( 6 septembre, 2018 )

Un livre rentrée littéraire 2018

l’Unité Alphabet de Jussi-Adler Olsen

 

Enfin un bon bouquin ! Ouf ! Bien écrit, intéressant, bref, un vrai bonheur. La première partie se passe pendant la seconde guerre mondiale, et étant une férue d’histoire, j’ai vraiment aimé l’immersion dans l’Unité Alphabet et son bagage d’horreurs. Certains lecteurs trouveront peut-être cette partie un peu longue, car pleine de descriptions, mais elle est indispensable à la bonne compréhension de la seconde partie qui se passe à une époque plus récente, et qui est une intrigue terrible.

Un roman poignant, fort dont la trame en 1972, est d’une force.

Cette histoire m’a pris à la gorge. Un très bon livre ! Qui fait indéniablement réfléchir …

1E95FE59-62E7-4187-A470-229CFC745F7C

( 6 septembre, 2018 )

La ménopause et la thyroïde

 

Sujet tabou, peu de femmes osent en parler, résultat que d’angoisses en résultent. La pré-ménopause ou la ménopause sont des périodes difficiles où les femmes vont voir leur corps changer. Certaines pensent, à tord, que c’est la fin de leur vie.

Aucune personne n’est semblable, résultat chaque femme aura sa propre ménopause, son propre âge aussi. Il est trop courant de calquer l’âge de la ménopause à 50 ans. Personnellement je fus ménopausée qu’à 57 ans et cinq mois. Qui dit mieux ?

Ensuite concernant les symptômes gênants, il est parfois bien difficile de les différencier d’un dysfonctionnement thyroïdien : prise de poids, humeur changeante, bouffées de chaleur, fatigue. Tout bon gynécologue vous prescrira automatiquement une analyse de sang pour vérifier votre TSH.

Seulement, thyroïde ou pas, seul un tout petit pourcentage de femmes échappe à la prise de poids lors de la ménopause ( pouvant aller de 2 kg à plus de 10, sans changer l’alimentation). Certaines statistiques vous diront que ce poids n’est pas lié aux hormones. À quoi alors puisque les kilos sont là ?

Que faire ?

D’abord ne pas en faire une fixation ! On vieillit, c’est un fait, le corps perd son élasticité, oui, mais on est des femmes supers avec un vécu terrible, et on vaut toujours la peine d’exister !

On se met au sport, car c’est vrai que l’on bouge moins surtout si on a en plus un souci de thyroïde. Nul besoin de se mettre au step ou au jogging, s’imposer 10 000 pas minimum par jour et en 6 mois, vous perdrez quelques kilos ( à condition de ne pas enfiler votre frigo en rentrant)

On surveille son alimentation, ce qui ne veut pas dire passer par un régime draconien Dunkan ou autre, mais simplement ne pas craquer sur deux gâteaux, éviter le goûter avec les petits-enfants, ne pas se resservir par voracité.

Et surtout vivre sans stress ! Ce n’est plus un scoop, mais le stress fait grossir car il déclenche le stockage dans les cellules adipeuses.

Bien dormir bien sûr puisque l’hormone qui évite le stockage des graisses s’active durant le sommeil.

Ceux qui me suivent sur ce blog savent que je suis anti-médicaments, en dehors de mon hormone de substitution pour ma thyroïde, L_Thyroxine Serb. Allergique au magnésium, j’opte depuis des années pour les médecines dites douces, et c’est un vrai succès. L’homéopathie est particulièrement efficace pour la rétention d’eau en période de ménopause, pour aider à rester zen. Les huiles essentielles également.

Prendre des compléments hormonaux est un serpent qui se mord la queue.

Quand le cortisol est élevé, le cerveau ne répond plus aux œstrogènes. À la ménopause, une femme avec un niveau normal d’œstrogène aura des bouffées de chaleur si elle est stressée. Même si elle décide de prendre un supplément d’œstrogène, ses bouffées de chaleur ne disparaîtront pas, pire elle pourrait se retrouver en dominance œstrogénique. Elle commencera alors à prendre du poids, à faire de la rétention d’eau et à avoir d’autres symptômes d’excès œstrogènes.

Les hormones synthétiques ne sont pas synonymes de « jeunesse », juste utiles à engraisser les labos.

Moralité

Thyroïde et ménopause ne font pas toujours bon ménage, mais la ménopause n’est pas une fatalité avec ou sans dysfonctionnements thyroïdiens.

Changeons nos pensées et voyons plutôt cette ménopause comme une ouverture ! Enfin plus de règles ! Inutile de vous dire qu’après plus de 47 ans de règles, j’ai hurlé de joie ! La vie ne s’arrête pas à 50 ans ! La ménopause ne signe ni l’arrêt du désir sexuel ni des galipettes. Juste un passage. Il y a une vie à vivre après,  alors vivons là !

( 6 septembre, 2018 )

Coup de crayon littéraire :)

Qui n’a pas un jour vécu un coup de foudre ou coup de coeur, parsemé de désir, de paillettes dans les yeux. Cette certitude comme dans un roman où l’autre s’inscrit comme une évidence parce que c’est le moment, parce que chacun a besoin de reprendre son souffle, de croire que l’autre est cet oxygène. Coup de chance, coup de folie, coup de blues. Rarement ces coups-là échappent au coup du destin. Seulement voilà, ces évidences sont souvent le coup d’une illusion, le reflet de nos fantasmes, et c’est ainsi que l’on prend le coup en pleine face. L’amour si beau, si magique se dessine comme un coup de tonnerre qui ébranle toutes nos convictions. On est prêt à faire d’une pierre deux coups, aimer et être aimé, seulement c’est compté sans le triste passage aux coups de butoir qui se révèlent une catastrophe. On se rend vite compte que cet autre a un sacré coup de hache qui nous laisse sans voix. Alors on stoppe les coups de langue, pour simplement s’éviter un coup de sang. Attention tout de même à votre coup de coeur qui peut simplement se transformer en coup de théâtre.

Moralité, évitez les coups si vous ne voulez pas vous prendre un coup de jarnac, car un coup de hasard n’en est peut-être pas un, et l’intuition du premier regard signe souvent un amour qui n’en fut pas donnant le coup fatal, celui où cet amour s’efface d’un coup.

À lire d’un coup ou pas du tout :)

 

53074BA6-8DE2-409B-9463-110E76F6FE7F

( 5 septembre, 2018 )

Survivre à la perte d’un enfant, c’est possible !

 

Perdre un enfant est une des pires choses qui puisse arriver à des parents. C’est un non-sens qui chamboule le cycle de la vie. La vie pourtant ne s’arrête jamais. Alors on survit. On change, mais on avance, sans se retourner, parce que sinon ce serait une trop grande souffrance. Pour survivre, on puise nos forces dans cette mort inutile, illogique.

Le plus dur s’avère, surtout au début, ces gestes du quotidien qui n’ont plus de sens. Après le décès de mon fils de 3 ans, j’ai continué certains matins à préparer le biberon au chocolat qu’il adorait, mécaniquement, stupidement, pour me retrouver avec ce biberon à la main, prenant une nouvelle fois sa mort en pleine face.

J’ai survécu, pour mes enfants, mais je n’oublierai jamais le regard des autres, avide de larmes, de jugements aussi. Je me souviens encore, trente ans après, d’une nourrice promenant des gamins au parc, au courant de ce deuil. Je promenais ma fille de trois mois dans sa poussette et je riais de la voir regarder les arbres. Cette femme m’a fustigée du regard comme si rire était le plus gros péché que je pouvais commettre. Sur le coup, j’en ai eu les larmes aux yeux et je me suis sentie mal. Étais-je une mauvaise mère de vouloir encore vivre ? N’avais-je plus droit au bonheur ? Aujourd’hui, je me dis juste que cette personne ne pouvait pas comprendre puisqu’elle n’avait pas perdu d’enfants.

Perdre un enfant, c’est continuer de vivre par lui, ce n’est pas l’effacer ni le remplacer, c’est juste reconstruire autour de lui.

Là encore, il faut être fort, car on peut croiser des personnes malveillantes se servent de ce deuil pour vous faire tomber. J’ai vécu cette situation il y a quelques années, lorsque sur mon lieu de travail, une personne voulant me nuire est allée déblatérer que j’étais « déséquilibrée » car j’avais perdu un enfant. Je reçus immédiatement des signes d’empathie, des condoléances,  difficiles à gérer, car comment expliquer que cette mort datait de plus de vingt ans ! Là encore, ceux qui ont utilisé cette arme contre moi avait atteint leur but, car ce fut comme si je l’avais perdu une seconde fois.

Puis cette violence va nous permettre à nous les mamanges de se revêtir d’une armure nous rendant presque insensible à la méchanceté, je dis bien presque, car nous avons tous une faille, et même si je me sens très forte contre toutes les violences aujourd’hui, brandissant mon draoeau de positivisme et de bienveillance, je sais que par lui on peur encore m’atteindre.

Faire son deuil a toujours été un terme que je détestais, comme si par ces simples mots on effaçait la douleur, le souvenir. On apprend simplement à apprivoiser l’absence, à puiser sa force dans cette souffrance comme si les cicatrices nous poussaient à nous surpasser. On survit, autrement, différemment. Mais que tous ceux qui souffrent se rassurent, on continue de vivre cette vie que eux n’ont pas eu la chance de poursuivre.

Je terminerai juste par ces mots du grand Victor Hugo qui disent tout, qui résument tout « Tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis. »

 

F0DC44C7-3730-4D07-9880-C1CF18A836C3

( 4 septembre, 2018 )

Enseigner, c’est un art.

 

Tout comme toute plume ne sera pas un auteur qui vendra beaucoup, toute personne qui voudra enseigner ne sera pas nécessairement un bon enseignant.

Suis-je une bonne enseignante ? Il semblerait que je ne sois pas trop mauvaise, selon les parents, selon ma hiérarchie, même si j’aime rester humble et continuer à m’interroger même ma dernière année.

J’aime enseigner, j’ai toujours aimé apporter quelques choses aux enfants, leur donner les outils pour qu’ils puissent y puiser leur force future. Je ne sais pas si j’ai toujours réussi, mais au moins j’ai essayé. Je ne suis pas devenue professeur des écoles pour les vacances, ni pour le salaire (heureusement car je serai bien dépitée aujourd’hui), mais pour mettre des étoiles dans les yeux de mes élèves. Durant vingt-cinq ans, j’en ai vu des gosses de tous milieux, de caractères bien différents. J’ai assisté au changement de génération, aux difficultés scolaires qui s’alourdissent, mais je n’ai jamais cessé d’y croire, de croire que chaque élève peut briller dans un domaine s’il le veut.

Parfois j’ai échoué. Un enseignant n’est pas un Dieu et ne peut réussir face à l’inertie éducative de certaines familles.

Enseigner, ce n’est pas juste prendre un manuel et le suivre, ce n’est pas non plus suivre bêtement un programme. Enseigner, c’est poser des bases pour l’avenir, planter des graines qui fleuriront un jour ou pas. C’est être un adulte et non un copain. Pour moi, un enseignant ne doit pas faire preuve de favoritisme, doit se montrer impartial, se doit d’utiliser la bienveillance dont je parlais dans un précédent post.

Enseigner, c’est marcher sur une corde raide permettant aux enfants de demain de devenir meilleurs que nous ne l’avons été.

( 3 septembre, 2018 )

La bienveillance

 

Fatiguée de voir depuis des années la malveillance nuire au quotidien, souvent issue de propos interprétés, mal compris, ou simplement mal acceptés, j’ai décidé pour ma dernière année d’enseignement de porter le flambeau de la bienveillance.

Bilan en juin prochain, mais j’espère bien pouvoir planter quelques graines qui pousseront un jour, car contrairement à beaucoup de qualité, la bienveillance se cultive. Elle n’est pas innée. Un enfant ou un adulte en souffrance ne pourra se montrer bienveillant parce qu’au fond il ne saura pas ce que c’est.

J’ai toujours tenté toute ma vie de rendre les autres heureux, mes enfants en premier, mes amoureux, mes amis, mes élèves. Je n’ai pas toujours réussi, j’en suis pleinement consciente, car rien n’est plus difficile que de savoir ce qui rend l’autre heureux. On se base sur une interprétation, et parfois c’est une erreur. Mais au moins, j’ai essayé. Et je continuerai d’essayer aussi longtemps que je vivrais.

Hormis les personnes sur lesquelles j’ai trébuché, n’ayant pas voulu comprendre une situation, ma vie, peut-être par une réaction trop vive de ma part, en dehors de ceux-ci, j’ai réussi à tisser des liens de bienveillance solides, faits de petits riens qui rendent les gens heureux, et qui m’ont rendue heureuse.

Avec mes élèves, c’est pareil. J’essaie ( je dis bien j’essaie, car rien n’est gagné à l’avance) de rester positive, de transmettre des mots clés que l’on m’a appris. Dire à un enfant « tu peux être fier de toi » est important, leur faire savoir qu’ils peuvent se tromper pour mieux rebondir ensuite, comme je l’ai fait.

Je n’émets aucune critique non justifiée tout en mesurant toujours que mes propos n’engageant que moi. C’est le cas lors de mes lectures où je n’irai pas énumérer les titres de livres qui m’ont vraiment ennuyés cet été. C’était moi. Je n’étais peut-être pas dans de bonnes dispositions pour lire ces ouvrages. Je n’ai pas aimé, d’autres aimeront, pourquoi faire de la peine à l’auteur ?

Dans la vie, c’est pareil. Je suis ouverte aux autres, à l’écoute, mais j’ai appris à dire non, ce qui n’est pas preuve de malveillance, au contraire. J’ai appris ainsi à être bienveillante envers moi, chose que je ne faisais pas. J’ai appris ces dernières années que vouloir le bonheur des autres, c’est aussi vouloir le sien.

 

La bienveillance s’oppose à l’hypocrisie qui reste pour moi un sentiment négatif. Compliqué ? Oui, très complexe. Avant, j’étais trop directe. Une personne me faisait une crasse, je lui balançais ses quatre vérités sans mesure aucune. J’ai travaillé dessus et compris que ces mots dits sous le coup de la colère, de l’orgueil, n’étaient que du vide. Depuis j’attends d’avoir pris du recul pour formuler mieux mon ressenti, sans minimiser pour autant, mais sans agressivité.

C’est cela la bienveillance.

 

Celui qui se dit bienveillant sans avoir fait le moindre effort de communication, d’échanges, se ment à lui-même. La bienveillance s’apprend, se cultive, et s’affirme mois après mois. Mettons tous petit à petit des graines qui pourront éclore un jour, des graines qui feront éclore une fleur que j’imagine sublime, la bienveillance.

 

5098FB55-1923-4FD8-AC9E-3558A2239ECA

( 2 septembre, 2018 )

Chirurgie esthétique, botox et compagnie.

 

Dois-je avouer quitte à me faire lyncher que j’ai un peu de mal avec la chirurgie esthétique. Ces moyens pour effacer le temps me semblent complètement fous. Je ne parle pas des soins esthétiques après des dégâts causés par un accident ou des malformations, je pointe les dérives pathologiques, coûteuses de personnes qui ne veulent pas vieillir. Comme si on pouvait préférer un jeune arbre à un vieux chêne. Si on a un temps soit peu de cerveau, d’intelligence, l’homme avec un grand H ne se tournera pas vers ces femmes remodelées, n’ayant plus figure humaine : lèvres gonflées, seins plastifiés, nez refait, et bien sûr rides effacées. Comme si ce relooking pouvait faire oublier « l’âge de l’âme ». Dans ma vie, j’en ai rencontré de ces adeptes du bistouri, allant même jusqu’à fêter leur anniversaire en rognant plusieurs années.

Honnêtement, ce n’est pas d’un bistouri que ces personnes avaient besoin, mais d’un bon psy ! Après, je ne juge pas les choix des personnes, je m’insurge juste contre le fait que ces dites personnes se trouvent belles alors que ce botox les enlaidit.

La non-acceptation d’un physique, le besoin de toujours retoucher le moindre morceau est complètement pathologique. Ces gens me font pitié. Quelle horrible solitude doit-être leur vie pour ne pas s’aimer eux-mêmes !

Je pense à une ancienne relation il y a quelques années qui s’étaient mises en tête de me faire faire un lifting ! Eh oui, je porte depuis longtemps des rides aux coins des yeux, vestiges d’années vécues pas toujours faciles, mais les effacer serait me retirer une partie de ce qui « est moi ». Et quitte encore une fois à choquer, j’aime justement ces rides qui sillonnent les visages marquant le temps qui passe, mais aussi l’expérience, dessinant un charme certain que le botox réduirait à néant !

 

71546D25-7F7F-4113-B25B-29A3F57FC40C

( 2 septembre, 2018 )

La maison d’édition idéale.

 

Existe-t-elle cette maison d’édition idéale, cette caverne d’Ali Baba, ce lieu magique dont rêve chaque auteur. J’ai envie de dire que chaque personne aura sa définition de l’édition idéale, car nous sommes tous différents, nous ne recherchons pas les mêmes critères, les mêmes objectifs.

En ce qui me concerne, pour répondre à un auteur, mon premier critère est le sérieux. Se balader dans une maison d’édition bancale où on ne sait pas où on va, où le bateau coule régulièrement, où l’éditeur n’arrive plus à tenir sa barque, enseveli sous ses tracas personnels, j’ai donné, et c’est bien fini. Pour un jeune auteur peu connu, c’est extrêmement déstabilisant. C’est très néfaste pour l’inspiration qui se retrouve aux prises au doute. Personnellement, et cela n’engage que moi, j’ai besoin de savoir où je vais !

Ensuite, le second critère est la gratuité totale. Une bonne maison d’édition ne demande aucun frais ( ni correction ni couverture, pas d’obligation d’achats de livres)

Rajoutons à cela un vrai travail éditorial sur le manuscrit. Je suis ravie de ma dernière maison d’édition où le travail fait avec la directrice de collection est prodigieux. Il n’y a pas une ligne qui n’est pas passée au peigne fin. Ensuite, un second travail de correction est totalement fait, par une correctrice diplomée, et c’est important. On ne s’improvise pas correcteur, et que de fautes furent parfois laissées ailleurs, travail dont chaque point m’est proposé en validation, aucune phrase n’est changée sans mon accord, idem si rajout. Le tout avec bienveillance, gentillesse et courtoisie. Pour moi, c’est un vrai bonheur.

C’est très important, car voir dénaturer son texte, c’est extrêmement frustrant.

Ensuite, il y a le côté investissement de l’édition. Là encore, je suis très enthousiaste face aux idées de goodies proposées, les marques pages etc C’est une excellente façon de faire de la com. J’ai connu d’autres éditions qui ne bougeaient pas le petit doigt pour leurs auteurs.

Ensuite d’après vos nombreux retours, une maison d’édition idéale sera celle qui fera participer l’auteur à des concours, des prix, des salons. Pour le moment, dans aucune édition, je n’ai expérimenté ce dernier point, faute de temps. Je me rattraperai dans un an.

N’oublions pas non plus le contact, très important. Un éditeur, même s’il est un ami, un parent, reste un éditeur. Il a des devoirs envers ses auteurs ( paiement des droits d’auteurs, respect de l’auteur même s’il a des différents avec, respect des promesses et des engagements). De même l’auteur se devra de faire un minimum de publicité à son ouvrage, car qui , en dehors de celui qui a écrit le livre, en parle le mieux ?

En tous les cas, je souhaite à chacun de trouver sa ou ses maisons d’édition idéales, car il faut bien le dire, il peut y en avoir plusieurs selon le genre d’ouvrages proposés.

 

35F52F54-248F-4AF8-8DC3-BC7FC03B3BBD

( 1 septembre, 2018 )

Qui a-t-il de plus jouissif chez un écrivain ?

Question difficile n’est-ce pas ? Pour mon premier roman, ce fut incontestablement recevoir mon livre, le tenir dans les mains. Je me souviens avoir versé quelques larmes. Ensuite, c’est différent, je ne sais pas si c’est que l’on s’habitue, mais ce n’est plus la même intensité. Je sais qu’aujourd’hui, mon plus grand plaisir est dans l’écriture, dans la sensation, une fois que j’ai posé le dernier mot, le mot fin comme diraient certains, cette joie immense de se dire, c’est bien, j’ai été jusqu’au bout, j’ai réussi, je suis fière de moi.

Et vous amis auteurs ? Votre avis ?

 

164A2444-E403-4AA2-9CAC-897F11A5ABC2

( 1 septembre, 2018 )

Que le rideau se ferme et que les critiques cessent

 

Pourquoi l’homme a-t-il cette fâcheuse tendance à toujours fourrer son nez partout ? À juger ou critiquer les autres ? Vous voyez de quoi je veux parler, de ces personnes qui ne vont pas hésiter à vous balancer en pleine face, vu que vous n’avez pas été travaillé par exemple, que vous n’avez rien fichu de la journée ! Les mamans qui gardent leurs enfants se reconnaîtront certainement, car nombreux sont ceux qui pensent que le fait de rester chez soi implique «  ne rien faire ». Un auteur, ayant pris un an de disponibilité pour écrire son roman, me disait dernièrement qu’il ne supportait plus les remarques incessantes de sa compagne sur sa paresse. Et bien non ! Écrire est un vrai travail même s’il est bien peu rémunéré. Cela reste une activité où on ne fait pas rien, tout comme garder ses enfants, tout comme s’occuper bénévolement d’associations, d’une personne âgée ou autres. Et puis, quand je lis nos politiques qui osent dire que les retraités ne font rien, et qu’ils doivent donc être moins payés, quelle honte ! Ils ont bossé toutes leur vie, bien plus que certains adultes d’aujourd’hui, et ils ont ce droit de ne rien faire, car ils l’ont bien mérité !

 

Lorsque le rideau tombe, on découvre, inéluctablement la face cachée des gens, leurs frustrations, leurs envies. Leurs critiques ne servent qu’à cacher un simple désir, celui de ne rien faire, un ras le bol de leur travail, une insatisfaction. Alors, plutôt que de passer le temps à critiquer tout et n’importe quoi, vous qui avez cette langue fourchue, si votre vie ne vous plaît pas, faites comme pour un vêtement, changez-en, mais cessez de pourrir la vie aux autres, et de critiquer bêtement.

12345
« Page Précédente
|