( 15 septembre, 2020 )

La méditation

Il n’y a pas à dire, la méditation est à la mode ! Thérapeutique ou conscience quotidienne, on nous la sert à toutes les sauces et pourtant, c’est loin d’être si simple !

Je fais partie de ces personnes qui « pensent » trop, incapables de vider leurs esprits ! résultat, la Pleine Conscience, c’est génial en théorie, mais en pratique, c’est beaucoup plus compliqué ! L’objectif est de trouver la paix intérieure et d’être zen, seulement, si le zénitude était si simple, tout le monde le serait. De plus, beaucoup de « sages » se disant zen s’énervent au final pour un rien ou se posent en victimes.

Après, comme me le disait dernièrement un enseignant de méditation, on peut méditer simplement en marchant, en regardant les feuilles s’envoler ou en contemplant une rose. C’est pour moi beaucoup plus parlant. Peut-être plutôt que d’institutionnaliser des séances de méditation, simplement apprendre à écouter le silence, apprendre à écouter positivement les autres et ainsi avancer vers une méditation bienveillante.

 

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( 14 septembre, 2020 )

Accepter d’être des personnes imparfaites

C’est difficile à admettre pour beaucoup mais nous ne sommes pas parfaits, nous sommes même des êtres imparfaits par excellence ! Nous passons notre vie à essayer de l’être : de bons parents, de bons conjoints, de bons travailleurs, de bons voisins, et au final, on s’aperçoit que quoique l’on fasse, ce ne sera jamais parfait.  Les enfants se plaindront toujours d’avoir été trop ou pas assez aimés, les amoureux ce sera la même, quant au travail, on ne retiendra que les points négatifs, un dossier oublié, un rendez-vous bâclé, et jamais ce qui était « bien ». Une relation écrivait dernièrement qu’elle pensait avoir fait ce qui était le mieux pour ses collègues qui au final avaient une perception totalement différente de la sienne. Elle s’était dévouée jusqu’à l’épuisement pour ne recevoir en retour que des critiques.  Le burn-out lui pend au nez, tout simplement parce qu’elle s’est crue, inconsciemment, parfaite, pensant que sa dévotion allait lui apporter des éloges.

Il y a longtemps que j’ai compris que la perfection n’était pas de ce monde. Cela m’a ainsi permis, en touchant ma propre imperfection, mon droit à l’erreur, à être beaucoup plus indulgente envers les autres. Seul le pervers narcissique se pense parfait, et c’est bien là où le mât blesse. Il ne peut accepter qu’on lui renvoie sa propre imperfection. Il faut donc apprendre à l’enfant dès le plus jeune âge que personne n’est parfait, même pas papa ou maman, que ces derniers vont faire des erreurs éducatives, des choix pas toujours judicieux, qu’ils peuvent les aimer mal parfois, mais que le plus important est que ces êtres imparfaits vont faire surtout le maximum pour tenter d’élever des êtres « parfaits », ou en devenir de l’être, peut-être … :)

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( 13 septembre, 2020 )

La photographie, beauté de l’âme

Quand on aime la Beauté, la lumière, tout ce qui fait du bien à l’âme, on ne peut qu’aimer regarder de belles photos. La photographie a ce don, celui de mettre en beauté la nature ou les personnes, bien au-delà du simple cliché souvenir véhiculé sur les réseaux sociaux. J’adore autant aller voir des expositions de peintures que de photos, peut-être même encore plus sensible à ces photos prises volontairement en noir et blanc afin de faire jaillir l’émotion pure. Tout comme pour une toile, la photographie nous parle, nous livre des secrets.  Je me souviens d’une exposition de photos de guerre il y a quelques années qui m’avait laissée sans voix. C’était bouleversant, fort, et pourtant sans mot.

Je n’ai pas encore passé le cap d’oser vraiment me lancer dans la vraie photo. Je reste pour le moment amateurisme, mais cela suffit à mettre de la douceur sur min quotidien.

 

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( 12 septembre, 2020 )

Les choses auxquelles on n’accroche pas …

Va-t-on savoir pourquoi un livre ne nous prend pas en otage alors qu’il nous avait été recommandé ? C’est très étrange ce plaisir de lire. Certains l’ont perdu pendant le Covid, d’autres, à l’inverse l’ont découvert comme par magie. C’est exactement la même chose pour une toile ou une sculpture, pour un endroit.

Je me souviens d’un lieu de vacances que m’avait fortement recommandé une connaissance. J’avais fini par faire le pas afin de le découvrir, et n’y avais trouvé aucun charme. C’était désolant, car bien difficile à avouer sans blesser la personne, mais un lieu est imprégné de notre propre histoire, de nos éclats de rire, de ces bulles qui s’envolent de notre mémoire, et « l’autre » ne verra qu’une vieille bicoque, là où nous voyons un palais.

Faut-il pour autant renoncer à conseiller ? Je ne pense pas. Nous avons tous besoin d’être bercé par l’enthousiasme de nos amis, et c’est vrai que si nous avons la même façon de fonctionner, il est fort possible que nous ressentions alors des émotions similaires face à un livre, une peinture ou bien un décor magique.

 

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( 11 septembre, 2020 )

La naissance d’un personnage

Tout auteur le sait, aucun personnage ne prend naissance par hasard. Pour certains, ce sera un miroir de leur propre vie ( j’ai lu dernièrement beaucoup de romans dans ce cas), pour d’autres ce seront des marionnettes émotionnelles issues d’observations de l’actualité en général. Personnellement, je fais partie de la seconde catégorie, détestant planter un décors vécu, tout simplement parce que ma propre ne se vendrait pas et qu’elle m’appartient.

Par contre, j’aime faire de mes personnages un cocktail bien épicé entre un visage croisé, une personnalité rencontrée, une anecdote relatée par un tiers, tout cela bien arrosé d’imaginaire, voilà comment un héros va pousser son premier cri.

Contrairement à beaucoup, je m’amuse souvent à écrire « des chapitres vides » comme je les appelle, c’est à dire reliés à aucun manuscrit, juste des chapitres décrivant un homme ou une femme dans ses moindres travers. J’en ai beaucoup, ainsi le jour où je me décide à écrire un nouveau manuscrit, après avoir trouvé la trame, l’intrigue, l’idée, je puise dans ces morceaux, ceux qui pourront coller à cette nouvelle histoire.

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( 10 septembre, 2020 )

L’amour fait que la vie en vaut la peine

La vie vaut la peine d’être vécue parce qu’elle est dirigée par l’Amour. L’amour est le sel qui donne vie au quotidien. Nous avons tous besoin d’amour. Une fois encore je ne parle pas de sexe qui est réducteur, juste de ce merveilleux sentiment qui unit les amis, les amoureux, les membres d’une même famille. Il est important de bien comprendre que ce besoin d’amour ne veut pas dire besoin d’une personne en particulier car ce ne sera plus un besoin d’amour, mais juste une envie de garder une autre personne pour soi.

Il est nécessaire de se sentir aimer, mais simplement d’avoir la capacité d’aimer, car il n’y a pas à dire, l’amour fait que la vie en vaut vraiment la peine.

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( 9 septembre, 2020 )

L’Histoire, non ce n’est pas rébarbatif !

Dernièrement mon fils très cartésien me disait avec désinvolture que franchement, l’Histoire, cela ne servait pas à grand chose, qu’il fallait mieux dans notre société des scientifiques que des historiens ! Face à une fan d’histoire comme moi, je n’ai pu que sentir mes poils se hérisser ! L’histoire, c’est la connaissance du passé des hommes qui ont vécu avant nous. J’ai pour ma part une profonde admiration pour ces personnes qui connaissent la plus petite anecdote historique, capables de narrer des anecdotes drôles, tragiques, de parler d’un endroit en y insérant un soupçon de vie d’avant. Il ne faudrait que des professeurs d’histoire passionnés pour faire aimer aux enfants d’aujourd’hui cette discipline trop discréditée. J’ai eu cette chance de ne croiser que des profs de ce style, m’ouvrant les yeux sur ce petit coin qui m’avait semblé si insignifiant, sur cette période qui avait résisté aux assaillants, du collège à l’IUFM, j’ai pu ainsi m’extasier face à l’évolution des technologies, sourire en écoutant des histoires parfois cocasses.

Effectivement, peut-être l’histoire enseignée à nos élèves est-elle un peu trop souvent rébarbative, trop scolaire, peut-être devrait-on privilégier les anecdotes, les sorties, les expositions afin de montrer du concret, car franchement, non, mon fils, l ‘histoire, ce n’est pas « chiant », et pour bien comprendre notre présent, c’est même « vachement » important !

 

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( 8 septembre, 2020 )

Pourquoi je vis, le téléfilm, parce qu’il faut en parler

Pourquoi est-ce que moi, la cinéphiles, je vais vous parler aujourd’hui de ce téléfilm, « Pourquoi je vis » ? Peut-être parce que nous avons encore en mémoire Grégory Lemarchal ? Peut-être parce que la mucoviscidose, il faut en parler ! Une maladie qui touche une personne sur 4500, une maladie dont les soins ne sont pas toujours remboursés, une maladie qui fait souffrir l’enfant, la famille.

Mes souvenirs s’envolent vers un petit garçon nommé Bruno, que nous voyons enfin, le fils d’un ami de mes parents. Un petit ange qui s’est envolé à l’âge de 7 ans.

Je me souviendrais toujours de cette famille brisée, qui avait déjà perdu une fille de cette maladie.

On se dit toujours que c’était un autre siècle, et pourtant il y a toujours autant d’enfants qui naissent avec cette maladie, tellement de souffrance, et toujours aucun traitement.

Il faut donc en parler ! cela n’arrive pas qu’aux autres.

La muciviscidose est une maladie génétique et extrêmement rare qui touche les voies respiratoires et le système digestif. Un enfant est atteint de mucoviscidose s’il hérite du gène responsable transmis par ses deux parents. C’est ce qui est terrible. On peut être porteur sain sans le savoir.

En vingt ans, la mucoviscidose a vu son espérance de vie passer de 20 ans à 45 ans. Une petite victoire ! Mais il n’existe pas de traitements définitifs.  Cela reste une maladie mortelle !

Je trouve important ces téléfilms qui sont des piqures de rappel, des coups de pieds aux fesses qui nous font dire que la vie n’est pas éternelle, que les jeunes peuvent mourir même s’ils sont beaux et talentueux comme Gregory, et surtout que l’on se plaint sans cesse du Covid, du port des masques, mais qu’en ce moment-même, il y a plein de petits Gregory qui se battent pour sur-vivre, faute de pouvoir vivre tout simplement …

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( 7 septembre, 2020 )

L’après écriture, le plus dur !

La difficulté d’être auteur. J’aime beaucoup jouer l’avocat du Diable afin de secouer un peu les mentalités ou les à priori tenaces qui se véhiculent dans ce milieu.

Tout d’abord, à notre époque tout le monde peut écrire et c’est une bonne chose, car on sait scientifiquement parlant que l’écriture est libératrice. Seulement écrire ne veut pas dire être connu, et là on se heurte souvent à un mur.

J’aime à raconter une anecdote concernant une personne que j’ai connue, qui avait en tête un sujet «  du tonnerre » et a lâché un travail en or, obligeant sa femme à faire des heures supplémentaires, pour se consacrer à l’écriture de ce futur best-seller durant deux ans. À l’issue de ces deux ans, l’envoi aux éditions fut un échec total, petites ou grandes, à tel point que le livre a fini sur une plateforme assimilée autoédition et ne s’est presque pas vendu !  Le mec a perdu ses rêves et sa femme, qui est partie ne supportant plus cet « écrivain » aigri.

Si je vous raconte cela, c’est que son livre n’était ni plus mauvais qu’un autre, ni meilleur, juste «  bon » et de bons romans, il y en a des milliers ! Il est facile d’écrire un livre, il est bien plus compliqué d’être lu.

De nos jours, on a « la chance » de voir fleurir des dizaines de maisons d’édition dont l’objectif n’est pas de faire un best-seller mais une vitrine de ventes. Résultat, les éditions vendent du rêve en boîte, et rares sont les auteurs qui voient leurs ventes décoller, et donc on assiste à un panel d’auteurs aigris. Sur un forum, j’ai lu cet été le témoignage d’une auteure disant vendre plus de trois mille livres papiers par semestre dans une petite édition. Je n’avais jamais entendu parler de son livre, mais bon, cela semble exister, mais il faut le reconnaître, c’est extrêmement rare ! La plupart des auteurs en maison d’édition ( autres que les écrivains de renom) sont souvent obligés de faire une partie de leur communication, publicité, et mettre la main à la poche pour les salons. J’en profite pour rajouter que l’acceptation dans une « grosse » édition ne conduit pas nécessairement au succès, car ces éditions misent sur les gros, très gros et certainement pas sur un petit nouveau. De plus, ces éditions publient de plus en plus de succès étrangers ( nordiques, américains etc)

Est-ce normal de tant galèrer ? Je dis non ! Un auteur ne devrait pas dépenser un centime pour faire connaître son livre, tout comme il ne devrait pas sortir de l’argent pour se faire éditer. Je suis intransigeante là-dessus, car cela reviendrait sinon à dire encore que la culture ne peut-être véhiculer que par les riches ! C’est pour moi un non-sens, seulement voilà, sans argent, pas de communication !

Combien de maisons d’édition peut envoyer à des chroniqueurs des SP, ça coûte une blinde ! Faire des concours pour attirer le lecture, cela finit par revenir cher ! Combien d’entre vous, amis auteurs, ont eu la chance d’avoir l’éditeur qui s’investit pleinement à 500% ? Qui fait les démarches pour les interviews, les plateaux télés, qui inscrit aux salons ?

Cela existe, mais c’est très rare.

Résultat, votre livre ne peut et ne pourra jamais sortir du lot, sauf si vous avez les moyens de vous inscrire à des concours littéraires ( souvent hors de prix) d’avoir le temps, le culot, le punch d’aller taper aux portes pour vendre. Là, vous n’êtes plus à la recherche, comme me glissait dernièrement un auteur, du lecteur, mais du client !

Et on passe du plaisir au marketing !

Horreur ! Malheur !

On comprend pourquoi de plus en plus d’auteurs se tournent vers l’autoédition ou assimilée puisque c’est gratuit avec une liberté que beaucoup d’auteurs en maison d’édition envient.

Seulement le problème reste le même. La difficulté n’étant pas de faire le livre mais d’avoir ensuite des lecteurs (j’insiste sur ce mot ne supportant pas que le plaisir d’écrire se mélange avec un business financier)

Et là toujours le même mur !  Infranchissable ? Peut-être pas, mais difficile à surmonter.

 

L’après-écriture, que ce soit dans une édition classique ou en AE n’est pas facile.

Comment s’en sortir sans se décourager totalement ?

Savoir pourquoi on écrit.

Si on veut gagner de l’argent, il ne faut surtout pas se cantonner au même genre littéraire et produire un maximum de manuscrits. Prenons l’exemple d’Harlequin dont j’avais rencontré plusieurs auteures au salon de Paris il y a quelques années. L’une d’elles me disait toucher l’équivalent d’un bon salaire de fonctionnaire mensuel contre un livre tous les deux mois. C’est un choix d’écriture, car il est évident qu’ensuite bien difficile de quitter cette étiquette. N’oublions pas que les romances Harlequin sont parmi les livres les plus vendus au monde. Il faut également arriver à écrire ce genre. Je n’y arrive pas.

Pareillement en autoédition, une auteure de polars sort un polar tous les trimestres depuis plusieurs années et gagne ainsi de quoi vivre. Il est évident que pour avoir lu un de ces livres, le travail reste superficiel, mais si le but est financier, l’auteure a atteint son objectif.

Donc il y a des possibilités !

Ensuite si on vise plutôt les lecteurs ( ce qui est mon cas), déjà je le redis, ne pas investir un centime dans le livre ( sauf une couverture si on est certain de récupérer son investissement). Ensuite varier les supports éditoriaux, les genres littéraires, se faire un lectorat. Ne pas inonder les réseaux sociaux de publicité ce qui est contre-productif, préférer une page où poster les retours de chroniques etc régulièrement.

Je l’ai testée et reste avec une moyenne de cinq cents lecteurs-ventes fiables ( en particulier les livres qui ne sont pas en ME). Je suis une feignante, donc je n’en demande pas plus ! Au bout de 7 ans, mes livres sont presque tous dans plusieurs médiathèques, et là mon nombre de lecteurs s’envolent. Dernièrement, j’ai lu dans un compte-rendu de bibliothèque que Rouge restait leur coup de coeur depuis fin 2013 avec plus de deux mille lecteurs danx cette médiathèque et ce n’est pas la seule  ! Comme quoi … même si cela ne m’a pas rapporté gros, cela me rend heureuse. Et ma paresse est sauvée :) :) :)

Ensuite échanger, communiquer, sympathiser … un livre n’est pas un morceau de viande, il a une « âme ». Certains choisissent les salons, ce n’est pas mon cas, je suis paresseuse ! Je préfère prendre un thé avec des contacts et ainsi faire connaître mes livre et cela marche aussi ! Chacun doit « sentir » ce qui lui convient !

Et surtout, surtout, ne jamais se prendre au sérieux ! Un livre est fait pour donner du bonheur ! Pour moi, il n’y a pas de mauvais livres, juste des livres avec lesquels on n’a pas accroché. Un coup de coeur pour les uns ne le sera pas pour les autres.

Mon article est un peu fouillis, je m’en excuse, mais j’espère qu’il aidera ceux qui sont découragés. Il n’y a pas de honte à l’être, l’important est de ne pas le rester trop longtemps !

Bon courage à toutes les plumes !

 

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( 7 septembre, 2020 )

Hashimoto un jour, Hashimoto toujours

Il y en a qui vous diront que la maladie d’Hashimoto peut se guérir avec de la poudre de perlimpinpin, des régimes ou des jeunes, il n’en est rien !

Un véritable diagnostic Hashimoto est diagnostiqué par la recherche d’anticorps dits tpo.  Certains médecins ont tendance à mettre trop vite l’étiquette s’ils voient les tpo juste au-dessus de la norme. Il faut rester lucide. Une petite augmentation supérieure juste de vingt ou trente peut disparaître et n’être due qu’à une inflammation. Par contre, une tpo qui frise la barre supérieure à plus de cinq cents, ne voit que rarement des disparitions miraculeuses de cette maladie.

Hashimoto, c’est comme une peau qui s’est greffée sur nous, et qui ne va jamais nous lâcher. Il va falloir apprendre à vivre avec.

Que signifie vivre avec un dysfonctionnement thyroïdien et une maladie auto-immune ?

Tout d’abord, dans la majorité des cas, un traitement à vie est indispensable, traitement qui va suppléer à cette thyroïde défectueuse. Et là, on se heurte aux choix de ce médicament indispensable, pas toujours bien toléré, parfois même créant des effets secondaires indésirables. Un parcours du combattant à vie. Beaucoup de malades passent par la phase du « ras le bol », de l’envie de tout laisser tomber. Certains stoppent même leur traitement en oubliant que même si l’hypothyroïdie n’est plus présente, la maladie auto-immune, elle, va continuer à faire son boulot de destruction. Ce n’est pas facile à comprendre pour ceux qui vont bien, parce que l’accalmie peut durer des semaines, d’où le retour est d’autant plus violent !

Une fois encore, nous ne sommes pas égaux face à cette maladie et si on étudiait vraiment une centaine de personnes avec attention, on aurait un résultat différent pour chacune d’elles. C’est ce qui fait la différence avec une maladie auto-immune comme le diabète où il existe un protocole standardisé ou une majorité des cancers.

Dans le cas d’une maladie comme Hashimoto, le corps va « parler » à sa manière lors des différentes agressions qu’il va rencontrer : difficultés au travail, stress, peur, angoisse, et réagir en attaquant pour se défendre la thyroïde en la grignotant petit à petit. Aucun médicament ne va stopper cette destruction possible. Le traitement de substitution n’est pas vocation à stopper la maladie auto-immune, mais à combler les déficits en hormone.

Vous l’avez donc compris, stabilisée, votre thyroïde va fonctionner le plus normalement possible, avec le moins de symptômes possibles. D’où l’importance d’avoir une TSH entre 0,5 et 1 pour ne pas « tirer » sur ces hormones.

Par contre, pour éviter les pics de fatigue, les pertes de cheveux, les problèmes de tension ou autres, la seule solution est de vivre le plus sereinement possible.

Actuellement avec le côté anxiogène du Covid, on assiste à un pic de thyroïdite.

La peur fait baisser les défenses immunitaires alors essayons d’éviter d’avoir peur, ne paniquons pas au moindre petit bobo ou dysfonctionnement, prendre cette maladie avec philosophie.

Une étude canadienne récente montre que la prise de poids liée à une thyroïdite Hashimoto sera plus spectaculaire si à cela s’ajoute du stress.

En conclusion, je dirais juste, apprendre à écouter son corps, ce qu’il nous dit, est la meilleure chance de vivre normalement. Ne pas se précipiter chez le médecin ou au labo aux moindres symptômes. La plupart, liés à une poussée d’anticorps, ne dure pas plus de 72 heures. Ne pas non plus « croire » les régimes ou solutions miracles qui souvent font des dégâts sur le long terme.

Apprendre simplement à vivre positivement avec !

Bon courage amis papillons

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