( 22 septembre, 2022 )

Écrire malgré tout …

Une tuile ( au sens propre autant que figuré) m’est tombé sur la tête contrariant nombreux de mes projets. Le temps va me manquer pour écrire et poursuivre mes projets engagés. Frustrant surtout lorsque  l’on a soudainement l’imagination à son top.  Dois-je renoncer à un nouveau projet écriture en construction, à mon manuscrit à corriger ( merci à mes bêtas qui me sauvent la vie) ? Certainement pas ! Écrire quotidiennement est pour moi indispensable, nécessaire, écriture pour le meilleur, pour se vider l’esprit, pour poser simplement mes pensées, mes idées, écrire peut-être inconsciemment pour ne pas mourir.

Il y a tout un fossé entre écrire et vendre. Je reste une très mauvaise commerciale et je remercie la vie de continuer à promouvoir le recueil de ma petite maman dont les ventes n’ont jamais ralenti depuis trois ans, un peu comme si elle était toujours là telle une protection. Seulement, il est vrai, que je ne suis pas l’auteure idéale pour de nombreuses personnes, fuyant les salons et les dédicaces où je ne vais qu’exceptionnellement n’y trouvant pas ma place. Ce que j’aime, c’est écrire, observer les autres, discuter, mais me vendre reste indécent. C’est une des raisons pour lesquelles je me suis tournée vers l’autoédition, pour cette sensation de pure liberté, et curieusement, je vois chaque mois de nouveaux commentaires positifs sur Babelio et Amazon, preuve qu’il n’est finalement pas indispensable « d’être là », que seul le retour des lecteurs et le bouche-à-oreilles importe. Alors oui, je continue à écrire malgré tout, malgré « ma tuile », malgré le sablier qui coule … Tout comme mon pinceau persiste à barbouiller mes toiles, mon stylo ne cesse pas de remplir mes nombreux carnets.

AC3BDD18-4BCA-4F9D-955C-DF86AF9B2A0F

( 22 septembre, 2022 )

Traumatisme, tu as dit traumatisme ?

Que de fois nous entendons, aussi bien des médecins que des proches, dire qu‘un traumatisme n’existe pas, que la personne a tout inventé. Lorsque l’on a vécu un stress intense ou une violence psychologique, il est rare de ne pas rester traumatisé. Alors bien sûr, comme tout est invisible, personne n’y croit, et pourtant les répercussions sont inéluctables. Je méprise ces médecins ou psychiatres ( dont c’est pourtant le travail) qui minimisent les souffrances d’une personne parce qu’elle a « l’air bien ».  Effectivement, elle est souriante, drôle, détendue, en apparence. À l’intérieur, elle crie son anxiété. Je lisais dernièrement un article parlant du syndrome post traumatique qui expliquait que : « des pensées s’imposent à l’esprit et deviennent incontrôlables. À cause de ces pensées, la personne atteinte ressent de la détresse, qui se manifeste par de l’anxiété et de la dépression. »

Qui peut comprendre sans l’avoir vécu ? Qui peut l’aider ?

Suite à un traumatisme reconnu, pas par tout le monde car il reste toujours des imbéciles, j’ai réussi personnellement « à retrouver une vie » grâce à une psychothérapie associée à la technique EMDR (EyeMovement Desensitization and Reprocessing). (Cette technique associe les mouvements des yeux de la personne aux images mentales qui lui rappellent l’expérience traumatisante visant à diminuer la sensibilité de la personne aux images et aux souvenirs traumatisants) Je me suis presque totalement retrouvée mais il me reste, il faut bien l’avouer,  pafois des moments d’angoisse que je maîtrise le mieux possible, sans n’avoir plus besoin d’anxiolytiques. avec la marche, le sport et la respiration. Alors oui, les traumatismes existent. Ils sont bien réels, trop souvent pris à la rigolade. Peut-être parce que lorsqu’on les vit, on évite d’en parler par honte, peut-être également parce que l’empathie  fuit notre société moderne.

35810F2C-22C5-4320-A945-68CB18307CE0

( 21 septembre, 2022 )

Édition, autoédition, quand la vendetta continue …

Que c’est triste cette guérilla que l’on peut voir quotidiennement sur les réseaux sociaux entre les dits « vrais » auteurs, les éditeurs, les autoédités … Pourquoi un tel clivage ? Pourquoi y aurait-il une orientation meilleure qu’une autre ?  L’important n’est-il pas la lecture et rien d’autres ?

Dernièrement, j’ai assisté à une mise à mort publique d’un roman autoédité pourtant d’excellente qualité auquel un problème de simple mise en page avait déclenché la foudre. Serait-ce la qualité du bouquin qui a fait tellement peur ? Jalousie perverse ?

Quitte à choquer une fois encore, je pense qu’il n’y a pas de mauvais moyen de s’éditer et surtout ce n’est pas une édition qui va faire d’un roman un bon ou un mauvais livre. On oublie trop souvent la plume. C’est lui seul qui a l’idée, qui donne vie par sa propre magie à une histoire. La couverture, la mise en page, c’est du tape à l’oeil, rien de plus. Une bonne maison d’édition va embaucher des correcteurs professionnels qui vont traquer les fautes, c’est un vrai plus, mais cela ne change pas l’essence du livre. Après en ce qui concerne la com, comme on dit, la plupart des éditions n’en font pas car cela reste coûteux préférant miser exclusivement sur les têtes de gondole. Ceux-là auront droit aux affiches publicitaires, aux services presse connus, et j’en passe.  Ces auteurs à succès se comptabilisent sur les doigts d’une main.

Alors pourquoi jalouser autant la petite plume ? Je discutais dernièrement avec un auteur, découragé de devoir sans cesse se justifier face aux autres. Cela me révolte ! Pourquoi devoir revendiquer ce que l’on fait, simplement parce qu’un groupe d’érudits a décidé « une norme ».

Depuis longtemps, je ne crois plus guère dans les éditions connues, Albin Michel, Grasset … qui ne s’intéressent qu’à leur porte-feuille, sans oublier leurs réputations, c’est important la réputation.

Les novices vont rebondir en me disant : « on n’y comprend rien dans ce labyrinthe éditorial ; quand on lit un livre, on ne voit aucune différence, si le livre est bon. » Et ils ont raison, hormis le nom de l’éditeur écrit en gros sur la couverture, seul le titre attire le lecteur.

Alors bon sang que cesse cette guérilla stupide, ce lynchage parfois sur Babelio par des pseudo chroniqueurs payés par les éditions, ces étoiles sur Amazon mises négativement pour casser un livre sans l’avoir lu, cela reste une honte !

Chroniqueurs, auteurs jaloux, attachés presse, par pitié, ne détruisez pas le plaisir de la lecture, ne bousillez pas un livre à cause d’egos démesurés. On peut ne pas aimer, mais seulement si on a lu le bouquin en entier.

Pour l’anecdote j’ai lu dernièrement un roman que j’ai apprécié et dont j’ai partagé le commentaire sur Babelio, et là, je m’amuse à lire les autres commentaires dont un très négatif d’une chroniqueuse « dite connue » qui parle d’un contenu sans rapport avec l’histoire !  S’est-elle trompée d’ouvrage en faisant sa chronique ou simplement a-t-elle tellement de retours à faire qu’elle s’est simplement basée sur des commentaires glanés ailleurs ?

En résumé, par pitié, pas de commentaires de complaisance, ne cédez pas aux maisons d’édition et à l’inverse, ne saquez pas un concurrent pour que votre poulain soit valorisé. Souvent, c’est à son détriment !

Dans tous les cas, lisez et faites-vous votre avis, et peu importe l’édition !

541A5972-02F8-4E8B-B68E-DDC479AD218B

( 20 septembre, 2022 )

La différence

Dernièrement, j’ai vu un bien joli téléfilm sur la différence mettant en scène un jeune trisomique amoureux d’une étoile. Touchant et tellement plein de vérité. Seulement, un film reste un film et la vie des personnes porteuses d’handicap est loin d’être facile, surtout quand on flirte avec le domaine amoureux. Parce que en théorie l’amour ne s’arrête pas au physique, mais quand on est jeune, l’amour est très compliqué. Le regard des autres compte, et se mettre « en couple » avec une personne porteuse d’un handicap  génère des critiques, des mots parfois qui dépassent la pensée. Mais qui s’interroge vraiment sur ce que pense la personne dite différente ?  Comment elle vit cette différence ? Et surtout que voudrait-elle vraiment  vivre …

La différence est un cadeau, mais c’est parfois un cadeau lourd à porter. Évitons les regards, les critiques, les préjugés, car seul importe le coeur.

B2C3C753-C3EB-4804-B492-337222326977

( 19 septembre, 2022 )

Thyroïde, un chemin chaotique vers la reconnaissance

Vivre avec un problème de thyroïde n’est jamais facile même si les médecins ou vos collègues vous disent que ce n’est que passager. Actuellement, les statistiques montrent une augmentation sensible des dysfonctionnements. De nombreuses maladies auto-immunes sont diagnostiquées, de nombreux symptômes sont ressentis. Et pourtant, cette maladie n’est toujours pas officiellement reconnue comme pathologie. Dernièrement, une personne atteinte de la maladie d’Hashimoto me disait qu’une reconnaissance la montrerait comme une vraie malade. J’ai été soufflée et suis restée sans voix ! Si on a une thyroïde qui débloque, c’est que l’on est malade, ce qui ne veut pas dire que l’on doit se comporter comme quelqu’un qui n’a plus foi en la vie. Demander une reconnaissance, ce n’est pas se poser en victime, c’est simplement faire accepter un fait : ces dysfonctionnements thyroïdiens s’avèrent un véritable handicap. Il faut cesser de se voiler la face ! Le diabète, des maladies orphelines, même la Fibromyalgie, toutes ces maladies sont reconnues, mais pas la nôtre. Pourquoi dérange-t-elle ?

Peut-être parce que les médecins n’ont aucune conscience de ce que vit un malade, de la souffrance au quotidien, des difficultés relationnelles et préfèrent se boucher les oreilles, ne pas savoir, parce que c’est une maladie qui existe depuis toujours, qui ne rapporte pas grand chose à l’industrie pharmaceutique, alors on refuse d’entendre les malades, QUI EST INVISIBLE !

C’est pour cela que nous nous battons dans l’ombre depuis des années, que nous voulons faire connaître cette pathologie.

Nous recommandons ces livres qui peuvent aider à cette prise de conscience.

https://www.amazon.fr/VIE-CHANGE-Basedow-cancer-thyroïdien/dp/B0B5NWWX2L

https://www.amazon.fr/Maladies-thyroïdiennes-Dévoreuses-Sylvie-Grignon/dp/B07DY2C221/ref=pd_lpo_1?pd_rd_i=B07DY2C221&psc=1

 

Obtenir une reconnaissance ne veut pas dire pointer une étiquette sur notre front avec « malade ».

Ce n’est pas le cas. Obtenir une reconnaissance, c’est obtenir une reconnaissance des soins à 100%.

C’est nécessaire pour les malades sachant que de plus en plus de médicaments ne sont pas pris en charge comme le Tcaps ou Tsoludose. Sans parler des prises de sang limitées où la recherche de T4 ou T3 pas toujours remboursées. Un vrai,scandale ! examens complémentaires, des frais d’ophtalmo etc

Obtenir une reconnaissance c’est entendre vraiment le malade. C’est accepter que tous les dysfonctionnements ne soient pas identiques, que l’on cesse surtout de coller une norme à chacun.

Obtenir une reconnaissance c’est accepter que des malades aient pu mal réagir face à un changement de traitement simplement parce que les excipients qui conviennent aux uns sont destructeurs pour les autres.

Et surtout afin que cessent les remarques comme « C’est dans la tête », «  elle n’est pas malade »

En clair une reconnaissance est indispensable et nous lançons un SOS aux médias, au gouvernement.

Qui aura le coin de nous entendre ?

 

Merci les papillons ! On continue le combat pour vous, avec vous !

5C3A8C38-E8DA-46F6-80AC-2F03922E25EE

( 18 septembre, 2022 )

Journées du patrimoine

J’ai toujours aimé visiter des musées ou de vieux châteaux, me baladera dans les vieux quartiers, écouter le passé d’une ville, peut-être parce que je suis une fan d’histoire, et que cela me projette vers un monde qui a disparu. Aller au musée nécessite de se déplacer ce qui peut-être un handicap, c’est vrai. Ensuite, je reconnais que l’entrée au musée reste souvent trop chère surtout si on veut découvrir des expositions temporaires. Je sais bien que les puristes me diront que le coût de l’installation implique des dépenses énormes. Je l’entends, mais cela réduit les visites.  Pourquoi aller au musée ? Tout d’abord par pure curiosité. Pour apprendre, découvrir, souvent des domaines dits inconnus. Je pense par exemple au musée de la police peu connu où personnellement j’ai appris énormément sur des faits divers et d’intrigues en tous genres. Visiter les musées pour voir en vrai des peintures ou des sculptures, pour y puiser une véritable connexion, pour mieux comprendre leurs techniques. Ce week-end, c’est un peu open bar, alors n’hésitez pas ! Où que vous soyez en France, des animations culturelles sont mises en place. Les journées du patrimoine sont une merveilleuse invention à savourer sans modération !

F00F0BE6-4E2F-4C65-81FA-E10E54103772

( 17 septembre, 2022 )

Le jour où j’ai décidé …

C’était il y a quelques mois, quelques années peut-être, je ne m’en souviens plus, un jour, comme les autres, pas tant que cela au final, j’ai décidé que la vie serait belle. Longtemps tirée par le passé, parce que je m’étais entourée de personnes nocives qui passaient leur vie à le ruminer, moi, de mon côté, j’essayais de nager, comme je le pouvais, le mieux possible. Et puis un jour où j’ai bu la tasse, où j’ai bien cru me noyer dans cette mer tourmentée, j’ai décidé que plus jamais personne ne me tirerait vers le fond. Souvent des filets encerclent mes chevilles, tentant l’impensable, mais j’ai trouvé mon point d’ancrage, je ne coule plus, je ne m’enfonce plus, au pire je peux avoir un jour de flottement, mais cela me repose.

Le jour où j’ai décidé que la vie était vraiment belle, ma vie a totalement changé ! Il suffisait au final de presque rien, d’un souffle, d’une main, d’un possible défiant l’impossible …

0846395E-752B-4753-993C-5D42C8CDF51D

( 16 septembre, 2022 )

La vie, c’est comme un train

Nous sommes tous depuis le jour de notre naissance programmés à attendre sur différents quais de gare le train qui va nous emporter, qui va nous faire avancer, car c’est le but de chaque existence, c’est d’apprendre à aller plus loin, à devenir meilleur. La vie est un train qui va s’user au fil des ans, qui va parfois s’écailler, mais qui ne va jamais cesser de rouler jusqu’au jour de notre mort. Apprivoiser ce train, tenir le volant pour lui éviter de dérailler, c’est parfois un combat quotidien, mais cela en vaut la peine. Peu importe le temps que l’on va passer sur un quai, un jour, le train s’arrêtera et nous emportera, là où vivent nos rêves. Et même si certains rêves changent, l’important est d’en construire de nouveau …

4A273917-211B-4F3A-8C77-9BFFE1429363

( 15 septembre, 2022 )

La culture s’invite dans le métro

Je trouve magnifique ces nouvelles affiches dans les transports en commun, ces citations revisitées, ces mots que l’on va lire et qui vont rester … J’en ai retenues quelques unes : « On ne meurt pas d’amour, on meurt de l’indifférence. », « Il faut viser les étoiles pour changer les mentalités » etc

Les transports en commun sont des lieux où devraient pulluler des reproductions artistiques, des extraits de livres etc Mettre l’art dans la rue, mettre la culture dans les vies au quotidien. S’interroger durant le trajet sur une phrase revisitée ( pour ceux qui ont quelques lettres) ou sur le pouvoir des affiches me semble bien plus intéressant que de rester coller à son téléphone pour visionner la dernière vidéo tic Toc !

Alors que chacun ouvre les yeux, la vie est autour de soi pas dans une boîte !

Bravo à eux !

9442DBB9-D21D-4EB0-91CC-A4CAA4EC7EDD

( 15 septembre, 2022 )

Les cigognes reviennent toujours au printemps de Jérémy Martin

Les cigognes reviennent toujours au printemps de Jérémy Martin

Librinova

J’ai tellement de choix de lecture que je ne lis que rarement des romans historiques. C’est une des raisons pour laquelle j’ai accepté le SP de Librinova afin de sortir de ma zone de confort. Le livre porte sur une période de l’histoire que j’adore, et j’avoue avoir eu un soupçon de curiosité. Me voilà partie à l’assaut de ce bouquin pour lequel j’ai accroché immédiatement.

L’écriture est fluide, intéressante, les personnages sont attachants. Étant moi-même auteure, je ne note aucune erreur de débutants, alors c’est parfait, je suis appâtée ! L’histoire est trop classique, mais heureusement une particularité la rend originale.  La vision de la guerre au travers les gens vivant en Alsace, entre deux pays, entre deux idéologies. Ces personnes dont on ne parle pas dans les livres d’histoire qui vont être au final à la fois allemand et français, selon que le vent tourne. Poser l’Histoire de cette manière est extrêmement judicieux.

Claire et Pierre, les personnages principaux, tous deux vivant à la frontière franco-allemande, l’une issue d’une famille nazie, l’autre d’une famille pure France, vont vivre une histoire d’amour qui défie le temps, des sentiments qui survivent à des oppositions politiques, mais comme une piqûre de rappel qui pourraient être à notre époque culturelles ou religieuses. Le livre est très inter, peut-être trop prévisible côté de la romance, mais cela se lit bien.

Cette phrase « Peut-on soigner les gens de leur propre comportement, de leurs propres idées et de leur propre race. » montre bien le plongeon d’une ville dans une idéologie qui aujourd’hui ne peut que nous faire frémir !

Un très bon ouvrage bien documenté. À découvrir.

D9CBFA65-9A6C-4FD9-A068-643A16426B41

1234
« Page Précédente  Page Suivante »
|