( 9 mars, 2014 )

La liberté, c’est de ne pas fuir ….

J’ai entendu hier cette superbe citation dans une série télé (et oui, les séries ne sont pas toujours aussi stupides que l’on peut le penser)

Citation criante de vérité, tellement vraie.

Combien de fois avons-nous fui devant un problème, nous retrouvant ensuite menottés à une destiné qui au final n’était peut-être celle trace à la base ?

Une personne m’a rapporté dernièrement une histoire très drôle où le monsieur s’est enlisé des années dans un mensonge gros comme une maison afin de ne pas avoir à affronter l’autre personne. Il a fui, fui, jusqu’au jour où trente ans après, son mensonge, pourtant oublié, l’a rattrapé et laminé de plein fouet. Je pense très franchement que les conséquences sont pires aujourd’hui qu’il y a trente ans …

Alors chers lecteurs, affrontons nos peurs, regardons en face nos ennemis et restons ferme sur nos positions.

La liberté est la seule chose qui ne doit jamais nous être prise …

( 8 mars, 2014 )

Fatigue d’une semaine chargée …

Après une semaine très dense côté travail, je vais attaquer ma relecture complète afin de pouvoir ensuite passer à la correction orthographique complète. Je reçois beaucoup de demandes de mes lecteurs voulant la suite … Mais pas de précipitation ! Écrire un livre n’est pas la même chose que taper une lettre ou un texte ! Il faut y mettre un peu plus que juste son inspiration, il faut y mettre son âme … Et pour ça, il faut être très en forme !!!!

Je n’écrirais pas plus aujourd’hui car je suis très fatiguée mais je vous promets que je m’attèle à cette lourde tache … Bon Samedi à tous

( 7 mars, 2014 )

La journée de la femme

Certains de diront : encore une journée histoire de ! A quoi sert-il de célébrer une journée pour la femme alors qu’elle doit être célébrée chaque jour ..

Seulement voilà ! La femme n’est pas respectée chaque jour dans de nombreux endroits du monde. Certaines sont violées, vendues à l’âge de la puberté, d’autres battues par des époux trop violents, d’autres encore sont détruites par des hommes exerçant sur elles un pouvoir psychologique, une souffrance morale pouvant les conduire comme notre amie Valou à la mort, d’autres subiront le harcèlement d’hommes trop sûrs d’eux, de leur charme et du pouvoir que détient leur porte monnaie …

Il est important que la femme ait sa journée à elle !

De plus, qui n’a pas oublié qu’au début du XX siècle, voir jusqu’au milieu, la femme n’était majeure qu’à 21 ans et devait demander à son père si son amoureux convenait. Ou bien que la femme devait demander la signature du mari pour faire un chèque (même si c’est elle qui gagnait l’argent !) et on ne parlera même pas du droit de vote qui était interdit aux femmes sur le critère qu’elles étaient inférieures aux hommes !

Alors en ce 7 Mars, je souhaite à toutes les femmes de la Terre, une très belle journée de la Femme !

( 6 mars, 2014 )

Ecrire …

Une fois encore je reçois des questions sur  » écrire » .. Pourquoi deux styles dans ROUGE etc

Je reprends rapidement : J’ai commencé ROUGE il y a longtemps. J’avais fait deux nouveles sur ce sujet dont une sur mon fils Christophe. J’ai commencé mon roman durant l’été 2010 parce que je lisais beaucoup et que l’envie de créer m’a pris au ventre … Suite à une attaque informatique, je me suis fait chipé mes 7 premiers chapitres. Alors, j’ai du recommencer, autrement, sans conviction car tout reprendre, c’est déprimant ! ( OK je n’avais qu’à bien sauvegarder ! je suis d’accord ! donc passons … la leçon fut bénéfique !). Des mois après, j’ai repris ROUGE quand Antoine apparaît dans l’histoire .. d’où une cassure de style très nette ! J’aurais pu tout réécrire, oui mais j’avais la flemme !!!!! Pour ceux qui s’interrogent, BLANC n’a qu’un style et c’est celui que je me suis trouvée en fin de roman …

 

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(image prise sur le net … superbe non ?)

Réponse à Fabienne …

La douleur ça te fait souffrir mais ça ne te détruit pas. Le problème, c’est la solitude engendrée par la douleur. Elle te tue à petits feux, te coupe du monde et détruit ce qu’il y a de meilleur en toi.

J’ai envie de vous dire, si un con est si con, c’est simplement par qu’il est rongé à l’intérieur par une douleur qui le fait se renfermer sur lui, qui le ronge, qui le dévore, qui le transforme en monstre. Pour moins souffrir, il se sent obligé de montrer les crocs, de faire voir qu’il est fort, qu’il est le meilleur … Il va s’enliser dans sa bêtise jusqu’à s’y noyer.

Pourquoi, vous, sûrement si différente, vous vous attachez à un tel monstre jusqu’à en souffrir ? C’est plus compliqué, lié à votre histoire, à votre recherche de l’absolu …

J’ai tendance également à penser que rien n’est un hasard. Nous rencontrons régulièrement des coïncidences de vie, des éléments qui s’emboîtent si bien et que l’on en vient à se demander pourquoi on ne s’en est pas aperçu avant … Ce sont les situations en chaîne, les catastrophes que l’on a pu vivre qui ne tiennent que sur un misérable petit élément T qui ,lui, pourtant a une importance considérable car si ce premier grain de sable n’avait été, le résultat Y que nous sommes en train de réaliser, de vivre, serait totalement différent, totalement autre ..

Alors Fabienne, pourquoi cette rencontre avec un con ? Parce que vous avez quelque chose à accomplir avec lui, quelque chose à comprendre. Cela va peut être vous prendre un mois, un an, dix ans .. Peu importe ! L’important est le résultat de cette rencontre … Pourquoi cet attachement ? Parce qu’il vous reste quelque chose à apprendre, à comprendre .. Le jour où il ne restera plus rien … Vous serez libre et vous aurez accompli quelque chose de très important …

Ne laissons pascal solitude engendrée par la douleur pourrir nos vies .. Ouvrons nous …même aux cons …

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( 5 mars, 2014 )

Electre

Une bonne nouvelle hier … Référencée sur ELECTRE … C’est fait !!!
Cette autorisation est très rarement offerte par Edilivre. J’en remercie donc mon éditeur.
 Réf Electre
Alors qu’est ce qu’Electre ?
La base de données Electre est la base de référence des professionnels du livre. Avec près d’ 1 300 000 de titres dont 600.000 épuisés et 14.000 à paraître, la base Electre est mise à jour en permanence.
Le catalogage est précis et complet, avec de nombreux index thématiques et un résumé pour chaque ouvrage. Son moteur de recherche est un outil puissant et spécialisé.
Les librairies ainsi que les bibliothèques pourront ainsi maintenant commandées !
Je suis ravie !!!!!
( 4 mars, 2014 )

Coup de coeur …

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Depuis presque deux mois, je savoure les livres de jeunes auteurs comme moi.

Je le redis ! J’ai fait des découvertes extraordinaires ! Magiques ! D’autres plus insignifiantes …  Tout ce qui est publié n’est pas de qualité mais on ne peut non plus plaire à tout le monde ! Merci à Françoise avec sa remarque sur Rouge qui est un livre intelligent ! Cela me conforte dans ma pensée ! Hier mon mari est rentré en me disant qu’une personne à qui il avait vendu le livre avait détesté car trop compliqué à lire ! Et bien pour moi, c’est le plus beau des compliments car j’ai tendance à l’inverse, à penser qu’il est peut-être trop simpliste … Et ouf ! Une critique, pas constructive, mais une critique ! Preuve que je ne suis pas juste dans le virtuel …

Ceci étant, je voudrais présenter un livre qui m’a touchée :

«  Moi, on ne m’a jamais demandé comment j’allais » de Marie Fugain paru aux Editions Michel Lafon

Un petit bijou ! Elle explique la souffrance ressentie après la mort de sa sœur d’une leucémie … « J’ai pris l’option de faire croire que j’allais bien puisque je n’étais pas entendue, puisque je n’intéressais pas »,

J’aurai pu écrire ces lignes après la perte de mon fils. Chacun pensant que «  ça allait » parce que je venais d’avoir un bébé, on ne m’a jamais demandé si j’allais bien, on ne m’a jamais même autorisé à pleurer …

J’aime aussi beaucoup cette jolie phrase : « C’est elle qui m’a donné son dernier souffle. Elle m’en a fait le cadeau. »

C’est pour Christophe que Rouge fut écrit, afin que au-delà de la mort, vivent les rêves …

( 3 mars, 2014 )

L’espoir

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Ne perds jamais l’espoir. Lorsque le soleil se couche, les étoiles apparaissent …

 

Vous avez tous connu des matins où on doit se lever, parce qu’il faut remplir son compte en banque. Des matins où on serait bien resté au lit à rêver, ou à bouquiner. Des matins où on n’a pas envie, mais pas envie du tout d’y retourner. Alors on se colle sur le visage un sourire artificiel de circonstance que l’on va garder toute la journée parce que sans ce sourire, on aurait l’impression de ne pas exister. On se dit finalement que la journée sera bonne même si c’est une journée de reprise, même si on avait prévu de trier plein de papiers que l’on a laissés de côté. On se dit surtout que la vie ce n’est finalement rien d’autre qu’un livre. Et comme on est écrivain, que l’on aime écrire, que les mots nous fascinent alors on se dit que comme dans un livre, on peut écrire de bons chapitres même si le début est mauvais ! Simplement parce qu’en définitive, on ne va pas s’attarder sur la totalité, sur ses imperfections, à part si on est un con perfectionniste né juste pour traquer l’erreur. Si on est juste un être humain, on retiendra le mot, la phrase qui nous fera espérer, avancer ou nous émerveiller.

Alors peu importe les mauvais matins ! On ne pourra pas les effacer ! Ce qui importe finalement ce sera le sourire qui va prendre réalité, petit à petit au cours de la journée !

En avant donc pour la reprise

( 2 mars, 2014 )

Mars …

Mars vient de cogner hier à notre porte. Mars est là apportant l’arrivée du printemps, des multiples petits bourgeons sur les arbres, une saison plus agréable. Ce mois de Mars sera également un moment fort pour beaucoup de villes avec les élections municipales qui se profilent. Côté littéraire nous aurons notre grand salon parisien où je ne manquerais pas,si le temps me le permet, d’aller faire un saut, juste histoire de jeter un coup d’œil aux nouveautés proposées et bien sûr de passer voir pour la première voir le stand d’Edilivre, éditeur auquel je n’avais jamais prêté attention avant de signer mon contrat.

 

Avant, il y aura ce petit salon du livre de banlieue à Boissy Saint Léger où je serai plus là pour m’amuser que pour vraiment commercialiser mon roman. Je suis très admirative face à ces auteurs dont je lis les aventures de dédicaces presque chaque semaine sur FB. Comment font-ils pour conjuguer une vie de famille avec ces déplacements chaque week-end dans tous les coins de France ? Est-ce si important pour être prêt à tout afin de vendre cinq livres de plus ? Ou serait-ce le plaisir de parler de son œuvre ? Cela devient-il une addiction ?

Je m’aperçois que je suis bien loin de tout ça … Si je pouvais m’enterrer dans un trou et n’en sortir que lorsque mes livres seraient tous vendus, je serai vraiment heureuse. Je n’ai ni l’esprit commercial, ni le désir de me mettre en avant. Mon écriture est un fil qui m’aide à tenir debout, à faire face à la difficulté de la vie, qui m’aide surtout à ne pas penser à mes problèmes de santé qui me pourrissent régulièrement mes journées . Quand on se sait dans un processus irréversible, on a le choix de baisser les bras, de se plaindre ou de choisir comme moi simplement de s’évader ….

 

J’ai terminé, chers lecteurs, BLANC … Enfin, mon premier jet, dirais-je. J’hésite juste à savoir s’il se terminera sur ce chapitre 29 ou si je dois rajouter un Épilogue, sachant qu’un troisième tome va suivre …. J’attends les avis de mon comité de lecture personnel.

Le plus dur reste à faire : la relecture … Je pense pouvoir affirmer que fin Avril, ce second manuscrit sera déposé chez mon Éditeur.

Envie de faire une pause ? Pas nécessairement … Je pense jeter un petit coup d’œil aux concours de nouvelles, histoire de ne pas perdre la main …. N’importe comment le travail, celui qui va mettre dans des sous dans le porte monnaie, va vite reprendre la première place … Alors vivement les prochaines vacances !

 

( 1 mars, 2014 )

Guerre des livres

Depuis quelques temps, j’assiste, médusée, sur le réseau Facebook à une véritable guerre des mots entre les auteurs, qui ont déjà publié plusieurs ouvrages, seuls ou en auto édition et les nouveaux … Mépris déguisé, à peine voilé des premiers envers les seconds …

Je ne parle même pas des «  vrais » auteurs, ceux- qui se nomment ainsi, qui ont la tête aussi grosse qu’un ballon de baudruche ! Attention à l’explosion !

L’un d’eux justement m’a envoyé un mail via mon blog me disant : «  Madame, ne venez pas jouer dans la cour des grands ! J’avais la même idée de roman en tête ! Mon livre aurait été plus prestigieux » (Albin Michel)

J’ai eu envie de lui répondre : «  Tu l’avais en tête mais toi, tu ne l’as pas écrit ! »

J’ai opté pour l’indifférence …

Stop à toutes ces bêtises.. Un livre reste un travail énorme fait par un être humain qui y met bien plus que son temps, qui y laisse son âme …

Pourquoi cette animosité ? De quoi ces auteurs ont-ils donc peur ? De la concurrence ?

Cessons de rêver ! Le monde de l’édition est blindé, la société est en décadence, le monde ne lit plus, préférant se fondre dans des jeux vidéos où il perd peu à peu sa propre identité.

Alors messieurs, mesdames, cessez de critiquer un mot mal orthographié ou une phrase mal tournée ! Regardez plutôt la profondeur du contenu, de ce qui est ressenti, de l’idée qui est portée …

J’ai beaucoup lu durant ces quinze jours de vacances … Des romans de « vrais auteurs  » comme certains diront, et puis j’ai acheté beaucoup de nouveaux romans que ce soit d’auteurs autoédités ou publiés par Edilivre. Et bien, chers collègues de plume, vous valez tous ces grands écrivains dont on nous rabâche sans cesse les vertus à la télé, qui font la une des top lecture. J’ai adoré des petits romans de vie comme je les appelle, des romans initiatiques qui nous font réfléchir, et certains romans simplement là, pour nous faire passer un bon moment et rêver …

Alors merci à vous tous..

J’ai beaucoup écrit aussi durant ces deux semaines parce que je me sentais en osmose avec les mots grâce à ces savoureuses lectures … BLANC est presque terminé … Disons que la dernière ligne droite se fera aux prochaines vacances.

 

Je vais repartir travailler avec dans ma tête de jolis personnages rencontrés comme Elisa, Elena, Mark, Emily, Chabline et j’en oublie !  … Les auteurs reconnaîtront leurs héros … Deux nouveaux livres m’attendent pour ce we .. Deux nouveautés de jeunes auteurs que j’ai commencées et et je me régale alors chers collègues, serrons nous les coudes contre ceux qui ne pensent qu’à critiquer ceux qui sont plus petits qu’eux … Encore faut-il prouver qu’ils sont, eux, plus grands que nous …

 

( 28 février, 2014 )

Fermer le livre et ne pas le réouvrir …

J’ai lu ce matin cette citation :

 » Je crois qu’à la base, je voulais faire le bien autour de moi.

Cela n’a pas été possible pour deux raisons :

Parce qu’on m’en a empêché et parce que j’ai abdiqué.

Ce sont toujours les gens animés des meilleures attentions qui deviennent des monstres. »

 

Après avoir lu ce texte, je suis restée l’esprit vide un moment. Dérangeant, non ? Se dire qu’effectivement nous avons peut-être tous en nous le désir de bien faire, la volonté de tendre la main et que la vie nous en empêche. J’ai repensé à une histoire vécue où les bonnes intentions étaient reines, où la sincérité était la clé et où au final, effectivement ces gens, si gentils, si attentionnés se sont transformés en monstres. Qu’est-ce qui les a freinés dans leur gentillesse ? Qu’est-ce qui est venu bloquer le processus amical enclenché ? Certains diront qu’ils étaient à la base des personnes psychologiquement  » pas très bien dans leur tête »,  d’autres diront tout simplement qu’ils étaient des méchants.

À lire cette citation, je me dis simplement, ils ont abdiqué.

Pourquoi ? Parce que c’était peut-être trop dur à vivre pour eux, peut-être parce que le regard des autres s’en est mêlé, peut-être parce que la rumeur s’est enflammée et que leur aversion à communiquer les a empêchés de retrouver cette bonté qui au départ bouillonnait en eux. Je suis triste de cette finalité. Triste que des personnes aient pu s’éloigner de leur but premier simplement parce que leur conviction était si forte,  leur certitude de détenir la vérité, leur vérité, si intense qu’elle s’est retrouvée faussée par une perception élaborée depuis des années.

Certaines personnes sont tellement habituées à vivre dans un mensonge préfabriqué qu’ils ne sont plus capables de faire la différence entre « ce qui est » et « ce qui peut être ». On ne nait pas des monstres. On le devient. Simplement , il est parfois trop dur de découvrir que le monde que l’on a tant rêvé, auquel on a tant cru  n‘est qu’une illusion. Je souhaite à tous les monstres de la terre, qui n’ont pas su, pas pu, ouvrir les yeux sur la vraie vie de trouver la  paix sans pour autant nuire à autrui …

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