Écrire malgré tout …
Une tuile ( au sens propre autant que figuré) m’est tombé sur la tête contrariant nombreux de mes projets. Le temps va me manquer pour écrire et poursuivre mes projets engagés. Frustrant surtout lorsque l’on a soudainement l’imagination à son top. Dois-je renoncer à un nouveau projet écriture en construction, à mon manuscrit à corriger ( merci à mes bêtas qui me sauvent la vie) ? Certainement pas ! Écrire quotidiennement est pour moi indispensable, nécessaire, écriture pour le meilleur, pour se vider l’esprit, pour poser simplement mes pensées, mes idées, écrire peut-être inconsciemment pour ne pas mourir.
Il y a tout un fossé entre écrire et vendre. Je reste une très mauvaise commerciale et je remercie la vie de continuer à promouvoir le recueil de ma petite maman dont les ventes n’ont jamais ralenti depuis trois ans, un peu comme si elle était toujours là telle une protection. Seulement, il est vrai, que je ne suis pas l’auteure idéale pour de nombreuses personnes, fuyant les salons et les dédicaces où je ne vais qu’exceptionnellement n’y trouvant pas ma place. Ce que j’aime, c’est écrire, observer les autres, discuter, mais me vendre reste indécent. C’est une des raisons pour lesquelles je me suis tournée vers l’autoédition, pour cette sensation de pure liberté, et curieusement, je vois chaque mois de nouveaux commentaires positifs sur Babelio et Amazon, preuve qu’il n’est finalement pas indispensable « d’être là », que seul le retour des lecteurs et le bouche-à-oreilles importe. Alors oui, je continue à écrire malgré tout, malgré « ma tuile », malgré le sablier qui coule … Tout comme mon pinceau persiste à barbouiller mes toiles, mon stylo ne cesse pas de remplir mes nombreux carnets.