( 27 mai, 2023 )

L’art de jardiner

Depuis toute petite on ne cesse de me dire que je n’ai pas la main verte. Une remarque désobligeante d’une enseignante qui n’avait cessé de dénigrer une plantation faite en classe pour la fête des mères. C’est vrai que ma fleur avait vraiment une drôle de tête tout comme celle de ma mère à bien y réfléchir !
Seulement, les remarques d’enfance , cela reste dans le cerveau. Résultat, je ne me suis pas tournée vers le jardinage jusqu’à aujourd’hui.
Il en aura fallu du temps, et voilà qu’à la soixantaine passée, je débute l’art de planter, de désherber, de nettoyer.
Jardiner vide l’esprit bien plus que de nombreuses autres activités. Tout d’abord parce que lorsque l’on jardine, on ne le fait jamais sous la pluie mais par temps clair voire soleil. On peut respirer, s’oxygéner, en laissant loin les pensées noires.
Jardiner c’est mettre les mains dans la terre, avec des gants donc pas de téléphone pas de parasite. Jardiner se fait seul en communion directe avec la nature.
Jardiner est une manière de faire du sport différemment. Attention à ne pas tomber comme moi dans l’excès, car le bénéfice dans ce cas sera moins positif que souhaiter. Jardiner est surtout extrêmement bon pour le moral, évite la dépression.
En tous les cas, j’aime découvert un vrai plaisir dont j’aurais maintenant bien du mal à me passer.

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( 26 mai, 2023 )

Le trafic d’êtres humains et autres horreurs

De plus en plus de films, de documentaires, de romans, relatent une horreur, le trafic d’êtres humains. J’en ai régulièrement la chair de poule. Nous sommes au 21 ème siècle et pourtant ces trafics n’ont jamais été aussi lucratifs.

Savez-vous combien vaut une personne ? D’après une récente enquête : « Un bébé au Nigeria: 4 924€ Un bébé en Chine: 6 001€ Un bébé en Malaisie: 5 069€ Un bébé dans le Nord Caucase (Russie): 13 465 € »
On comprend très vite que c’est juteux !
Le trafic sert également à la prostitution, au don d’organes. Internet est un magnifique terrain de jeu où se retrouvent tous les plus pourris.

Comment peut-on ainsi fermer les yeux impunément sur ces ordures ? Des enfants enlevés pour être mis à l’adoption chez de riches familles, comment peut-on laisser faire ? Je sais que je suis bien naïve mais il faudrait condamner fermement ceux qui se baladent sur le Darkweb, via Thor ou des portes similaires. L’horreur qu’ouvre les portes de ce côté sombre du net est de pire en pire.

Ce monde me glace et me terrifie et je me sens tellement impuissante. Quand cette violence extrême s’arrêtera-t-elle ?

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( 25 mai, 2023 )

Se conformer aux normes du corps « idéal » est-il nécessaire ?

Quand on a passé la soixantaine, les normes sur la beauté, on s’en contrefiche ! On a tellement bourlingué que l’obsession du physique est loin derrière nous. Je ne dis pas que l’on n’est pas un jour passé par la case régime, sport à outrance, pour tenter ( je dis bien tenter, car le résultat restait bien mince) de conserver une silhouette acceptable. Qui a eu des enfants sait que le corps se transforme et prendre par moment une taille de pantalon, ce n’est jamais agréable. Et puis, on vieillit, on prend des rides, notre peau est moins souple, mais on s’en fiche. On se sent bien dans notre vieux corps, un peu rouillé, c’est vrai, mais on y est habitué, comme une seconde peau. Alors pourquoi lui infliger une souffrance supplémentaire simplement pour rentrer dans les normes du corps « idéal » ? Et surtout, qu’est-ce qu’un corps idéal ? Celui de ces mannequins anorexiques qui se dandinent lors des défilés ? Celui des actrices pulpeuses qui font fantasmer tous les hommes ? Pourquoi surtout la majorité des femmes sont-elles obsédées par leur corps ? Il serait temps que les femmes apprennent à accepter leurs défauts physiques quitte à en faire une force, qu’elles apprennent à s’aimer, et avant d’atteindre les soixante ans, ce serait bien !

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( 24 mai, 2023 )

Ces livres dont le personnage est un écrivain …

Une nouvelle mode : de nombreux romans sortent dont le personnage principal est un écrivain ! À croire qu’ils se sont tous donnés le mot ! Dans ces livres, le héros se mêle parfois à l’auteur, mélange autobiographique également. On peut citer Misery de Stephen King, La vérité sur l’affaire Harry Quebert de Joël Dicker, parmi les plus connus. En particulier, en autoédition ou dans les petites éditions, de nombreux livres autobiographiques ont poussé comme des champignons. Pourquoi ce besoin de faire apparaître un écrivain comme personnage dans un roman ? Est-ce pour augmenter les ventes ou un besoin de se faire valoir ?
Personnellement, je n’éprouve aucun plaisir à lire un tel roman.

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( 23 mai, 2023 )

Premier livre, premier pas

Depuis bientôt dix ans, j’ai un nombre très important de livres à mon actif, je ne compte plus, autour de la quinzaine. C’est un bilan honorable pour une petite plume. Il n’en demeure pas moins que je reste attachée à mon premier « bébé ». L’expérience de ce premier livre reste unique, un jeu d’écriture avec des collègues, un véritable amusement durant des pauses salvatrices, une histoire impossible, puis une première publication qui a sacrément bien marché ( je n’en reviens toujours pas), une seconde dans une maison d’édition plus « connue » qui a finalement stoppé sa branche roman policier, où le succès fut moindre. Comme me dit régulièrement un proche : jamais deux sans trois ! Je ne pouvais laisser ce manuscrit dans un placard, cela aurait été trop triste. Je n’ai plus non plus l’ambition de le mettre en avant, il a fait son temps ! Tellement de personnes l’ont lu ! Le comble, je l’ai trouvé l’an dernier sur un site de téléchargement pas très catholique téléchargé à plus de 8500 exemplaires, alors que j’ai constaté que la moyenne n’était que de 300 pour les autres petits auteurs.
Alors la question qui se pose, le faire revivre ou mourir ?
Je vais être honnête, le réécrire est compliqué, à cause de cette notion «  à quatre mains » où je vais devoir faire abstraction de ce qui n’est pas ma plume. Et puis, replonger dedans n’est pas aussi simple que je le pensais, un peu comme si je me coltinais de nouveau un de mes enfants en couches-culottes. Mais cela avance, doucement, sur la pointe des pieds. Vais-je reprendre l’intégralité de la série « couleur » ? Je ne sais pas. L’avenir le dira. Vivre uniquement l’instant présent est ma devise.
Rouge était important, est important, certainement parce qu’un premier livre marque le tempo et ne doit pas mourir totalement.
En tous les cas, faute d’avancer dans l’écriture, je me suis amusée sur le site Canvas à faire une nouvelle couverture. Autant je déteste l’informatique, autant créer une couverture s’apparente au dessin et m’amuse. Je ne sais pas si elle va vous plaire. Une chose est sûre, que de couvertures furent publiées pour un même livre !

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( 22 mai, 2023 )

Vivre avec une maladie invisible

Rien n’est plus difficile que de vivre avec une maladie invisible, parce que ce qui ne se voit pas n’est pas compris. Et malheureusement, cela touche également le corps médical. Vous vous cassez une gambette, on va immédiatement voir votre plâtre et vous plaindre, mais si vous avez une dépression ou une maladie auto-immune, vous ne présenterez aucun signe extérieur. Seulement la fatigue, elle, sera bien présente ! Bien réelle. Pourtant, cela ne va pas empêcher ces autres de dénigrer, critiquer, juger. « Ils ne savent pas », allez-vous me dire. Comme si un médecin ne savait pas ! Comme si un membre de la famille à qui vous ne cessez d’en parler ne le sait pas. Comme si votre collègue qui partage quotidiennement votre travail ne le sait pas. Ils savent, mais ils oublient. Ils savent ou ils préfèrent ne pas s’y attarder. Ils savent et cela les dérange. Parce que c’est plus facile de pointer du doigt vos failles que de se remettre en question et faire preuve d’empathie. Notre société en est dénuée. Notre société est égoïste. Notre société ne pense qu’à elle. Comment voulez-vous qu’avec votre maladie invisible on s’arrête sur vous ? Pour eux, vous allez bien avec vos joues rouges, votre embonpoint, votre sourire crispé. Vous vous sentez coupable d’avoir une maladie invisible, coupable d’être parfois si lente, coupable d’être malade
Vivre avec une maladie invisible est une réalité qu’il ne faut plus occulter. Des milliers de personnes souffrent chaque jour de l’attitude des autres, souffrances aussi lourdes que la maladie elle-même.
Les dysfonctionnements thyroïdiens sont des maladies invisibles, des passages difficiles pour certaines personnes. Il y a ceux ou celles qui vont en sortir indemnes, sans dommage, qui vont vivre bien des années, et il y aura les autres, ceux et celles qui vont régulièrement voir leur vie changer, se transformer, qui vont souffrir également du regard des autres.
Ne jamais l’oublier avant de commenter négativement sur un groupe, de critiquer sur un lieu de travail ou en famille. Ne jamais oublier que chacun est différent, que c’est ce qui fait notre force mais également notre faiblesse, mais qu’ensemble, nous serons toujours plus forts.
Alors ensemble les papillons ! Pour enfin un regard bienveillant envers ces pathologies, enfin une reconnaissance !

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( 21 mai, 2023 )

Croire que cela a un sens …

Vivre c’est avancer sans trop regarder en arrière, sans se poser de questions. Vivre, c’est faire de chaque minute une bulle de bonheur. C’est loin d’être facile dans une société comme la nôtre où la tendance pencherait vers l’abolition des rêves. Traverser une période difficile, c’est la vivre en s’accrochant, peut-être en chancelant mais sans tomber, simplement parce qu’il doit y avoir un sens.
Ce n’est pas une affaire de religion, d’éducation, juste la bonne intelligence. Se dire que tout ce qui nous arrive a un vrai sens que peut-être on ne peut pas comprendre immédiatement, mais qui s’éclairera un jour. Avancer ainsi permet de garder les pieds sur Terre dans une réalité où indirectement nous sommes les acteurs de notre propre vie.
Et même si ce que j’écris n’a aucun sens, je suis certaine que vous allez finir par en trouver un ! :) :) :)

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( 20 mai, 2023 )

Le jour où les enfants sont grands…

Un jour, on s’aperçoit que les enfants sont grands ! Le temps a passé si vite que l’on a bien du mal à croire que ces petits bouts de choux qui gambadaient les jambes tremblantes sont devenus des adultes, parents pour certains à leur tour. On a la sensation de se réveiller soudainement, de réaliser que le temps qui nous reste est bien court par rapport à celui que l’on a vécu. Le jour où les enfants sont grands, on se retrouve démunis, comme des parents oiseaux constatant que le nid est vide. Et puis, on rebondit, on se créé une nouvelle vie, de nouveaux projets, avec cette unique certitude : le temps a vraiment passé trop vite !

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( 19 mai, 2023 )

Ces petits blues qui cognent à la porte

Qui n’a pas connu un jour ces petits blues qui s’invitent par moment, lors de certains anniversaires, au cours d’une discussion. Plus nous vieillissons, plus nous avons de souvenirs, des chansons qui sont comme des piqûres de rappel, des images qui passent devant nos yeux comme un film en noir et blanc. Alors s’invite comme chante Oleg «  La tristitude ». Cela ne dure jamais, contrairement à la dépression, mais il ne faut pas non plus trop la négliger. La tristitude, c’est ce sentiment qui nous fait nous sentir si triste et si seul, le temps d’une soirée, même si on est entourés d’une foule de personnes.
Ces petits blues qui s’invitent à notre porte ne sont pas à fuir, ils sont presque une bénédiction, car ils nous forcent à nous poser les bonnes questions, à nous interroger, à tomber, pour ensuite à mieux nous relever !

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( 18 mai, 2023 )

La liberté d’expression

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Tout est dit pour aujourd’hui …

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