Sujet tabou, peu de femmes osent en parler, résultat que d’angoisses en résultent. La pré-ménopause ou la ménopause sont des périodes difficiles où les femmes vont voir leur corps changer. Certaines pensent, à tord, que c’est la fin de leur vie.
Aucune personne n’est semblable, résultat chaque femme aura sa propre ménopause, son propre âge aussi. Il est trop courant de calquer l’âge de la ménopause à 50 ans. Personnellement je fus ménopausée qu’à 57 ans et cinq mois. Qui dit mieux ?
Ensuite concernant les symptômes gênants, il est parfois bien difficile de les différencier d’un dysfonctionnement thyroïdien : prise de poids, humeur changeante, bouffées de chaleur, fatigue. Tout bon gynécologue vous prescrira automatiquement une analyse de sang pour vérifier votre TSH.
Seulement, thyroïde ou pas, seul un tout petit pourcentage de femmes échappe à la prise de poids lors de la ménopause ( pouvant aller de 2 kg à plus de 10, sans changer l’alimentation). Certaines statistiques vous diront que ce poids n’est pas lié aux hormones. À quoi alors puisque les kilos sont là ?
Que faire ?
D’abord ne pas en faire une fixation ! On vieillit, c’est un fait, le corps perd son élasticité, oui, mais on est des femmes supers avec un vécu terrible, et on vaut toujours la peine d’exister !
On se met au sport, car c’est vrai que l’on bouge moins surtout si on a en plus un souci de thyroïde. Nul besoin de se mettre au step ou au jogging, s’imposer 10 000 pas minimum par jour et en 6 mois, vous perdrez quelques kilos ( à condition de ne pas enfiler votre frigo en rentrant)
On surveille son alimentation, ce qui ne veut pas dire passer par un régime draconien Dunkan ou autre, mais simplement ne pas craquer sur deux gâteaux, éviter le goûter avec les petits-enfants, ne pas se resservir par voracité.
Et surtout vivre sans stress ! Ce n’est plus un scoop, mais le stress fait grossir car il déclenche le stockage dans les cellules adipeuses.
Bien dormir bien sûr puisque l’hormone qui évite le stockage des graisses s’active durant le sommeil.
Ceux qui me suivent sur ce blog savent que je suis anti-médicaments, en dehors de mon hormone de substitution pour ma thyroïde, L_Thyroxine Serb. Allergique au magnésium, j’opte depuis des années pour les médecines dites douces, et c’est un vrai succès. L’homéopathie est particulièrement efficace pour la rétention d’eau en période de ménopause, pour aider à rester zen. Les huiles essentielles également.
Prendre des compléments hormonaux est un serpent qui se mord la queue.
Quand le cortisol est élevé, le cerveau ne répond plus aux œstrogènes. À la ménopause, une femme avec un niveau normal d’œstrogène aura des bouffées de chaleur si elle est stressée. Même si elle décide de prendre un supplément d’œstrogène, ses bouffées de chaleur ne disparaîtront pas, pire elle pourrait se retrouver en dominance œstrogénique. Elle commencera alors à prendre du poids, à faire de la rétention d’eau et à avoir d’autres symptômes d’excès œstrogènes.
Les hormones synthétiques ne sont pas synonymes de « jeunesse », juste utiles à engraisser les labos.
Moralité
Thyroïde et ménopause ne font pas toujours bon ménage, mais la ménopause n’est pas une fatalité avec ou sans dysfonctionnements thyroïdiens.
Changeons nos pensées et voyons plutôt cette ménopause comme une ouverture ! Enfin plus de règles ! Inutile de vous dire qu’après plus de 47 ans de règles, j’ai hurlé de joie ! La vie ne s’arrête pas à 50 ans ! La ménopause ne signe ni l’arrêt du désir sexuel ni des galipettes. Juste un passage. Il y a une vie à vivre après, alors vivons là !