( 24 septembre, 2017 )

Le temps qui reste …

Tout est dit et bien dit …

 

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( 23 septembre, 2017 )

Sept ans … hier …

La ville s’invite comme chaque année de couleurs, les enfants rient. Cela fait du bien de voir un air de fête dans la grisaille du quotidien. Inéluctablement, en déambulant dans les allées, en embrassant d’anciens élèves, je m’arrête sur cette phrase écrite sur un panneau  » Ne laissons pas nos rêves s’envoler »

Sept ans déjà, hier si on réfléchit bien sur l’échelle de l’humanité, ce plongeon dans un gouffre sans fond, comme aspirée par l’infini. Le moment où ces cinq secondes ont, un soir, tout changé, mes rêves, mes certitudes, ma foi en la vie. Ces cinq secondes où j’ai bien cru ne jamais me relever, où tel un violent coup de massue, j’ai sombré dans le refus d’une réalité, rejetant la méchanceté humaine, non sans au passage y laisser des morceaux de moi-même.

J’aurais pu comme beaucoup tomber en dépression, renoncer à vivre, au lieu de cela, cette fin de journée diabolique où les mots rapportés furent pire qu’un coup d’épée, m’ont invitée à prendre la plume, à m’accrocher au mystérieux voyage que sont les rêves et les sentiments, à continuer à croire que la passion existe, quitte à gommer, recommencer, sans s’arrêter.

Sept ans, et je n’ai rien oublié ni le mal que l’on m’a fait ni les mains tendues ni ceux trop stupides pour écouter ni ceux trop pédants pour communiquer, ni toi que j’ai tellement aimé.

Sept ans durant lesquels j’ai fermé ma porte à double tour, mon coeur aussi, sept ans où j’ai attendu l’impossible, sept ans qui m’ont ouvert l’envol de mes rêves.

Des rencontres, des contrats signés, une vraie reconnaissance, et toujours cette volonté d’aller plus loin, d’y croire encore, juste en croisant un sourire ou un regard, juste en ne lâchant pas cette petite étoile.

Il y a sept ans, j’ai laissé cinq secondes détruire quelque chose auquel je tenais vraiment, c’est peu cinq secondes, le temps de quelques mots qui bloquent, qui font saigner … cinq secondes.

Le chapitre se ferme, un nouveau livre va s’écrire, j’en suis persuadée … je ne laisserai plus cinq secondes ternir mes pensées.

 

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( 17 septembre, 2017 )

L’instant, ce moment T … 5 Secondes.

Ces instants T qui surgissent de nul part, au hasard d’une rue, d’un magasin, ces secondes où parfois les fils du passé s’entremêlent avec ceux du présent, nous laissant sans voix. Ce seront ces visages croisés au lointain lors d’une séance shopping au centre commercial du coin, furtifs, et pourtant telle une flèche pointant sa lame avec force, nous incitant à plonger une fois encore dans le manque qu’impose l’absence.

Ces minutes où nous faisons un pas, où nous restons figés, où nous voudrions tant avancer, ces secondes qui telles des claquements de doigts nous clouent sur le sol.

La vie n’existe qu’au travers de ces dizaines de moments d’hésitations, de renoncements, ces actes que nous ratons, ces paroles que nous prononçons, ces silences qui hurlent.

Comme je l’ai annoncé précédemment, j’ai repris mes droits pour mon roman 5 Secondes qui n’avaient pu être en vente, pour des raisons compliquées, qu’au salon de Paris. Quelques remaniements vont s’avérer nécessaire, puis il sortira certainement dans quelques semaines en autoédition, sur Amazon, pour que mes mots ne meurent pas, pour ne pas passer à côté de ces cinq secondes de bonheur.

 

 

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( 10 septembre, 2017 )

Faire, effacer, recommencer, mieux …

 

La vie, c’est comme l’écriture d’un manuscrit. Rien n’est figé. Depuis quelques jours, sur la demande d’un ME, j’ai repris mes droits chez Edilivre pour Rouge, afin de le retravailler. Ce polar n’était qu’un brouillon. J’ai hésité à me plonger dedans. Difficile de faire ce saut, surtout quand il s’agit du premier roman. Une envie de laisser une trace de ce qui fut. Effacer m’oblige à ouvrir des portes que j’avais claquées, à repenser à des tranches de vie rangées. Ce manuscrit, je l’ai souvent dit, fut écrit avec des larmes de sang. Depuis, elles ont séché, même leurs traces ont totalement disparu. Recommencer m’oblige à plonger en apnée.

J’ai eu du mal, quelque part je me l’interdisais, et puis j’ai gommé, refait, restructuré, des pages et des pages. Je n’en suis qu’à la moitié, mais c’est une renaissance. Je ne sais pas si ce sera mieux, ce ne sera certainement pas pire, et c’est le plus important.

Une belle leçon de vie.

Une many, une vie, rien n’est définitivement figé, tout peut être reconstruit, avec un peu de volonté. Il faut accepter de s’être fourvoyé, d’avoir fait des erreurs, et le temps efface. Pour cela, il faut simplement oser, casser, changer, quitte à se mettre en danger, sortir de sa zone de confort, et une fois que ce choix s’est imposé, surtout ne pas renoncer face à la difficulté. C’est un défi qu’il est important de réaliser pour soi.

( 5 septembre, 2017 )

Ce besoin de vivre en paix.

Est-ce le fait une fois encore de vieillir, mais j’adhère de plus en plus au fameux « fichez-moi la paix! » Avant, j’étais à la fois naïve, tolérante à l’extrême, puis la vie m’a imposé des limites. Je pouvais vivre dans le bruit, entourée de nombreuses personnes, ma maison était un vrai open bar. Maintenant j’aspire au calme, au silence. Laissons une petite ouverture faute de laisser une porte ouverte.

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( 4 septembre, 2017 )

Vive le rentrée !

C’est le grand jour ! Des milliers d’élèves vont faire leur rentrée. J’adore ce premier jour où tout se joue. On les voit arriver, bien habillés, tout bronzés, avec leurs affaires neuves, plutôt souriants. En général, ils sont sages, timides (ça ne dure qu’une journée !). Beaucoup sont à moitié endormis, car ils ont passé leurs vacances à se coucher tard. Soyons honnêtes, en tant qu’enseignants, c’est un des meilleurs moments de l’année, parce qu’on y croit. Tel un livre que l’on écrit, on débute une première page pleine d’espoir, et croyez-moi, c’est long une année scolaire, autant pour les enfants que pour les enseignants. Il s’en passe des choses, des rires, des pleurs, des chamailleries, des victoires, une année, c’est comme des centaines de pièces de puzzle qui vont former un tableau.

Alors voilà, je suis prête. Je pose le premier morceau. J’entame aussi un compte-à-rebours de cinq ans, ce qui me donne un large sourire.

Je suis heureuse, c’est la rentrée des classes ! J’y vais !

Bonne rentrée à tous les enfants, et à tous les enseignants.

 

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( 29 août, 2017 )

Lorsqu’une nouvelle aventure se dessine

Se tourner vers une nouvelle maison d’édition, c’est un peu comme laisser son enfant faire ses premiers pas à l’école maternelle. On ressent une certaine appréhension surtout lorsque l’on a déjà publié de nombreux livres, lorsque l’on a plongé les deux pieds dans la marmite des éditions classiques. Suite à mon annonce, vous avez été nombreux à me féliciter, à vous inquiéter pour d’autres, à vous réjouir surtout de la sortie de POURPRE. Déjà avant même sa parution, plusieurs chroniqueurs m’ont contactée. Cela me touche vraiment cet engouement pour mes polars, sachant le plaisir que je mets à les écrire.

Pourquoi une édition classique plutôt que l’auto édition ? En tout premier parce que cette maison d’édition me fut chaudement recommandée par deux librairies de ma région qui jusqu’ici n’avaient pas vraiment fraternisé avec Edilivre, et que mon objectif reste de voir mes livres en rayon. Ensuite parce que j’ai des amis auteurs qui en sont ravis, et surtout parce que j’aime beaucoup l’esprit qui y est véhiculé.

Si j’ai hésité, c’est que j’avais reçu deux autres contrats de grandes éditions, qui me demandaient l’intégralité de toutes mes parutions. La vie m’a appris à rester humble et prudente, et je ne veux pas mettre tous mes oeufs dans le même panier. J’y aurais peut-être gagné en notoriété, mais ce n’est pas mon objectif. Je ne suis pas écrivain, mais enseignante, et jusqu’à ma retraite, je ferai tout pour garder mon envie d’é rire, qui reste ma soupape à un travail où j’ai besoin d’évasion pour rester performante.

J’aime écrire de tout en dehors des polars, et je veux garder ce plaisir de plonger dans l’imaginaire lorsque j’en ai envie, et ne pas me trouver enchaînée à une édition qui m’aura peut-être oubliée dans quelques mois.

Je suis ravie de vivre cette nouvelle aventure ! Je remercie encore tous mes bétas-lecteurs qui m’ont vraiment permis de réaliser un manuscrit où il ne reste que peu de travail à faire. Beaucoup d’auteurs gardent jalousement leurs écrits, comme si on allait leur voler. Travailler en coopération, accepter d’effacer , de refaire, c’est extrêmement important. Un clin d’oeil en particulier à Anne-Ju, qui m’a fait recomm des passages entiers, pointant du doigt  les erreurs.

À quelques jours d’une autre aventure qui sera la rentrée des classes, je vais donc m’investir à fond pour finaliser au mieux les directives de corrections qui me sont demandées. Et puis on croise les doigts ! D’avance je sais que mon polar ne plaira pas à tout le monde simplement parce que l’homme est critique par définition.

Écrire un livre, le publier, c’est autoriser la critique. Donc utiles les critiques littéraires ? Certainement surtout celles qui ne sont pas de complaisance, celles qui pointent les failles, celles dont les lecteurs ont vraiment lu les livres, celles intelligentes aussi.

Je pense entre autre un commentaire qui m’avait beaucoup fait rire sur Amazon où Rouge avait été lynché car la personne n’avait jamais pu lire et ouvrir le numérique.

Quel rapport avec l’histoire ? À l’inverse, je pense notamment en tant qu’auteur à un chroniqueur pour Noir qui m’avait listé en privé tous mes points forts et mes points faibles, ce qui m’a permis de faire encore mieux pour Indigo, ainsi que pour Pourpre. La critique constructive est une bénédiction, la critique pour démolir est une perversion.

Je conclurais juste en disant qu’un livre n’est jamais parfait. On peut toujours trouver à redire, et dans notre société critique, on va toujours se tourner vers les points négatifs. Peut-être serait-il temps de juste lire pour le plaisir …

 

( 25 août, 2017 )

Mes lectures de l’été

Ceux qui me suivent sur facebook sur ma modeste page « la forêt des livres », vous avez suivi mes lectures de l’été.

Plusieurs messages de personnes n’ayant pas facebook m’ont demandé de récapituler mes lectures.

Il y en a eu tout de même beaucoup !

 

Au fond de l’eau de Paula Hawkins

Contrairement à beaucoup, je n’ai pas encensé le précédent roman de cette auteure  » La fille du train » que j’avais trouvé long et ennuyeux.

J’ai beaucoup plus accroché à ce roman, cette histoire où se rejoignent plusieurs vies, plusieurs mortes, Jules, Nel, Lena, Sean, Helen, une bonne analyse des émotions humaines. Le style est agréable, les personnages qui parlent à tour de rôle intéressants, mais la fin est terriblement décevante, prévisible, sans saveur. Quel dommage car ce thriller m’a tenue durant plusieurs certaines de pages pour faire un vrai flop à la fin. D’une banalité à faire peur, un peu comme si l’auteure avait du vite terminer. Un livre que j’ai pris plaisir à lire, sauf vous l’avez compris la fin !

 

Le tricycle rouge de Vincent Hauuny

J’avais lu de très mauvaise critique … pourtant …

Le tricycle rouge est un polar doté d’une intrigue efficace qui m’a tenu en haleine jusqu’au bout.

L’histoire de Noah Wallace, brillant profiler rescapé d’un accident de voiture où il a perdu sa femme. Il se retrouve impliquer par le biais d’une carte postale dans une série de meurtres survenue cinq ans plus tôt . Il y rencontre deux personnages qui vont l’aider, Sophie et Clemence. Le plongeon dans l’horreur n’est pas loin.

Ce livre a reçu le prix Michel Bussi.

J’ai adoré ce roman, le suspense était total. Le lien avec le titre n’apparaît que tardivement donnant du ressort à l’intrigue. La fin laisse entrevoir un second exemplaire peut-être …

 

Le bonheur n’a pas de rides de Anne Gaelle Huon

Quel joli coup de coeur. Je suis sortie ces jours-ci des thrillers et je ne tombe que sur de jolis romans plein de tendresse et de douceur. Une bien belle histoire qui ne se raconte pas simplement parce qu’il n’y a pour moi pas de moi pour cela. J’ai beaucoup aimé !

« On reconnait le bonheur au bruit qu’il fait en claquant la porte. »

 

Une grosse déception : L’élégance du hérisson de Muriel Barery

 

Voilà un roman que j’avais mis de côté depuis des mois voire des années. Premier choc, l’épitaphe « À Stéphane avec qui j’ai écris ce livre » ( oups ! Le « s » m’a un peu ébranlé pour un roman publié chez Gallimard)n j’ai pu noter tout au long de ce livre de nombreuses coquilles. Comme quoi, on critique beaucoup les indés mais les plus grands ont des failles.

Je ne m’y suis pas arrêtée et j’ai plongé dans le roman. Alors je m’attendais au coup de coeur, au livre qui prend aux tripes, et bien pas du tout.

Très grosse déception ! Je me suis ennuyée !!! Le texte est bien écrit, certes, mais l’histoire est vraiment rasoir. Vu les éloges, je suis vraiment tombée sur les fesses.

Une histoire banale, une fable sans véritable essence, bref, un roman monté aux nues simplement par une édition. Peut-être est-ce le fait de le lire en vacances ? Je misais sur la détente, j’en sors avec un mal de tête. Un livre pour ceux qui ont envie de se masturber le cerveau, et juste pour ceux-là !

 

Un vrai coup de coeur

Le philosophe qui n’était pas sage de Laurent gounelle.

 

Quel joli livre ! Un vrai coup de coeur. Certes l’histoire peut sembler insipide, et pourtant comme j’ai aimé cette analyse faite par l’auteur.

Les personnages de Sandro, Élianta sont un vrai délice et posent de véritables questions existentielles. Sommes-nous formatés par la société ? Une vie positive dénuée de sombres pensées comme l’avaient au départ ces jeunes indiens est-elle possible ? Pourrons-nous un jour de nouveau communiquer avec la nature ?

 

« J’ai créé un monde d’illusions qui se nourrissent d’elles-mêmes, un monde insensé qui s’autoalimente. »

 

« Ce qui est contre nature est voué à disparaître. Ce monde finira par s’effondrer de lui-même. »

 

En clair, j’ai adoré ! J’avais déjà lu un livre de cet auteur qui m’avait moins interpellé. Celui pose vraiment les problèmes de notre société. Fin classique et positive, je n’en attendais pas moins.

 

La dernière licorne de Tobby Rolland

 

Ce roman s’avère être un thriller doté d’une intrigue historique emportant le lecteur dans une course folle en compagnie de Zak et Cécile, d’Idil, et de bien d’autres du Vatican, en passant par Hong Kong à la recherche d’un des plus grands secrets de l’humanité.  L’auteur affirme détenir une part de vérité, c’est possible, une chose est certaine, c’est un bon livre que j’ai pris beaucoup de plaisir à lire, un livre qui fait se poser des questions.

 

Conspiration de Giacometti et Ravenne

 

Je suis une fan des romans de ces auteurs (puisqu’ils sont deux à écrire), même si certains romans sont mieux que d’autres, mais mes retrouvailles avec le commissaire Marcas est toujours un vrai plaisir. Cette fois, nous plongeons en plein coeur de la révolution avec des personnages hauts en couleur comme Danton, et la recherche d’un Secret, avec toujours une pointe occulte.

Jacques Ravenne étant franc-maçon, c’est un délice de découvrir les rouages de ces loges tenues secrètes durant des siècles.

 

En tous les cas, le roman commence par une série de suicides bien étranges, et le rythme est soutenu jusqu’au bout. J’aime particulièrement ce mélange historique, et vie actuelle, et je ne me suis pas ennuyée une seconde. À lire pour ceux que ce type de romans passionne, comme moi !

 

Mör de Johana Gustawsson

 

Un très bon thriller où la profiteuse  Emily Roy est bien sympathique, et où Alexie son acolyte nous plonge dans une histoire bien tordue comme on les aime (enfin moi !)

L’histoire se passe en Suède, toujours dans une atmosphère un peu lente comme on les aime, la découverte d’un corps amputé , avec une autre intrigue en parallèle, celle d’une actrice enlevée à Londres. Tout le mystère siège autour de l’ancien comâgnon d’Alexie qui est enfermé dans un hôpital psy. Bref une histoire bien tordue avec l’apparition de Jack l’éventreur … un bon filon, même si j’ai un peu trouvé certains passages longs …

 

Le dernier repos de Sarah

 

L’histoire

Tracy Crosswhite, enquêtrice de la police de Seattle trouve le moyen d’ouvrir de nouveau le dossier d’Edmund House qu’elle pense innocent. C’est alors que l’on retrouve les restes de sa soeur Sarah.

 

Je suis rentrée à fond dans le premier tiers, ne pouvant lâcher mon livre, puis le second m’a un peu moins captivé quand au dénouement, je l’ai vraiment trouvé sans saveur, tellement prévisible.

C’est vrai que je deviens maintenant très difficile concernant les thrillers. J’aime ne pas découvrir le meurtrier ou la fin. Là, c’était raté. Beaucoup d’incohérences dans ce livre. Pas le meilleur polar que j’ai pu lire.

 

Le Château de Tanna’saoghal de AJ Crime

 

J’avais lu le premier roman de AJ Crime publié chez Edilivre, et j’avais apprécié son style. Je fus donc plus que surprise en découvrant ce nouveau roman d’un genre totalement différent. J’ai donc plongé dans un livre limite ésotérique, avec des fantômes, de l’horreur, des personnages attachants, à la limite du polar. Bref, un genre bien particulier avec une plume raffinée, vous l’aurez tout à fait compris, j’ai adoré ! Une bien belle découverte !

 

Le murmure du Papillon de Patricia Duterne.

 

Je recommande ce roman de Patricia dont j’avais déjà apprécié les deux précédentes parutions.

L’histoire est toute simple, celle de Victor qui l’été de ses sept ans va dé ouvrir la vie et le monde des adultes.

 

Voilà un bien joli petit roman facile à lire, je l’ai lu en quelques heures, rempli de poésie. On se laisse bercer par l’histoire de Louise et de Victor, par ce passé qui s’entrecroise avec le présent, par la magie des mots.

Seule la fin m’a un peu déçue. J’aime les histoires qui finissent bien.

Un livre à lire sans hésitation ! .

 

Beaucoup de livres autoédités.

 

Les petits yeux étoilés de Bruno Madelaine

Le hasard m’a fait acheté ce petit roman de Bruno Madelaine. L’histoire d’un jeune Simon Renaud qui raconte son parcours et celui de sa famille  face au Syndrome de William BEUREN dont il est atteint depuis la naissance. Un roman poignant qui se lit vite, mais qui laisse des traces.  Un vrai coup de coeur À lire absolument …

 

Les amies de ma mère de Lydie Lefreve

 

Voilà un petit livre bien sympathique plein d’humour et de bienveillance. Le style est léger, bien écrit. Ayant moi-même une fille, j’ai retrouvé quelques clins d’œil familiers.

Une bonne lecture de vacances !

 

Le philosophe amoureux de claude Roudil

 

Quelle jolie découverte que ce livre empli de sensualité, un roman plein de sagesse, une traversée de la vie d’un homme avec la découverte du tantrisme, cette philosophe zen. J’ai lu ce roman par étapes pour bien assimiler chaque partie. C’est un vrai régal. Nul besoin de méditer pour aimer ! À lire … sans modération.

 

Moi aussi je suis Patrick Bruel de X

 

C’est avec beaucoup de curiosité que j’ai choisi de lire ce roman durant mes vacances. D’abord intriguée par la couverture qui casse la dite normalité, puis ce titre, un clin d’oeil au chanteur Patrick Bruel.

L’auteur a un style très agréable à lire, limpide qui passe bien, et je me suis laissée, bien malgré moi, prendre à cette histoire. Texte surprenant car entre-coupé de morceaux de chansons et de poèmes. Le plongeons dans l’introspection de l’auteur, éloignée au final de la vie du chanteur, est écrit dans un français savoureux qui nous emporte. Restons-nous avec des questions sur ce transgène ? Certainement, une curiosité, il faut bien l’avouer que l’auteur nous a savamment offerte avec pudeur. Un roman court, trop court, prenant, loin de la norme littéraire officielle , mais une jolie découverte.

‘Écrire, c’est arracher les lambeaux de l’intériorité  »

 

Une bonne intention de Solene Bakowvski

 

L’histoire est toute simple, celle d’une petite fille Mati qui a neuf ans et perdu sa maman. Elle a un papa paumé par ce deuil, et une grand-mère qui n’est pas trop bien dans sa tête. Un soir, la petite ne rentre pas de l’école. L’histoire est magnifique, superbe, pleine de tendresse. On s’attend à un polar bien glauque et on découvre un fort joli roman.

Je découvre cette auteure avec beaucoup de plaisir.

( 18 août, 2017 )

Rêver !!!

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( 7 août, 2017 )

La mode des selfies

Je vais rebondir suite à une vive discussion liée au blog d’une amie. Les selfies sont une mode, c’est une réalité. Qui n’a pas vu sur les réseaux sociaux ces pauses surfaites plombant le paysage ? Je déteste les selfies, et cette mode de l’image. Autant le temps d’un été comme l’expliquait cette amie, ce peut-être rigolo, autant ces personnes qui postent chaque jour leur tronche sur Instragram, cela me donne la chair de poule. Quel est ce besoin de se montrer ainsi ? Encore si c’était des photos « artistiques » dans un décor parlant, mais non, on voit miss tartampion en train de boire son café, puis sortant de la douche, puis se maquillant, puis passant devant un musée etc. Il faudrait m’expliquer l’intérêt que le simple mortel va avoir à regarder ces vies ? Personnellement, je fuis ! Quant à se faire tirer le portrait, je n’ai jamais été une adepte ! Mon père était un fan de photos, et je fus longtemps son modèle, chose qui me saoulait déjà. Je n’ai pas cette vénération pour les photosd’une personne uniquE. Peut-être parce qu’elle marque le temps qui passe, peut-être simplement parce qu’elle fige l’instant.

Pourquoi avoir besoin de la photo de son amoureux puisqu’il est gravé au fond de notre coeur ? Alors pourquoi je me fatiguerai à prendre des selfies et à en inonder la toile ? Honnêtement, à part mon quart d’heure d’ego, qui cela intéresserait vraiment ?

Je déteste les lèches bottes dont je lis régulièrement les propos mielleux  » tu fais toujours aussi jeune »  » ton sourire est à tomber ». Pour certaines personnes, je me dis qu’ils leur faudraient d’urgence un rendez-vous chez l’ophtalmologue !

Les selfies ne seraient-ils pas un moyen d’exploiter le culte de l’ego ? Au final vaste question, mais chacun fait comme il veut. Seulement, soyez gentils, cessez de me demander des photos. Ce n’est pas parce que je suis repoussante, simplement je n’en vois pas la nécessité. Et puis pour le petit plaisantin qui m’a dit qu’à ne pas vouloir me montrer, j’étais peut-être un mec caché, qu’il aille flâner sur ma page FB rouge-polar, il reste quelques traces de photos en dédicace. Alors photos de famille, oui, selfies pour inonder le web, non, pas pour moi …

 

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