( 16 septembre, 2019 )

Le street art

 

J’ai toujours incité mes élèves à peindre ( ce qui était de moins en moins fréquent dans des classes comme le CM2 où on préfère faire avaler aux enfants des matières « plus intelligentes » ! ) Une fois encore, tirer vers le bas une génération est plus facile que de lui apporter la culture ! Avec un père qui maniait aussi bien l’aquarelle que l ‘huile, j’ai baigné depuis toujours dans le monde artistique, un peu influencée par ses goûts à lui, Dali, l’impressionnisme, et tant d’autres tendances artistiques.

Et puis, j’ai découvert depuis quelques années, au hasard de mes pas, le Street Art, l’art de la rue, et j’en suis tombée amoureuse, simplement parce que c’est un peu différent, parce que si c’est bien fait, cela embellit nos rues bien tristounettes.

L’art urbain est bien plus qu’un simple tableau, ce sont des mots qui vont s’exprimer en peinture, parfois une colère, mais rien n’est laissé au hasard, ni les dessins, ni les couleurs.

Je sais que certains puristes ne supportent pas que l’on catégorise ce type de dessins dans la case «  art », et pourtant ! Le street art est une vraie représentation du monde d’aujourd’hui, avec des codes différents de l’impressionnisme c’est vrai, mais tout aussi fort. C’est un art éphémère et pourtant de plus en plus de murs des rues parisiennes sont bondées de graffitis ou de bombing.

Récemment, j’ai passé un bon moment dans la rue Denoyez au métro Belleville où j’ai admiré de vraies œuvres. Des artistes inconnus, et c’est bien dommage, car de vrais artistes ! Levez la tête en marchant, vous trouverez peut-être une pépite nouvelle née pendant la nuit dans un coin de mur …

 

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( 15 septembre, 2019 )

Un excellent livre à découvrir !

EN APNÉE de  Sylvain  Pavlowski

Je remercie l’auteur pour son SP.

Dès les premières lignes, on se retrouve plongé dans l’ambiance : un meurtre en plein Paris retrouvé nu, la Crim qui arrive sur les lieux, le commandant Pauline Rougier, récemment de retour, comme un poisson, on est spontanément appâté !

C’est mon premier roman de Sylvain  Pavlowski, mais je comprends vite au fil du livre que des précédentes enquêtes furent menées par Pauline Rougier.

Quelle belle découverte ! Le thème est à la fois original et angoissant : et si la Seine sortait de son lit ? Et si les barrages n’arrivaient pas à tenir ? Que de et s qui nous font nous poser de nombreuses questions sans rapport direct avec le meurtre.

Celui-ci va se trouver mis en parallèle avec l’univers sombre d’Internet, des cybercriminels, avec une analyse pointue sur les Bitcoins et le Blockchain. Novice dans ce domaine, j’ai vraiment adoré ces recherches minutieuses qui m’ont appris beaucoup de choses sur la face cachée de la toile où va rebondir avec agilité ce thriller.

En clair, un roman qui va bien au-delà du simple roman, chose que j’adore, qui n’a rien de niais ou de surfait, écrit dans un style limpide et vraiment agréable.

On reste un peu sur sa faim en tournant la dernière page du roman, mais les dernières lignes laissent supposer que ce ne sera pas pour bien longtemps et que nous retrouverons certainement Pauline Rougier dans une prochaine parution !

Un polar vraiment original qui m’a captivée du début à la fin, qui ferait un excellent film !

À découvrir !

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( 15 septembre, 2019 )

La peur de ce que les autres pensent !

Société maudite où le regard des autres est tellement important que nous vivons sans cesse avec cette peur de faire mal, simplement parce que leur jugement est si pesant que nous nous y noyons. Le monde d’aujourd’hui est intolérance, compartimentant tout, critiquant. Chaque pas que nous faisons est soumis à un stress énorme qui va petit à petit se métamorphoser en véritable angoisse.

Il faut cesser de s’enliser dans cette peur, il faut se convaincre que l’autre n’a aucun droit de juger. Il ne connaît rien de votre vie ni de les routes que vous avez prises ni des obstacles que vous avez franchis jusqu’à vous faire saigner. Il ne sait rien et se contente juste de prendre des miettes qu’il va montrer du doigt. Et pourtant, nous ne sommes pas définis par le jugement des autres. Nous sommes nous, une personne à part entière, un individu avec son baluchon d’erreurs, de dérapage, mais c’est juste nous.

Toi qui ne cesses de porter un jugement sur tout, sur n’importe quelle vie, ne serais-tu pas simplement en train de te rassurer sur ce que tu es vraiment ? Lorsque tu vas dénigrer la vie de l’autre, ne serait-ce pas simplement parce que tu sens tes propres faiblesses et que tu pointes celles des autres par peur de te regarder en face ? Elle n’a pas répondu à tes attentes, elle ne fut pas celle que tu voulais qu’elle soit, cela t’autorise-t-il à la cataloguer dans le registre folle ou méchante ?

Fuyez cette peur du regard des autres, ne vous attardez pas sur ces critiques négatives. Elles entretiennent la peur tel un brasier cette peur de ne pas être aimés, cette peur de décevoir.

Je crois beaucoup à la bienveillance même si certaines personnes (souvent ceux qui se disent le plus bienveillant possible) en sont très éloignés. Ce sont ces gens qu’il faut éviter. N’essayez même pas de les comprendre, vous n’y arriverez pas. Ils sont campés dans leurs certitudes. Mais surtout ne tombez pas dans le piège de la critique ou du jugement. Vous ne savez rien de leurs blessures profondes. Ne les jugez pas. Et n’ayez plus peur de ce que eux pensent de vous puisque vous savez maintenant que certainement leurs pics emplis de méchanceté sont au final, tel un effet miroir, projetés contre eux-mêmes, bien plus que contre vous.

 

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( 15 septembre, 2019 )

Autoédités : auteurs heureux ?

Je suis de plus en plus étonnée face au nombre croissant d’auteurs autoédités et heureux de l’être ! Il y a tout juste six ans, l’autoédion était pointée du doigt comme un mal à éviter à tout prix ! Aujourd’hui, on peut croiser des auteurs ayant fait un petit passage vers de grandes éditions comme Seuil, Albin ou Grasset que l’on retrouve dans l’autoédition, souvent celle que j’appelle « de luxe » où l’auteur va s’apparenter à un éditeur en créant son propre label, en clair une mini-édition où il sera le seul auteur.

En fait, si vous n’y prêtez garde, vous ne saurez même pas que c’est de l’autoédition.

Moi même, j’ai découvert cette nouvelle vague totalement par hasard en discutant avec un auteur dont le nom de l’éditeur m’était inconnu. Normal puisque c’était son propre label.

Je sais que l’autoédition est critiquée par beaucoup et je ne fais nullement cet article pour prendre position, juste pour informer comme je l’ai toujours fait.

Pourquoi ces auteurs sont-ils si heureux alors que tant d’autres ne rêvent que d’une maison d’édition ?

D’abord pour une question de liberté ! C’est extrêmement à la mode la liberté ! Écrire ce que l’on veut quand on veut … ce dernier point est important quand on voit que les délais de publication dans une ME sont de plus en plus longs. Hormis si on,est certain de cartonner avec un best-seller, quel auteur sera content de voir son manuscrit prendre la poussière ? C’est décourageant, cela coupe même l’envie d’écrire ! Ce que veut un auteur, c’est être lu un minimum même si ce minimum comme me disait dernièrement un autre auteur était de mettre son numérique à 0,99 €.

Un auteur qui n’écrit qu’un manuscrit tous les deux ans ne sera pas exigeant, souvent prêt à attendre, tandis qu’un autre très prolifique ira à la chasse aux éditions peu importe lesquelles.

J’en profite pour redire que beaucoup d’éditeurs jouent d’une clause dans les contrat «  la loi de préférence ».Ce droit est limité pour chaque genre à cinq ouvrages nouveaux à compter du jour de la signature du contrat d’édition conclu pour la première œuvre ou à la production de l’auteur réalisée dans un délai de cinq années à compter du même jour.

Ce qui signifie que si vous avez publié le premier tome d’une série en 2015 par exemple, que vous changez de personnages et voulez changer d’éditeur ou de type de publication, que vous en êtes à votre septième ouvrage, vous pouvez le faire même si votre éditeur a refait un cycle de cinq ans à partir de votre sixième livre. La société des lettres est catégorique sur ce point. Après ( ce n’est que mon avis) une même série devrait être publiée chez un même éditeur, par contre un nouveau roman sans lien avec la série ( même si c’est dans la même catégorie littéraire) ne devrait pas être figé par une édition.

Je m’éloigne un peu du sujet allez-vous me dire, et bien pas nécessairement parce que cette vague d’autoéditions d’auteurs qui ne sont pas des novices n’est pas sans lien avec les délais de plus en plus longs proposés par les ME, sachant que théoriquement un droit de préférence implique la signature d’un contrat dans les trois mois après réception sinon l’auteur peut considérer la non réponse comme un refus.

Dernier point : le côté financier qui est fortement applaudi par les autoédités.

Nous l’avons vu dans un précédent article que la plupart des éditeurs ont la tête sous l’eau, que les taxes sont trop lourdes en particulier le système de distribution, que le calcul des droits d’auteurs est souvent bien compliqué à cause de géant comme Amazon, que certaines éditions ne paient pas régulièrement leurs DA même chez les très grands éditeurs. On comprend aisément que de nombreux auteurs se tournent vers l’autoédition ou l’édition à échelle humaine.

Un autre point a été soulevé par les auteurs qui ont témoigné : l’absence de compteurs dans les éditions dites classiques, un élément extrêmement frustrant pour beaucoup.

Dans l’autoédition, Kobo ou Amazon ont un compteur consultable à tout moment, tout comme dans les éditions alternatives comme Edilivre ou les éditions similaires, mais chez une édition standard, il n’en est rien. L’éditeur fournit en général un relevé de compte par an, souvent soumis aux aléas des retours des libraires, des numériques etc…

Un sondage dans un magazine littéraire montrait dernièrement que 78% des auteurs étaient frustrés de ce manque de transparence, non comme on pourrait le penser pour une question financière, mais simplement pour une reconnaissance personnelle. Comment avoir envie de continuer à produire des livres si on ne sait pas si le livre se vend ?

En conclusion, je terminerai juste par une certitude, il y a des auteurs heureux en autoédition, bien plus qu’on le croit, et sans être voyante, je suis prête à parier que ce phénomène prendra de plus en plus d’ampleur car il faut bien le reconnaître, de plus en plus de livres autoédités sont de qualité, bien écrits, avec de très bonnes idées, et souvent bien moins chers. Ils n’inondent pas les grandes enseignes, c’est vrai, mais malheureusement c’est également le cas pour de nombreux romans issus d’éditions standards.

Au final, laissons le choix à chacun de faire sa route sans critiquer injustement, car au final l’important n’est-il pas de voir des auteurs heureux tout simplement ? Et au passage des livres lus bien évidemment !:)

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( 14 septembre, 2019 )

Pourquoi je ne m’attarde plus sur les groupes de lecture ?

Comme tout jeune auteur, au début, je passais une partie de mon temps libre à lire, partager sur les groupes de lecture, à écouter les chroniqueurs sur leur chaîne YouTube. C’était avant ! Et puis, la qualité de ces groupes a énormément baissé.

D’abord des groupes de fanatiques se sont formés, les amoureux de tel auteur ou de tel autre qui à la manière d’une Battle se disputaient la place de roi de leur seigneur et maître (qui bien trop souvent en dehors de son premier livre n’avait su me réjouir côté lecture).

Ensuite après une période bénie où les lectures étaient intéressantes et diversifiées, on ne trouve aujourd’hui qud  des publications interminables ciblant le même roman. Ce que j’aime, c’est la diversité ! Voir toujours la même couverture, le même résumé avec des superlatifs souvent un peu trop édulcorés, cela me saoule vraiment.

Et pour couronner le tout, la plupart de ces groupes sous des règlements intérieurs de tolérance se révèlent d’une totale intolérance ! Tout le monde n’a pas le droit de dire ce qu’il pense, surtout si c’est en désaccord avec l’administrateur du groupe. Tout le monde ne sera pas mis en avant par l’administrateur du groupe, ce sera en fonction du degré de lèche administrée !

Doit-on également parler des dérives à outrance concernant les auteurs qui eux mêmes polluent les groupes de leurs publications. J’avoue que je n’arrive pas à comprendre ce besoin de se mettre en avant sur tous les groupes de Facebook, à la même heure, le même jour.

Sachant qu’en moyenne un grand lecteur est abonné à une trentaine de groupes de lecture, peut-on imaginer l’impact de ces publications à outrance ? Même si je suis fan de l’auteur, cela me donne la nausée ! Et je ne parle même pas de ceux qui casent à n’importe quel prix leur livre dans des conversations sans rapport. Si, si ! Je l’ai vu dans la page l’envol du papillon où sur une question sérieuse d’un adhérent, une auteure a collé la photo de son livre sans aucun rapport avec la choucroute comme disait ma mère.

Voilà pourquoi je ne vais plus que rarement sur ces groupes. Résultat, là où il y a cinq ans j’aurais découvert un nouvel auteur, je vais certainement passer à côté aujourd’hui !

Une fois encore, à vouloir être « trop gros », « trop visible », on en perd l’essentiel !

 

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( 13 septembre, 2019 )

L’atelier des lumières : magnifique exposition

L’atelier des lumières …

Magnifique exposition ! Magique ! Moi qui suis une grande amoureuse de l’art, il y a bien longtemps que je n’avais pas vu quelque chose d’aussi beau !

Une technique de ouf : Le digital design est un processus de « sculpture numérique », d’utilisation de l’image créée par ordinateur pour aménager des espaces, créer des interactions avec le public.

 

Jusqu’au mois de décembre, n’hésitez pas à faire un détour :

38 rue Saint Maur

75 011 Paris ( métro : Voltaire)

 

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( 13 septembre, 2019 )

Pourquoi tant de dons non exploités ?

Drame de notre société française qui ne raisonne que par les mathématiques, l’argent et l’intelligence, comme si ces données étaient des « à valoir » au bonheur et à la réussite ! Un coup d’œil rapide vers d’autres pays européens montre le respect pour l’art, la culture, le don qui peut-être inhabituel, peu connu, peu importe, chacun en possède un ! Je supporte de moins en moins ces chercheurs en pédagogie qui bassinent avec les mathématiques, comme si on devait oublier les artistes, ceux qui manient la plume ou le pinceau, ceux qui travaillent le bois, la terre.

Chaque don devrait-être exploité, dans sa globalité, simplement pour permettre à chaque personne de se réaliser. Une jolie plume ne saura pas nécessairement compter à la vitesse de la lumière mais ce qu’elle offrira aux autres aura-t-il moins de valeur ? L’intelligence comme on aime tant à le clamer apporte-t-elle le bonheur ou n’est-ce pas plutôt la pleine réalisation de ses passions qui va permettre de vivre en harmonie en toute sérénité ?

 

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( 12 septembre, 2019 )

Ces scandales que l’on choisit d’ignorer.

Il n’y a que moi que cela choque l’annonce du ministre japonais de l’Environnement qui a déclaré mardi que l’eau radioactive de Fukushima allait devoir être déversée directement dans l’océan Pacifique. On a déjà vécu les ravages Tchernobyl dont on continue à payer le prix fort depuis plus de trente ans, voilà que l’on va sciemment empoisonner nos mers qui sont déjà bien polluées. On ne cesse de parler écologie à toutes les sauces, mais bon sang, là c’est un fait connu, qui va être appliqué, dont on a analysé les conséquences, qui peut-être stoppé, et personne n’ose créer un incident diplomatique en s’attaquant au Japon. Mais ce sont pourtant des millions de poissons, de crustacés qui vont être contaminés, c’est des populations entières qui vont en subir les effets ! On parle du stockage de plus d’un million de m3 d’eau contaminée !

À côté de cela, on ne se pose pas plus la question concernant nos propres centrales nucléaires qui commencent sacrément à prendre de l’âge. Quand on sait qu’en France, on a 58 réacteurs nucléaires sur notre territoire réparties sur 19 sites, cela ne vous glace pas le sang ?

Tchernobyl, Fukushima, ce n’est pour moi qu’un début. Combien de cancers de la thyroïde ou de dysfonctionnements, de cancers pédiatriques pourrait-on imputer à ces dérapages mineurs ( comme a si bien dit Sarkozy en 1986 !) , combien de fissures radioactives ont lieu sans que nous le sachions ?

Depuis que l’on nous a menti sur ce fameux nuage qui aurait bien gentiment contourné  la France ( il était vraiment sympa ce nuage !), je reste vigilante sur le nucléaire.

Mon fils avait un an en 1986. Il a développé un cancer extrêmement rare déclenché par Tchernobyl ( on nous l’a avoué quelques années plus tard sous couvert du secret !). Il est mort à 3 ans. Aucun enfant ne devrait être un dommage collatéral à la course au pouvoir de politiques ! Hier, c’était mon enfant, demain ce sera peut-être le votre si tout le monde accepte sans rien dire de déverser dans les mers ou de contaminer nos légumes.

C’est bien de parler geste écolo au quotidien, mais entre nous, ces scandales, ce sont eux contre lesquels on devrait se mobiliser !

Enfin ce que j’en dis …

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( 12 septembre, 2019 )

Existe-t-il des gens heureux ?

Bien sûr qu’il y a des gens heureux sur cette terre même si on essaie de nous faire croire le contraire. Le remède miracle ? Il n’y en a pas ! Peut-être simplement ne pas attendre trop de la vie, se détacher le plus possible de l’argent et fuir les énergies qui nous entravent.

Il y a des gens heureux qui ne le savent pas, qui sont tellement dans leur monde fermé entourés souvent de personnes grincheuses et négatives, à tel point qu’ils n’arrivent même plus à percevoir la chance qu’ils ont, ce sera une santé éclatante, ou une vie sans problème financier ou une villégiature dans un endroit serein.

Mais non, ces personnes ne sauront que vous dire qu’ils ne sont pas heureux car il va leur manquer de l’argent, ou un compagnon ou un pavillon ou un travail meilleur …

Mais ce qu’ils oublient, ces gens heureux qui ne le savent pas, c’est que ce sont eux et eux seuls qui façonnent leur propre vie, qui font leur choix, et même s’ils obtenaient un de ces points qui les rendraient selon eux, heureux, et bien ils trouveraient à redire !

La réalité est ainsi ! Simplement parce que pour être heureux, il faut avoir envie de l’être, et dans notre société, on est souvent beaucoup mieux considérés si on se dit victimes de la vie.

Et bien non, je m’y refuse ! J’ai toujours aimé la vie, aimé les autres, tendu la main, mêmes si cela m’a valu d’été traitée de folle pour ça ! J’ai toujours trouvé la vie merveilleusement belle, magique, même si j’en ai subi des pertes, même si j’en porte encore les cicatrices.

Tout simplement parce que j’ai choisi d’être heureuse ! Alors oui, il y a des personnes sans maison près de la mer, sans argent, sans une santé mirobolante sont heureux ! Parce qu’ils ont choisi de l’être ! Alors les autres, cessez un peu de vous plaindre !

 

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( 11 septembre, 2019 )

Vous n’êtes pas une étiquette.

Qu’on se le dise : vous n’êtes pas une étiquette ! Fatigante cette société qui pose sans cesse des étiquettes sur les personnes comme si les gens n’étaient plus que des numéros. «  la grosse ». « La petite », «  celle à lunettes », «  la pute », « la gouine » et j’en passe des meilleures comme ceux qui catégorisent par rapport à un ressenti «  la folle », « la dépressive », « la paresseuse ».

Il faut que cesse ces raccourcis si faciles et souvent très destructeurs souvent véhiculés par des individus dénués d’empathie.

Alors non à l’étiquetage des personnes ! Nous ne sommes pas des bestiaux ! Nous avons tous des blessures, mais nous ne sommes pas nos blessures ! Ce que nous avons vécu à une époque nous a rendus plus fort, mais inutile de nous imposer ce sparadrap sur le front. Nous nous sommes forgés grâce à notre passé, mais nous ne sommes pas notre passé. La vie nous a fait fermer de nombreuses portes, alors cessons de cataloguer tout le monde !

Nous ne sommes pas des étiquettes, juste des humains et c’est bien plus important !

 

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