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( 30 décembre, 2021 )

Mes lectures de décembre 2021

J’ai lu très peu de livres ce mois-ci, mais j’avoue qu’il vaut mieux parfois peu et de bons comme ce fut le cas pour celui-là.

Le dernier procès de Victor Melki de Sandrine Destombes

Hugo thriller édition
5 étoiles

Au ras du coup de coeur, il manque peu de choses pour en être un ! J’ai adoré ce livre !

Une nouvelle enquête de la commissaire Maxime Tellier, qui recevant des messages anonymes se retrouve à s’intéresser à une organisation s’attaquant à des criminels relaxés car jugés irresponsables.

Le thème est extrêmement original, avec une façon de présenter l’histoire très intéressante.

L’intrigue est bien maîtrisée, avec un rythme soutenu, sans une équipe policière qui travaille sur une affaire.

Les personnages sont attachants, Maxime, Antoine Brémont, un « couple » d’enquêteurs sympathiques dont je verrais bien une issue romantique !

 

Par pure curiosité, j’ai lu ce livre médiatique

Le dernier secret de Solenn de Royee

Grasset

Un journaliste prête sa plume à cette histoire d’amour entre François Mitterand et Claire et 50 ans sa cadette.

L’écriture est vide même si la lecture est facile. On se demande pourquoi cette femme d’aujourd’hui cinquante ans a écrit ( par plume interposée) un livre si privé. Cela me laisse dubitative. On peut se demander si  le ressenti de Claire était juste face à cet homme qui consommait les femmes depuis toujours. Le dernier amour d’un homme de pouvoir n’aurait-il pas dû rester dans l’ombre ?

Le contenu, si on occulte qu’il s’agit d’un vieux monsieur de quatre-vingts ans, politicien, qui ne semble pas éperdu d’amour, assez despotique, limite narcissique, cela reste un livre poétique qui se lit très vite.

 

Les gardiens du temple de Gilles Milo-Vacéri 

5 étoiles

Les Gardiens du Temple: Les enquêtes du commandant Gabriel Gerfaut Tome 11 

 

J’aime beaucoup les livres de cet auteur connu en autoédition, un mélange historique et policier, comme j’affectionne ce genre de roman. Je n’ai pas lu toute la série du commandant Gerfaut, mais je tiens à dire que les livres se lisent facilement sans avoir lu la série complète.

En tous les cas un bon cru.

Un très bon livre à découvrir

 

De l’or et des larmes de Isabelle Villain

Taurnada édition

5 étoiles

Toujours un grand plaisir de découvrir les SP de cette édition, et je remercie chaleureusement Joël pour cette proposition.

Dès les premières pages, j’ai accroché à ce roman, écrit dans un style agréable à lire et bien construit.

Le thème flirte avec le monde de la gymnastique française, l’histoire se passant dans un futur proche, à quelques mois des jeux olympiques. Un entraîneur de renommée  Jean-Luc Provost va décédé tragiquement dans un accident de la route. La thèse du suicide est vite exclue. L’affaire va donc être confiée Rebecca et son équipe qui vont devoir enquêter avec discrétion.

L’histoire est savamment documentée sur un milieu que l’on ne connaît généralement que de l’extérieur. Par la plume de Isabelle Villain, on entre dans la profondeur de cet univers, glaçant par moments où seul le désir de remporter une médaille, que dis-je « la » médaille importe.

Un très bon livre que j’ai vraiment apprécié et que je conseille fortement.

 

J’en parle rarement, mais je suis également une fan de certaines BD. Mon fils s’est vu offrir à Noël cette dernière :

Astérix et le Griffon

De Gosciny et Uderzo

 

Que dire de ce classique, même si cette bande dessinée est reprise par deux autres personnes JY Ferry et D Conrad, c’est toujours à l’image des premiers que j’ai lus, divin !

J’adore les textes de ces BD, ces noms bien à elles, comme ceux des personnages « Terriconus » etc

Il n’y a pas à dire, y’a de la recherche et de sacrés jeux de mots.

Les dessins sont respectés comme si c’était l’illustrateur- créateur qui l’avait fait.

Je pense que mon âme d’enfant restera toujours liée à Astérix, parmi les premières bandes dessinées que j’ai découvertes, à une époque où les rayons spécialisés n’existaient pas.

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( 1 septembre, 2021 )

Un petit peu d’attention

Tout le monde en parle, tout le monde pense en donner et pourtant nombreux ceux qui  en manquent ! Dans notre société où les enfants passent leur temps sur des jeux vidéo mélangeant virtuel et réel, on note de plus en plus de carences affectives liées à un manque d’attention dans la petite enfance. On ne le redira jamais assez, mais un enfant a besoin d’amour pour se construire positivement, un peu comme une plante aura besoin d’eau pour s’épanouir. Grandir dans une famille où on se sent de trop, pas assez aimé, où on a la sensation d’être rejeté, peut conduire, adulte à ne pas être capable d’offrir l’attention que les autres méritent ou à l’inverse, être dans une trop forte demande d’attention. Cela conduit parfois des jeunes à faire de grosses bêtises afin d’attirer l’attention sur eux. Donner de l’attention à une autre personne même pour une courte durée est un acte d’amour pur, un geste merveilleux qui laisse des traces positives. Prêter attention aux autres, c’est simplement lui dire qu’on l’aime au sens le plus pur du terme, que l’on a confiance en elle, que l’on croit en elle. Un peu d’attention, c’est offrir une bulle d’oxygène autour de chaque vie, amoureuse, amicales, alors n’oublions pas de saupoudrer une petite pincée d’attention sur notre chemin.

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( 9 juillet, 2021 )

La jeunesse et la lecture

Les jeunes ne lisent plus beaucoup . La faute à l’apparition des jeux vidéos bien plus attractifs.

Dès que l’enfant passe au collège, il cesse de lire. Je me suis souvent demandé si ce dédain pour la lecture n’était pas lié aux livres imbuvables que l’éducation nationale oblige à étudier. La liste est la même depuis presque cinquante ans, les fameux « classiques ». Certains enseignants qui sortent du lot, proposent des livres relatant la vie actuelle, mais ils sont rares. Et pourtant, ces derniers voient leurs élèves avec moins de dégoût face à la lecture. Il ne faut pas croire que cette non envie de la lecture ne touche que les jeunes de banlieue ou les classes défavorisées. C’est un constat général.

Bien sûr, tous les parents vont faire l’éloge de la lecture à leur progéniture, vantant les bienfaits, mais quel ado écoute ses parents ?

Plutôt que de faire du forcing, en tant qu’ancienne enseignante, je conseille de mettre à disposition toutes sortes de livres, en passant du manga à la BD, en glissant au milieu quelques romans de genres différents. Bientôt l’été, alors plutôt que d’emporter sur la plage le smarthphone,  glisser une bonne BD. Un premier pas vers le retour de l’amour des livres.

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( 8 novembre, 2019 )

L’illusion des réseaux sociaux et « influenceurs » en culottes courtes

Je suis d’un autre siècle, j’en ai conscience, mais cela n’empêche pas que je suis choquée de voir ces mômes haut comme trois pommes être les « influenceurs » de demain. Ces gosses qui ouvrent une chaîne youtube pour promouvoir des jeux ou des aliments, qui n’existent que par Internet, que pour Internet, qui n’ont pas ou plus d’amis simplement parce que leurs amis ne sont que des Likes virtuels.

Dernièrement, une petite fille de dix ans ne vivait plus que pour ses followers, ne mangeait que ce qui était « bien » pour ceux qui la suivaient, jusqu’à ne plus être une enfant mais un simple objet virtuel.

Ces enfants sont devenus tellement addicts à leur ordinateur ou à leur tablette qu’ils ne peuvent rester une journée sans être « vus ». Autant, cela me fait sourire lorsque ce sont des adultes qui alimentent leur propre chaîne comme si leur vie en dépendait, autant un enfant doit-être protégé. Nombreux de ces petits influenceurs en culottes courtes sont en véritable manque d’amour avec des parents trop occupés, souvent fatigués, préférant coller leur progéniture devant un petit écran.

Seulement la vie n’est pas virtuelle ! Il faut rester très vigilant face à ce raz de marée qui gangrène notre société. Il y a vraiment un côté pervers dans ces réseaux sociaux, une facette qui n’est pas toujours bien réelle. Parfois, certaines personnes se cachent derrière de magnifiques photos de paysages ou des clichés personnels de couples, d’enfants, bref d’un bonheur parfait, alors que si l’on creuse un peu, si on les rencontre dans la vraie vie, on ne verra qu’une grande solitude. D’autres, pour exister, passent leur vie connectée soit sur des jeux en ligne, soit à publier non stop publicité pour un roman ou chroniques diverses. Un contact addict m’a avoué publier un post toutes les dix minutes qu’il vente, qu’il neige et se retrouver frustré avec les nouveaux algorithmes, car la visibilité est moins grande qu’avant. Et c’est un adulte !

Seulement tout cela, ce n’est pas la vraie vie ! Parfois je vois avec tristesse s’amonceler des dizaines d’images magnifiques, pleines de positivisme alors que je connais la personne et que je sais qu’elle est brisée de l’intérieur et que personne ne comprend sa douleur parce que l’image offerte n’est qu’une illusion.

La vie n’est pas simplement une couverture de livre, ce n’est pas non plus juste l’image de deux amoureux ou celle de blagues cocasses racontées. La vie, c’est un tout fait de bons moments, de moins bons, de moments où on n’est pas toujours bien, d’autres où on n’a pas le moral, simplement parce que la vraie vie n’est pas une vitrine que l’on peut placarder. Et il faut avoir le courage, car il en faut du courage, pour admettre publiquement que l’on ne va pas bien, pour pousser un coup de gueule simplement parce que l’on en a assez, car on a ce droit !

L’important est de le savoir lorsque l’on clique sur un « j’aime » après avoir vu un beau coucher de soleil, lorsque l’on s’esclaffe sur la réussite d’une personne, il est primordial de toujours se dire que derrière un simple profil, il y a une personne, une vraie, une qui souffre peut-être et non une image.

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( 9 mars, 2019 )

Le jeu : lorsque les masques tombent

J’ai regardé un film français « le jeu » plutôt sympathique dont le thème m’a laissé réflexion. Le temps d’un dîner, des couples d’amis décident de jouer à un jeu : chacun doit poser son téléphone portable au milieu de la table et chaque SMS, appel téléphonique, mail ou message Facebook devra être partagé avec les autres. Il ne faudra pas attendre bien longtemps pour que ce jeu se transforme en cauchemar.

Des repas où tout part en vrille, qui dérape à cause d’une simple remarque, on en a tous vécu un. Amusant de constater comme lorsque les masques tombent, tout un univers peut s’écrouler, comment un mot, un seul, mal compris peut ébranler un couple avec une faille. Ce film montre une vraie réalité, celle où l’humain se cache derrière une vie qu’il va avoir cloisonnée, et pour laquelle il sera prêt à tout pour ne pas perdre ce qui est vraiment derrière le miroir. Adultères, jeux virtuels, mensonges, la liste est longue.

Le danger de porter un masque est qu’un jour celui-ci tombe, révélant au final des secrets gardés depuis des décennies dont la gravité n’existe que par l’acte même de mentir.

Comme tout un chacun, je ne suis pas une sainte, mais j’ai toujours assumé mes actes, mon mode de vie ou de pensées, et c’est pour cette raison que les personnes qui m’aiment m’acceptent comme je suis. Je n’ai nul besoin de m’enliser dans des mensonges invraisemblables, parfois juste, peut-être, je tais certains secrets que l’on me révèle, parce que je suis une tombe, et que l’on me fait confiance.

Une fois de plus, ce film montre bien le danger des jeux, de l’omniprésence des téléphones portables, et de tous ces couples qui font semblant.

Je finirai juste par cette phrase qui termine ce film …

« En amitié comme en amour on ne doit pas tout dire. »

 

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( 30 juin, 2018 )

Comment être honnête dans ce monde de fous ?

 

Les manipulateurs, les menteurs sont rois à notre époque, aidés par Internet et les réseaux sociaux, et rester honnêtes reste un vrai parcours du combattant, car c’est ouvrir des failles où ces fourbes s’introduisent. Faut-il pour autant jouer « leurs » jeux pervers ? Je ne puis m’y résoudre. Pour moi, l’honnêteté est la base de la confiance, de l’amitié, même de l’amour, seulement être honnête demande du doigté, car dire ce que l’on pense ou ce que l’on ressent peut-être perçu comme une faiblesse, et certains vont s’en servir, ou pire blesser des personnes alors que ce n’est pas le but d’une communication saine. Une fois n’est pas coutume, on va retomber dans cette bienveillance que nous devrions tous véhiculer. En clair, je fais une remarque à une personne, pourquoi ? Quel est mon but ? Ai-je cette réaction parce que je suis en colère ou simplement parce que je veux aider cette personne ?

L’impulsivité n’est jamais bonne conseillère, faisant trop souvent suite à la colère. Me voilà face à une situation que mon cerveau ne peut accepter car il ne peut le concevoir. Je réagis vite, sans prendre du recul, et je me retrouve face à mes mots violents car je suis blessée. Mes propos sont  honnêtes, fidèles à ma pensée à l’instant T. Mais mon intervention était-elle vraiment indispensable ?

Là est la question ! Ne serait-il pas temps de se demander si l’honnêteté fait vraiment avancer la situation ? N’est-ce pas notre pseudo conscience que nous satisfaisons pour nous sortir « soit disant »en accord avec nous-mêmes ?

Nous avons tous connu un menteur invétéré, croyant à ses propos même si ces derniers étaient totalement artificiels. Tenter de contrer ce type d’individu s’avère impossible, car l’honnêteté, la vraie, n’a aucun pouvoir fasse à ses affabulations. On se retrouve alors agacé, car bloqué dans notre propre sincérité dans laquelle on se noie, et l’autre, percevant cette faille, va appuyer sur notre tête pour éviter que l’on reprenne notre souffle.

La vie m’a appris une chose essentielle. Il faut être honnête, pour soi, non pour les autres, pour être en accord avec ce que l’on est, et surtout pas pour satisfaire l’ego des autres, leurs désirs ou leurs avidités.

Restons « nous », sans blesser, sans faire souffrir volontairement, mais sans pour autant changer la vérité.

( 28 février, 2018 )

Accepter sa maladie, un premier pas …

 

Lorsque j’ai écrit « Hashimoto, mon amour », j’étais au bout du rouleau, n’acceptant pas cette maladie qui me détruisait en profondeur, sournoisement, sans que je n’ai rien anticipé. J’ai laissé mes émotions prendre le pas sur mon corps, résultat cette petite glande a parlé à ma place, a crié devrais-je dire. Aujourd’hui, j’ai fait un long chemin, accepté ma destruction irréversible, avancé, et malgré tout, je continue de croiser l’incompréhension dans certains regards, l’agacement dans d’autres.

Comment une femme avec une si bonne « mine » peut-elle être vraiment malade ? Ce ne serait-il pas un peu psychosomatique tout ça ?

Ces remarques, ces regards sont encore plus douloureux à accepter. Une personne dépressive qui se met à pleurer en public se retrouve bien plus considérée qu’une personne épuisée par sa thyroïde qui souffre tout autant.

 

Il faut donc cette reconnaissance parce que cette indifférence fait mal.

Pour terminer quelques extraits « d’Hashimoto, mon amour »

 

« (…)  Bien sûr, je garde toujours une grande fatigue souvent non prévisible, une fragilité et une sensibilité exacerbée que je n’avais pas avant. Bien sûr, je suis contrainte de prendre chaque matin mon traitement qu’il fasse beau ou mauvais, que je sois en vacances ou en activité. Bien sûr, tous les troubles liés à cette maladie n’ont pas totalement disparu ou reviennent parfois par crise, me prenant par surprise. Bien sûr que l’entourage ne comprend pas toujours.

Allez expliquer à votre fils qui vous a toujours connue pleine de vie que vous êtes ralentie, que vous ne pouvez plus vous promener dans un salon de jeux vidéo durant des heures parce que vous êtes épuisée.

Allez expliquer à votre conjoint que même sous un soleil de plomb, vous êtes toujours gelée, vous qui n’aviez jamais eu froid de votre vie.

Allez dire à vos amis que c’est fini les grandes fiestas car vous êtes épuisée le week-end et que vous ne pensez plus qu’à une seule chose : récupérer.

Allez dire à vos collègues que chaque fin de journée vous êtes prise de vertiges. Elles s’en moquent alors on se tait. Et la liste est longue. Il est difficile pour celui qui n’est pas malade de se mettre, même cinq minutes, à notre place. Il est même insoutenable pour ceux qui travaillent avec nous de poser un regard bienveillant sur notre maladie. Rien ne montre dans notre apparence physique que nous avons Hashimoto. Nous seuls le savons.

Nous avons, certes, les traits un peu plus tirés, les cheveux moins fournis ou plus secs par périodes, quelques rondeurs en trop, mais qui s’en soucie ? C’est à l’intérieur que tout se joue.

Au final, nous ne nous sentons pas compris mais au fond quel étranger peut comprendre cette maladie ? Notre souffrance nous appartient, elle nous est propre. Elle est invisible. Seules les personnes comme nous réagissent à nos angoisses, à nos craintes. Une fois que l’on croise la route d’Hashimoto, c’est pour la vie. »

 

Alors petites soeurs et petits frères Hashimoto, restons unis …

 

( 16 janvier, 2018 )

Ces signes extérieurs de richesse

Ah ces signes extérieurs de richesse qui en font rêver certains ou râler d’autres, que sont-ils réellement ? Il semblerait que pour le commun des mortels, le premier signe de richesse soit la voiture, la grosse berline, noire de préférence, ou la Porsche. Pour d’autres ce sera la villa avec piscine sur la côte d’azur, pour d’autres encore ce sera la dernière console de jeux, le dernier Iphone etc

Chacun a sa propre vision de ces signes extérieurs de richesse, les miens sont plus sélectifs. Villas de luxe, jets privés, super voiture, c’est du dégueuli de richesse, par contre les petits signes qui ne trompent pas sont les sacs de luxe Chanel, les Birkins ( honnêtement, j’ai du mal à comprendre cette engouement pour UNE marque, si encore ils étaient vraiment plus beaux !), les montres Cartier ( elles sont belles, mais voilà quoi, mettre une telle somme pour juste montrer que l’on est riche !) , les fringues un complet Armani, orné d’une Rollex et d’une paire de chaussures Versace, le summum de la réussite, car tout est là, l’argent est la réussite!

La liste serait longue, et pourtant je vais vous dire, les gens qui bouffent du caviar à la petite cuillère, ceux qui s’enfilent du champagne au prix d’un salaire de smicard, ces gens me donnent la nausée, et je n’envie ni leur fric ni leur vie. Ils ont tendance à puer le poisson pourri à l’intérieur. Parce qu’il n’y a pas de plus grande richesse que ce que l’on peut donner aux autres aussi bien l’amour que l’amitié, tous ces petits riens qui font des tout. Alors que l’on ne me bassine pas avec les signes extérieurs de richesse, ce n’est rien face à ce fou créatif ou à ce chercheur qui va trouver l’impensable.

J’ai envie de dire que le sexe tout comme le fric, ce n’est pas la taille qui compte, c’est juste la façon de l’utiliser ! Les vraies richesses sont intérieures. :) :) :)

( 17 novembre, 2017 )

La vie n’est pas un jeu.

Avancer chaque jour donne l’impression de se balader sur un ring, instable, qui bouge, où tous les coups sont permis. J’ai toujours refusé de monter sur ce ring, quitte à me prendre de lourdes claques. Dernièrement une lectrice me disait que nous, les auteurs, nous jouons avec les gens, grâce à nos mots. C’est impossible car au final, nous ne faisons que fantasmer, c’est à dire inventer une histoire qui n’existe pas, faire l’amour avec une personne qui ne nous aime pas dans la réalité, créer un monde imaginaire où il est important de ne pas se perdre. Quoi de mieux qu’être auteur pour être comblé par les mots ? Personnellement, je ne joue pas avec les lecteurs, j’ai trop de respect pour eux. Je me contente de les emporter dans mon imagination, de les faire danser sur des partitions qui chantent mes mots.

Je déteste le jeu par excellence, je déteste autant les jeux vidéos (ouille, je vais me faire des ennemis), que les jeux de société ou les jeux de rôles. Non parce que j’ai peur de perdre, mais à l’inverse parce que je n’ai pas ce besoin de gagner. Le monde d’aujourd’hui est bien difficile, il fait mal, il pince fort. Les coups se font toujours par derrière. Je refuse une fois encore de me fondre dans la normalité. Tans pis si j’y perds en crédibilité. Je vais juste me contenter d’être ce que je suis, un peu comme ma Nadia, une personne qui essaie juste de faire du bien, et qui est désolée si parfois cela a ripé, si parfois le voile s’est déchiré, si parfois mes pas ont dérapé. J’essaie de tenir debout, même si c’est loin d’être simple, je refuse d’entrer dans l’arène du jeu de la vie où tous les coups sont permis.

 

Entrez juste dans mon monde, celui de mes romans …. Extrait manuscrit en cours @

«

Je ne l’attendais pas celui-là. Je savourais ma paix. Je pensais naïvement que le bien avait triomphé, et bien non, je m’étais trompé. Je l’ai même pas venu venir. J’avais pourtant ressorti mes tubes de couleurs afin de peindre mes émotions sur la toile. J’étais heureux de rien, juste de l’air que je pouvais respirer. Et puis tout s’est écroulé. Il a suffi d’un coup derrière la tête, un acte insensé, qui m’a plongé de nouveau dans les flots noirs du passé.

J’avais pourtant cru trouver du sens dans un non-sens, et le jeu de cartes s’est effondré. Comment ai-je pu une fois encore m’être ainsi fourvoyé? »

( 19 juillet, 2017 )

C’est ma copine ! Pas la tienne !

Ah ces cours de récréations où ces remarques fusent de partout. « C’est ma copine, elle me l’a prise », et s’en suivent des  histoires sans fin. Et bien, ne croyez pas que le monde des adultes soit différent ! J’assiste à des scènes burlesques où « on ne partage pas son amitié avec une autre ». Oh oh les gens, il faut atterrir. L’amitié, c’est un attachement pour une personne, mais nous pouvons être plusieurs à nous sentir en phase avec elle. Pourquoi un tel sentiment de possessivité ? Il est certain que lorsque l’on devient ami, on offre une place dans son coeur, une place privilégiée, et on n’a nulle envie d’être trahie. On peut vite, si on est seul, devenir dépendant tout comme c’est souvent le cas en amour, et c’est cette dépendance qui va poser problème. L’autre va attendre de nous une disponibilité, une écoute permanente quand son besoin se fera sentir. Une tierce personne arrivant et prenant « sa place » ne sera donc pas la bienvenue. La personne dépendante se sentira injustement exclue et sombrera dans un délire pouvant conduire à une histoire digne d’un bon thriller. Ce serait amusant si ce n’était pas si pathétique.

Je suis peut-être une pure utopiste, mais j’ai toujours souhaité le meilleur à mes amis. Les savoir heureux me rend heureux, et la jalousie ne m’a jamais effleurée, contrairement en amour où je suis une tigresse, et où il est très facile de me faire virer au rouge. La jalousie en amitié ( en amour aussi ceci étant) dénote un manque de confiance en soi. On ne se sent pas assez bien pour l’autre, son regard sur nous n’est pas celui que l’on attend. S’ensuit le fil tendu entre l’amitié, l’amour, le désir surtout s’il s’agit d’une personne d’un sexe opposé. Pas toujours facile à gérer ce flot émotionnel, et surtout très aisé de tomber dans l’extrême et de devenir insatisfait. En amitié comme en amour, il faut simplement faire les bons choix. Certaines personnes ne seront jamais fiables, bercées par un trop grand besoin d’amour souvent lié à l’enfance, il faut donc se poser la question, voulons-nous de cette amitié, et si oui, nous en acceptons consciemment les conséquences. Si vous faites partie des jaloux ou des possessifs, posez-vous la question du pourquoi, demandez-vous si cette overdose d’affection ne peut être trop lourde pour l’autre, interrogez-vous sur vos besoins véritables. Un ami n’est pas là pour combler vos manques, il est là pour échanger, communiquer, pour vivre avec vous une interaction permanente.

Alors, les disputes, les petits jeux dignes de la pré-adolescente, oubliez les vite ! Posez les pierres de la confiance, même si à notre époque la trahison est facile, et faites vos choix. Et cessez de penser que les amis de vos amis sont vos amis. C’est totalement faux. Ce qui vous attire chez une personne ne conviendra pas ne nécessairement à une autre. Plus que jamais cette devise en est la clé « Pour vivre heureux, vivons cachés ».

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