( 7 décembre, 2017 )

Juste un baiser

Savez-vous que le baiser n’était pas au départ lié au sentiment, mais juste il y a plus de trois mille ans une façon de faire connaissance, en se reniflant par la bouche ? Ensuite ce fut un geste de pure amitié, puis très courant entre chevaliers au Moyen-Âge qui s’embrassaient sur la bouche, une marque de respect. Le baiser amoureux ne fit son apparition qu’après La Renaissance, époque où s’embrasser n’était plus de bon ton, suite aux épidémies comme la Peste qui obligeaient la population à ne pas se toucher. De nos jours, le baiser s’apparente pleinement à un acte érotique. On n’embrasse sur la bouche que les personnes qui nous attirent sexuellement. On voit donc apparaître au XX siècle, les plus beaux baisers du cinéma. Je me souviens encore de celui « D’autant en emporte le vent », le baiser que toute une salle attendait tout le long du film. Qui n’a pas bien embrassé n’a pas vécu dit le dicton. Nous avons tous cédé à ces baisers tellement forts que l’on a failli y perdre le sens des réalités, ces baisers épidermiques où juste l’effleurement des lèvres incite au désir, ces baisers fous échangés sous la pluie ou dans un lieu incongru. Et puis il y a aussi le souvenir du premier baiser, celui que l’on ne peut oublier.

Pourquoi s’embrasser ? Peut-être parce que dans un tel échange, ce sont les lèvres qui parlent et non les mots, peut-être parce que cela fait du bien, peut-être parce que c’est une marque d’amour. Embrasser l’autre, c’est une manière de lui dire qu’elle compte pour nous en tant que personne unique. À l’inverse, ne pas aimer embrasser ne veut pas dire aimer moins. Il y a une peuplade qui refuse d’embrasser sur la bouche, persuadée que si elle cède à ce geste, elle va avaler « l’âme de l’autre ». Dans notre société, le baiser reste important, et de nombreuses femmes, avant de faire l’amour, testent si l’homme embrasse bien, persuadées qu’un baiser raté fera automatiquement « un mauvais coup ».

Je dirais juste qu’embrasser fait du bien, détend, active l’hormone du bonheur, et permet ainsi de se sentir en harmonie avec soi-même. Plus on embrasse, et plus on est bien dans sa tête, alors qu’est-ce que vous attendez pour couper votre PC et foncez courir embrasser celle que vous ne pouvez sortir de vos pensées.

 

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( 7 décembre, 2017 )

Tout ce que je voudrais vous dire avant de partir

 

Nous avons tous des mots qui voudraient sortir, que nous devons dire un peu comme un testament.

Je voudrais vous dire …

Qu’il faut vous lever chaque matin avec la joie dans le coeur, même si vous vous sentez mal, même si votre corps est douloureux.

Qu’il est important d’enlever le filtre qui obscurcit votre vie, de regarder les nuages qui passent, le soleil qui vous fait un timide bonjour, de ne pas vous arrêter à la grisaille de la pluie.

J’ai envie de vous dire qu’un jour, j’ai été comme vous, pleine d’insouciance, de naïveté, que j’avais une foi illimitée dans l’homme, et même si j’ai été sérieusement égratignée, je n’ai pas vraiment changé. Je continue de croire qu’il y a de l’humanité dans chaque individu, que ce sont les blessures qui font changer les hommes, et que même le pire des monstres a encore un coeur, même s’il le cache, même s’il ne le sait pas. À nous de le savoir, c’est tout.

J’aimerais tant vous dire que la vie est facile, malheureusement ce serait trop simple. On doit en gravir des obstacles en s’écorchant les mains, parfois même l’âme, et pourtant, va-t-on savoir pourquoi, on continue, encore et encore, parce que c’est important, parce que sinon on aurait fait tout ce chemin pour rien. On bute sur des cailloux, on tombe, mais on se relève, toujours.

Je voudrais vous dire de ne jamais renoncer à vos rêves, même s’ils sont insensés, même s’ils n’ont de sens que pour vous. Vous dire de ne pas écouter les autres, ceux qui vous disent d’arrêter, sachez que vous valez bien mieux que cela.

Et à vous qui me lisez chaque jour, j’en suis toujours aussi étonnée en voyant le compteur augmenter sans cesse, je voudrais vous remercier de ne pas me lâcher, de poursuivre le chemin qu’ensemble nous nous sommes tracés.

Il en reste à faire de la route, je n’ai plus autant de temps, le sablier se déversant doucement, mais je vous promets de ne jamais céder à l’envie de renoncer.

L’amour, la vie sont  comme des nuages qui viennent, puis s’évaporent quand on essaie de les retenir. Sachant cela, contentons-nous juste de vivre l’instant , ensemble .

 

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( 6 décembre, 2017 )

Ta souffrance t’a forgé

N’est-ce pas ce que l’on ne cesse de nous dire pour nous remonter le moral lorsque nous avons trop souffert ?  La souffrance est bénéfique et forge le caractère. Je veux bien, mais entre nous, je m’en serai bien passée. Cela fait un peu pansement religieux que l’on essaie de mettre sur nos plaies. Toutes les souffrances ne sont pas bénéfiques. Certaines sont tellement brutales, incompréhensibles qu’elles nous plongent dans un climat de totale insécurité.

Certaines de mes souffrances furent un tremplin, comme la perte de mon fils. J’ai réussi, non pour moi mais pour mes enfants, à transformer cette douleur en un moteur qui m’a poussée des années tel le vent sur les voiles d’un navire. Et puis, j’ai rencontré d’autres souffrances, pourtant bien moins grandes, qui m’ont mises à terre. Je me suis sentie dépossédée de mon « moi ». Je me suis sentie réduite à « rien », des mots qui me furent rapportés, des mots qui brisent. Comment peut-on vivre si on n’est plus rien ? Alors d’abord on survit, ce que j’ai fait, en laissant son propre corps se détruire, ainsi on offre la victoire à ce « rien ». Peut-être inconsciemment on espère disparaître totalement, pour ne plus souffrir, pour ne plus chercher de réponses. On n’a plus de courage, on se dit que l’on a déjà tant vécu. Et puis un jour, car il y a toujours un jour, un événement nous pousse à sortir de ce grand sommeil. Finalement, on ne veut plus que la souffrance guide nos vies, on ne veut pas qu’elle nous forge, on veut simplement vivre. On comprend que se battre contre cette douleur ne sert à rien. Elle fut, elle est, peut-être qu’elle sera toujours là, mais c’est à nous de l’apprivoiser, de faire en sorte qu’elle ne soit plus qu’une simple cicatrice. On s’autorise donc un nouvel art de vivre, ce que beaucoup appellent la résilience, qui pour moi n’est pas une force, juste une nouvelle manière d’appréhender le monde qui nous entoure avec l’aide que les autres nous offriront. Car ce n’est pas la souffrance qui nous fait grandir, c’est l’amour ( au sens large) des autres.

 

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( 6 décembre, 2017 )

Écrire avec une gomme.

 

Il y a longtemps, une personne m’avait fait découvrir cette phrase « j’écris avec une gomme. » À l’époque, je découvrais le pouvoir de l’écrit, j’avoue ne pas avoir saisi le vrai sens de ces propos. Aujourd’hui, je jongle tel un acrobate avec les mots, et j’ai pris toute conscience de la force de cette citation. Je ne suis jamais considérée comme une écrivaine, et je n’en serai jamais une. Je me suis mise à publier bien trop tard, et je n’ai pas rencontré des personnes qui m’ont mise en avant. La vie est ainsi. Je n’ai aucun regret. J’ai croisé des routes depuis quatre ans, je me suis éloignée de certaines depuis six mois, et je m’en porte beaucoup mieux. J’en découvre de nouvelles, des personnes avec qui je me sens bien, n’en déplaise à certains. Je n’en aucune prétention littéraire, juste celle d’offrir un peu de bonheur. Je donne sans rien attendre. Pari réussi avec « Juste une seconde » avec huit « cinq étoiles » sur Amazon en quelques jours. Cela suffit à me combler, je ne suis pas compliquée.

Je me contente de n’être qu’une petite gribouilleuse. J’écris comme je le sens, avec mes tripes, avec mon âme. L’ère est au modernisme, ce qui fait que je n’écris que sur ma tablette, j’y laisse des tracés tels des pétales de roses. J’écris, je remplis, sans réfléchir. Le texte, je ne vais plus y toucher pendant longtemps, puis un jour, je vais le sortir, le refaire, rayer, faire sortir ces émotions que je n’avais pas mises, ces mots écrits avec une gomme. Je m’évertue surtout à supprimer l’inutile. Je sais que je n’ai jamais réussi parfaitement. Il reste beaucoup de choses inutiles, peut-être même la totalité de mes mots. Peu importe.

« Je crois qu’il faut presque toujours un coup de folie pour bâtir un destin. »

Écrire reste pour moi la possibilité de vivre sur une gamme avec une montre déréglée, jouer avec le temps, avec des personnages modelés dans une terre glaise qui ne sèche jamais. L’encre n’a pas vraiment besoin de sécher, la gomme n’a pas non plus besoin d’effacer, simplement parce que quand comme moi, on fait le choix de ne vivre que dans le présent, on ne se rend compte de presque rien, car on vit tout simplement.

 

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( 5 décembre, 2017 )

Apprendre à rejeter son énergie négative.

 

On a beau vouloir être positif, on a beau peindre la vie en Technicolor, on rencontrera toujours des personnes qui chercheront à nous plomber notre bonne humeur. C’est une seconde nature chez eux. Il faut impérativement se protéger des énergies négatives qui nous détruisent, qui bousillent notre santé, qui nous rendent vulnérables.

Tout le monde vous donnera le même conseil, débarrassez-vous des personnes nocives, seulement ce n’est pas si simple, car certaines personnes s’agrippent, collent jusqu’à l’étouffement. La colère est la pire énergie que l’on reçoit avec régularité autant dans le milieu du travail, dans l’information, ou simplement dans la sphère privée et amicale. Je crois qu’il faut cesser de donner de l’importance à ces énergies malsaines, car à trop y penser, on les attire comme un aimant. Apprendre à ne plus y penser me semble un premier pas. Ensuite, bien comprendre que nous sommes tous à un moment donné « un train » qui transporte des énergies, et involontairement, bien malgré nous, ce peut-être des énergies négatives. Lorsque nous rentrons du travail blindés de stress, lorsque nous nous énervons pour des futilités avec notre conjoint, nos enfants, nos amis ou nos voisins. C’est là où nous devons renverser la soupape. Penser positivement, changer positivement, vivre positivement, savoir que l’on peut échouer, que l’on a droit à l’erreur, que tout n’est qu’un mauvais moment à passer. Bloquer les sentiments destructeurs comme la rancoeur ou la culpabilité. Ne pas fuir face à l’adversité, ne pas lâcher les mains qui se tendent, ne pas négliger nos promesses, une promesse engage, et ne pas la tenir est un acte négatif.

Je suis convaincue que le pouvoir magnétique n’est pas juste fait que pour les aimants, alors soyons des « trains » qui véhiculent de bonnes ondes, de bonnes énergies, qui les attirent, et nous vivrons certainement mieux.

 

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( 3 décembre, 2017 )

La génération Goldman

 

Je ne suis pas fan des biographies en tous genres, surtout celles des artistes, que je trouve toujours ennuyeuse, mais voilà que dernièrement je suis tombée sur un livre « Jean-Jacques Goldman : vivre sa vie ». Je suis de la génération Goldman, et j’ai rencontrée JJG en vrai comme disent les enfants. Je me suis reconnue dans les mots de ce livre, le parcours de plusieurs dizaines d’années où j’ai suivi chaque nouvel album. Je me souviens aussi du temps où j’allais avec mon amoureux de l’époque ( mon ex mari) acheter des tennis à Sport 2000 à Montrouge pour tenter d’apercevoir Goldman.

Le hasard, quoique comme vous savez, je n’y crois pas, m’a fait croisé « en vrai » la route de JJG. Mon fils Christophe âgé de 3 ans, en unité stérile, ne cessait d’écouter en boucle «  La vie par procuration. » Après sa mort, j’ai écrit à JJ et déposé ma lettre dans sa boîte aux lettres. Il m’a répondu une superbe lettre manuscrite que j’ai toujours, pleine de mots qui font du bien, des mots qui m’ont aidée à me reconstruire. Pas simple de perdre un enfant.

Lorsque j’ai fait mon premier stage à l’IUFM, JJG venait de sortir sa chanson « Rouge » ( étonnant comme inconsciemment j’ai appelé mon premier roman Rouge)

J’ai donc fait bosser durant un mois les élèves sur ce thème et tout envoyé à JJG.

En retour, il a offert à la classe où j’avais fait mon stage des CD et des tea shirts.

Notre premier partenariat est né ainsi, et s’est renouvelé plusieurs fois jusqu’à cette rencontre au Zénith, l’apothéose, où il m’avait invitée avec ma classe pour assister à une répétition « des restos du coeur ». Telle une groupie, j’ai eu la première bise de JJG ( je dis première car je l’ai revu lors d’un concours organisé par ma ville des années plus tard, un nouveau plaisir de croiser sa route)

Il y a des personnes dans une vie qui marquent bien au-delà des simples mots, qui apportent sans le savoir cette pincée d’espoir qui nous aide à avancer. Artistes, inconnus, amis, peu importe au final, l’important est cette petite flamme qu’ils ont laissée en partant.

En tous les cas, Jean-Jacques restera toujours pour moi « un des plus grands » simplement parce que ses mots m’ont apporté bien plus que ceux d’une simple chanson.

« Je voulais simplement te dire

Que ton visage et ton sourire

Resteront prés de moi sur mon chemin

Te dire que c’était pour de vrai

Tout ce qu’on s’est dit, tout ce qu’on a fait

Que c’était pas pour de faux, que c’était bien.

Faut surtout jamais regretter

Même si ça fait mal, c’est gagné

Tous ces moments, tous ces mêmes matins

(…)

Ça restera comme une lumière

Qui me tiendra chaud dans mes hivers

Un petit feu de toi qui s’éteint pas. »

 

Un jour, j’ai envoyé les paroles Confidentiel  à une personne que j’aimais, qui n’en avait rien à faire ! Peu importe, il restera toujours cette chanson.

 

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( 3 décembre, 2017 )

La damnation éternelle ou quand …

Noël arrive et que je n’arrive pas à résister à un Ferrero rocher à la noix de coco. Non sérieux, je déteste cette période pour ces tentations terribles, mais rien que d’imaginer cette friandise rouler sur ma langue, j’en bave déjà. N’étant pas raciste, je craque aussi pour les Ferrero classiques aux noisettes. Une seconde de pur bonheur va mettre en branle un an de discipline où le chocolat, sans être totalement proscris ne se retrouve guère sur la scène. Mon article ne s’adresse ni à ceux qui n’aiment pas le chocolat ni aux anorexiques de service, juste aux autres, tous les autres qui se retrouvent inexorablement attirés par ce chocolat défendu, aussi tentant que le pomme au jardin d’Eden. Céder à la tentation ? Comme beaucoup, Noël n’est qu’une seule fois dans l’année, et céder durant quelques jours n’est pas si grave. Résister fera certes de nous « une sainte », mais avons-nous vraiment envie de porter cette auréole ? Autant en amour, céder à la tentation peut parfois apporter beaucoup plus de problèmes que de plaisir, même si D Gray disait que seul céder à la tentation nous libère de son emprise. Autant, hormis la balance qui va hurler, ce chocolat reste un bon moyen de se faire du bien, à condition de ne pas en abuser. Mais qui parle d’abuser ? L’idée ne nous aurait pas traversé l’esprit, n’est-ce pas ? :)

 

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Imaginevprise sur Google

( 3 décembre, 2017 )

Ce livre que je n’écrirais jamais.

Nous avons tous un livre que nous aurions voulu écrire, celui de notre vie, celui qui pourrait retracer les mots qui pleurent, celui qui pourrait dessiner les phrases qui rient.

Ce livre, on ne l’écrira jamais, parce que sortir les  mots qui sont cachés ferait trop mal, ouvrirait des cicatrices qui n’ont pas refermées, qui saignent parfois même encore.

Certaines personnes écrivent pour un besoin de reconnaissance, pour se prouver quelque chose, d’autres n’écrivent que pour le plaisir de voir les mots danser la carmagnole. J’aime flirter avec la feuille blanche, la couvrir d’encre noire, de phrases qui hurlent, simplement parce que mes mots sont trop souvent bloqués au fond de ma gorge. Bavasser, j’apprécie de le faire avec mes proches, mais me déshabiller et ouvrir mon coeur m’est beaucoup plus difficile. Je m’y autorise de plus en plus sur ce blog, car vous êtes de plus en plus nombreux à me lire, et briser ces chaînes est pour moi une manière de poser des mots qui parlent, des silences qui résonnent, des phrases qui veulent dire quelque chose. Le livre de ma vie, lui, n’intéresserait personne. Je suis quelqu’un d’ordinaire, qui a juste croisé dans sa vie des personnes pas toujours ordinaires. Je n’écrirais jamais le livre de ma vie, parce que j’ai tant d’autres livres à écrire, tant de personnes à faire vivre, tant de rêves à réaliser, que je n’ai aucune envie de raviver un passé qui ne ferait qu’enflammer un présent où je vis en parfaite sérénité. Mais sache, toi qui me lis, que dans ce livre sacré, tu as eu, tu as, ta petite place pour l’éternité.

 

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( 2 décembre, 2017 )

Ce monde de statistiques !

Je suis heureuse de vous annoncer à quelques jours des 4 ans de ce blog, qu’il totalise 337059 visites !

Pour l’occasion, je vais faire gagner un livre dédicacé et des marques-pages.

Pour concourir, mettez en commentaires pourquoi vous continuez à suivre mon blog ou sur ma page Rouge-Pokar.

Merci à tous ! Elle n’est pas belle la vie ?

 

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( 1 décembre, 2017 )

L’espoir, cette petite flamme

 

L’espoir, c’est cette petite voix qui te dit à l’oreille que rien n’est perdu, que rien n’est fini, que tout recommence. L’espoir, c’est lorsqu’on veut y croire, quand on ne veut pas couler, que l’on ne sait pas trop à quoi s’accrocher, c’est ce besoin de ne pas se noyer, cette volonté de dessiner encore le bonheur.

L’espoir, c’est quand j’ai envie de te dire, allez viens, il est temps que tu bouges, il est temps que tu t’aperçoives que j’existe, c’est l’heure, je suis prête.

L’espoir, c’est ce bruit que fait notre coeur quand il bat, ce rythme régulier, qui détruit le silence. L’espoir, c’est de se dire que tout n’est pas complètement pourri, la preuve, je suis toujours là, vivante, à poser sur la feuille des mots que jamais tu ne liras.

L’espoir, c’est se dire que même si on a trop cru aux promesses, il reste quelque part ce souffle qui me fait dire que j’ai eu raison d’y croire, que je n’ai pas fait une erreur en m’accrochant à mes rêves, en continuant à sauter de nuages en nuages.

L’espoir, c’est de mettre du sens sur un non-sens, simplement parce que sinon on ne pourrait jamais se relever. Seule cette petite bulle va nous permettre de tracer notre vie, et de continuez, quoiqu’il advienne, de sourire au lendemain. Alors les amis, ne lâchez jamais cet espoir, c’est votre plus beau cadeau.

 

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