( 10 septembre, 2019 )

Ces souvenirs qui dansent …

La faucheuse a effleuré nos têtes nous laissant esseulées, privées d’une partie de notre enfance, notre havre de paix. Elle nous a permis de nous retrouver, nous qui nous étions éloignées, parce que parfois la vie est compliquée, parce que certaines maladies sont difficiles à comprendre, parce que je suis passée à côté prise par mon propre tourbillon. Alors lors des retrouvailles, les souvenirs se sont dessinés doucement, comme s’ils revenaient d’un très long voyage, comme s’ils avaient même dû faire un effort pour prendre vie.

Je me souviens de cette maison où nous allions l’été avec notre mémé adorée, de ces soirées où sur nos lits nous faisions mille bêtises, où nous finissions écroulées de rire. Je me souviens de ces vacances à la montagne où nous chantions à tue tête des chansons paillardes, ces histoires que l’on s’inventait sous les lits en se déguisant. Je me souviens de tellement de choses bien au-delà des photos jaunies, bien au-delà de ta maladie, de cet alcool qui t’a détruite petit à petit, qui t’avait fait quitté ma route, que tu avais bien malgré toi choisi.

Il a fallu que la faucheuse traverse nos vies pour que l’on se retrouve, comme avant, tout en ayant conscience qu’il ne te restait certainement que peu de temps.

Aujourd’hui, j’aimerais comme lorsque nous étions enfants prendre une épée et me mettre devant pour te protéger, pour éviter que le voile qui te relie au firmament puisse définitivement se déchirer. Mais je n’ai plus ce pouvoir magique, et j’ai surtout ma propre famille à,protéger, un cas de conscience qui me torture, mais je sais que je dois pour eux me préserver, même si certains ne veulent pas comprendre, même si cela me fait peur de savoir que ces souvenirs qui dansent ne pourront t’éviter de t’envoler. Chacun fait sa route, ses choix et doit un jour les assumer,mais sache petite soeur que le lien entre nous, jamais ne pourra se briser.

 

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( 9 septembre, 2019 )

Être un écrivain …

 

Que de mots péjoratifs sont régulièrement relayés sur les réseaux sociaux sur ce simple mot « écrivain », les uns allant de leur savoir ( enfin, ce qu’ils pensent savoir), les autres de leurs bêtises ! Le tout se trouve trop souvent mélangé dans le chaudron de la jalousie. « Un tel n’est certainement pas écrivain ! » .

Rendons à César ce qui lui appartient en prenant simplement la définition basique du mot :

« Un écrivain est  une personne qui compose des ouvrages littéraires. » (Larousse)

Poussons plus loin la rengaine, qu’est-ce qu’une œuvre littéraire ?

« Littéraire vient du du latin litterarĭus, adjectif concernant tout ce qui appartient ou à la littérature. »

Donc Littérature :

«  Les œuvres portant  la marque de préoccupations esthétiques ; connaissances, activités qui s’y rapportent et enseignants des ouvrages publiés sur une question. »

 

Où voit-on dans ces définitions qu’être écrivain, c’est vivre de ses livres ? Qu’être écrivain, c’est être connu ?

On voit bien la dérive populaire qui souvent ignare de la langue française a pondu un avis à sa sauce !

On en arrive bien sûr à l’inéluctable question de la différence entre un auteur et un écrivain, bien souvent inversée dans la pensée commune. Toute personne qui écrit est un écrivain ! Et vlan pour tous ceux qui passent leurs journées à lapider les pauvres novices qui écrivent. C’est la définition française dans son intégralité donc on peut donc conclure que toute personne qui écrit est auteur, mais l’inverse est-il vrai ?

Et bien pas nécessairement. Un écrivain va chercher à faire du beau avec ses mots, à toucher, à atteindre, tandis qu’un auteur peut simplement être porteur d’une idée : un auteur de livre de cuisine, d’ouvrages de voyage. Ces personnes seront des auteurs, certains mêmes vivront de leurs œuvres et pourtant ce ne seront pas des écrivains !

 

Après, restons humbles, même si tous ceux qui titillent les mots peuvent se dire sans honte écrivains, il existe différentes classifications, et de nos jours, les vrais écrivains qui vont transcender les siècles vont se faire de plus en plus rares, simplement parce que les styles changent et surtout l’avalanche de parutions nuit finalement à l’exception !

En tous les cas, je remercie un ami auteur pour avoir pointé cette différence du doigt en m’incitant à m’interroger. J’ai tendance par pudeur à dire que je suis une plume, mais il serait peut-être temps que j’ose dire enfin que je suis écrivaine !

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( 9 septembre, 2019 )

Le sucre : ami ou ennemi ?

 

Ah le sucre ! Si on écoutait les gros titres, ils seraient la cause de tous nos maux actuels ! Plus facile d’accuser le sucre que de se tourner vers les pesticides qui eux bousillent véritablement notre santé. Alors on y va dans les campagnes de prévention : le sucre donne des caries dentaires … on oublie juste de dire que de nombreuses personnes ne prenant aucun sucre se retrouvent tout de même avec des dents abîmées.

Ami donc ou ennemi ?

Comme toute chose, apprenons simplement à être modéré ! Depuis notre tendre enfance, nous sommes attirés par le sucre, et ce n’est pas sans raison puisque cela nous donne de l’énergie rapide. Tout va donc se trouver dans l’excès mais de là à supprimer le sucre, quelle ineptie ! ( hormis pour les grands diabétiques)

Faut-il déclarer la guerre au sucre ? Sûrement pas ! On s’est aperçu que certaines personnes avaient un besoin de sucre et qu’un arrêt brutal pour un pseudo régime pouvait être aussi dangereux pour l’organisme qu’un sevrage alcoolique. Le sucre est le meilleur antidépresseur naturel ! Et le poids allez-vous me dire ? Après 10 ans de suivi, une étude récente des chercheurs français affirment que les plus grands consommateurs de sucre sont plus minces que les autres. Cela paraît dingue et j’ai eu du mal à y croire, et pourtant !

Plutôt que de faire une vraie fixette sur le sucre, peut-être devrait-on plutôt se tourner vers la malbouffes et les fast-foods qui eux sont certainement nos vrais ennemis !

 

Redonnons au sucre ses heures de gloire ! N’oublions pas que notre cerveau ne peut vivre sans sucre et qu’une autre étude montre tristement que une augmentation des maladies neuro dégénératives chez des personnes qui ont supprimé le sucre.

« Notre cerveau est quasiment exclusivement dépendant du glucose, seul glucide qui passe du sang vers notre cerveau. Nos neurones en ont besoin continuellement, tout comme l’oxygène. En effet, les réserves en glucose du cerveau ne dépasseraient pas les dix minutes. »

 

Alors ? Tout reste une question de choix de vie, et personnellement, je ne me priverai pas d’un petit dessert sucré pour tout l’or du monde ! Il faut savoir se faire plaisir dans la vie ! Et comme toute bonne chose, le tout est de ne pzs en abuser !

 

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( 8 septembre, 2019 )

Les salons du livre

 

Je m’interroge beaucoup sur l’intérêt des salons du livre où sont regroupés parfois plus de cent stands, petits auteurs perdus au milieu des grands noms. Un récent sondage politiquement correct a dévoilé un aspect très nombrilisme de ces salons qui seraient surtout une sorte de pseudo reconnaissance d’un auteur. L’étude aurait même été jusqu’à affirmer ( ouille) que la tranche d’âge serait surtout « des vieux qui ne travaillent plus » et qui auraient besoin d’un dernier rappel avant de tirer leur révérence. Peu importe quel torchon a pondu ce sondage, il mérite tout de même réflexion !

Je suis partie à la pêche aux infos, et sous le pacte de la confidence, plusieurs auteurs m’ont avoué ne presque rien vendre à ces salons, et se déplacer surtout pour discuter avec de nouveaux auteurs ou de retrouver les anciens. Je veux bien, mais l’idée d’un salon n’est-il pas avant tout de promouvoir un livre ?

Du côté des lecteurs, ce n’est guère mieux ! La majorité vont à un salon du livre pour acheter le dernier best-seller du mec bien connu, quant aux petits salons, ils ne vont pas acheter, juste traîner s’ils n’ont rien à faire.

Un peu dur pour les organisateurs des petits salons provinciaux ou de banlieue qui font des efforts pour appâter les lecteurs.

 

En tant qu’auteure, je n’ai fait que peu de salons en dehors du salon de Paris où j’ai vendu à chaque fois. J’ai testé effectivement des petits salons à mes débuts, et c’est vrai que l’on y retrouve toujours les mêmes visages, en particulier chez les autoédités, mais c’est plutôt sympathique ! Malheureusement, en région parisienne, pour exemple, s’inscrire à un salon est devenu très restrictif ( exemple de Mennecy), et d’autres comme saint Mandé ou Boulogne n’acceptent que les écrivains de leur ville.

 

J’aimerais avoir l’avis des éditeurs en fait. Est-ce rentable d’envoyer ses auteurs dans des petits salons (en dehors du livre de Paris où on sait que c’est à perte, mais une question importante de considérer dans le milieu.)

Quant aux auteurs, est-ce pour vous un passage incontournable pour vous faire connaître ? Un plaisir pour effectivement papoter avec les autres ? Un vrai bénéfice ?

Et vous lecteurs, allez-vous vraiment faire flamber votre carte bleue ou pas ?

Remplissez de commentaires car ces retours sont importants !

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( 8 septembre, 2019 )

À quoi sert la lumière du soleil si on garde les yeux fermés ?

La noirceur des médias invite les hommes à ne regarder que la face cachée de notre monde, certainement pour éviter aux gens de trop penser, car c’est dangereux de penser. Seulement à force de ne vivre que dans le noir, on ne voit plus la lumière du soleil, et pourtant qu’est-ce qu’elle est belle ! Personne, même les plus grands peintres ne sont capables d’en reproduire une aussi forte. Cette luminosité, c’est de l’énergie positive pure qu’il est primordial d’emmagasiner, de stocker, afin de pouvoir d’un simple coup d’éponge effacer les traces grises ou sans vie qui s’incrustent bien malgré nous dans notre existence.

Une vie en permanence pleine de lumière, c’est impossible, simplement parce que l’on rencontre des échecs, parce que l’on fait des erreurs, parce que parfois on croise de jolies méprises qui vont nous tirer vers des couleurs froides, mais dans ces moments de doute, de peine ou de deuil, il faut ouvrir grands les yeux, et regarder la lumière, celle du soleil et également celle qui brille dans le coeur des personnes qui sont là pour nous.

Laissez vos visages absorber la lumière et surtout, ne jamais garder les yeux fermés, sauf pour dormir … bien sûr ! :) :)

 

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( 7 septembre, 2019 )

Une rentrée pas comme les autres !

 

L’idée m’est venue de vous narrer quelques anecdotes de mes années école et la première fut cette rentrée pas comme les autres.

C’était il y a des années au tout début de ma carrière, dans une autre ville où j’avais été nommée pour  l’année. Le jour J, après avoir préparé ma classe comme mes collègues de l’école, j’attendais avec impatience mes petits élèves de CE1. La peur, l’excitation ont favorisé une forte envie de faire pipi.

Un coup d’œil sur ma montre, il restait vingt minutes et les toilettes étaient juste à l’autre bout du couloir. Une fois soulagée, je me lave les mains et vais pour ouvrir la porte. Bloquée ! J’ai beau tourner le verrou, il ne bouge pas. Grand moment de solitude ! Nous parlons bien sûr  d’une époque où le téléphone portable n’existait pas. Je tape comme une malade sur la porte, mais personne n’entend, c’est une petite école et tous les enseignants sont dans leur classe. Et tout ça, 5 minutes avant l’arrivée des élèves ! Je commence à transpirer à grosses gouttes. Coup de chance, les toilettes ne sont pas fermées en haut et il reste une ouverture assez larges pour qu’un adulte puisse passer,  seulement il faut arriver à se hisser , ce qui n’est pas gagné, en se propulsant du bord des toilettes jusqu’au haut de la porte. J’avais heureusement 25 ans de moins et une certaine souplesse! Allez savoir comment, j’ai réussi ! Et j’ai atterri sur les fesses devant un groupe de trois élèves qui venaient d’arriver ! Un peu ébouriffée, un peu égratignée, j’ai récupéré ma classe dans la cour, sans raconter mon aventure ! Depuis, je reste très méfiante dans n’importe quelle toilette sachant que des portes bloquées, j’en ai rencontrées d’autres dans ma vie depuis. Pour une rentrée, c’était bien une rentrée, et une rentrée vraiment pas comme les autres !

 

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( 6 septembre, 2019 )

Sorties amicales en IDF

Bonjour à tous ! Comme promis, j’ouvre une page FB pour favoriser les rencontres et sortir du virtuel. Attention, cette page n’est pas un site de rencontres, alors animal en rut, s’abstenir !
Trop de personnes seules broient du noir alors qu’être humain, c’est être là pour les autres.
Ici, vous pourrez organiser en IDF une sortie, une visite guidée, un moment de papotages dans un petit salon de thé, un passage dans un café— livres. Sur tous les groupes FB que je visite, la même remarque est faite : Il faut sortir du virtuel !
Certains souhaiteront se retrouver le we, qu’ils proposent.
En ce qui me concerne, je proposerai pour débuter deux sorties par mois en semaine et en journée.
C’est un essai … On peut tenter, non ? Et si cela ne fonctionne pas, je stopperai dans quelques mois la page tout simplement.
Une règle importante : Ce n’est ni une page de rencontres amoureuses, il y a Meetic pour ça, ni un coin de promotions pour ses livres ou ses dédicaces, c’est une page pour proposer une rencontre véritable !
Si vous êtes partants, merci d’approuver sous ce post et de mettre vos sorties ou rencontres de prédilections !

Première sortie : salon zen le 26 ( voir sur la page)

https://m.facebook.com/sortiesIDF/

( 6 septembre, 2019 )

Violences. Il faut rompre le silence !

Les médias en font les beaux titres ces jours-ci, comme si on découvrait soudainement une vérité vieille de plusieurs siècles, les violences faites aux femmes.  Depuis la nuit des temps, les hommes pensent avoir le pouvoir sur les femmes avec leurs poings. On en oublie trop souvent également les violences faites avec les mots, ces phrases assassines qui tuent tout autant, qui laissent même des cicatrices qui ne se referment pas.

Il faut rompre le silence, lutter contre ces violences physiques ou psychologiques, seulement on oublie trop fréquemment que si c’était si simple, il n’y aurait plus aucune victime. Mais la question principale reste qui sont les victimes ? Vous ? Votre voisine ? Vos amies ? Votre soeur ? Comment le savoir puisque le propre d’une victime est de ne pas oser le dire. Et pourquoi me diriez-vous ? Simplement parce que dans notre société vérolée, on ne croit jamais la victime en particulier si c’est une femme.

Violences conjugales, ce sera la faute de l’épouse qui n’a pas été assez gentille, qui n’a pas su répondre aux attentes de son merveilleux mari et qui n’a surtout pas à aller se plaindre si elle s’est pris une claque en pleine figure. Violences psychologiques souvent provoquées par ces pervers narcissiques qui par leurs mots vont bousiller une vie. Seulement voilà, comment une femme, car ce sont trop souvent les femmes qui en sont les victimes, je le redis, pourrait-elle lutter contre des mots, car après tout, ce ne sont que des mots et non des coups que l’on peut voir.

Il faut rompre le silence ! Ouvrir les yeux sur ces signes invisibles, ne pas tourner la tête face à cette douleur muette, et surtout écouter les mots qu’on ne peut dire, qui ne peuvent sortir. Ce n’est pas parce qu’une violence n’est pas visible qu’elle est moins grave. Il faut que ces monstres qui détruisent des vies soient conscients de leurs actes. Ni l’argent ni des excuses ne pourront jamais effacer le mal qui fut fait, celui qui a rongé l’intérieur de la personne.

Il faut rompre le silence, sinon ce ne sont pas juste mille mortes de violences physiques que nous aurons chaque année, mais des milliers qui vont petit à petit se détruire.

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( 5 septembre, 2019 )

Dysfonctionnements thyroïdiens : ces troubles honteux.

Des troubles dits honteux existent ! Et cela ne devrait pas !  Nul ne devrait avoir honte d’être  malade car il ne l’a pas choisi !

On pointe presque toujours essentiellement la fatigue et la prise de poids et on oublie  trop souvent qu’un dysfonctionnement thyroïdien peut engendrer de gros ralentissement touchant tout le corps.

Les troubles du le système digestif  touchent également de nombreuses personnes sans souci thyroïdien, de nombreux médecins ne prennent pas ces symptômes au sérieux.

Et pourtant, nausées, crampes, ventre gonflé, flatulences, constipation, digestion difficile, tous ces symptômes peuvent être liés à une hypothyroïdie.

Le malade en hypothyroïdie va se retrouver avec une digestion lente et difficile. Le malade qui avant mangeait de tout va se retrouver à ne pas digérer un repas trop gras ou trop copieux, ne va plus supporter des aliments à base de lait ou d’autres ingrédients. Bien évidemment, l’intestin, lui, se trouve ralenti, c’est ce que l’on appelle « les intestins paresseux ». Ce phénomène est inversé en hyper où la digestion sera accélérée et où certains malades passeront leur vie à avoir faim et sur les toilettes juste après !

Un des problèmes honteux dont personne ne veut parler est la flatulence. Une adhérente nous a écrit : « Mon mari souffre de flatulences depuis six mois sans solution. Il ne cesse de péter tout le temps, partout, sans pouvoir se retenir. On a tout essayer, le sans gluten, sans lactose, sans légumes. Résultat, nous n’osons plus sortir en public. Cela le rend dépressif, que faire ? »

Voilà un problème qui peut sembler mineur et qui va conduire ce couple à ne plus avoir de vie sociale, car « péter » en hypothyroïdie est courant, mais ne se dit qu’à messes basses ! Et pourtant ! C’est un véritable handicap qui ne va trouver une solution que lorsque la thyroïde sera stabilisée.

Pour info, la personne a essayé le sabs lactose, sans gluten total sans succès !

Les troubles de l’humeur

Là encore, c’est un vrai fiasco médical car rares sont les toubibs qui diagnostiquent une hypothyroïdie à un malade dépressif, peut-être parce qu’il est bien plus facile de le bourrer d’anxiolytiques ou d’antidépresseurs ( et bien plus rentable aussi pour les labo pharmaceutiques). Dernièrement, un chercheur expliquait que jamais une personne avec un dysfonctionnement thyroïdien ne devrait avoir un traitement de ce style, simplement parce qu’il faut traiter le problème à la base. (Bien sûr, il existe des vrais dépressifs avec également un souci de thyroïde, mais c’est loin d’être la majorité des cas. Il semblerait même que plus de 80% des dépressions soient en lien avec un problème de thyroïde). Cela fait réfléchir, non ? Mais bien plus facile de coller l’étiquette « folle » sur un front que de tenter de résoudre un problème thyroïdien !

Des études montrent même que de nombreuses crises d’anxiété, de phobie pourraient être évitées si les malades étaient mieux suivis.

 

Troubles de la mémoire

« Trous de mémoire », oubli du numéro de sa carte bancaire, que de problèmes angoissants peuvent déclencher un dérèglement thyroïdien ! On en parle peu car le spectre de la sénilité est bien présent, la peur d’être soudain atteint d’un grave problème ou cerveau voire d’Alzheimer ! Handicap invisible mais terrible !

Plusieurs personnes nous racontent avoir reçu un blâme voire un renvoi pour avoir « oublié » quelque chose d’important, mais on ne choisit pas ce brouillard dans notre cerveau, on ne fait pas semblant de ne pas se souvenir, on aimerait pouvoir rester concentré ! Mais comme en parler reviendrait à nous étiqueter alors on se tait !

 

Les kystes

Si on en parlait plus, on ferait une véritable avancée ! Au Canada, c’est pourtant une priorité ! En hypothyroïdie on fabrique facilement des kystes : aux seins, au foie, aux reins, et pourtant combien d’opérations faites sans pour autant s’attarder sur ce problème « mineur » alors que sans régler la thyroïde, les kystes reviendront ailleurs.

On notera également une augmentation des fibromes ou des utérus fibromateux.

 

Je vais finir par un dernier tabou, les ronflements ! Savez-vous qu’un tiers des personnes ( en particulier les femmes) qui ronflent ont un dysfonctionnement thyroïdien ? Seulement personne n’en parle ! Si on le disait, la honte que porte certains sur les épaules disparaîtrait car nous ne sommes pas responsables des effets secondaires de ces maladies !

 

Il en existe encore beaucoup d’autres « tabous », dont beaucoup trop de malades n’osent même pas parler. Peut-être parce que l’on s’éloigne de plus en plus du bon vieux médecin de campagne qui savait écouter ?

N’hésitez pas à partager votre expérience !

 

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( 5 septembre, 2019 )

Snobisme et compagnie

 

J’ai toujours détesté le snobisme, ces individus qui se pensent bien au-dessus des autres, étalant leurs diplômes ou leur argent. Jalousie me disait un jour une ancienne amie terriblement snob. Avec le recul, je ne pense pas avoir la moindre miette d’envie, car ces comportements me dégoûtent tout simplement.

Besoin d’être admiré, besoin d’être aimé, besoin de se faire valoir, que des critères que je trouve pathétique et perte de temps.

« Quand vous êtes au sommet, n’humiliez jamais ceux qui sont en dessous, vous pourriez les croiser en redescendant. »

J’aime beaucoup cette citation qui résume bien ces snobinards méprisants face à ceux qui ont moins bien réussi, mais qui un jour, car il y a toujours un jour, vont se retrouver la tête dans le fumier.

Ce sera ce couple parfait qui va pavoiser en ignorant les autres, faisant miroiter son bonheur souvent bien illusoire, ce sera ce jeune diplômé arrogant n’hésitant pas à briser avec sarcasme l’espoir d’un stagiaire, ce sera cet auteur prétentieux qui dénigrera ses concurrents jusqu’au moment fatidique où ses livres ne se vendront plus.

Le snobisme est le costume des médiocres, de ceux qui ont une telle confiance en eux qu’ils sont incapables de voir à quel point ils sont insignifiants. Blessure d’enfance, un psy le dirait mieux que moi, mais c’est certain et cela n’excuse pas tout.

En tous cas, les snobs, j’en ai croisés, je pourrais en écrire un livre, un jour peut-être, et au fond, qu’est-ce qu’ils me font rire !

En ce qui me concerne, ce sera toujours en mode cool, sans snobisme, sans chichi, sans fringue de luxe que vous me croiserez peut-être un jour dans un salon ou au coin d’une rue, car seuls mes mots importent.

Moi, je suis juste la plume qui les guide vers vous.

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Image trouvée sur FB. Si l’auteur souhaite son retrait qu’il me le dise, sinon merci car excellent !

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