( 8 novembre, 2023 )

The end

Voilà dix ans que j’écris chaque jour sur ce blog. 4554 articles tout de même !
Aujourd’hui, ce blog va fermer, car il est saturé et ne peut contenir plus d’articles.
Mais rougepolar ne s’arrête pas !

Il est transféré sur cette adresse

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N’hésitez pas à vous abonner les fidèles de unblog que je vais continuer à suivre.
Et à très vite !

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( 7 novembre, 2023 )

Comment se crée un style artistique ?

L’art est primordial, et tout artiste même débutant, aimerait être le précurseur d’un mouvement artistique, afin que ce qui sort de ses tripes, de son âme, puisse être entendu.
C’est tellement merveilleux de faire danser les couleurs, de faire rêver. Un tableau a ce privilège de pouvoir être regardé, parfois jusqu’à plonger dedans, jusqu’à disparaître.
Un mouvement artistique peut émerger soudainement sous l’impulsion d’un groupe d’artistes, un peu comme si soudain, ils étaient tous reliés par un lien invisible. Les mouvements artistiques se sont succédés, cubisme, impressionnisme … D’un mouvement artistique, il n’y a qu’un pas pour arriver à un style artistique. Et pourtant, c’est compliqué. Il est très difficile à notre époque de se différencier des autres, d’avoir sa propre particularité. La majorité des artistes se contentent de reproduire des photos, des images, voir de détourner des tableaux déjà existants. La petite différence va se faire lorsque l’artiste va s’approprier les couleurs, va y mettre un peu plus qu’une simple copie, va y projeter ses émotions. C’est certainement le plus important. Je pense qu’il ne faut surtout pas chercher à obtenir un style. Il apparaîtra s’il doit apparaître. Il s’invitera. En attendant, il faut simplement peindre pour le plaisir, juste le plaisir, et c’est déjà beaucoup.

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( 6 novembre, 2023 )

La déprime de l’automne et la thyroïde

Le commun des mortels a besoin de lumière et de soleil, et malheureusement lorsque l’automne arrive, la déprime de l’automne chatouille les doigts de pieds. Alors lorsqu’en plus, on se retrouve avec un dysfonctionnement thyroïdien, c’est l’horreur ! Les douleurs musculaires reviennent, les malaises, la fatigue … L’été ne fut pourtant pas aussi caniculaire que l’an dernier, mais le froid qui s’installe n’est pas compatible avec une thyroïde défaillante.
Selon les malades, ce sera différent, et quitte à me répéter, chaque malade est différent et va réagir de manière différente. La saison n’est peut-être pas entièrement en cause, mais plutôt le changement de temps qui va forcer la thyroïde à travailler plus et si celle-ci est déficiente, comme en hypothyroïdie ou lors d’une ablation, le corps va immédiatement fatigué. Cette fatigue va automatiquement enclencher divers symptômes. Il est important de faire attention au ressenti de chacun, à son corps, à ces interactions avec la météo.
Bien retenir surtout que cette période automnale va certainement faire subir un changement à vos proches, à vos collègues, à vos amis. Une personne en souffrance psychologique a besoin d’aide et non de jugement. Lorsque vous voyez une personne que vous connaissez devenir agressive sans raison, pleurer pour un rien, s’énerver pour une broutille, devenir insomniaque ou à l’inverse dormir trop, il faut l’entourer, l’inciter à rechercher un problème de dysfonctionnement thyroïdien, mais surtout ne pas l’enfoncer.
Encore une fois, ne pas avoir le moral un jour, être en forme le lendemain est chose courante. Cela ne veut pas dire que la personne est bipolaire, juste que la thyroïde débloque. Pleurer à la moindre critique ne veut pas dire être faible ou folle, juste que la thyroïde débloque. S’énerver pour un oui ou un non n’est pas pathologique simplement que la thyroïde débloque. Et tout cela se retrouve accentué par l’approche de l’hiver.
Comment lutter contre cette déprime possible ?
Bien sûr être bien diagnostiqué. C’est le point le plus important. Ensuite réajuster avec l’autorisation du médecin son traitement pour éviter cette dépression.
Ne pas oublier de prendre de la vitamine D et également de marcher en plein air. La luminosité même derrière les nuages est importante pour le moral.
Savoir également anticiper le froid spécialement si on est en hypothyroïdie ou si on a la maladie auto-immune d’Hashimoto. La période hivernale est idéale pour s’adonner à des activités calmes, créatives ou sportives en intérieur, et surtout il faut la vivre sans scrupule et sans culpabilité, tout en limitant le stress, booster de dysfonctionnements.
Dans tous les cas, il faut veiller à ce que cette déprime ne s’installe pas et ne devienne pas omniprésente.
S’occuper de soi, se recentrer sur ce que l’on est, et anticiper l’hiver qui sera encore plus redoutable avec l’arrivée des virus.

Courage les papillons et bon automne à tous

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( 5 novembre, 2023 )

Quand serons-nous intelligents ?

J’ai longuement hésité avant de prendre la plume, certaine que mes propos vont déranger certains de mes contacts, mais j’assume ! Quand serons-nous intelligents ?
Actuellement, on assiste sur les réseaux sociaux à un déchaînement de violence, de haine entre les pro-Palestine et les pro-Israël. Quand serons-nous intelligents ?
De mon côté, je ne vois qu’une seule chose, des listes de civils qui s’empilent, des enfants démembrés,ou qui ont perdu la vie. Et vous qui prenez la parole avec violence, vous attisez juste cette haine. Bon sang, quand serez-vous intelligents ?
Que ce soit en Palestine ou en Israël, vous pensez vraiment que ces pauvres morts ont choisi ? Qu’ils étaient d’accord pour déclencher une guerre ?
Je suis écœurée de ces raccourcis qui font de tous les palestiniens des terroristes, je suis dégoûtée de voir que cette guerre relance une vague d’antisémitisme.
Je ne vois que des humains victimes de part et d’autres de dirigeants ou groupes détenant un pouvoir diabolique.
Quand serons-nous plus intelligents que ces monstres ? Quand comprendrons nous que monter les uns contre les autres va pousser le monde vers sa vie ?
Toi le petit palestinien de cinq ans qui a perdu tes parents, je te prends dans mes bras et je pleure.
Toi la petite israélienne qui pleure, je t’embrasse et te serre contre mon coeur .
Quand serons-nous intelligents ?
Quand allons-nous cesser de suivre ces imbéciles qui distillent la haine ?
Quand comprenons-nous l’importance de la vie ?
Préservons l’innocence …

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( 4 novembre, 2023 )

Se cogner à la vie

La vie est tout sauf un long fleuve tranquille. On érige autour de nous régulièrement des murs très hauts, souvent de plus en plus compacts. Lorsque l’on se cogne à la vie, on se fait des bleus, souvent douloureux. Se cogner à la vie est une chose normale, cela ne doit en aucun cas nous empêcher de vivre. Vivre, c’est prendre des coups, c’est se faire mal. Vivre, c’est se mettre à chaque moment en danger. Se cogner à la vie permet tout simplement de se dépasser afin de vivre mieux et d’être plus fort.

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( 3 novembre, 2023 )

Le street art

J’adore le street art, cet art de rue, parfois éphémère. Savez-vous que c’est à Philadelphie que le street art est né. Il sert à véhiculer un message social ou politique qui provoque des discussions et des réactions . On le retrouve souvent sur les murs des cités. J’adore le street art, car il utilise de nombreuses techniques, peinture en aérosol, marqueurs.
De nos jours, le street art a trouvé sa place dans les galeries d’art, et c’est bien, parce qu’il n’y a pas que le dessin académique qui doit être applaudi, toutes les formes d’art sont importantes, tout ce qui vient du coeur.

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( 2 novembre, 2023 )

Retour de lecture octobre 2023

Mes lectures d’octobre 2023

Ce mois-ci, j’ai un peu pris les livres au hasard, tellement ma PAL est énorme et je suis parfois tombée sur des livres surprenants comme le premier.

La nuit où elle a allumé l’étincelle de Léonie Bloom
Genre : romance érotique
4/5
Le hasard, juste le hasard, voilà un livre bien surprenant ! Je n’avais même pas lu le résumé et c’est surtout le titre qui me plaisait. Je ne sais pas trop à quoi je m’attendais , mais certainement pas à ce type de livres. Ce roman est une sorte de feel good légèrement érotique, fort bien écrite, pas du tout le style de livre que je lis d’habitude, mais au final, ce fut une découverte amusante et distrayante. Ce livre cartonne chez les jeunes et je comprends pourquoi. Il est léger, un peu comme si on regardait une série télé, il est plein de moments festifs, de bulles de savons, et puis au-delà d’une histoire basique, on peut y puiser beaucoup de sujets de réflexion sur la vie, sur le regard que l’on a des autres ou que les autres ont de nous.
Ce n’est pas de la grande littérature, mais entre nous par les temps qui courent, cela ne fait pas de mal cette petite bulle de simplicité et d’érotisme, de lâcher prise dans tous les domaines. Une lecture amusante. J’ai bien aimé !
****
Le Grand Test de Jacques Expert
Édition CALMANN LEVY
Genre : thriller
4/5
L’histoire n’est pas sans intérêt même si j’ai eu un peu de mal à la mener jusqu’au bout. cette histoire de tests avec des empreintes digitales est un vraisemblable et on a beaucoup de mal à comprendre le pourquoi du comment. Après, il est vrai que dans sa globalité, l’analyse des personnages est bien faite, en particulier le trio Alexandre, Maxence et Virginia. La psychologie des personnages, leurs réactions face à cette problématique : à qui sont les empreintes, fait ressurgir les peurs des hommes.
Une fois que l’on a assimilé les liens entre les personnages et leurs rôles, cela se lit plutôt bien.
****
Le temps des chimères de Bernard Weber
Albin Michel
Genre : thriller, SF
4/5
Cet auteur a le chic pour construire des romans pas ordinaires, qui piquent où cela fait mal, voire qui poussent à réfléchir. Parce qu’il faut bien le dire cette histoire d’hybrides, cela ne peut pas laisser indifférent. Des livres sur ce thème ont toujours existé, mais cette fois, on est à deux doigts d’effleurer la réalité, ce qui est vraiment, cette possibilité que notre monde disjoncte et fasse exploser la planète. Certains jours, on est tellement prêts de cette catastrophe que j’ai eu la chair de poule en lisant ce livre voire met très mal à l’aise.
Ce ne fut pas un coup de coeur même si j’ai apprécié le thème, il manquait pour moi un petit quelque chose … Peut-être trop science fiction, peut-être trop irréaliste, surtout la dernière partie, et pourtant un roman que je n’ai pas réussi à lâcher, parce que je voulais vraiment savoir la fin !
«  L’univers fonctionne comme un miroir qui te renverra toujours ce que tu lui as envoyé. »
***
La maison aux lumières de Carrisi Donato
Édition CALMANN LEVY
Genre : thriller
4/5
J’aime beaucoup les livres de carrisi Donato et celui-ci ne fait pas exemption en dehors de la fin complètement bâclée. Quel dommage d’avoir tenu le lecteur tout le long et de faire un gros flop en final.
J’ai lu le livre d’une traite en deux jours, captivée par cette petite fille si particulière, tout comme j’ai eu plaisir à retrouver l’illustre hypnotiseur pour enfants, Gerber découvert dans un précédent roman. Même si elle peut paraître invraisemblable l’histoire se tient sauf cette fin qui au lieu de donner un suspense pour un prochain opus, fait grimacer.
Cela reste une lecture agréable que je recommande.
****
J’ai envoyé dix mille personnes dans l’au-delà de Jean-Jacques Chardonier
Michel Lafon
Genre : spiritualité
4/5
Il y a des livres qui attirent parce que leurs titres interpellent. Celui-ci est l’un d’eux. L’auteur est un médecin anesthésiste qui pratique également l’hypnose collective.
Bien sûr, si on a perdu des proches, ce livre titille là où on est restés sans explication ou sans voix, bien sûr on voudrait que ses témoignages soient des vérités incontournables.
Bien sûr, c’est extrêmement bien écrit. Après, tout le monde n’a pas les moyens ni l’envie de faire une TCH, et surtout certaines parties du livre poussent un peu au scepticisme.
C’est un livre rassurant quand on a dû apprivoiser des absences douloureuses, mais cela reste juste un livre. Il existe tellement d’ouvrages sur les NDE auxquels personnellement j’aurais tendance à croire beaucoup plus qu’à ces TCH où le besoin de croire à une issue post hypnose me semble incontournable.
Après effectivement, à lire, à découvrir, parce que : pourquoi pas ?
****
Rien n’est nouveau sous le soleil de CLR
Genre : philosophie
5/5
Ce n’est pas un roman, mais un essai. C’est important de le signaler, car l’auteur a l’habitude d’alterner entre les deux. Un essai tout de même assez long contrairement à certains de ses ouvrages, plus de 130 pages. Cette fois, CLR a décidé de nous entraîner sur une grande réflexion philosophique résumée dans une de ses phrases :
« La volonté d’ignorance est associée à la peur et la lâcheté. »
La lecture de ce roman s’est avérée extrêmement inter, ponctuée de références historiques. Bien plus que l’opinion d’un auteur, nous avons là presque une bible sur la société actuelle, ses dérives, ses limites. Extrêmement d’actualité avec tout ce qui se passe depuis quelques années, à Arras ou ailleurs.
Pour les habitués de l’écriture de CLR, on y retrouve avec grand plaisir ses thèmes favoris, en particulier l’ignorance, le rapport au vide, au passé, le bonheur, ponctué de petits contes, moments très agréables, il faut bien le dire, et bien sûr la liberté, sujet favori de l’auteur.
Une piqûre de rappel non négligeable qui permet à tout un chacun de réfléchir, de s’interroger, ce qui n’est pas un luxe, il faut bien l’avouer.

Des phrases à méditer …
Le philosophe indien Krishnamurti disait : « Si l’on colle une étiquette sur quelqu’un, on peut le tuer. »
« Se taire, c’est perdre la chance de pouvoir confronter ses idées à celles des autres. »
« La nature du mental est duelle, celui qui n’a jamais connu la douleur ou la tristesse ne pourra jamais être très heureux. »
Des mots chocs qui me parlent vraiment :
« Dans une société ou les valeurs sont inversées, un individu violent qui dissimule ses actes, peut jouir, malgré son mauvais comportement de tous les avantages d’une bonne réputation. A l’inverse, un homme juste qui refuse de mentir, de simuler, peut avoir une mauvaise réputation et pour le prix de son honnêteté ne récolter qu’ingratitude et même parfois mépris. Voilà l’injustice. »
****
Le dernier festin des vaincus de Estelle Tharreau
Taurnada édition
Genre : thriller
5/5

Tout d’abord une nouvelle fois un grand merci à Joël de Taurnada édition pour l’envoi de son SP.
Cette fois, l’histoire se passe au Canada. Un petit plongeon au cœur d’un magnifique pays. En dehors du côté thriller lié à la disparition de Naomi dans la réserve indienne de Meshkanau, c’est surtout l’apologie d’un regard sur les communautés indiennes, du racisme canadien que j’ignorais, des violences « gratuites ». J’ai trouvé ce roman particulièrement intéressant à cause de cette orientation qui change des conflits raciaux envers d’autres communautés. Les passages relatant les horreurs vécues dans les pensionnats m’ont donné des frissons.
J’ai particulièrement aimé l’analyse des personnages en particulier Nathan, ce jeune homme prêt à tout pour revendiquer ses idées, Alice, à la fois touchante et énigmatique et le policier Robertson qui va devoir lutter contre à ses collègues pour qui les lois semblent différentes selon le côté où on est né.
Une phrase qui prend tout son sens dans ce récit : «  Ici les femmes autochtones se rendent plus souvent à l’hôpital qu’à la police. (…) Parce qu’en allant à la police, le remède est parfois pire que le mal. »
Une plaidoirie, un cri peut-être pour alerter sur cette injustice, celle qui donne le pouvoir à ces policiers, ces médecins, ceux qui devraient être là pour sauver plutôt que pour détruire.
Un très beau livre que je recommande.
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Le cauchemar débute à midi pile de Catherine J.Mottier
Genre : thriller
5/5
Un roman qui débute comme une histoire ordinaire, celle de Jeanne, une femme ordinaire vivant une vie ordinaire, jusqu’au jour où, en tant qu’architecte, un projet idéal va lui être proposé, le tremplin qu’il fallait à Jeanne pour sortir de la monotonie de sa vie. Seulement voilà que la ferme à rénover va prendre un tournant qu’elle n’attendait pas ! Gabriel Martin, le maître d’œuvre a tout des hommes qui la font fantasmer, égayant ses journées ordinaires. Seulement voilà, cet homme là est tout sauf ordinaire et notre Jeanne, peut-être un peu crédule, va se retrouver embringuée dans une aventure qu’elle n’aurait jamais soupçonné. Jusqu’à apprendre que le propriétaire est à la recherche d’un trésor, que des esprits néfastes attendent le moment où ils pourront se matérialiser et accomplir leur vengeance, et quand on lui dit qu’à midi pile, leurs fantômes apparaissent, Jeanne n’a pas fini d’en perdre la tête, et le lecteur également. Une fin … hum … Je n’en dis pas plus !
Cette nouvelle version est tout bonnement savoureuse, j’ai adoré ! Et tout lu d’une traite !
Je ne peux que vous conseiller d’en faire de même !
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La femme en moi de Spears Britney
JC Lattès
Genre : biographie
2/5
Curiosité malsaine, je l’avoue, mais comment refuser de lire un livre offert ? Ce serait indécent ! Et puis, les tabloïds ont tellement déversé de venins sur cette jeune femme, peut-être l’envie de mieux comprendre.
C’est vrai que l’on a envie de dire, pauvre petite fille pauvre devenue riche trop vite, trop jeune … L’histoire met en avant la mise sous tutelle de Britney, la manipulation parentale, et au-delà de cela, donne envie de vomir tellement d’argent est brassé.
La biographe a bien fait son boulot, car le livre est ponctué de jolies phrases comme :
« Chanter me permettait d’accéder au divin. » (Je pourrais en dire autant de l’écriture et de la peinture.) et beaucoup d’autres.
Après, honnêtement, si on ne m’avait pas offert le livre, je ne l’aurais jamais acheté. Je ne suis vraiment pas une adepte des autobiographies, mais ce livre fut d’une lecture facile.
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État limite de pascal Bezard
Genre : roman
5/5
Dès les premières lignes, on est ferrés, et bien ferrés. L’histoire débute avec celle de Sam, mais pas que, également celle d’Alex, et celle de Karen. Une histoire de vie. Une histoire de famille qui aurait pu être banale s’il n’y avait eu cette descente aux enfers vers une destruction terrible. Tout semble partir en vrille pour Alex, sa femme et leur fils. Alex doit se battre contre un harcèlement au travail, Sam s’enfonce dans une pathologie complexe suivi par son père qui n’arrive pas à tenir le gouvernail surtout que ce dernier va devoir cogner à de nombreuses portes pour faire valoir ses droits juridiques, se heurtant à l’inertie des administrations, à la bêtise des médecins. La dernière partie est poignante, et criante de vérité, criante d’amour et de douleur. Un livre témoignages, car au fond on ne se leurre pas, cela sent le vécu à plein nez ! Un livre qui tord les tripes, tout en restant un livre initiatique. Il y a toujours une petite lumière au bout du chemin …
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Mon tour de manège de Gilles Legardinier
Flammarion
4/5
Genre : roman
Quelle magnifique écriture que celle de Legardinier, phrases ponctuées d’un humour délicieux, bien tournées, style impeccable. J’ai toujours aimé les livres de cet auteur et j’ai apprécié lire ce livre, qui se lit très rapidement. Les personnages sont touchants en particulier Amandine, et même si c’est un très bon livre, il manque un petit quelque chose pour faire un excellent livre, un petit «  je ne sais quoi … ». Peut-être simplement parce que je n’ai plus l’âge d’Amandine et que cette situation invraisemblable m’a fait simplement sourire.
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( 1 novembre, 2023 )

La peur de la mort

Très compliqué cette peur de la mort. Certaines personnes en sont tellement imprégnées qu’elles ne vivent plus, occultant les bons moments, hantées par cette peur. Le seul diagnostic médical n’aide pas. De nos jours, les spécialistes détectent des tumeurs microscopiques dont on n’est même pas certain que ces dernières évolueront défavorablement quand on sait que le corps fabrique sans cesse des tumeurs qu’il détruit. Seulement, dès l’annonce du verdict, le malade s’arrête de vivre, centré sur l’annonce de sa pathologie, entraînant avec lui de nombreuses personnes qui vont également cesser de vivre.
Il est primordial d’accepter l’inévitable, nous sommes tous mortels, dès le jour où nous naissons. Cette peur, nous devons l’apprivoiser. Il est normal d’avoir peur de mourir, il ne faut simplement pas se faire engloutir par cette peur. Il faut surtout continuer de vivre jusqu’à la dernière seconde.

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( 31 octobre, 2023 )

L’écriture inclusive

Très débattue actuellement au Sénat, j’avoue en tant qu’amoureuse des mots, et je trouve débile cette mode, car c’est une mode. On va mettre des points, des tirets sur des mots tout simples. Je n’ose imaginer un gamin apprenant à lire qui va se retrouver avec un.une infirmier-e dans son texte ! Je me demande qui a eu cette idée stupide ! Soit disant pour mettre en avant les femmes, laissez-moi rire ! Comme si la femme grâce à ce point et tiret sera mieux respectée, mieux écoutée dans notre société. Et comme tout n’a aucun sens dans notre siècle, opter pour cette écriture incluse, reviendrait à impacter tous les textes juridiques, notariaux, les contrats d’embauche etc.
Franchement, ils n’ont pas mieux à faire nos députés que de se battre pour une loi stupide plutôt que de se mettre d’accord pour la préservation de l’environnement ou le pouvoir d’achat ?

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( 30 octobre, 2023 )

Lire encore et toujours

Écrire sans lire est possible, mais la lecture aide à s’améliorer, à mieux appréhender les mots. La lecture permet de s’immerger dans un monde imaginaire, permettant de s’évader loin du quotidien, de vivre indirectement la vie des héros des personnages, et même pour certains de se sentir moins seul. Lire est un des meilleurs anti stress, libérant un sentiment de bien-être, même pour les histoires les plus scabreuses. La lecture n’est pas anxiogène, car chaque lecteur sait que les mots sont romancés, que le méchant n’existe pas dans la vraie vie, mais que les mots, eux, leur parlent.
L’approche de l’hiver est une période idéale pour bouquiner, alors foncez à la médiathèque ou dans une librairie et faites une provision de livres.
Vous avez des doutes sur l’intérêt de ce roman qui vous fait de l’oeil. N’hésitez pas à regarder les commentaires, en particulier de personnes qui ont les mêmes goûts que vous, vos amis, vos proches, bien plus significatif que ceux des SP.
Demain, justement je vais partager mes commentaires sur les livres lus en octobre. J’en profite pour vous dire que chaque commentaire sera partagé sur Instagram afin de continuer à donner un coup de pouce aux petits auteurs.
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