( 22 septembre, 2019 )

L’exclusivité est-elle une affaire de femmes ?

L’exclusivité sonne trop souvent en opposition avec la liberté, et pourtant, est-ce si simple ? En amour tout comme en amitié, qui n’a pas désiré être « unique » ? Beaucoup vous diront l’inverse,  influencés par ce besoin de liberté, mais qu’est-ce que l’exclusivité si ce n’est une manière de se rassurer à un moment donné ?

Une fois encore, chaque personne est différente, vivant avec son propre passé, ses propres convictions. La difficulté sera de coller la conviction des uns à celles des autres.

En amitié, l’exclusivité est dangereuse, et on la retrouve surtout à la période de l’adolescence où « l’amie » est unique et où la partager peut engendrer des disputes parfois cocasses. Adulte, cela devient égoïste de ne conserver ses amis que pour soi, car l’amitié ce sont des graines que l’on arrose, mais il y en a tellement à faire germer qu’accepter de l’aide pour les faire pousser est important. J’ai envie de vous dire, ouvrez votre porte, présentez vos amis à tous ceux que vous aimez, les amis de vos amis sont vos amis. Ne gardez personne dans un bocal. Qui aurait envie de tourner seul en rond ?

En amour, c’est un peu plus compliqué. Un couple, c’est un avis qui n’engage que moi, a besoin d’un minimum d’exclusivité pour exister, au moins d’une exclusivité sexuelle, sinon il part vite en vrille. En ayant beaucoup connus, je ne crois pas à la survie des couples libertins où souvent un des deux partenaires souffre même si les deux personnes sont partantes.

Par contre, cette dite-exclusivité ne doit en aucun cas se trouver en dissonance avec le bien-être au sein du couple. Je ne crois pas au couple qui ne vit qu’en autarcie sans contact avec les autres, à ces personnes qui s’enchaînent parce qu’ils disent s’aimer trop. Ce n’est plus de l’amour, c’est juste un besoin de confiance en eux, de se prouver qu’ils ont le pouvoir sur l’autre, le pouvoir de l’amour comme diraient certains.

On s’aperçoit donc que rien n’est plus compliqué que le débat sur l’exclusivité souvent beaucoup plus plébiscitée par les femmes et rejetée par les hommes qui aimeraient pouvoir batifoler à leur guise en s’imaginant qu’ainsi ils pourraient colmater les brèches d’une vie souvent bien égratignée.

Combien d’hommes finissent ainsi, seuls, déprimés, simplement parce qu’ils n’ont pas voulu prendre le temps de poser des pierres et du ciment sur leurs relations ?

Combien d’hommes n’entretiennent pas leurs relations amicales, n’y revenant que lorsqu’ils sont « vides » ? Combien sont-ils à hurler sur une liberté qu’ils ne savent même pas utiliser ? Qui voudraient « vivre » à leur guise, mais qui ont une peur bleue de la solitude ?

L’amour est le plus beau des sentiments, universel, unique, qu’il soit partagé ou non, ne pas le vivre, c’est mourir. Le reste, c’est un peu de la cuisine où chacun va y mettre sa dose d’épices !

 

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( 21 septembre, 2019 )

Pourquoi le stress est-il si néfaste ?

 

Je me demande souvent si nos ancêtres étaient aussi stressés que nous ou si ce mode de vie est intimement lié à notre génération ? Dépression, problème cardiaque, maladies somatiques, on ne parle que de cela aujourd’hui à tel point que l’on en arrive même à s’interroger sur les origines de nombreuses maladies gravissimes qui auraient pu être évitées sans stress.

C’est un peu culpabilisant quelque part, mais d’un autre côté inviter les gens à penser autrement, à voir le fonctionnement de leur corps sous un angle différent, n’est pas inintéressant. Dernièrement, je lisais un article sérieux sur les médecins hindous qui travaillent sur l’énergie du corps et poussent leurs patients à le rééquilibrer autrement.

Pourquoi ce stress est-il si mauvais ?

Simplement parce que notre corps qui est une merveilleuse machine va réagir pour se défendre à la moindre attaque physique ou psychologique en anticipant parfois à notre désavantage. Cela va demander énormément d’énergie, beaucoup d’adrénaline et au final, l’organisme se sent vidé. Qui n’a pas déjà ressenti cette impression d’être physiquement à bout ? Trop de médecins, par facilité, vont simplement fournir une ordonnance bondée de médicaments anxiolytiques, antidépresseurs, somnifères, mettant juste un pansement sur une plaie qui saigne.

Alors que faire ?

Réapprendre à vivre ! Soyons clair, on ne peut pas vivre sans stress à notre époque hormis si on va s’isoler sur une île déserte. Le monde est stressant, bruyant. Les médias véhiculent tout comme Internet du stress à outrance à tel point que les gens s’habituent à eux-mêmes être vecteurs de stress ( pour ne citer que les cancans souvent rapportés par des tiers «  pour faire du bien » jusqu’à se demander à qui ce bien profite-t-il ?)

Limiter le stress, c’est apprendre à se poser tout simplement, à ne pas se précipiter ( le monde continuera à tourner que ce soit avec nous ou sans nous). Apprendre à dire non si on ne s’en sent pas capable. ( serons-nous plus récompensés si nous échouons ?). Apprendre à laisser son ego au vestiaire et ranger son épée prête pour la vengeance. ( cette haine est-elle vraiment justifiée ? Ai-je vraiment compris ce que l’autre voulait ou disait ? Ne suis-je pas si en colère simplement parce que je suis déçu ?)

Redessiner sa vie autrement, positivement, déjà en souriant et en cessant de bougonner. Que notre monde est fait de personnes grognons ! C’est usant !

Trouver des activités qui permettent de se poser : Art thérapie, peinture, marche, yoga, méditation … la liste est longue, mais surtout faire un tri dans ses relations en particulier celles qui s’avèrent un peu trop toxiques. Pour exister, nous avons besoin de paix, et cette paix n’est possible que si nous ne croisons pas la route de parasites qui pour exister sont prêts à bousiller celle des autres.

Se libérer au maximum du stress ouvre une porte sur une vie bien plus paisible et bien plus riche émotionnellement, peut-être un peu difficile au départ, mais cela vaut vraiment la peine d’essayer !

 

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( 20 septembre, 2019 )

Le réel face au virtuel

Je fais partie de la vieille école qui préfère les rencontres réelles plutôt que de rester collée au virtuel. J’ai toujours été une adepte des échanges et de la communication. Écrivant depuis toujours , j’avais adolescente de nombreuses correspondantes. Nous échangions des lettres très longues avec cartes postales et photos à l’appui. Honnêtement, les mails à côté, c’est du pipeau ! Hormis un correspondant à Saint-et-Miquelon, j’ai toujours réussi à rencontrer mes contacts au fil du temps. Quelle riche expérience ! Ce fut la même chose lors de mes projets de classe sur les droits de l’enfant, sur l’handicap, où j’ai créé des liens avec des intervenantes qui sont toujours dans mon cercle amical aujourd’hui, c’est également le cas avec ma casquette « auteure ».

Les rencontres sont de belles richesses. Elles ne nous apportent pas la fortune, mais ces échanges valent de l’or. Par le biais des réseaux sociaux, j’ai retrouvé des amies de jeunesse, des anciens parents d’élèves, même des élèves, et c’est cette multitude de contacts qui permet d’être entier. J’ai découvert de vrais amis que je ne lâcherai pas même si on me signait un chèque à plusieurs zéros !

Alors, non, je ne regrette rien, aucune de mes rencontres faites « en réel » et j’espère bien en faire encore beaucoup parce que ce sont ces multiples échanges qui nous aident à nous construire encore et encore, et peut-être à rester jeune :)

 

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La rose de ma terrasse au lever qui montre que les moindres graines fleurissent …

( 19 septembre, 2019 )

Maladies thyroïdiennes et les kilos, encore !

 

Pour le commun des mortels, prendre un ou deux kilos n’est pas une fin en soi, c’est juste un petit régime pour que tout rentre dans l’ordre. Seulement avec un dysfonctionnement thyroïdien, rien n’est facile. Un kilo va en suivre un second puis un troisième et rien ne pourra stopper la prise de poids.

Personnellement je sature de ces personnes « conditionnées » par une vague Facebook consistant à affirmer haut et fort que c’est vraiment simple de maigrir !

Si c’était si simple, toute la population française rentrerait dans un petit 38 alors non, ce n’est pas facile ! Rien n’est facile !

La thyroïde est le centre de nos émotions, la clé de notre organisme, un peu comme une horloge dont les aiguilles rythment le temps. Lorsqu’elle se dérègle, tout part en vrille. Seulement, malheureusement, le stockage des kilos va être plus rapide que de les perdre ensuite, mais il faut savoir qu’une fois la stabilisation amorcée, le temps aidant, les kilos s’amenuiseront.

Il n’y a pas une semaine qui se passe sans recevoir un message d’une adhérente désespérée, n’ayant pas perdu un gramme malgré les conseils diététiques de tel nutritionniste ou tel médecin inondant de publicités ses pages facebook.

S’il existait une solution miracle, cela se saurait et surtout ce qui va convenir à une personne ne sera pas profitable à une autre simplement parce que nous sommes tous différents !

Tellement d’éléments entrent en ligne de compte ! L’âge tout d’abord car plus on flirte avec la ménopause et plus les kilos, thyroïde ou pas, vont s’incruster !

Ensuite le patrimoine génétique contre lequel nul ne peut agir ! Certaines personnes sont plus sujettes à l’embonpoint. C’est un fait !

On parlera également de mode de vie, d’alimentation. Actuellement entre les vegans et les sans gluten, les magasins sont ravis d’une telle publicité leur permettant d’augmenter leurs prix, malheureusement les statistiques montrent que la perte de poids reste très aléatoire ! Un régime sans gluten donnera des résultats sur une personne ( souvent ayant déjà préalablement des troubles du transit et d’assimilation) et sera inefficace sur une autre. On peut alors imaginer la frustration pour un malade avec une quinzaine de kilos en trop qui va se priver de gluten, adapter une alimentation parfois coûteuse et constater au bout de plusieurs mois que ses efforts furent inutiles !

Et je ne parle même pas des effets du NF Levothyrox qui a fait grossir de nombreux malades !

 

Que faire ? D’abord ne pas perdre espoir ! Ensuite surtout prendre son mal en patience car on ne va pas perdre des kilos dus à un dysfonctionnement thyroïdien comme ceux pris suite à un repas de fête !

Diminuer les sucres, les graisses sachant que la thyroïde ralentit le foie.

Faire beaucoup de marche car les sports violents sont souvent trop fatigants en cas d’hypothyroïdie. Ne pas hésitez à investir dans une montre connectée et s’infliger 10 000 pas par jour. On croit que c’est facile, pas nécessairement ! Et c’est cette régulation qui va petit à petit inviter notre organisme à puiser dans ses réserves. Doucement, sans violence.

Après il ne faut surtout pas négliger une autre source : le stress qui agit aussi bien sur la thyroïde que sur les kilos. Apprendre à écouter son corps, à prendre du temps pour soi et surtout à ne pas être trop dur avec ces kilos. Peut-être que cette maladie thyroïdienne ne vous fera jamais plus rentrer dans votre 38 fillette alors ne vous fixer pas cet objectif qui va vous déprimer et renforcer vos fluctuations thyroïdiennes, viser d’abord 5 kg sur plusieurs mois, puis petit à petit rajouter un ou deux …

N’hésitez pas à vous faire aider par une diététicienne, une psychologue ou une sophrologue afin d’être à l’écoute de votre corps et surtout croyez en vous !

La maladie vous a peut-être mis à terre, mais elle ne vous a pas tué !

Courage les papillons ! Le chemin est long …

 

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( 19 septembre, 2019 )

Écrire pour honorer sa mémoire.

Je lui avais fait une promesse. Je vais la tenir. Mes mots doivent honorer sa mémoire.

Parce qu’un jour, elle fut. Parce qu’elle a souffert de cette maladie terrible. Parce que j’ai souffert à travers elle. Parce qu’inconsciemment je prie pour que cette maladie me soit épargnée. Parce que j’aimerais simplement mettre un peu d’espoir dans la vie des aidants. Alors oui, j’ai commencé mon manuscrit. De nombreuses mains tendues ont répondu à mon appel. J’ai déjà reçu quelques propositions d’éditeurs mais je voudrais vraiment une édition spécialisée dans les autobiographies santé sinon on est trop vite noyés dans la masse et sinon je me débrouillerai seule, peu importe comment, je sais juste qu’il doit voir le jour en 2020, car c’est le but, c’est aider !

Je veux que mes mots soient libres. Certains retours éditoriaux les figent. Seule la mort est figée, non la vie.

Ce livre, celui de ta vie, maman, de ta fin de vie, doit-être à l’image de tes idées, de ton positivisme, de tout ce que tu m’as appris. Mes mots ne seront cette fois qu’un lien entre moi et l’infini où tu dors aujourd’hui.

Je reprends donc ma plume, un peu comme si je travaillais, m’imposant tout de même une journée par semaine que je te consacrerai, pour que ta souffrance ait un sens, parce que sans une vraie utilité, ce manuscrit n’existerait pas et ne pourrait porter l’espoir qui disparaît alors dans la toile de l’immensité.

 

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( 18 septembre, 2019 )

Plein feux sur les injustices de sélection.

 

Je n’avais déjà aucun doute sur la sélection des manuscrits dans les grosses éditions, mais après avoir entendu qu’une nouvelle écrivaine sortant son premier livre qui figure déjà dans la sélection du prix Renaudot, là je tique un peu. Pour avoir traîné un peu de l’autre côté du décors, je sentais un lézard, ce qui me fut confirmé lors de la suite du reportage. Cette jeune plume est la nièce de Jeanne Mas, fille de la chanteuse que ceux de ma génération connaissent bien.

Je ne nie pas la qualité certainement probable de cette auteure, et vu le thème de ce premier roman « le bal des folles », c’est certainement prometteur. Je m’insurge contre le choix des éditeurs. Combien de jeunes auteurs verront leurs manuscrits choisis par Albin Michel ? Une goutte d’eau dans un océan seulement …

Alors je m’interroge, cette perle rare aurait-elle été sélectionnée si elle n’avait pas eu une maman célèbre ? Combien d’anonymes restent ainsi dans l’ombre alors qu’ils ont un style à tomber parterre ?

Un petit auteur a-t-il vraiment une chance dans notre société ou doit-il porter un nom connu ? Et j’ai presque envie de dire, Victoria Mas aurait-elle son heure de gloire si elle avait publié sous pseudo et si elle était passée par une petite édition ? Lui aurait-on octroyé le prix Stanislas ou le prix Première Plume ? Tous ces prix là même année ?

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( 18 septembre, 2019 )

Rester silencieux c’est être complice.

 

Pédophilie, violences, secrets bien gardés, trop de personnes restent silencieuses parce que parler, c’est avancer à visage découvert et se retrouver dans des histoires sans fin parce que quand on déterre un secret, on n’est souvent pas au bout des surprises !

Seulement, ne rien dire, c’est être complice. Il y a quelques années, j’étais jeune, je me souviens d’une conversation lors d’un repas où un des invités racontait qu’il connaissait personnellement une personne qui commettait des actes de pédophilie envers son propre enfant. J’étais outrée, mais à ma grande stupéfaction:, la plupart des invités n’étaient nullement choqués. Je me souviens avoir osé demander : « Et vous n’allez pas le dénoncer ? »  Mes parents m’ont fait signe de me taire.

Je me suis tue aussi, je n’avais que quinze ans.

Depuis, on a libéré la parole, on parle, on raconte. Trop tard. Le silence a rendu complice tellement longtemps que la vérité n’arrive plus à sortir.

Petits garçons violentés par le curé de la paroisse, par leur coach sportif, la réalité s’étale au grand jour à la stupéfaction des familles modèles. Déjà, il n’y a pas que les petites filles qui sont visées, et surtout les monstres, ce sont vos voisins, vos amis, le bon médecin de famille, le sympathique enseignant.

Lorsque la vérité éclate, le silence n’est plus roi ! Le temps de la complicité est terminé et c’est l’heure de ne plus protéger ces assassins d’enfance.

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( 17 septembre, 2019 )

Coup de coeur !

Les refuges de  Jérome Loubry

En voilà un thriller de haut niveau ! J’ai bien eu du mal à le laisser ne serait-ce que de quelques minutes pour vaquer à mes occupations ! Une intrigue de malade bien tordue qui nous balade tout au long du bouquin.

L’histoire pourtant débute simplement. Sandrine suite au décès de sa grand-mère va se rendre sur une île où il semble se passer des choses étranges.

Comment en dire plus sans spolier et un tel livre ne doit pas l’être !

Je ne peux que dire : c’est prodigieux ! Jusqu’à la fin on est entraîné dans le labyrinthe où l’auteur veut nous emporter et où il réussit à merveille !

Un véritable coup de maître !

Bravo !

 

Une phrase que j’ai particulièrement aimée :

«  Les ruptures se nourrissent du temps et du silence. Elles dévorent nos remords et les digèrent jusqu’à les rendre inaudibles. »

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( 17 septembre, 2019 )

La résilience

Transformer sa douleur en force, c’est possible ! Je suis une résiliante et croyez-moi, si j’ai réussi, vous le pouvez aussi ! La résilience est une aptitude à surmonter les épreuves. Mon médecin traitant d’il y a quelques années me disait toujours que c’était « un don »  que nous avons tous en nous, mais que beaucoup n’utilisent pas, simplement parce que c’est plus facile de se plaindre de ses bobos que de se relever et d’affronter la réalité qui n’est pas toujours celle que nous aimerions vivre.

Je pense, mais cela n’engage que moi, que nous devons tous apprendre aux enfants à développer leur capacité de résilience afin d’en faire des adultes susceptibles d’accepter la souffrance sans pour autant la nier. Il ne s’agit pas de dénigrer une épreuve. Le deuil est un passage terrible, obligé, qui fait extrêmement souffrir, mais s’enliser dans ses marécages ne sert à rien. Il faut attraper les branches autour, se hisser et en sortir, ce qui ne veut pas dire non plus oublier.

Travailler sa résilience, c’est penser positif, vivre positif, même si parfois c’est fichtrement difficile. C’est dessiner un sens à sa vie, se fixer des projets réalisables mais motivants, c’est être reconnaissant pour ce que l’on a vécu.

Je sais que cela peut s’avérer bien compliqué dans certains cas. Une lectrice me narrait qu’elle avait perdu dans un accident, son compagnon, son fils de deux ans et le bébé qu’elle portait. Pourquoi a-t-elle été, elle, épargnée ? Cette question ne cessait de tourner en boucle dans sa tête et mon empathie naturelle saignait. Peut-être pour se relever devait-elle s’attacher à ces moments de pur bonheur vécu en famille ? Dans un cas extrême comme celui-ci, j’avoue ne pas avoir de mots …

Peut-être juste se dire que l’on ne peut rien changer, que la vie est pleine de surprises, des bonnes mais aussi des bien pourries.

Peut-être simplement se dire que si on ne s’agrippe pas à la petite flamme de l’espoir, à quoi sert de continuer de vivre ?

Je suis une résiliante simplement parce je crois profondément que le bonheur est partout et qu’il suffit de bien regarder pour prendre un morceau de ce merveilleux gâteau qu’est la vie.

 

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( 16 septembre, 2019 )

Doit-on systématiquement enlever la thyroïde ?

Voilà une question qui revient régulièrement sur notre page. Nous nous sommes donc tournés vers des spécialistes de la question qui, pour une fois, ont eu une réponse cohérente : chaque personne étant différente, le mot systématique doit-être impérativement proscrits.

Ouf ! Cela confirme bien ce que nous pensions, cette profusion souvent un peu trop rapide qu’ont certains chirurgiens à utiliser le bistouri !

Le très célèbre institut de cancérologie Gustave Roussy ( que je connais trop bien puisque mon fils y est décédé) mais qui reste un des meilleurs d’Europe, affirme que seulement une opération sur cinq est indispensable ! En clair, la plupart des autres sont des opérations de confort.

Déjà tous les petits nodules ne devraient pas être retirés simplement parce qu’ils vont varier en fonction de la santé de la thyroïde et la plupart vont disparaître spontanément.

Il faut surtout cesser de faire croire « parce que pour certains tout va super bien » que l’ablation totale de la thyroïde va être le signe d’un bien-être total ensuite ! Comme me disait un malade : « on voit que le chirurgien, lui, a toute sa thyroïde ! » Encore une fois tout le drame entre la théorie et la pratique !

Une opération de la thyroïde va laisser une cicatrice pas toujours gracile, mais surtout une fois la thyroïde enlevée, la personne va devoir prendre à vie des hormones de synthèse, et la stabilisation peut s’avérer pour certains un vrai parcours du combattant.

En clair, comme nous l’a confirmé un des médecins, ne devrait être enlevé que les gros nodules entre 3 et 5 cm, gênant à la déglutition.

Ne devraient pas être opérés ces mêmes nodules si la ponction est négative et si aucun traitement de minimum six mois n’a été mis en place.

Il ne faut surtout pas négliger les risques de ces opérations qui ne sont pas juste une dent arrachée !

L’opération peut provoquer parfois, de manière imprévisible, une atteinte du fonctionnement des glandes parathyroïdes, induisant une hypocalcémie provoquant des symptômes très gênants : crampes, fourmillements.

Parfois la voix peut-être altérée ce qui peut-être ennuyeux dans certaines professions.

Bien y penser si l’opération n’est pas indispensable.

De nombreuses personnes signalent un désagrément fréquent : une atteinte du cou avec des douleurs cervicales fréquentes et souvent irréversibles.

 

Dernière question fréquemment posée : doit-on opérer une thyroïde atteinte de la maladie d’Hashimoto.

Là encore, ce n’est pas une généralité totale, mais non dans la majorité des cas puisque les anticorps détruisent la thyroïde. Les cancers avec Hashimoto sont rares et souvent sur des Hashimoto vieux de vingt ans. On pense même que certains nodules n’auraient simplement pas été détectés à l’époque.

Donc sauf nodule cancéreux, on évite une opération sur une thyroïde Hashimoto car elle va disparaître toute seule, comme une grande.

 

Se faire opérer ou non ? Telle est la question ! À chacun de faire son choix en pesant bien le pour et le contre ! Une fois encore, rien n’est simple avec la thyroïde !

 

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