( 30 septembre, 2020 )

Souffles Littéraires, BRAVO !

Ayant publié un bon nombre de livres autant en autoédition, édition alternative qu’en édition classique, je ne croyais plus trouver la perle rare. Il est vrai que je savais ce que je recherchais et surtout ce que je ne voulais plus, et en premier être juste « un produit de vente ». J’écris par pure passion, j’ai les poches trouées, mais je suis riche des relations avec les gens et je voulais que mes livres continuent d’avoir ce « pouvoir ».

On peut chercher à me détruire, à tenter de m’enfoncer, personne ne pourra rien contre ce lien unique que j’ai créé avec mes lecteurs depuis décembre 2013.

Qu’est-ce que je ne voulais plus ?

Je ne voulais surtout plus de clause de préférence. Pour moi, c’était primordial ! J’ai passé l’âge d’être enchaînée. Pour moi, cela s’est avéré un véritable« tue-inspiration », que je n’ai retrouvé que libérée de ce type de clause.

Je voulais une édition qui s’intéresse vraiment à ses auteurs, et pas qu’à une vente possible, qui pense humain et non chiffre. L’ayant vécu à mes débuts dans une petite édition, je ne peux qu’être enthousiaste de l’accueil, la chaleur et l’humanité lors de la signature du contrat  de cette édition dans les locaux, puis de l’invitation au restaurant qui a suivi.

Tout le monde me disait, attends la suite, c’est trop beau ! Parfois les coups de coeur ne durent pas.

Là, ce fut un enchantement. Le travail de correction effectué par un professionnel (et non un simple correcteur bénévole comme dans de nombreuses éditions) m’a littéralement bluffé !  Un travail remarquable, pointu. Chapeau bas ! Du jamais vu !

Je ne voulais plus également de prise de tête lors de l’envoi du manuscrit. Là, aucune exigence « de traitement de textes ».

Beaucoup trop d’éditeurs imposent un format standard, de style, une police de caractère, interligne 1.5 ou 1, justifiés ou non , feuillets numérotés ( et rien n’est plus compliqué de numéroter à partir du prologue, je n’ai jamais réussi ), format d’envoi  parfois pas toujours facile, tabulation au début de chaque paragraphe (encore plus compliqué, car cela décale  tout, tiret cadratin etc et je ne parle même pas des impératifs entre le nombre de signes avec espace ou sans espace selon les demandes. Je me suis souvent demandé si l’auteur devait être celui qui propose le texte ou qui formate le fichier ? Étant nulle en informatique, je me suis faite sévèrement réprimandée par une des éditions avec qui j’avais signé, donnant trop de travail à l’équipe éditoriale, car c’est un fait, je suis incapable de mettre un fichier conforme sans laisser de coquilles typographiques.

Quelle joie de constater que ce reproche ne fut pas même pas pensé dans cette nouvelle édition, qui trouvait  que tout était de son ressort !

On pourrait croire que cela s’arrête là, car avouons-le, c’est déjà super, mais non ! Voilà que le must arrive ! J’ai été conviée à une séance  shotting ( la première de ma vie ) dans un studio photo parisien sous la direction d’un photographe professionnel ! Honnêtement, j’ai eu l’impression d’être une star ! Et croyez-moi, quand on est un petit auteur, cela met plein de paillettes dans les yeux ! Je ne m’attarderai pas sur le sympathique repas en compagnie de l’équipe éditoriale et des auteures qui a suivi, moment unique où on n’est pas un numéro, où on fait connaissance avec d’autres auteurs en toute humilité.

La suite ? La sortie du livre le 27 octobre et …

Beaucoup de choses organisées par l’édition, de la publicité dans le journal de la Société Littéraire de la Poste …

Quand je pense que ce roman fut rejeté par une édition, car la directrice de collection le trouvait trop « ringard » ! Heureusement que cela ne lui a pas plu, sinon je ne vivrai pas ce rêve !

 

Quel parcours débuté avec Rouge en décembre 2013, ce polar écrit « pour rire » avec des collègues, simplement parce qu’une personne, quelques années avant, m’avait poussé à croire en mes rêves ! J’y ai cru ! Et je continue d’y croire !

J’espère que vous ferez tous un excellent accueil à ce roman pas comme les autres, un roman qui en dit beaucoup sur la vie, l’amour, les hommes …

 

Merci surtout aux éditions Souffles Littéraires d’avoir cru en moi … Et une fois encore, merci à la vie !

Maman si tu me regardes, toi qui fus l’étincelle de ce livre, j’espère que tu es fière de moi !

 

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( 30 septembre, 2020 )

Parce qu’il faut le dire …

Parce qu’il faut y croire. Faut cesser de faire la politique de l’autruche, la vie est difficile en ce moment entre ce covid qui va faire partie de notre quotidien comme la grippe et d’autres virus, la violence aussi bien entre les personnes que ces attentats qui reviennent se pointer, le post-covid qui a chamboulé les mentalités, et pas qu’en bien.  Il faut se préparer à un hiver compliqué. La peur fait fermer les bars, les lieux de convivialité, l’entrée dans les musées sont réduites, les gens sont figés dans le métro.

J’ai l’impression que la société est en train d’être doucement conditionnée à ne plus bouger, à ne plus penser, à ne plus agir. Je ne nie pas les soucis de réanimation, mais faute au covid ou à une politique qui a fermé des lits voire des centres hospitaliers ?

Sans jouer sur la corde de la théorie du complot, il faut bien reconnaître que l’on s’oriente vers une médecine à double vitesse où actuellement seuls ceux qui paient peuvent être opérés ( d’une pathologie non urgente) sinon c’est mort ! Priorité au covid ! ( désolée, je déteste dire «  à la covid » c’est laid à mes oreilles).

Doit-on reparler de l’hiver qui attend nos anciens dans les Ehpad, les restrictions de plus en plus nombreuses, pour les préserver, de quoi ? D’un virus qui les tuera plus vite que la solitude ? Même si ma maman me manque toujours, je suis heureuse que cette horreur lui fut épargnée, elle qui puisait son souffle de vie dans mon regard.

Doit-on parler des enfants dans les écoles qui n’y comprennent rien ! Un coup ils peuvent aller jouer au basket, après ils ne peuvent plus. Ils sont source de contamination, ils ne le sont plus.

Parce qu’il faut le dire notre monde ne sera plus jamais le même et il est important de se tourner vers ce qui nous reste, la nature qui elle continue sa route, les lieux où méditer, les liens sociaux qui nous unissent aux autres.

La vie est difficile, nombreux ceux qui souffrent de cette cassure, mais derrière cette toile noire, il suffit de gratter et plein de lumière va apparaître.  Alors ne baissons pas les bras ! L’automne sera compliqué. L’hiver sera dur, mais après il y aura l’été !

 

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( 29 septembre, 2020 )

Le pardon

Ayant beaucoup d’amis juifs, j’ai eu une pensée pour eux dont c’était Kippour hier, la journée du pardon. De là à m’interroger sur ce « pardon » et en faire un article était une évidence. Si j’ai bien compris ce que m’ont expliqué ces amis, le grand Pardon est autant pour soi que pour les autres. Cela rejoint ce que m’a dit une thérapeute dernièrement, que pardonner ce n’est pas être faible, ce n’est pas oublier, c’est juste empêcher les autres de nous envahir d’énergies négatives qui vont nous asphyxier, nous détruire. Pardonner, c’est en profondeur, les effacer de nos mémoires.

Une mère dont l’enfant a été assassinée par un bourreau peut-elle pardonner ? Les déportés des camps ? Les victimes des extrémistes ? Et j’en passe … peut-être pour s’autoriser à vivre, oui …

Je pense toujours à cette peintre venue dans ma classe, enfant déportée où elle a perdu ses parents gazés, et qui avait pardonné en peignant la vie en rose ! Tableaux sublimes ! Elle avait dit à mes élèves : «  la rancune est pour les imbéciles ! »

Venant d’une personne qui avait tant souffert, bravo !

C’est vrai qu’a bien y réfléchir, la rancune tenace, ça bouffe ! Autant, chacun peut se dire un peu rancunier, en cela que lorsque l’on est vraiment blessé, on n’a nul envie de recommencer, autant la vraie rancune est une calamité. La rancune mène à la vengeance parce que l’autre s’est senti humilié. Cela devient pour lui complètement obsessionnel, à tel point que souvent un fossé va se creuser par rapport à la réalité. Ces rancuniers vont jusqu’à cultiver la haine, jusqu’à croire dans leur vérité.

Ce sont des personnes qui boudent, qui ne pardonnent pas, qui s’enlisent dans leur certitude.

Je m’amuse depuis toujours à dire que je suis rancunière pour me débarrasser des personnes trop collantes, mais étant plutôt soupe au lait, je passe tout aussi vite l’éponge et surtout je ne sais pas bouder ! J’ai toujours trouvé que c’était une perte de temps. Rester rancunier, c’est une façon de conserver le pouvoir sur l’autre, de pouvoir à tout moment lui faire du mal, de lui rendre le mal qu’il a fait. Seulement c’est une attitude stupide, la rancune tenace, car cela bloque la personne à un moment T d’une vie. Il faut savoir dire stop à ces pensées nocives qui empêchent d’avancer.

On ne peut pas refaire le passé, on ne peut le changer, on peut juste tenter d’oublier, même si l’oubli reste un concept.

Il est donc sain d’en vouloir à une personne qui nous a fait du mal, mais cela devient terriblement malsain si cette rancoeur s’installe sur des années, particulièrement avec des envies de détruire l’autre. C’est là où le pardon intervient, dans ce petit tiroir qu’il faut laisser fermer, car il y a tellement de jolies choses à vivre sans ce poids sur les épaules.

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( 28 septembre, 2020 )

La thyroïde et l’intestin

Ah cet intestin ! Contrairement à la glande thyroïde, que souvent on ne connaît pas avant qu’elle se dérègle, l’intestin, on le côtoie dès l’enfance avec les épidémies de gastro, les indigestions … une plaie !

Alors lorsque la thyroïde débloque, on va assister à une avalanche de maux.

Constipation, fléau du siècle, mais là, la cause sera liée au ralentissement de la thyroïde. Seulement, ce n’est pas une constipation classique, mais pouvant s’accompagner de ballonnements ( l’impression d’avoir le vente qui gonfle, douloureux ou pas), des gargouillements continus ( pas toujours bien vu en public), des flatulences ( avec « pets » non contrôlables), un ralentissement digestif ( douleur à l’estomac, acidité).

« L’intestin est donc relié à la thyroïde car il en a besoin en quelque sorte pour se protéger et la glande thyroïde est reliée à l’intestin pour combattre la maladie »

Certains médecins ne s’en préoccupent pas vu que c’est courant pour le commun des mortels, seulement pour un malade avec Hashimoto par exemple, ce sera presque quotidien. À l’inverse, avec une hyperthyroïdie, on pourra avoir un transit accéléré et des diarrhées fort pénibles, une envie de manger …

« L’hypothyroïdie peut favoriser l’hypochloridrie, une condition qui réduit la sécrétion d’acide de l’estomac. Quand les aliments ne sont pas bien digérés par les acides cela favorise une fermentation ainsi qu’une mauvaise vidange de l’estomac vers l’intestin grêle, avec comme conséquence un reflux d’acidité vers l’œsophage. Au niveau de l’intestin, ces aliments mal digérés favorisent l’inflammation ainsi que la perméabilité. »

Cette perméabilité pourra provoquer des allergies. Attention ! Tous les malades de la thyroïde ne sont pas allergiques, donc il est important de ne rien faire au hasard. De plus nombreux sont ceux qui sont intolérants et non allergiques. La différence est énorme. Un allergique peut faire une réaction mortelle style œdème de Quick tandis qu’un intolérant ne va simplement pas être en grande forme, avec justement des soucis digestifs, maux de tête etc

Il ne faut pas non plus tout mettre sur le compte de l’intestin, ce serait trop facile. Le stress joue beaucoup. Après, n’a-t-on pas souvent mal au ventre lorsque nous sommes stressés ? À méditer …

Un médecin m’a dit un jour, pour vivre en bonne santé, il faut être heureux, non stressé, et avoir une vie saine et paisible.

Seulement, on vit dans un siècle, une période difficile, et même si ce serait idéal d’être toujours heureux, on ne peut échapper aux aléas de la vie.

Alors que faire pour être en accord avec cet intestin qui ne nous veut pas toujours que du bien ?

Identifier les intolérances dont on parlait plus haut, gluten ,lactose etc. La mode est au « sans » beaucoup de choses, mais le fameux sans gluten ne convient pas à tous. Parfois, juste diminuer d’un tiers suffit à avoir un intestin en meilleur état sans passer par des restrictions draconiennes !

Trouver une solution pour diminuer le stress. L’idéal serait de courir pour évacuer, mais nombreux malades ne peuvent plus à cause de la fatigue, alors se tourner vers des thérapies douces comme le yoga, la sophrologie, la méditation. Dernièrement j’ai testé le reiki, et ce fut une réussite totale ( mais il faut une personne performante car beaucoup de charlatans.

Boire beaucoup d’eau, c’est bon pour la tension et pour l’intestin.

Manger des fibres, régulièrement, sans abus non plus : figues gorgées d’eau chaudes très efficaces, pruneaux, etc

On peut également refaire sa flore intestinale avec de la levure ( il faut du temps pour que cela marche)

Doit-on prendre des compléments alimentaires ou probiotiques pour nos intestins ? Là encore, il n’y a pas une solution miracle. Certains compléments ou probiotiques seront bénéfiques pour certains et sans action pour d’autres. Cela reste un coût non remboursé donc bien se renseigner avant d’acheter, car beaucoup d’arnaques là encore.

Dans tous les cas, votre intestin a toutes les chances de réagir avec un dysfonctionnement thyroïdien, ce qui ne veut pas dire qu’il faut en faire une fixation. Certains malades sont passés à côté d’une intoxication à la salmonelle croyant que c’était l’hypo qui faisait des siennes ! N’importe comment un problème de thyroïde n’aura pas exclusivement un problème intestinal !

Donc comme toujours, je le redis, écoutez votre corps, écoutez vous, soyez égoïste et pensez à vous !

Courage et bonne semaine les papillons !

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( 28 septembre, 2020 )

Ne jamais casser !

Je suis une grande amoureuse de la Beauté de la vie comme je ne cesse de le clamer. Je crois fermement dans la force des énergies, dans ce lien qui unit tous les êtres vivants, dans les vibrations que nous offrent autant les autres que la nature. Je crois aussi que nous croisons des personnes nocives dont l’énergie ne peut pas ou ne veut pas changer et dont le seul but est de nous détruire pour jouir simplement d’un certain pouvoir. Seulement, je me refuse d’être une victime, à finalement accepter le pouvoir de ces autres. Nous avons, en chacun de nous, la force de bloquer cette noirceur, il suffit juste qu’on nous le rappelle. Une personne me l’a chuchoté à l’oreille récemment, et je l’ai écoutée. Je ploierai certainement encore comme je l’ai déjà fait sous les coups, mais jamais je ne casserai, simplement parce que j’ai confiance dans cette énergie qui m’entoure, cette lumière qui me réchauffe. À chacun de se répéter quotidiennement tel un mantra : je suis la lumière et seul le meilleur m’arrivera. Merci de me l’avoir rappelé. Oui, je suis LA LUMIÈRE ! Vous êtes aussi la lumière … :)

 

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( 27 septembre, 2020 )

Un verre de trop

Il y a eu un jour le verre de trop. Nul ne sait quand cela a commencé ni pourquoi un verre de trop a tout fait basculer. On dit que l’on finit par oublier, que le temps cicatrise, ce n’est pas toujours la réalité, surtout lorsque les questions restent sans réponse. Ils sont si nombreux à se demander ce qui s’est passé dans ce fameux virage ou pourquoi cette jeune beauté à qui la vie semblait tout donner s’est échouée.

Les news regorgent de faits divers, distillant cette addiction à mots feutrés ou grossiers. Et pourtant, n’est-ce pas notre société qui s’enrichit sur ces verres de trop ?

Je m’insurge sur ces vies gâchées, sur ces douleurs imposées. Le verre de trop est un euphémisme lorsqu’une bouteille entière est avalée. Quand va-t-on enfin penser aux dommages collatéraux souvent bien cachés que l’alcool va susciter ? Combien d’enfants vivent ainsi, obligés de mentir pour protéger l’être aimé ? Et surtout, quand la médecine va-t-elle vraiment aider cette descente aux enfers, ne se limitant pas juste à prescrire des cures de désintoxication de courtes durées, souvent refusées par des malades que la honte empêchent d’effectuer.

De plus en plus de jeunes se « bourrent la gueule » à des soirées. C’est même la principale distraction de la nouvelle génération. Cela me fait vraiment trembler !

Savent-ils à quel point la fin d’une alcoolique est dure, la douleur terrible liée au manque, car lorsque l’estomac est atteint, ainsi que le foie, le sevrage s’impose et là, curieusement les toubibs s’activent. Trop tard !

Un verre de trop. Le verre de trop. Celui qui a signé un aller sans retour. Celui qui a fait de ce qu’elle était une autre personne dont l’unique pensée était cette bouteille.

Un verre de trop que l’on n’a pas vu, que l’on n’a pas voulu voir.

Un verre de trop qui nous laisse avec une pointe de culpabilité. Et si …

Bientôt un an que ce verre de trop t’a emportée.

Et moi qui n’ai jamais bu une goutte d’alcool, je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi, pourquoi toi tu t’es laissée ainsi piégée !

 

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( 26 septembre, 2020 )

Médecin un jour, médecin toujours

Le Covid a semble-t-il ouvert des vocations, ce qui est une bonne chose vu la baisse de candidats, seulement être médecin, un bon médecin, demande bien plus qu’un gros cerveau. Un bon médecin est une personne qui est sensée aider, écouter, comprendre son malade et de ce fait le soigner.

Trop de médecins ne prennent plus le temps lors d’une consultation tellement la liste des rendez-vous est longue. Pour moi, la première qualité d’un médecin doit être l’empathie, car sans cette qualité, beaucoup de maladies compliquées ne peuvent être diagnostiquées. Le corps parle souvent à notre place. Les médecins doivent donc écouter ce qu’il leur dit.

Vous connaissez, j’imagine, le serment d’Hippocrate ?

«  Je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité dans l’exercice de la Médecine.Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans discrimination.J’interviendrai pour les protéger si elles sont vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité. J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance.Je donnerai mes soins à l’indigent et je n’exigerai pas un salaire au dessus de mon travail. Admis dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés et ma conduite ne servira pas à corrompre les mœurs.

Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement la vie ni ne provoquerai délibérément la mort.Je préserverai l’indépendance nécessaire et je n’entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je perfectionnerai mes connaissances pour assurer au mieux ma mission.

Que les hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses. Que je sois couvert d’opprobre et méprisé si j’y manque. »

Si on analyse bien ce serment, il y a de nombreux points qui de nos jours sont un peu oubliés : « Je tairai les secrets qui me seront confiés et ma conduite ne servira pas à corrompre les mœurs. » Que de médecins s’octroient le droit de divulguer des conversations avec d’autres patients ou qui se permettent de rompre ce serment.

« Je ne tromperai jamais leur confiance. » là encore ! Je lis presque chaque semaine des malades de la thyroïde s’être fait insulter, moquer ou simple pas prise au sérieux par un médecin spécialiste ou non. Est-ce normal que le taux de confiance envers le milieu médical soit en baisse ? La faute à qui ? À des études trop théoriques pas toujours ponctuées de bienveillance ?  À un pouvoir politique qui s’est acharné à fusiller le monde médical, fermant des services, des hôpitaux, plombant les jeunes généralistes de charges de plus en plus lourdes ?

Et pourtant, médecin un jour, médecin toujours ! Même retraité, un médecin se doit de sauver une personne faisant un malaise, en accord avec ce serment d’Hippocrate.

Souhaitons que l’humanité soit le mot d’ordre de la nouvelle génération de médecins et que ce soit cette dernière qui gouverne leurs actes et non le pouvoir destructeur de l’argent.

 

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( 25 septembre, 2020 )

Faut-il s’enliser dans certains rêves ?

Ma devise est « Afin que vivent les rêves à jamais », donc on pourrait être amener à penser que j’inciterai chacun à vivre ses rêves, mais j’ai envie de dire, seulement certains rêves, ceux qui sont possibles, ceux qui ne vont pas déstabiliser des vies. Nous vivons dans un monde violent aussi bien physiquement que psychologiquement, et il est important de s’en protéger. Rêver s’avère notre meilleur allié, seulement rêver ne veut pas dire se noyer dans ses rêves. Je croise beaucoup de personnes, en particulier des femmes, qui s’accrochent à des rêves amoureux à tel point qu’elles cessent de vivre, convaincues que cet autre est l’homme de leur vie.  Malheureusement, les obstacles sont là, mais peu importe puisque le rêve l’emporte. Au final, elles sont souvent plus amoureuse de l’amour que de la personne et ces rêves qui devraient n’être que magie s’assimilent à des cauchemars.

Il ne faut pas s’enliser dans des rêves qui ne se réaliseront jamais. Après, comme me diront certains, comment savoir si un rêve doit-être abandonné ? Peut-être simplement s’il fait trop pleurer, c’est le signe qu’il faut le laisser décanter quitte à y revenir plus tard, ou pas :)

 

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( 24 septembre, 2020 )

Le nouveau livre de CLR

Circonstances

Commentaires sur la vie ordinaire de CLR

⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️

 

Un énorme coup de coeur ! Certainement le meilleur de cet auteur !

Autant j’avais moins accroché sur Socrate et ses cocotiers, autant ce nouveau livre de CLR est un véritable délice. Un roman plein d’humour qui m’a donné la banane et un large sourire même si, il faut bien le dire, certains propos sont très sérieux et on s’attarde dessus. Je me suis reconnue dans le joueur perdant ! Bravo pour l’analyse ! Et j’applaudis cette phrase : « On est toujours gagnant quand on accepte de perdre. »

Comme beaucoup d’œuvres deCLR, ce livre se présente sous forme de petites histoires ou nouvelles philosophies ponctuées parfois d’anecdotes et surtout d’analyses philosophiques.une jolie promenade dans l’âme humaine, alors un seul conseil : foncez l’acheter et faites comme moi, soulignez, retenez, des citations de CLR superbes.

 

Toujours de sublimes phrases :

« Les circonstances sont des carrefours sur la route de l’existence. »

« La vie, c’est nous et nous sommes notre vie, personne ne doit la conduire à notre place. »

« Les circonstances sont à la vie ce que le hasard est au jeu, seulement des possibilités. »

« La vie n’a pas de sens mais une signification et sa signification, c’est vivre. »

« La normalité, pour moi, c’est le Bien. Dans cet état d’être, on ne fait rien qui nuise à soi ou aux autres. »

« La liberté précède le choix, mais si le choix s’avère excellent, alors la liberté est son ombre. »

 

https://www.amazon.fr/dp/B08HRTTH8Z/ref=nodl_

 

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( 24 septembre, 2020 )

Les tutos sur YouTube

Que penser des tutos sur YouTube ?  J’avoue avoir été pendant longtemps une réfractaire aux tutos visuels, et puis je m’y suis mise poussée par mes enfants et j’ai découvert autant les tutos de cuisine, que de peinture ou même pour réparer un robinet qui fuit !

Je sais que certains préfèrent un bon livre explicatif, mais je trouve cela génial de voir les choses.  Après, il faut tout de même maîtriser un minimum le sujet. Malgré les tutos, je n’ai toujours pas réussi à créer mon site, peut-être aussi parce que cela ne me fait pas vraiment vibrer.

En peinture, j’adore suivre des tutos, en particulier les toiles acryliques, n’étant pas encore assez sûre de moi pour me lancer dans une improvisation totale.  Parfois, je me hasarde à mélanger deux tutos, histoire que ce soit un peu plus original.  Par contre, là encore, il faut une certaine maîtrise de la couleur et de la technique, car rien ne remplace la formation avec un professeur.

Youtube est aujourd’hui presque incontournable et ce qui est fascinant, c’est que chacun peut à un moment ouvrir sa propre chaine Youtube pour se faire connaître, promouvoir ses livres ou ses cours, aider les autres, en clair, c’est un outil simple et agréable à utiliser ! Pour une fois, j’applaudis le modernisme !

 

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