( 5 septembre, 2023 )

Non, c’est non !

Quand on voit le nombre en augmentation croissante de femmes agressées sexuellement, autant par leur proche que par un inconnu, cela fait peur. Les hommes ne comprennent pas le non.
Vous êtes souriantes avec lui, c’est que vous êtes amoureuse, que vous voulez coucher.
Si vous répondez à ses messages, c’est que vous l’aimez et que vous fantasmez sur lui.
Si vous prenez un verre à un bar, c’est que vous êtes une fille facile qui ne rêve que de « ça » et la liste est longue. J’ai même entendu un homme quarantenaire dire qu’une femme qui allait seule voir un film au cinéma cherchait un plan Q.
Non, c’est non !
Il faut vraiment que cela rentre dans la tête de millions de personnes. Une femme a le droit de s’habiller comme elle veut. Ce n’est pas parce qu’elle a des chaussures et de belles chevilles que Monsieur passe son temps à mâter, qu’elle veut l’exciter. Ce n’est pas parce qu’une femme est jolie, qu’elle veut ouvrir ses cuisses.
Non, c’est non !
Malheureusement, notre société est loin d’être juste. C’est à la femme de prouver qu’elle a été violée. Et malheureusement, l’agresseur, le harceleur est rarement puni et se pose vite en victime. C’est tout de même incroyable. Comme si l’homme avait une auréole de Sainteté.
Le NON doit être entendu ! Vraiment entendu !

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( 4 septembre, 2023 )

L’après vacances d’été et la thyroïde

Les vacances se terminent. L’été selon les régions fut caniculaire ou mitigé, mais dans tous les cas, selon les personnes, la thyroïde va être ou non un peu secouée. De nombreuses personnes nous rapportent débuter ce mois de septembre sur les rotules, alors que cela devrait être l’inverse. Comme chaque changement de saison et/ ou de temps, la thyroïde peut avoir des difficultés à fonctionner, et cette fatigue est normale. Mon médecin, au début mon hypothyroïdie d’Hashimoto, m’obligeait à faire une prise de sang mi-septembre. Il ne s’est pas passé une année sans voir ma tsh avec une fluctuation m’obligeant à revoir avec lui mon dosage pour quelques semaines.

Hormis le retour possible d’une grande partie des symptômes, nombreuses sont les personnes qui vont se plaindre des kilos pris durant ces vacances. Avec la chaleur, la canicule, le corps fonctionne différemment. Les reins souffrent beaucoup plus, résultat, la rétention d’eau va être plus importante avec des gonflements des doigts, voire des chevilles.

Et puis, il y a ces kilos pris simplement parce que durant les vacances, on s’est fait plaisir : petits restos, cocktails, glaces, crêpes … Et si on est déjà confronté de par un dysfonctionnement thyroïdien à une prise de poids, ces petits kilos deviennent un vrai boulet.
Là encore on se heurte à des idées toutes faites, des raccourcis, comme quoi maigrir est facile, il suffit de moins manger.

Il est important qu’une véritable prise de conscience soit faite. Tout d’abord, chaque personne est différente et chaque dysfonctionnement thyroïdien l’est également. On ne peut cataloguer les individus, les mettre dans des cases. Une perte de poids ne sera pas la même si vous avez vingt ans, quarante ou soixante, si vous êtes enceinte, jeune maman, ou en période de ménopause. Ce sera différent si vous avez un simple dysfonctionnement thyroïdien, une maladie auto-immune thyroïdienne, une ablation de la thyroïde. Ce sera également différent selon le traitement de substitution que vous prenez.

Alors quelques kilos post vacances pour une personne ordinaire, il suffira d’un petit régime et le tour sera joué, pour certains malades de la thyroïde, en particulier Hashimoto, ces kilos vont être tenaces, et ne partiront pas. Le corps étant fatigué par les poussées d’anticorps aura bien du mal à éliminer ces kilos, tout comme un déficit en hormones thyroïdiennes empêchera les graisses de disparaître.

Régime ou pas régime, allez-vous me dire. De nombreuses études montrent qu’il ne faut surtout pas débuter un régime par temps caniculaire ou encore chaud. Mieux vaut donc attendre une vraie baisse des températures, sinon les privations auront été un supplice pour rien.

Dernièrement, une adhérente écrivait à l’association :

« Ayant passé de bonnes vacances, rentrée début août en pleine canicule, le retour des symptômes et 5 kg en plus. Ayant déjà pris en un an 20 kg ( je suis Hashimoto), cela commence à peser. J’ai donc vu une nutritionniste le 5 août qui m’a mise au régime strict avec un nombre de calories assez bas, et suppression sucre et graisse. J’avais un carnet pour tout noter et je fus obéissante. Au bout de 3 semaines, le bilan fut terrible. Ma perte n’a été que de 3 kg, ma tsh a grimpé à 8, mes anticorps ont augmenté et je me retrouve en dépression et fatiguée. (…) »

Ce témoignage m’a semblé important à partager. Cette personne ne stipule pas son âge et c’est dommage, juste qu’il faut être prudent.
Ce qui ne veut pas dire que maigrir est impossible, mais qu’il est important de trouver le bon moment, et surtout pas en pleine chaleur ou juste au retour des vacances.

Restez prudents les papillons en ce retour de vacances ! Et bonne rentrée à tous les papillons

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( 3 septembre, 2023 )

La vie est une accumulation de combats

La vie est tout sauf un long fleuve tranquille, il faut bien le dire. Nous traversons notre vie avec au départ un sac à dos vide qui va petit à petit se remplir de bons comme de mauvais souvenirs. Dès la plus petite enfance nous faisons face à des combats, tomber pour se remettre debout et faire ses premiers pas, supporter l’échec d’une mauvaise note, la première punition. Et puis, il va y avoir le combat des premières frustrations, des échecs aux examens. La liste serait longue. La vie est remplie d’embuches en tous genres, dont on se relève, un peu comme par miracle, à chaque fois, abîmé, mais plus fort.
La vie est faite de rencontres qui parfois explosent stupidement pour un mot
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mal compris.
Après soixante-trois ans de vie, un sac à dos trop lourd pour mes épaules, j’avance juste à petits pas vers la porte de sortie avec juste une certitude, tous ces combats nous rendent plus forts, et meilleurs, je l’espère. Ils font de nous ce que nous sommes, à jamais et cela pour l’éternité.

( 2 septembre, 2023 )

Retour de lecture

Mes lectures de août 2023

Très occupée durant ce mois d’août, je n’ai pas ouvert beaucoup de livres. J’ai également débuté un certain nombre de romans, pourtant plébiscités sur les réseaux sociaux, que j’ai abandonné au bout d’une centaine de pages. Le feeling avec un livre ne s’explique pas. Il faut que ce soit le bon moment !

Ceux que j’ai lus furent EXCELLENTS !

LA   MORT sur un PLATEAU de Francisco LOZANO
Édition des libertés
5/5

J’avais lu il y a quelques années la première version de ce livre, mais j’ai décidé de faire connaissance avec ce roman comme si c’était ma première lecture et j’ai eu totalement raison. J’ai été happée par cette histoire transposée en 1990 et franchement, c’est fabuleux !
Des groupes terroristes revendiquent l’assassinat du général Ortega, obligeant Santiago à sortir de l’ombre tout en restant sous la houlette du commissaire Martinot. Ortega était un dictateur de la pire exprès ayant à son palmarès de nombreux crimes.
Connaissant Paris comme ma poche, j’ai particulièrement apprécié la balade que l’auteur m’a fait vivre au travers de la capitale, en particulier le clin d’œil au passage du Grand Cerf.
J’avais lu ce roman il y a quelques années, mais cela n’a nullement impacté ma relecture, comme si c’était la première fois. Je me suis prise au jeu de rechercher les modifications principalement celles en lien avec les nouvelles technologies. Du très bon travail !
Ce roman est un thriller à dominante politique, ce qui n’est pas mon genre favori, il faut bien l’avouer, car la politique et moi … mais l’auteur a su très habilement relier ce domaine ardu avec une bonne intrigue policière bien ficelée avec des personnages très attachants, un humour qui met du sel dans la narration.
Je ne peux que conseiller ce livre qui tient bien la route, où l’assassin est une surprise, et surtout qui au-delà du thriller, offre au lecteur la possibilité de s’interroger sur ces politiciens à l’origine de nombreux génocides. Également se poser la question qui vient inévitablement à notre esprit, Ortega aurait-il eu une Justice à la hauteur de ses crimes s’il n’avait pas été assassiné ?
***
La Chaîne de McKinty Adrien
MAZARINE
5/5

J’ai adoré le thème de ce roman, tellement fort si on a eu soi-même des enfants. Nous avons là un très bon thriller psychologique entièrement basé sur la peur. Après l’histoire aurait pu être un peu plus travaillée, surtout la fin, trop simpliste. Mais l’idée ! Bon sang, elle est vraiment géniale !

À lire pour se mettre à la place de Rachel et se demander ce que nous, malgré nos idéaux, nous aurions fait !
***
VULNÉRABLE de Sarah A.DENZIL
4/5

Ayant vu passer beaucoup de commentaires positifs sur les réseaux sociaux, je me suis laissée tenter par ce roman, bien ficelé. L’histoire est sympathique, avec un bon rythme, avec comme thème central, les sectes et leur emprise. Un bon rebondissement dans les trente dernières pages.
Un bon livre.
***

Mort d’un Juge de Franck ESPOSITO
5/5

Je ne peux que vous conseiller de foncer pour lire ce polar bien sympathique où vous retrouverez, pour ceux qui ont déjà lu des romans de cet auteur, le lieutenant Laura Costa,personnage haut en couleur, piquante, que pour ma part j’adore, aux prises avec une enquête pas piquée des hannetons. Le meurtre d’un juge d’instruction Éric

Dumont, qui va se télescoper avec sa vie privée en particulier son compagnon, le célèbre financier Arnaud Steiner. L’affaire se corse lorsqu’une seconde victime Claudine Auber est également retrouvée la gorge tranchée.

Une histoire savoureuse … et un dénouement positif pour notre chère Laura dans les dernières pages …
***
VIVANTES de Marie-Haude Mériguet

5/5

Encore une fois, la promotion de ce livre sur les réseaux sociaux m’a incitée à tenter la lecture de ce roman, et j’ai été agréablement surprise. Une histoire originale, celle de cette jeune fille Nicoletta, embauchée comme baby-sitter en Italie durant ses deux mois estivaux qui va se lier d’amitié avec Faustine. Une magnifique amitié, relatée avec des mots forts, beaux, qui touchent vraiment. J’ai lu ce roman d’une traite, et je l’ai vraiment adoré !
***
La route du lac de Xavier Massé
Taurnada édition
5/5

Tout d’abord, je tiens à remercier Joël et les éditions Taurnada pour le SP de l’excellent livre se Xavier Massé. J’ai immédiatement, dès les premières lignes accroché à cet ouvrage. L’histoire pourtant, au demeurant, est plutôt classique. Trois jeunes qui disparaissent après une soirée bien arrosée. Seulement, au fil des pages, on découvre que tout n’était pas juste noir ou blanc. Mylène, découverte morte, Benjamin, disparu et Thomas drogué, tout se mélange, même si le lien reste solide.

Je vais éviter de spolier, et terminerai juste par Rémi, un personnage haut en couleur, terriblement attachant qui va réserver bien des surprises.

Le duo enquêteur, Leroy / Rmazzy est succulent, avec une pointe d’humour très appréciée.

J’ai adoré le style du livre avec les flashbacks récurrents, réguliers, nous permettant de tenter de raccrocher les faits entre eux. Même si j’avais entraperçu le coupable possible, je n’avais absolument pas deviné les raisons. Bravo ! Cela ne m’arrive que très rarement.

J’ai vraiment adoré ce livre que je recommande !
Sortie nationale le 6 septembre.

****
Angle mort de Paula Hawkins
Édition Sonatibe
2/5

Un récit court, une centaine de pages numériques. Une histoire étrange, dont on attend les rebondissements tout au long du livre, en vain. Je l’ai lu jusqu’au bout pour cette raison, et que dire ?

L’auteure qui a pourtant écrit le best-seller connu « La fille du train », nous livre un roman inachevé, insipide, avec une histoire qui ne tient pas la route. Un besoin éditorial ou d’argent ? En tous les cas, c’est extrêmement décevant ! Et la petite nouvelle à la fin … Sans commentaires !
****
Mon mari de Maud Ventura
Édition Proche
4/5

J’ai vu dans le métro la publication sur les panneaux de ce roman pourtant sorti une première fois il y a deux ans et réédité. J’avoue que sans cette pub, je n’aurais jamais lu ce livre, un roman ordinaire, avec une couverture ordinaire.

Un livre vite lu, bien écrit, narratif, d’une seule voix. L’introspection d’une femme possessive qui met cette demande suprême d’attention sous le mot amour. C’est original, certains passages font réfléchir, on y reconnaît souvent des relations.

L’histoire se déroule sur 7 jours, et durant cette semaine la narratrice va vivre cette obsession malsaine pour son conjoint. J’ai eu plusieurs fois envie de lui mettre une bonne claque ! Preuve que l’analyse psychologique est excellente. Et puis l’epilogue de fin … savoureux, non ? Un bon roman !

« Les couples qui durent, sont ceux sont le mystère n’a jamais été percé. »

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( 1 septembre, 2023 )

L’intégration des lourds handicaps dans les écoles

Sujet tabou. Personne n’ose en parler. L’école inclusive est devenue une nouvelle manière d’enseigner. Au départ, on a vu l’inclusion des enfants en fauteuils, enfants qui avaient tout à fait leur place dans des écoles dites ordinaires. Puis petit à petit, on a vu des élèves atteints de plus en plus d’handicap, et surtout des handicaps de plus en plus lourds. J’ai connu les CLIS fermées, puis ouvertes, puis le début des intégrations d’inclusion totale.
Et la débandade totale, avec des cas de plus en plus lourds. Autant, je comprends totalement les parents avec un enfant porteur d’handicap qui rêvent de voir leur progéniture inscrite dans une école ordinaire. Seulement, ont-ils conscience de la réalité ?
Dernièrement, une ancienne collègue AESH me racontait ce qu’était devenue cette inclusion. Ces pauvres mômes avec des troubles violents du comportement qui subissent l’Institution. L’obligation de la discipline, des classes surchargées. Et que l’on ne parle justement de ces accompagnements scolaires qui sont en nombre insuffisant. Je le redis. Un trouble du spectre autistique aura sa place, mais un TSA violent ou au comportement instable sera malheureux dans de telles conditions.
Si au départ, l’idée de l’intégration fut bonne, les conditions actuelles, d’effectifs élevées, d’élèves ordinaires difficiles, de manque de formation des enseignants, et surtout de la suppression des places en IEM a conduit à une dérive où tout le monde sera perdant …

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( 31 août, 2023 )

Être grand-parent, une sacrée histoire !

Les magazines, les réseaux sociaux regorgent d’articles sur l’art d’être une bonne grand-mère, comme si c’était indispensable de se fondre dans le moule défini par notre société.
En soi, devenir grand-mère est une étape importante. J’avais cinquante ans lorsque ma première petite-fille est née. Ce fut une expérience merveilleuse partagée entre bonheur et appréhension. car, il faut bien le dire, hormis la naissance de nos propres enfants, il n’y a pas de plus grand bonheur. De nos jours, être grand-parent, c’est souvent un soutien pour les enfants, en particulier durant les vacances.
En dehors du côté que je dirais pratique, je trouve que le rôle d’une grand-mère ( ou d’un grand-père) est primordial. Souvent élevées à l’ancienne, elles sont garantes d’un équilibre et d’une morale, qui se perdent de plus en plus. Elles ont un rôle important concernant les valeurs. Après, il faut remettre ce rôle dans l’air du temps. Les grands-parents, de nos jours, ne sont plus des vieillards, mais des personnes encore jeunes, avec de nombreuses activités, et surtout qui ne vivent pas exclusivement pour leurs petits-enfants.
J’adore mes petits-enfants, mais j’avoue qu’avec mon mari, nous les appelons communément , les « Chic-Ouf », mais qu’est-ce qu’on les aime ces « Chic-Ouf » :) :) :)

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( 30 août, 2023 )

Apprendre à accepter son corps

Il est important d’accepter son corps. Ce n’est pas chose facile pour les femmes avec toutes ces personnes publiques aux seins refaits, aux retouches du visage. Sans parler de notre société, où coachs de santé, nutritionnistes, ont pullulé durant le Covid, prescrivant régimes à gogo et restrictions alimentaires, sans scrupules. Seulement, pour maintenir un physique décent, il faut de la persévérance, du temps, parfois incompatible avec une vie ordinaire.
Peut-être, au lieu de plonger dans cette addiction à la course à la beauté, serait-il bon d’apprendre à s’accepter, à accepter son corps avec ses imperfections.
S’accepter, c’est s’aimer, soi, ce qui est le plus important.
S’aimer comme on est quelque soit l’âge. Accepter de voir son corps se transformer avec les grossesses, puis accepter les rides qui vont se dessiner, les cheveux blancs qui vont apparaître. S’aimer sans rien regretter, ni le temps qui passe, ni les blessures du coeur. S’accepter, c’est vivre mieux et plus longtemps …

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( 29 août, 2023 )

Recherche éditoriale : les pièges

Le manuscrit est terminé, et voilà le jeune auteur, novice, fier de lui, qui se sent prêt à envoyer son bébé, sans se poser plus de questions.
La première erreur est de penser que l’éditeur sera là pour corriger les fautes. Je ne parle pas de coquilles, mais de vraies fautes, en particulier d’accord. Un ouvrage contenant plus de trente fautes sera systématiquement mis de côté dans les dix premières pages, sans parler des personnes qui oublient la ponctuation ou la changent.
La seconde erreur est de foncer sur le premier éditeur qui va répondre. Beaucoup de maisons d’édition ne sont pas gratuites et pourtant s’octroient le label édition. Ce seront les maisons ( comme Panthéon) qui vont demander une somme énorme pour publier, d’autres qui vont vous faire acheter un nombre de livres en précommande, ce qui reste un lourd investissement, d’autres qui vont faire payer chaque étape du livre promettant un contrat à la clé.
La troisième erreur est de ne pas lire son contrat et de le signer immédiatement. Dans un contrat, vous pouvez trouver des clauses « piégeuses » comme celle d’exclusivité qui est une vraie plaie, vous obligeant à ne publier que dans cette édition selon le bon vouloir de l’éditeur. Attention également aux pourcentages, aux clauses en lien avec la mise en vente dans les Fnac, Cultura etc …
La quatrième erreur est de bien se renseigner sur la publicité réelle que fera l’éditeur. Hormis pour les grands écrivains, ne vous attendez pas à voir votre tête sur les bus ou dans le métro.
Cinquième erreur, attention aux sagas. Beaucoup d’éditeurs n’aiment pas cette obligation de signer pour cinq parutions, en particulier pour un nouvel auteur inconnu.

Pour postuler également, c’est comme pour un travail, n’en faites pas trop ! À une époque, j’ai aidé dans l’ombre une éditrice à trier les manuscrits qu’elle recevait, et les lettres qui les accompagnaient étaient parfois à mourir de rire. Beaucoup de superlatifs : «  Je suis extraordinaire. », «  Je suis le meilleur. » n’ont aucune chance de mener à une acceptation éditoriale.

Dans tous les cas, beaucoup écrivent, peu sont élus. Et si vous vous retrouvez dans une édition qui ne correspond pas à ce que vous attendiez, dites vous que rien ne vous oblige à y rester !
La clé pour cette aventure : gardez le moral, car 50% des éditeurs ne répondront jamais à vos envois par mail ou courrier, car une maison d’édition est inondée de manuscrits. Je le redis, une vraie maison d’édition ne publie que peu de livres par an. Donc la sélection est difficile surtout en papier. Rêvez mais rester les pieds sur terre. Souvent seul le comité de lecture lira votre manuscrit tandis que l’éditeur, lui, ne lira que les romans phares de sa maison et laissera le choix aux membres du comité de lecture qui aura des critères précis.

Bonne chance pour vivre cette merveilleuse aventure !

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( 28 août, 2023 )

Lorsque le moral débloque, ne pas oublier la thyroïde…

Dépression, déprime, changement d’humeur sont les maux de notre siècle. Tellement simple d’expédier une personne chez un psy ou de lui prescrire des petits cachets roses lorsqu’elle arrive avec une baisse du moral même si cela s’accompagne de troubles divers comme prise de poids et fatigue. La dépression est à la mode. On a ce qu’il faut : un antidépresseur ou un anxiolytique.Seulement, c’est un peu mettre un pansement sur une plaie sans pour autant la guérir.
Et si on prenait le problème à l’envers. Plutôt que de soigner systématiquement ce changement d’humeur, on cherchait sa cause première souvent liée à un dysfonctionnement thyroïdien, même léger. Notre petite thyroïde souvent méconnue va agir au niveau de l’humeur avec un grand H. Les statistiques montrent que les risques de troubles de l’humeur sont multipliés par 7 avec un dysfonctionnement thyroïdien et pas nécessairement un « gros ».
Alors plutôt que de se droguer d’anxiolytiques, une prise de sang serait de bonne augure.

Une thyroïde qui débloque va interagir avec le moral, créant instabilité émotionnelle : des réactions vives, des changements d’avis, une apathie complète. Comme cette maladie n’est pas reconnue, ce changement de comportement est mal pris par la famille ou les collègues. Résultat, les critiques fusent, le malade se bloque. Rien n’avance.

En hyperthyroïdie, en particulier, le malade peut être extrêmement agressif, prendre la mouche pour un oui ou un non, et ses sautes d’humeur ingérables.
Ce ne sont pas juste des mots. J’ai eu à faire avec des personnes en hyper, que je n’ai plus reconnu, dont les mots furent violents, agressifs, sans raison. Par sécurité, on prend de la distance, même si on sait que c’est leur pathologie qui parle. Tant que le malade, lui, ne prend conscience que sa maladie fait souffrir les autres, il vaut mieux se protéger.

À l’inverse, en hypothyroïdie, on va noter des pertes d’intérêt, une baisse de motivation, une tristesse régulière sans raison précise, une baisse de la libido. Les idées peuvent être confuses, avec un ralentissement de la concentration et de la mémorisation, ce qui augmente l’angoisse et l’anxiété. De nombreux malades voient le spectre « Alzheimer » se pointer à l’horizon. C’est ce que l’on nommait dans le temps, la mélancolie.
Il est important de faire savoir que la thyroïde est l’organe de l’humeur et que même un infime dérèglement va déstabiliser une personne. Peut-être serait-il important que cette glande soit un peu plus connue ainsi que son utilité. Combien d’individus savent vraiment avant d’être malades à quoi elle sert ? Comprendre son fonctionnement va permettre de mieux comprendre les autres.

Ce serait bien car ces problèmes d’humeur sont terribles et difficiles à gérer pour un malade. Il est important d’être pris au sérieux, car non, nous , les malades de la thyroïde, nous ne sommes pas fous, nous ne faisons pas semblant, nous voulons juste être écoutés.

Ensemble pour cette reconnaissance, amis Papillons

 

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( 26 août, 2023 )

La confiance égratignée

L’âge, les expériences, la vie, m’ont poussé à ne plus faire aveuglément confiance. Une confiance égratignée fait mal, très mal. Elle ne se retrouve jamais totalement, mais j’ai appris que ce sont également ces blessures qui nous font avancer et faire un pas de géant. Notre société fait régulièrement face à des coups bas, des violences injustifiées, des confidences bafouées. Nos hommes politiques en sont les rois. On croit en eux, puis ils grignotent notre confiance, et le désappointement prend la place.
La confiance est quelque chose de fragile, qui peut se fissurer au moindre choc.
Il y a six ans, j’écrivais sur ce blog :  « Accueillons les avec joie, et laissons les partir avec le sourire. Certains reviendront un jour, quant aux autres, on les a déjà oubliés. Et il y aura bien sûr ceux que l’on n’oubliera jamais parce que même si la trahison fut une brûlure au fer rouge, ils ont vraiment compté et sont bien difficiles à oublier. »
Aujourd’hui, je serai moins catégorique sur le souvenir que l’on garde, l’avantage du temps est qu’il efface partiellement beaucoup de choses, les souvenirs liés à une confiance égratignée se retrouvant remplacés par de nouvelles relations souvent plus belles.

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