( 4 septembre, 2019 )

Et si demain n’existait pas ?

Que se passerait-il si demain n’existait pas ? Si chaque jour avait une date limite ? S’il n’y avait pas d’avenir ? Vous êtes-vous déjà posé cette question ? Débuter un matin en ne sachant pas s’il y aura un autre jour, ouvrir ses fenêtres, regarder l’horizon et se dire que c’est peut-être la dernière fois ?

Serait-ce un bien ou un mal. ?

Une solution pour vivre pleinement le jour présent mais à l’inverse ne serait-ce pas réducteur dans les relations que nous aurions avec les autres ? Une journée qui débute mal n’a de sens que parce qu’il y a un « après » qui va annuler ce moment négatif, mais à quoi bon faire des efforts s’il n’y a pas d’espoir et vivre une seconde chance est souvent un véritable bouffée d’oxygène ? Les gens feraient-ils un effort de compassion, d’empathie s’il n’y avait pas un futur à construite ? Les relations amicales pourraient-elles se façonner, les amours seraient-ils susceptibles d’exister ?

Si demain n’existait pas, je pense que  ou peut-être simplement vivrions-nous intensément ? ce serait peut-être tout simplement un beau bordel dans notre société où le côté pire des hommes ressortirait !

 

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( 3 septembre, 2019 )

Il est toujours plus facile de détester que de tenter de comprendre.

Ouvrons grands nos rideaux et hurlons à l’univers : nous voulons vivre en paix !

Notre monde va-t-il cesser de se comporter comme un homme de Cro-Magnon ? Contrarié, piqué dans son orgueil, peu importe, l’homme va montrer les dents, réagir avec agressivité, voire se mettre à haïr même l’ami-e fidèle plutôt que d’essayer de comprendre. Peut-être est-ce parce que je vieillis, mais je ne supporte plus cette mentalité pourrie. Se mettre à détester une personne que l’on a apprécié est un comportement enfantin. On voit cela dans les cours de récréation où les gosses s’adorent puis se détestent dix fois dans la même journée, mais si un enfant a des excuses, un adulte n’en a pas.

Pour qu’une société tienne debout, il faut que les gens vivent dans une pseudo harmonie, et la haine n’y a pas sa place. La violence, les attaques gratuites, les coups ne font pas avancer. Aucun problème n’est insurmontable, mais sans communication un conflit va devenir rapidement ingérable. Seulement effectivement, détester l’autre permet souvent d’éviter de se poser les bonnes questions, permet également d’éviter de donner des explications. C’est pour cette raison qu’il est beaucoup plus facile de détester l’autre plutôt que d’aller vers lui pour comprendre.

Comprendre demande un véritable effort, celui de se mettre à la place de l’autre, celui de ne pas juger, trancher, celui surtout d’accepter que l’autre puisse avoir pensé voire imaginé autrement que nous.

Mais sans communication, le piège de vivre un enfer peuplé de drames, de suppositions est bien présent ! Que cessent les stéréotypes, les pensées toutes faites, les interminables ragots, les confidences déformées, et que l’on laisse les autres vivre leur vie sereinement !

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( 2 septembre, 2019 )

La rentrée des classes et une page qui se tourne …

 

Je souhaite de tout coeur une bonne rentrée à tous les enfants, à tous les enseignants, aux personnes qui aident dans les écoles, parce que c’est le premier jour le plus important. Eh oui, c’est la rentrée des classes et pour la première fois, ce sera sans moi !

J’ai l’impression d’avoir passé ma vie à vivre ‘des rentrées », les miennes enfant à une époque où on écrivait encore à la plume avec de cette encre qui tâchait, que l’on épongeait avec un buvard rose, puis les rentrées de mes enfants, nombreuses puisque j’en ai eus cinq, puis mes rentrées « enseignante » où là j’attendais fébrilement ce grand jour, les yeux fixés sur ma liste d’élèves à m’interroger sur la manière de mener les projets de l’année à venir. Jamais faciles ces premières semaines où on vit avec une pression de dingue. Dire que c’est à cause d’un événement violent dans ma vie que je me suis trouvée contrainte pour ne pas continuer à grignoter mes années de vie à tirer la révérence, moi qui ai tant aimé ces préparations de rentrée. Comme quoi il faut toujours regarder le bon côté dans nos choix même s’ils sont forcés.

 

Cette année, c’est ma FVP ( fin de vie de prof), un livre qui s’est fermé, une page qui commence à s’écrire, et même si j’ai une tendre pensée pour mes collègues, pour mes anciens élèves qui prennent le chemin du collège, pour mes petits-enfants, qu’est-ce que c’est bon de se sentir libre sans chaînes ! Je ne pensais pas le dire, mais je suis sereine ! Pendant que les cris retentiront dans la cour de récréation, pendant que les profs pesteront sur les nouvelles réformes, avec ce fichu drapeau français à mettre dans les classes comme si c’était la solution miracle pour lutter contre la violence, moi, vous me trouverez tout à l’heure, occupée à organiser mes journées autour de l’écriture, la peinture, le marche ( je me lance dans la marche Nordique ), et à sillonner la capitale. Que de temps à rattraper, que d’expositions à voir, que de nouvelles découvertes à faire !

Justement, je ne m’attarde pas, j’ai un planning bien chargé aujourd’hui ! Ah, j’oubliais, une fois encore, bonne rentrée à tous ! Positivez la vie ! Et surtout ne vous tuez pas au travail, vous n’en serez pas plus remercier. Et ne croyez pas ce que l’on vous dit : le travail ce n’est pas nécessairement la santé ! Il peut même bien vous la bousiller, aider par certains, mais au final, l’important est de retomber sur ses pieds !

 

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( 1 septembre, 2019 )

Aimer simplement …

Fou celui qui pense qu’aimer, c’est simple. Aimer, c’est un mot de cinq lettres qui fait peur même aux plus grands de ce monde, même aux plus riches. Seulement trop nombreux sont ceux qui n’arrivent pas à s’aimer et qui bloquent sur ce mot allant parfois jusqu’à dénigrer ceux qui en usent, allant jusqu’à montrer du doigt ceux qui surfent sur cette vague. Aimer n’est pourtant qu’un petit mot, universel, ayant une signification identique :  «  J’aime cette personne car elle est importante pour moi et je m’aime suffisamment pour lui offrir un tiroir de ma vie. » Ce mot AIMER est telle la madeleine de Proust nous ramenant souvent à un hier que l’on pensait disparu, cela peut comporter soit un amoureux, un ami, un enfant, peu importe, l’important est de ne jamais perdre cette envie, ce besoin d’aimer dont ce petit mot résonnera toujours comme cinq lettres tellement magiques que l’on a l’impression de s’y noyer. Aimer les autres, aimer la vie, s’aimer, ne jamais y renoncer jusqu’à son dernier souffle …

 

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