( 20 septembre, 2023 )

Rentrée difficile pour les élèves

Malgré les nombreuses promesses ministérielles, de nombreuses classes sans enseignants, de nombreux postes d’aesh non pourvus, beaucoup de réunions inutiles pour les professionnels. Je suis de plus en plus sidérée par les retours que l’on peut lire, jeunes enseignants déjà au bord du suicide au bout de trois semaines, et surtout cette violence parentale ! Et vu que maintenant, sur les sites des écoles, les parents peuvent donner leur avis, cela devient complètement dingue. Comment des enseignants peuvent-ils enseigner sereinement en sachant qu’au moindre faux pas, ils vont être jugés, condamnés pour le moindre mot interprété de travers. Rentrée difficile au vu du peu d’enseignants motivés pour reprendre le flambeau. Rentrée difficile pour les élèves qui voient chaque année les programmes changer, pour ceux en phase de passer le bac avec encore une nouvelle réforme, de nouvelles dates.
Heureusement, les enfants sont adaptables et malgré toutes ces embûches, je pense qu’ils s’en sortiront. N’empêche que c’est une rentrée bien difficile.

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( 19 septembre, 2023 )

Ghooster … à la mode !

Depuis quelques temps, je vais de decouverte en déception, concernant en particulier mes dites relations qui ont la quarantaine. Une mode ?
Et bien, c’est plus que cela …

« Récemment, j’ai découvert ce mot très à la mode, ghooster, mais pas qu’un mot, un art de vivre.
Les gens d’aujourd’hui goostent pour un oui ou pour un non. Ceux de mon époque vont certainement comme moi sourire. En deux mots, cela signifie que lorsque quelqu’un n’est plus dans les petits souliers, on l’ignore , mais, il ne va pas le savoir !
C’est la copine que vous ignorez sur les réseaux sociaux, celle que vous avez sur Whatssap, mais à qui vous ne répondez pas.
L’avantage ? D’après une relation, celui de garder ainsi un mec sous le coude, lui laissant croire que vous vous intéressez toujours à lui alors que vous batifolez dans d’autres bras ou bien pouvoir presser votre contact comme un citron en demandant son aide sans rien offrir en retour juste critiques et dédain derrière son dos.
Une façon un peu sadique de mettre une personne à distance sans qu’elle le sache. Limite pervers en revenant de temps en temps pour ne perdre aucun avantage !

Vous savez que je suis quelqu’un de clash, de franc, et ce genre de comportement me déplaît profondément. Personnellement, quand je ne suis plus en phase, je bloque que ce soit le profil, le numéro, ou le mail. Mais ghooster, je trouve cela vraiment malsain ! Je déteste les profiteurs et les menteurs. ( homme ou femme)
Mais ce doit être lié à mon grand âge diraient ces fantômes … Je ne dois plus être dans dans la « wave ». Et entre nous, j’en suis fière ! »

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( 18 septembre, 2023 )

Recrudescence des symptômes d’hypothyroïdies après l’été

Statistiquement, il semblerait, je dis bien à prendre sous réserve, qu’il y ait beaucoup plus de symptômes gênants après l’été. Est-ce dû au changement de vie durant les vacances ? À la météo ?
Les grosses chaleurs sont difficiles pour un malade de la thyroïde qui va voir ses pieds gonfler, ses doigts également devenir parfois tout blancs et gonflés, sa respiration devenir difficile. Inutile d’aller consulter, vous ne serez pas prises au sérieux et on vous rétorquera que cela arrive à des millions de personnes, que c’est lié à la déshydratation du corps. Peut-être, seulement avec une thyroïde défaillante ou sans thyroïde, le corps ne se régule plus, et ça combien de médecins vous le disent ? Combien expliquent que votre visage peut gonfler, voire se boursoufler par moment, que les poches sous les yeux en cas de grosses chaleurs vont paraître gonfler ?
Et cette callosité au niveau des pieds, en particulier les talons, vous connaissez ? Tout le monde l’a … Et bien non, et surtout c’est fréquemment un signe d’hypothyroïdies, surtout si les talons se fendillent.
Parlons également des cheveux qui vont se dessécher, se casser. Même le masque le plus cher ne sera d’aucune efficacité, tout comme pour la peau qui va devenir de plus en plus sèche.
Non, il faut cesser de croire que l’hypothyroïdie est un cadeau !
Je me souviens encore de l’été juste avant le diagnostic. J’ai vécu un enfer. Je n’arrivais plus à me déplacer, grossissant sans rien manger, épuisée, livide sous un bronzage plutôt orangé. Je me suis vu paniquer lorsque j’ai dû renoncer à la mer à un tournoi de tennis que je pratiquais depuis de nombreuses années, incapable de soulever la raquette tellement mes muscles étaient douloureux. Je suis allée consulter un médecin sur mon lieu de vacances qui m’a simplement donné des vitamines. À mourir de rire, dirais-je aujourd’hui !
Heureusement, quelques semaines après, mon médecin a pris mes symptômes au sérieux et je fus diagnostiquée. C’était il y a dix ans, déjà.
Depuis, je vis des étés différents selon mon dosage, selon le lieu où je pars en vacances. La mer a tendance à m’activer ma thyroïde le temps des vacances, puis une quinzaine de jours après, je dois faire face à une fatigue très importante. Je m’y suis accoutumée, mais pas simple à expliquer à mes petits-enfants que je garde une partie de l’été.

Et vous, les papillons, comment avez-vous vécu votre été ? Et comment vous vivez ce retour à la dite normale ?

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( 17 septembre, 2023 )

L’alcoolisme

L’alcoolisme est une addiction, mais c’est avant tout une maladie, ce que beaucoup de personnes oublient. S’habituer à prendre un verre régulièrement, avoir ce besoin, petit à petit, le cerveau va être en demande. Comme pour la drogue, comme les antidépresseurs, l’alcool va devenir une dépendance. Cette dernière face à l’alcool sera différente selon les personnes.
Il faut le rappeler, l’alcoolisme est une maladie, très difficile à soigner, car même avec une volonté de fer, le malade sera toujours tenté par une rechute potentielle.
Très souvent, l’alcoolisme est héréditaire. C’est une rude constatation. J’en parle en connaissance de cause. Depuis le décès de ma petite sœur, victime de cette horrible maladie, j’ai cherché dans le passé familial, et j’ai découvert un gène héréditaire important. Le père de maman était alcoolique, et nombreux des cousins/ cousines de ces ancêtres étaient alcooliques. Le gène sautant souvent une génération, ma sœur l’avait certainement. Peut-être l’ai-je également, mais ayant une aversion depuis toujours pour l’alcool, j’ai échappé au pire.
Je ne ferai la morale à personne, mais j’ai juste envie de rappeler qu’un alcoolique est une personne en souffrance, qu’il ne suffit pas de vouloir arrêter de boire pour pouvoir, et qu’il lui faut de l’aide, car aucun alcoolique ne peut s’en sortir seul.

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( 16 septembre, 2023 )

Ces livres que l’on abandonne

Que de livres j’ai abandonné cet été, livres avec une superbe couverture, mais dont l’intrigue n’était pas à la hauteur, histoire mal écrite ou simplement absence de feeling.
Il est important de bien comprendre qu’un livre peut plaire à une personne et ne pas plaire à une autre, qu’une histoire va toucher les fibres émotionnelles, ou pas.
Avant, je me forçais à lire le roman jusqu’au bout, mais je ne le fais plus, car je me suis aperçue qu’au final, même si mes yeux ont parcouru tout le bouquin, je n’en retenais absolument rien. Donc une perte de temps. Maintenant, si je n’accroche pas à un livre, je le mets simplement de côté, parfois pour le reprendre quelques mois plus tard, parfois non. Peu importe. Il ne faut pas avoir honte d’abandonner un livre.

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( 14 septembre, 2023 )

Tu as dit professeur des écoles ?

On en parle beaucoup actuellement de ce métier de professeur des écoles , de la formation surtout inexistante. Le ministère souhaiterait remettre en place, des formations plus structurées, ce qui fait hurler certains partis politiques.
Je vais jouer l’Avocat du Diable.
Il faut bien le reconnaître, il n’y a jamais eu autant de bébés enseignants qui se retrouvent en difficulté en prenant leur premier poste. On est loin du rêve doré dont parlent les médias. Certes, il y a les vacances, le mercredi, mais on oublie trop souvent les heures de préparation, la tension nerveuse de tenir des élèves qui sont tout sauf des anges.
La formation des enseignants semble effectivement une vraie priorité. Que l’on ne me fasse pas croire qu’un master est indispensable pour être un bon enseignant. J’en ai connu des collègues sortant d’école d’ingénieurs, de math sup, et qui ont fait de beaux dégâts.
Avant, il y avait les écoles normales où les jeunes faisaient une formation intense après le bac. J’ai travaillé avec ces dinosaures, tous de formidables enseignants. Ils ont vraiment appris leur métier sur le tas.
Depuis que l’on monte le niveau d’études, où la majorité des étudiants n’assistent pas toujours aux cours à la fac, on voit le niveau scolaire baisser, expliquez-moi !
Un non-sens !
Déjà les IUFM où j’ai traîné mes sabots, c’était très moyen … Et le niveau n’était que Licence.
Ayant eu plus de 3 enfants, j’ai pu passer ce fameux concours avec juste le bac. On dit que je fus une des meilleures enseignantes. On dit.
Peut-être parce qu’il faut autre chose que du Savoir !

Pourquoi les jeunes ne veulent-ils plus choisir ce métier ?
Parce qu’enseigner s’apprend vraiment !
Alors au lieu de faire sans cesse opposition à des propositions gouvernementales, peut-être s’interroger sur cette question : comment renverser la vapeur ? Il y a un niveau scolaire à sauver …

Je ne suis que l’Avocat du Diable, mais …

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( 13 septembre, 2023 )

Ces petites graines

De tout temps, toutes époques, les idées dérangent, les artistes dérangent, les faiseurs de mots dérangent. L’essence même de l’homme qui pense dérange. Et puis, malgré tout, c’est la magie de ce monde, l’idée, toute petite qui va survivre, va éclore, va renaître. Nous sommes tous des graines, et même si nos corps sont voués à disparaître, notre force de vie ne part pas sans avoir laissé d’infimes traces.

« Ils ont essayé de nous enterrer, ils ne savaient pas que nous étions des graines. »

Nous sommes tous destinés à laisser un peu de nous pour construire le monde de demain .

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( 12 septembre, 2023 )

Bien sûr la vie est belle …

C’est vrai que le temps a passé, vite. C’est vrai aussi que je ne reste jamais figée sur des personnes ou des événements, convaincue depuis toujours que la vie est une éternelle mutation. Alors, oui, sur ma route, j’ai percuté de nombreuses personnes, me faisant mal parfois, parce que trop sensible, trop emphatique. Mon plus grand défaut est de trop aimer, trop aimer les autres à tel point que parfois, je me suis perdue.
Si je devais faire un bilan de ma vie, si on me demande si j’ai vécu une belle vie, je dirais oui ! Ma vie fut belle, parce que j’ai voulu que ce soit le cas. J’ai eu des pertes, des douleurs dont j’aurais pu ne jamais me relever, mais je me suis remise debout, toujours, et j’ai avancé. Parce qu’elle peut être belle la vie si on sait regarder au-delà du superficiel, si on sait prendre le temps de contempler les étoiles qui brillent dans le ciel, ou simplement un champ de blé. Quand je vois certaines personnes toujours en train de se poser en victime de la vie, se plaignant sans cesse, j’ai juste envie de leur dire : Bouge-toi, va prendre l’air, va respirer la vie, la vraie vie !
Parce qu’elle est belle cette vie si tu sais l’aimer.

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( 11 septembre, 2023 )

La perception des maladies thyroïdiennes

Que ce regard sur les dysfonctionnements thyroïdiens est difficile, que le chemin est long pour obtenir une reconnaissance. Dix ans que l’on se bat, avec l’impression de pédaler dans la semoule sans de vrais résultats. Dix ans que je croise par hasard ou sur les réseaux des personnes qui ont honte de leur maladie, qui refusent d’en parler. Simplement par peur d’être étiquetées malades. 
La thyroïde régit tout notre corps. Elle est l’huile qui aide à avance, tout comme une voiture avec une mauvaise vidange va « toussoter ». On ne peut nier son impact dans le fonctionnement de tout notre corps.
À ce jour personne ne sait vraiment pourquoi une personne va voir sa thyroïde se dérégler. De nombreuses études furent publiées, souvent contradictoires, impactant l’environnement avec ses sulfates, un terrain génétique possible, une alimentation insuffisante pour faire fonctionner la thyroïde, un stress violent. Au final, chaque cas est différent, chaque cause également. Les malades se sentent trop vite responsables d’être malades, de ne pas avoir écouté leur corps, de ne pas avoir compris leurs propres limites.
On pourrait penser que le milieu médical est, lui, à l’écoute des malades, mais malheureusement, ce n’est pas le cas. L’empathie n’est pas le fort de beaucoup de soignants, jugeant cette pathologie trop peu importante pour être prise au sérieux.
Ce regard dénué de compréhension va augmenter la douleur des malades, ajoutant de l’incompréhension.
Trop compliqué à gérer une maladie thyroïde pour les médecins ? Très certainement, car elle ne s’inscrit pas dans un schéma défini. Chaque personne va vivre une expérience différente, avec ses fluctuations, induisant des effets secondaires atypiques, parfois lourds. Le médecin va préférer ne s’attaquer à ces points : les dysfonctionnements cardiaques, les troubles de la mémoire, les problèmes gynécologiques etc
Peu importe si tout est lié à une thyroïde qui produit trop d’hormones ou pas assez, il est bien plus simple de prescrire un traitement pour le coeur, un autre pour la fatigue .
Et lorsque la prise de poids vient jouer les intrus, c’est la cata ! Le milieu médical déteste «  les gros ». Résultat ce sera la morale sur une bonne alimentation, la prescription de sport à gogo, un nouveau sujet de culpabilisation, car il faut bien le dire, un malade avec une prise de poids liée à une hypothyroïdie sera loin d’être facile à régler.
Seulement cela doit être dit et redit : on ne perd pas du poids facilement avec un dysfonctionnement thyroïdien. C’est beaucoup plus difficile que lorsque le corps est en bonne santé.

Et surtout il faut savoir que ce n’est pas parce que l’on est bien traité, que l’on va péter la forme. La thyroïde reste fragile. Un rien va la perturber, un changement de temps, de température, un choc, et mademoiselle thyroïde se remet à partir en vrille. On le vaut ces jours-ci avec la canicule. Que de personnes voient leurs symptômes revenir à grands pas.
Malheureusement, il n’y a pas que les médecins qui n’écoutent pas, certains malades qui eux vont bien vont casser les autres, et je ne parle pas des coachs alimentaires, de toutes ces thérapeutes qui se prennent pour des gourous, et refusent encore d’admettre qu’aucun cas n’est identique, qu’il ne suffit pas de … pour aller bien !
Il faut accepter par exemple que le sans gluten soit bénéfique à certains, idem pour le sans lactose. Chacun est différent. Il faut l’accepter, rester uni, et surtout se battre ensemble pour ce qui important.
Changeons ensemble la perception des dysfonctionnements thyroïdiens, et peut-être le monde ira mieux ?
Mais il y a du boulot :)

Ensemble, les Papillons !

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( 11 septembre, 2023 )

Penser positivement n’est pas inné

Notre société est de plus en plus négative. Dès que l’on allume la télé, on entend une mauvaise nouvelle. On le voit en ce moment avec le tremblement de terre comme si soudain, on découvrait la mort, comme si c’était inhabituel, alors que la terre bouge depuis des millénaires provoquant catastrophes à gogo : séismes, tsunamis,
Idem sur les réseaux sociaux où certaines personnes ont la manie de ne poster en gros plan que du négatif ! Un moyen thérapeutique peut-être pour surmonter leur dépression ? En tous les cas, vu que le négatif est contagieux, cela fait vite boule-de-neige.
Nous sommes les créateurs de ces impulsions négatives ou positives, que notre cerveau va enregistrer. La récurrence des pensées négatives met des chaînes aux pieds, empêche d’avancer. L’homme par définition aura toujours des périodes où le négatif prendra le dessus, et y penser sans cesse est néfaste. Elles se nourrissent de peurs, de plaintes. Les personnes négatives porteront toujours un vêtement de victime.
Ne jamais croire que l’on peut aider une personne négative, car elle seule est capable de renverser la vapeur. Une personne négative se fuit, car cette dépendance aux pensées négatives s’avère nocive. Dans tous les cas, il est important d’être positif, et pour y arriver, il faut faire le ménage dans ses relations, ne plus regarder les posts des contacts négatifs, s’entourer de personnes positives. Ce n’est pas inné, donc il faut s’accrocher.

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