Et puis, un jour, il n’y a pas si longtemps, j’ai ouvert les yeux, découvrant avec horreur les bassesses de ce monde, les horreurs que certains individus sont prêts à commettre pour satisfaire leur ego, leur pouvoir, ou leur fausse certitude, pire leur sournoise petite vengeance. J’ai pris ce jour-là une sacré claque un peu comme si un château de cartes que j’avais mis des mois à construire s’était tout simplement écroulé. Naïvement, je croyais que tout être humain avait droit à une seconde chance, que chaque homme devait simplement pardonner sans chercher à comprendre. La réalité s’est montrée tout autre. Certaines excuses ne sont pas sincères, certaines mains tendues sont en fait là pour mieux frapper, certains cadeaux sont pires que la pomme d’Eve à Adam, empoisonnés.
Le réveil fut dur et douloureux.
Découvrir que ses propres valeurs n’existent pas pour tout le monde n’est guère facile à accepter. Une fois encore, j’aurais pu sombrer dans la déprime. Au lieu de cela, j´ai continué à croire en mes rêves. Je suis peut-être une godiche sans cervelle comme le pensent ces individus mais je suis et je resterai » moi ». L’important est de croire en ses valeurs, en ce que l’on est. Je n’ai qu’une grande pitié pour ces hommes, manipulateurs, destructeurs de vie. S’acharner sur autrui signifie pour moi qu’ils ont vraiment » une bien petite vie ». Et même si je n’ai ni leur intelligence ni leur argent, ni leur pouvoir, je garde quelque chose qu’ils ont perdue à jamais : mon humanité.
( 19 septembre, 2014 )
Un des thèmes qui fait couler de l’encre sur un groupe social. Curieusement, je ne me sens ni l’un, ni l’autre, juste une gribouilleuse qui aime faire sonner les mots.
Pourtant si je prends les définitions du dictionnaire,
Un écrivain est une personne qui rédige des ouvrages littéraires ou scientifiques, ou encore qui est habile dans l’art d’écrire.
Un artiste est un individu faisant une œuvre, cultivant ou maîtrisant un art, un savoir, une technique, et dont on remarque entre autres la créativité, la poésie, l’originalité de sa production, de ses actes, de ses gestes. Ses œuvres sont source d’émotions, de sentiments, de réflexion, de spiritualité ou de transcendance.
Lorsque l’on écrit, on se retrouve un peu dans les deux définitions mais l’est-on vraiment ? N’est-ce pas être un peu présomptueux que de s’auto déclarer écrivain ou artiste ?
Peu importe au final qui on est, l’important n’est-il pas que nos écrits soient appréciés et que l’on éprouve du plaisir à les produire ?
( 18 septembre, 2014 )

Moi, Miossotty, cubaine ou le choix d’une vie par Isabelle Mazeline.
Edition Edilivre.
L’histoire : D’une rencontre brève a surgi une belle amitié. Tout débute ainsi : Miossoty, Cubaine, est désireuse d’améliorer ses capacités linguistiques avec Isabelle. Elles commencent à faire connaissance, à se confier des secrets et surtout à s’entraider l’une l’autre. Et tout cela à 10 000 kilomètres de distance, par mail. En effet, Miossoty aspire à quitter Cuba pour s’installer au Canada, mais la tâche n’est pas des plus simples…
Moi, Miossoty, Cubaine ou le choix d’une vie est une biographie épistolaire, dans laquelle est raconté le combat de Miossoty pour offrir à ses enfants une vie meilleure, loin de la dictature. À travers un tableau émouvant de l’amitié avec cette jeune femme, est décrite la vérité de la dictature du régime cubain avec ses aléas quotidiens.
Mon avis
En général, je ne suis pas du tout attirée par ce type de roman. Je l’ai acheté par solidarité vis à vis d’une auteure de mon groupe et le thème de Cuba m’a poussée vers cet achat. J’ai passé mon voyage de noce là bas, il y a dix ans et j’en garde un souvenir magnifique. Malgré mon manque de temps actuel, je me suis plongée dans cette jolie histoire d’amitié entre une cubaine, dont j’admire le français presque impeccable, et l’auteur. J’ai particulièrement aimé les passages sur la profondeur de la réalité cubaine, les difficultés pour obtenir un visa d’immigration et les aberrations d’un pays vivant sous la dictature.
Quelques longueurs tout de même sont à souligner, certainement importantes pour l’auteure, mais dont je n’ai pas senti l’utilité sauf certainement un vrai désir d’authenticité.
J’ai donc passé un bon moment qui m’a fait de nouveau voyager vers ce magnifique pays. J’ai regretté que le livre ne contienne pas des photos prises tout au long de l’histoire mais connaissant Edilivre, le prix aurait explosé. Bravo Isabelle pour avoir fait revivre une bien jolie amitié.
( 18 septembre, 2014 )

Très fatiguée ces jours-ci, petite forme, je ne m’attarderai donc pas sur une prose qui ne sortirai pas de ma plume avec délice, Je confirmerai juste que ce grand homme avait vraiment raison ! L’important est de rester soi, humble et c’est peut-être cela « avoir de la valeur ». Bonne journée !
( 17 septembre, 2014 )
Le pardon ne change pas le présent mais il le fait grandir.
Criminals Minds.
Magnifique citation ! Que le monde serait plus lumineux si les hommes mettaient cette maxime en application ! Mais que le fait de pardonner est difficile, chemin semé d’embûches. Tendre la main et se faire violemment repousser reste souvent en travers de la gorge tout comme croire à un geste de pure gentillesse derrière lequel se cache finalement une attitude dénuée de sincérité. Et pourtant ! Malgré cette triste réalité, je continue à croire que pour atteindre le bonheur, il faut être capable de ravaler sa rancœur afin de prendre une toile blanche pour y peindre un présent plein de vie et de positivité.
( 16 septembre, 2014 )

Tout commence par un rêve …
Qui n’a pas un jour eu un rêve impossible ? Un rêve secret qu’il a tenu caché, un rêve auquel il n’a fait que penser, imaginant tout bas ses contours.
Parfois ce rêve se transforme. On ouvre les yeux sur une réalité qui se trouve en dissonance. Déçue, on abandonne. À d’autres moments, ce rêve va nous porter, pire nous emporter.
Alors peu importe ce que demain sera, la vie commence toujours par un rêve et à nous de le raccrocher à une réalité en y ajoutant un soupçon d’espérance. Plus rien ne sera impossible.
( 15 septembre, 2014 )
« Certaines personnes ne changeront jamais et nous devons l’accepter, c’est ainsi. »
Moi, l’utopiste, je rêverai qu’il en soit autrement afin de vivre dans un monde meilleur pourtant le passé et sa perfidie continuent de me cracher à la figure. J’en ai assez des intrusions sur mon PC, des programmes qui s’installent tout seuls, des fichiers qui se bloquent, des connexions bizarroïdes. Parano ? Je vais le devenir lorsque je me retrouve depuis Avril, contrainte de ne plus utiliser internet sur mon micro, que par phases de trois minutes avant de voir apparaître une anomalie, limitée juste à ma tablette, usée de perdre un temps fou à jongler pour travailler.
Je sais bien qu’il y a plus grave et qu’au vu de notre société, ce n’est pas intéressant de s’y attarder. Tout le monde s’en fiche mais voilà, j’en ai assez ! Aujourd’hui, mon PC s’est connecté à un réseau totalement inconnu. Virus ? J’en doute ! J’ai un anti-virus que je paie une fortune ! Vraisemblablement encore une prise en main. De qui ? Pourquoi ?
Je suis fatiguée ! J’ai besoin d’Internet sur mon PC pour préparer mon travail scolaire !
Alors laissez moi bosser !
Mon blog, les réseaux sociaux ne sont jamais activés sur mon micro. Heureusement allez vous me dire !
Je fatigue.
» Il n’y a des douleurs qui ne pleurent qu’à l’intérieur. » Comme le dit si bien JJG. Je n’en parle que très peu, je me tais pour que la paix puisse perdurer, pourtant avec la régularité d’une horloge, je prends une nouvelle claque.
Jeune, j’ai été élevée dans l’idée que la souffrance et la douleur se partageaient, que l’homme devait pardonner car chacun souffre à sa manière. Confrontée à l’âge adulte à une des pires douleurs qui soit : la perte d’un enfant, je me suis retrouvée toute seule avec cette souffrance. Mon conjoint de l’époque portait sa propre douleur, mes amies, mes enfants, mes proches aussi, je me suis aperçue que pour permettre à tout ce petit monde de s’en sortir, je devais faire face et ne pleurer qu’à l’intérieur. J’ai survécu grâce à une petite voix qui me disait d’avancer. Je ne veux plus souffrir.
Aujourd’hui, je redis stop. Les mots m’ont sauvée . Sans eux, je ne sais pas si je serai encore de ce monde. Ce sont eux qui ont tissé une toile où tous ceux que j’aime ont pu se glisser, atténuant ainsi cette douleur qui me permet de dire aujourd’hui : « Je suis heureuse ! » Cela déplaît ? Tans pis ! Je lance un cri qui j’espère sera entendu : laissez-moi tranquille, laissez-moi vivre en paix. La vie n’est pas un jeu.
( 14 septembre, 2014 )
En manque d’écriture ! Débordée de travail, je cours après chaque seconde, la fatigue me terrasse lors de mes instants de liberté avec pourtant ce manque au creux de l’estomac !
Heureusement que ce blog garde ce lien fragile entre vous et moi, vos retours m’encourageant à continuer. Terriblement frustrant lorsque l’on est écrivain de ne pouvoir écrire qu’entre une période donnée » juillet-août », ou une semaine prise au vol. Les idées continuent pourtant à bourgeonner dans ma tête aussi bien pour Bleu, pour de futures aventures d’Antoine, tout comme pour une suite à Carla. ELLES sont là, mais le temps pour les mettre à plat, je ne l’ai pas !
Frustration extrême de devoir jongler entre un métier que j’aime et une passion qui me transcende.
Alors, je note sur des bouts de papier, sur des post it, sur des cahiers écornés des phrases prises au vol, des mots qui me font vibrer. Je note tout ce que je ne veux pas oublier en espérant une fois encore que la vie me laissera le temps de coucher les mots sur la feuille blanche de mes rêves.
J’ai relu hier des passages d’ » Ainsi Parlait Zarathoustra. » de Friedrich Wilhelm Nietzsche.
« J’aime ceux qui ne savent vivre autrement que pour disparaître, car ils passent au delà. »
Ce qui m’a toujours marquée dans cet ouvrage, c’est la solitude extrême de ce philosophe qui transpire à chaque page. Je l’ai lu à l’époque de mon bac philo, c’était un des ouvrages préférés de mon père. Je me suis replongée dans ce livre, il y a quatre ans, sur les conseils d’un ex-ami. Il m’arrive depuis de relire des extraits tellement ce mythe ( car pour moi, ces écrits en sont un) est d’actualité. Le début laisse rêveur : Zarathoustra rencontre un vieillard, un saint homme en train de chanter la louange de Dieu, sans savoir que son maître n’est plus parmi les vivants.
Ne touche-t-on pas l’essence même de chaque homme qui continue à croire en ce qui n’est plus ?
A la fin, Zarathoustra se retrouve seul, ayant enfin compris qu’il n’est personne aujourd’hui qui puisse le suivre. La solitude de l’homme trop sûr de lui, tellement vraie, tellement humaine, trop forte à notre époque.
Ce livre fait partie de ceux que l’on se plait à relire, bercé par le lyrisme et la poésie des mots. C’est par des livres comme celui-ci que je me suis de nouveau glissée dans l’encrier, n’étant pourtant qu’une main tremblante de débutante face à un géant de ce calibre.
Le monde d’aujourd’hui dégoûte les jeunes de la philosophie en institutionnalisant ces écrits dans un programme officiel. Quel gâchis ! Laissons le monde happer les mots, se délecter aux sons de la philosophie et ne pas faire comme Zarathoustra se morfondre dans la solitude. La vie est tellement plus douce si on la partage.
( 13 septembre, 2014 )
Des bulles de savons …
Fatiguée par une semaine difficile, je n’ai que l’esprit poétique, envie juste de souffler des bulles de savon et de mettre dans chacune d’elles juste un mot.
Mon premier sera Merci, merci à la vie de m’apporter tant de bonheur ces derniers mois, de réaliser mes rêves les plus fous.
Mon second sera Aimer … Que cette bulle n’explose jamais car c’est certainement la plus jolie.
Mon troisième sera Espérance car Carla, telle un fœtus commence à prendre forme afin de bientôt naître.
Mon quatrième sera Liberté de penser, d’exister, de croire en soi, libre de posséder un petit grain de folie qui permet de s’évader.
Mon dernier sera Écrire encore et toujours afin que ne meure jamais les bulles que je viens d’inventer.