( 30 septembre, 2022 )

Le monde d’avant …

Déménager, c’est trier, classer, tomber sur d’anciens albums, ceux d’avant, lorsque nous n’étions que des enfants. J’avais feuilleté ce monde qui n’est plus, regarder cette petite fille, cette inconnue, qui pourtant est « moi ». Je ne me souviens pas. Je ne me reconnais pas. Qu’est-ce que je pensais ? Qu’est-ce que je voulais ?  Quels étaient mes rêves ? Vu mes yeux qui pétillaient, je pense que j’étais heureuse, il me semble. J’ai eu une enfance heureuse. Mes véritables souvenirs datent de mes six ans, pas avant, le cours préparatoire, les encriers, les buvards , les taches sur le papier. Et puis mes amies, Corinne et Patricia, inséparables nous étions. Je me souviens du monde d’avant, des goûters qui n’étaient pas des gâteaux tout faits, mais simplement du pain beurré avec un morceau de chocolat à l’intérieur ou du chocolat en poudre. Qu’est-ce que je me régalais. Je me souviens des roudoudous que nous allions acheter avec les copines en grignotant un peu sur l’argent de la messe. Je me souviens de tous les livres que je lisais, assise sur le sol avec ma soeur, de ces moments de plénitude absolue. Une époque sans portable, sans télévision, sans console, où pourtant je n’ai absolument pas souvenir de m’être ennuyée une seule fois. Le monde d’avant, celui de mon enfance … parfois il se rappelle à moi.

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( 29 septembre, 2022 )

La procrastination en écriture

La procrastination, ce n’est pas trop mon truc. J’aime bien que les choses se fassent dans les temps, sauf dans le domaine de l’écriture.  Je suis une paresseuse ! J’ai lu que c’était du souvent à la peur de l’échec, mais ce n’est absolument pas mon cas. Je trouve toujours autre chose à faire plutôt que de me poser à travailler mon manuscrit. Peut-être inconsciemment une angoisse à l’idée de fermer définitivement un projet ? Écrire un manuscrit, c’est vivre avec ses personnages en symbiose, et terminer «  l’histoire », c’est un peu perdre des amis et se retrouver seule face à soi. Heureusement, je ne procrastine pas trop longtemps, mais j’avoue que par moment, dans ce domaine précis, cela fait du bien :)

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( 28 septembre, 2022 )

Les différentes techniques de peinture

Il est toujours intéressant de découvrir une nouvelle technique de peinture simplement parce que nous avons la fâcheuse tendance à rester dans notre zone de confort ! On le sait tous, c’est plus sécurisant d’avoir les pieds dans de bonnes pantoufles ! Et pourtant, l’homme est fait pour expérimenter, pour tester quitte à se tromper. Longtemps, je pratiquais exclusivement l’acrylique, une des techniques les plus simples avec la gouache, puis au grès des différents stages ou cours, j’ai fait des essais divers : le fusain dont le résultat ne m’a guère emballé, l’encre, pas terrible non plus. J’ai pratiqué un peu l’aquarelle, tout en restant une extrême novice. Dernièrement, j’ai tâté les pastels secs, dont le résultat n’était pas folichon, mais que j’ai adoré pratiquer, et en juin dernier, j’ai osé l’huile, un véritable coup de coeur artistique. Oser découvrir autre chose fut bénéfique. J’ai appris à mieux regarder, à être plus attentive aux détails, à observer les lumières et les ombres, différentes façons de les représenter selon les matières, et pour toutes, je me suis éclatée même si le résultat était parfois un échec total par rapport à ce que j’attendais vraiment. Car il faut bien le dire, l’art étant subjectif, un brouillon peut très bien ne pas être totalement raté aux yeux d’une personne extérieure. C’est souvent nous qui nous mettons des limites.

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( 27 septembre, 2022 )

Vivre simplement

« Essaie simplement de saisir l’existence en images. » J’ai trouvé cette phrase très belle, comme si c’était possible de toujours figer les événements pour les photographier dans notre tête. Pire dirais-je, notre existence peut-elle être figée ainsi de façon certaine ou notre cerveau ne va-t-il pas changer ce qui est pour en faire ce que notre inconscient voudrait qu’il soit. Vivre simplement, sans tenter de retenir le temps, peut-être est-ce la solution ?

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( 26 septembre, 2022 )

Fin d’été, changement de saison et thyroïde

L’automne est arrivée. La thyroïde n’est pas copine avec les changements de temps, de saison et même bientôt d’horaire. Ce dernier complique souvent la prise de traitement.

Pour en revenir aux changements de saison, le corps va trinquer avec un dysfonctionnement thyroïdien. Pourquoi ? Tout d’abord parce que l’automne fatigue, à cause de l’été qui se termine, des vacances qui commencent à être loin. Pour ceux qui ont passé quelques jours à la mer, l’apport iodé à majoritairement stimulé la thyroïde et la forme a pu être visible durant quelques semaines.  Les personnes avec un dysfonctionnement thyroïdien ayant choisi une destination en bord de mer vont donc avoir fait le plein d’iode, hautement bénéfique ( sauf pour celles allergiques à l’iode). Rappelons que l’iode est indispensable à la thyroïde qui peut totalement se dérégler avec un apport trop faible. Le risque sera donc, à la fin des vacances, de se retrouver gonflé en iode et de ce fait avec une tsh basse et un organisme accéléré ou parfois l’inverse. D’où l’importance de bien ajuster son traitement si on se sent soudain suractif, énervé, insomniaque… Les bienfaits vont s’estomper peu à peu. La fatigue va commencer à pointer son nez, la déprime automnale également. L’envie de bouger diminue.  Malgré les traitements et les efforts, les kilos peuvent de nouveau revenir, les douleurs musculaires également. Le découragement survient !Si à cela s’ajoute les rhumes ou les gastros, l’organisme dit stop. Il n’en peut plus. Malheureusement, vu l’empathie de nombreux médecins, votre thyroïde ne sera pas prise au sérieux et vous vous retrouverez avec une cure de Vitamine C voire un antibiotique pour la rhino, ou un discours du style : « tout le monde est comme vous ! Cessez de vous plaindre ! » Et voilà votre automne qui commencera bien mal ! C’est pour cette raison qu’il faut rester extrêmement vigilant, apprendre à connaître son corps, apprendre à l’écouter, à en prendre soin.

Au bout de quelques années, de nombreux malades vous diront qu’ils « écoutent » leurs symptômes. Faire contrôler sa TSH s’avère une bonne idée au minimum six semaines après le retour des vacances. Ensuite être vigilant face au retour des symptômes : difficultés de concentration, prise de poids sans raison, déprime, perte de cheveux ou changements de textures, ongles qui cassent, etc  Vous connaissez tous la liste des symptômes tellement reconnaissables et qui devrait vraiment alertée les soignants ! Curieusement un médecin me disait que les internes qu’il suivait à l’hôpital étaient au taquet en milieu hospitalier, pensant immédiatement à un souci de thyroïde, alors qu’ensuite en cabinet, cela devient un diagnostic complexe. Pourquoi ?  J’en profite pour rappeler une étude des chercheurs Tomoya Nakayama et Takashi Yoshimura d’une étude de l’Université de Nagoya, avec la lumière qui énoncerait que ce ne serait pas un hasard d’être fatigué quelques semaines après l’été, que ce n’est pas « dans la tête », comme l’affirment de nombreux médecins.

En résumé, pour ceux qui ont un bon médecin à l’écoute, prenez rendez-vous au minimum six semaines après votre retour pour un bilan. Pour les autres, allez contrôler votre TSH et T4, et si changement, un petit réajustement très léger peut faire redémarrer la machine. ( et quand je dis un petit changement, ce peut-être juste 0.3 en plus ! Nul besoin d’atteindre des hors normes ). Personnellement, étant sous gouttes Serb, une petite goutte en plus ou en moins durant une semaine ( c’est à dire l’équivalent de 5 Ug) me permet de retrouver ma forme. J’ai la chance d’avoir un médecin qui s’intéresse à l’humain comme une personne et qui m’a appris à écouter mon corps.

Dans tous les cas, continuez à bouger, à vivre, car cette maladie dévore la vie si on s’y attarde trop !  Comme je l’explique dans mon recueil « Maladies thyroïdiennes dévoreuses de vie » chez Evidences éditions, il ne faut rien lâcher, s’accrocher, mais ne pas se laisser emporter

Et surtout gardez courage, amis papillons ! Dans six lois, le printemps :)

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( 26 septembre, 2022 )

Écrire sans se prendre la tête

Je suis toujours amusée lorsque je lis certains commentaires sur Insta ou Facebook rédigés par des têtes bien pensantes, intelligentes, sûres de leur savoir. Le thème est toujours le même, on ne doit pas écrire n’importe quoi, il faut penser, réfléchir … Ben non, pas nécessairement ! Pour moi, écrire c’est casser la norme établie, c’est faire voler en éclat ce qui se fait, ce qui se dit pour juste prendre du plaisir.  Écrire est un acte totalement égoïste.  Si on n’aime pas écrire, si cela prend la tête, il faut immédiatement stopper. Écrire doit s’inscrire dans le bien-être et la légèreté. Parfois, écrire n’aboutit à rien. Parfois, un livre commencé va mettre des mois à finir, parce que l’on s’autorise à ne plus avoir envie. Ce n’est pas grave. L’important est d’écrire, simplement écrire si on en ressent le besoin.  Ce peut-être une écriture collégiale, ou à quatre mains, ce qui importe, c’est de se faire du bien ! Écrire pour simplement le plaisir d’exister vraiment le temps d’un instant.

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( 25 septembre, 2022 )

Ne jamais se retourner …

Que ce soit la fin d’un travail, d’une collaboration, d’un couple, d’une amitié, peu importe, il faut avancer sans se retourner. Trop souvent, on s’interroge sur ce que l’on a fait de notre vie, sur notre parcours. On tourne alors souvent en rond. Trop fréquemment, on regarde en arrière, on pleure sur son passé, on le regrette, même si ces regrets ne sont liés qu’à l’enjolivement que nous lui avons mis. Les souvenirs du passé que nous avons ne sont jamais ceux que nous avons vécus, alors pourquoi nous y accrocher.

Nous croisons continuellement des personnes qui vivent dans un monde révolu, qui perdent le temps dans des vengeances inutiles, ou qui simplement passent leur temps à essayer de comprendre leur passé. Une fois encore, il faut simplement avancer sans se retourner afin de vivre une seule réalité : le présent, l’instant !

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( 24 septembre, 2022 )

The Crown

On m’en parlait depuis des mois, mais cela ne me disait rien. J’ai hésité et puis la mort d’Élisabeth II m’a incité à visionner cette série. Une sacrée surprise ! Une sacrément bonne série historique romancée, ou pas. J’avoue que je pensais m’ennuyer, et à l’inverse, un peu comme une belle histoire, on se prend à apprécier la vie de cette monarque avec ses hauts et ses bas. Au fil des épisodes, j’ai considéré cette série comme une histoire racontée plutôt que la réalité, en particulier lors de l’épisode Diana où beaucoup de choses ont été occultées. Toutes les bassesses, les revers de l’image de cette monarchie décadente, le rejet du frère de David qui aurait dû être roi, la vie du Prince Philippe, ses sacrifices, la princesse Margareth que je trouve autant attachante que Diana, des femmes détruites par la couronne. Il est vrai que l’on ne peut qu’admirer le parcours vertigineux de la reine Elisabeth 2, ce règne si long traversant l’Histoire et qui restera certainement dans les livres. Une série pour se cultiver, pour se distraire, car après tout, il faut bien le dire, ces cérémonies de couronnement, cela fait un peu rêver ! Même si on peut se demander si cette jolie reine à ses débuts a vraiment réussi à être « heureuse » … L’argent ne fait pas nécessairement le bonheur !

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( 23 septembre, 2022 )

Excellente découverte

Comme une image de Magali Collet
Taurnada éditions

5 étoiles

Félicitations !

Je remercie Joël de Taurnada éditions pour ce SP.  En voilà un roman qui dérange et pas qu’un peu. Une histoire diablement bien écrite qui m’a tenue en haleine jusqu’à la dernière phrase, me donnant régulièrement la chair de poule. Lalie, petite fille ou monstre en gestation ? Futur pervers narcissique diraient certains … et si … et si Lalie existait … Glaçant !

Je reste presque sans voix en refermant le livre, ne pouvant  oublier Charles, et les autres, non sans un pincement au coeur, aussi je ne peux que vous conseiller de  bien vite ouvrir ce roman à votre tour !

Un excellent thriller !

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( 23 septembre, 2022 )

Être un artiste, c’est être libre

Je n’aurais jamais pensé oser le dire un jour,  je suis une artiste ! Comme beaucoup de personnes de mon âge, j’ai longtemps été formatée par mon éducation, effectuant mon travail avec sérieux sans jamais avoir failli à ma tâche. Et puis, un vent de révolte m’a poussée vers l’écriture, puis la peinture, et là, j’ai découvert le pouvoir sans limite de l’imagination, la liberté. Le talent est le pouvoir qu’on lui donne. On peut toute sa vie l’ignorer, puis ouvrir les yeux et découvrir une réalité occultée. Chacun possède une partie infime de ce talent, pour certains il faudra des années pour que ce dernier se révèle tandis que pour d’autres, cela se réveillera soudainement un peu comme par magie. Devenir un artiste n’est pas seulement un don, c’est également du travail, beaucoup de travail, et contrairement à l’idée reçue, ce travail n’est pas une contrainte, c’est au contraire une liberté, la liberté, celle de se donner le temps même si on n’en a pas, celui de créer. Oser être un artiste, c’est oser créera, c’est oser aller jusqu’au bout quitte à faire « une croûte ». Dernièrement, j’ai lu un commentaire amusant sur Babelio concernant le livre de maman où la personne écrivait : « on ne s’improvise pas auteur » simplement parce que volontairement j’ai laissé les témoignages intacts sans les refaire. Et bien c’est justement cela être artiste, c’est casser les normes, changer ce qui se fait, c’est s’évader en ayant du plaisir ! Et croyez-moi, c’est cela la vraie liberté !

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