( 4 novembre, 2017 )

Juste une seconde

Extrait

Ces derniers jours, j’ai appris à accepter une évidence, ce que je fais, ce que je crée, est pour moi un trésor auquel je dois croire, qui peut ne plaire qu’à moi seule. Ce n’est pas grave. L’important est de le faire, d’avoir, d’avoir surtout été jusqu’au bout.
Il est important de réaliser que les trésors de nos vies peuvent être mis à jour. Nous en avons tous, il faut juste les trouver et surtout ne pas jalouser les autres. Nous avons chacun les nôtres, car nous sommes uniques, tout comme notre créativité. Soyons tous les architectes de notre vie.

 

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( 4 novembre, 2017 )

Écrire et poser son propre regard.

Toujours la même rengaine, écrire, pourquoi est-ce vital pour certains et une contrainte pour d’autres ? Pour beaucoup, écrire n’est qu’un outil pour ne pas oublier, pour noter les choses importantes de la vie (les listes de courses par exemple), tandis que pour d’autres, l’écriture est bien plus que cela. Presque tout le monde a eu un jour envie d’écrire, mais bien peu de personnes passent à l’acte, par peur d’échouer, par pudeur, pour maintes raisons.

Il existe ensuite une grande différence entre ceux qui gribouillent, et ceux qui vont passer à l’étape supérieure, celle de la publication. Pour cette dernière, il faut être habité d’une vraie passion, car le parcours vers l’édition d’un livre est compliqué, parfois rude, certains ne s’en relèvent pas. Il faut donc avant tout y croire, vraiment.

J’ai cette passion. Écrire pour moi, c’est faire voyager mes mots sur la feuille de papier, c’est m’amuser avec des personnes imaginaires qui n’existent pas, telles des figurines Playmobil, j’assemble, je sépare, créant du sens et surtout de l’émotion.

Il m’est arrivé d’avoir un « creux » dans mon travail d’écriture, souvent lorsque j’étais tiraillée vers la réalisation de projets qui ne me « parlaient » pas. Je n’ai par contre jamais eu ni déception ni désillusion. J’écris d’abord pour moi, pour me sentir bien, pour tisser cette tapisserie pleine de couleurs qui me lie à mes lecteurs. Je ne me pose aucune question, surtout négative. J’ai fait du chemin depuis quatre ans. Avant, les critiques gratuites me faisaient mal. J’ai pris le recul nécessaire. Si le commentaire négatif a un argument valable, je le note dans un carnet pour ne pas commettre la même erreur lors d’un projet roman, sinon je ne m’y attarde pas, s’il n’est pas constructif .

Je ne me considère toujours pas comme écrivain même si à la fin de l’année, j’aurais publié plus de douze livres en quatre ans. J’écris comme certains préfèrent chanter sous la douche, ou d’autres dessinent sans cesse sur des bouts de papier. N’étant pas atteinte de nombrilisme, je doute souvent de la qualité de mes écrits, et suis toujours surprise de voir que mes ventes sont régulières. Je garde tout de même cette particularité, le secret de mes mots, tout comme le semi-anonymat. Salons et dédicaces, ce n’est pas pour moi, faute de temps, faute d’envie, et surtout je déteste le monde qui s’agglutine et qui phagocyte mon énergie. Et puis, honnêtement, rester des heures vissée sur une chaise à attendre le client, cela fait un peu  »attrape client » moi qui déteste le monde. On me prend comme je suis, disons plutôt que l’on prend mes livres, ce qui est le plus important.

Ce n’est pas comme cela que je vais vendre, allez-vous me dire, et bien curieusement, j’ai des lecteurs, et le reste, je m’en moque complètement. Lorsque je pose un dernier regard sur le dernier BAT de mon manuscrit, je suis déjà aspirée vers un nouveau roman qui se dessine, de nouvelles idées, de nouvelles possibilités. Si vous saviez à quel point ce n’est pas l’imagination qui me manque mais le temps ! Actuellement, j’ai plus d’une dizaine de projets à poser sur le papier, dans des styles et genres différents, juste pour le simple plaisir de m’amuser à poser les mots, à faire passer des messages, à offrir un peu de chaleur dans ce monde de brutes.

Alors, si vous connaissez juste un moyen de me donner du temps, j’aimerais me poser pour rallonger mon regard sur mes romans.

En attendant, un petit tour sur mon nouveau roman !

 

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( 2 novembre, 2017 )

Juste une seconde

Je suis très heureuse de vous présenter la couverture de
« Juste une seconde » …publié sur KDP dans 72 heures. J’avoue que j’ai bien pataugé et je crois avoir un peu raté le prix ! On verra bien !!!! C’est un essai. Pour la publication broché, c’est encore plus compliqué !!!! Donc pas pour demain !

 

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( 1 novembre, 2017 )

L’auto édition.

 

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Tout le monde veut un éditeur, mais tout le monde écrit,  certains vont même jusqu’à vendre leur âme au Diable pour un contrat. Je suis un électron libre, et je revendique mes choix éditoriaux. Je publie dans plusieurs supports, par choix. J’ai la plume facile, qui se lit bien, j’ai de la chance, j’en ai conscience. Plus de dix livres en moins de quatre ans dans diverses éditions. Je ne suis pas à la recherche d’un best-seller, je n’y crois pas. Tout est tellement préparé à l’avance. Il faut tirer les fils au bon moment.

Pour mon roman « Juste une seconde », je me lance dans l’auto édition, non sans peur, sur les conseils de nombreux amis tombés dans la marmite. KDP, c’est un peu un tir d’essai, afin que ce manuscrit, précédemment publié pour le salon de Paris par FFD qui n’a pu suivre ensuite, ne meure pas. Pour parfaire aux lois éditoriales, ce manuscrit fut complètement transformé, la couverture est nouvelle, la quatrième aussi, et bien sûr le titre. J’espère que vous lui ferez bon accueil. Je n’ai rien à perdre. Si c’est un échec, c’est que cette histoire devait simplement dormir, que ce n’était pas son heure.

Rien n’est jamais gagné à l’avance, car comprendre cette plateforme est bien compliquée pour moi qui suis toujours aussi quiche en informatique, un travail de Titan, mais j’aime bien me dire que c’est un nouveau défi. Et les défis, c’est ce qui me fait me sentir vivante.

 

Contrairement à beaucoup d’auteurs qui comptent leurs ventes voire leurs recettes, je ne m’y intéresse pas. Ce que j’aime, ce sont les retours, le ressenti des lecteurs, est-ce que mon message est passé ? Est-il trop utopique ? Ou trop niais ? Ont-ils vibré ?

Le pouvoir de l’écrit reste une véritable arme que j’ai décidé de manier positivement.

Aller jusqu’au bout des mots, des émotions, ne pas juste faire des phrases dans le vide, donner la chance à une histoire d’exister pour faire du bien. Je fuis le négatif, les personnes nocives, pour simplement me remplir de belles choses. Rendons à César ce qui lui appartient. Ce manuscrit a reçu plusieurs propositions d’éditeurs connus, mais il devait prendre son nouvel envol sans chaîne à ses pieds. C’est tellement compliqué ensuite de les rompre en cas de problème.

 

« Juste une seconde » sera peut-être un échec, peu importe, je n’ai plus ce désir de prouver qui je suis. Il fut un temps où j’avais été tellement rabaissée que je devais me prouver à moi-même qui j’étais. Aujourd’hui, je le sais, et j’en remercie encore tous ceux qui ont cru en moi, et m’ont aidée à traverser ce désert.

 

En route vers un nouveau type de publication dans quelques jours si tout va bien  … Entre nous, est-ce vraiment l’éditeur qui fait le livre ou la plume de l’auteur ?

( 31 octobre, 2017 )

Ces portes qui se ferment.

La porte, cette porte que l’on ouvre, que l’on claque, que l’on laisse entrebâillée, cette porte pleine d’espoir ou de désillusion, cette porte reste liée au seuil que l’on peut franchir ou non.

Une porte par définition a une serrure, une serrure a une clé. Doit-on ouvrir toutes les portes, et surtout avons-nous toutes les clés ? La peur est une clé qui ferme beaucoup de portes, l’amour en est une qui à l’inverse en ouvre d’autres. Chaque porte que nous ouvrons s’inscrit comme un nouveau chapitre de vie à écrire. Nous y mettons des virgules, des pauses, des temps différents, et surtout nous nous autorisons à ouvrir de nouvelles portes. Pourtant parfois, nous restons coincés devant l’une d’elles, comme si la clé dans la serrure s’était figée, comme si nous n’avions pas envie de pousser, de traverser de l’autre côté.

Et puis il y a ceux qui passent trop vite, fermant la porte avec violence. Ceux-là s’interdisent de poser le passé, d’en tirer les enseignements, de prendre le bon, de laisser le mauvais, ils tranchent juste, avec violence, sans retour possible. Ils se retrouvent alors inconsciemment dans un cycle où ils reproduiront un jour la même erreur.

Quoiqu’il arrive, ces portes symbolisent nos choix. Nous pouvons passer notre vie à fuir les autres, à claquer des portes, ou bien simplement à en fermer doucement, à rester bloqués devant d’autres qui restent résolument closes en espérant que par magie, elles s’ouvrent.

Je pense que nous devons tous à un moment fermer une porte, pour faire une pause, pour nous retrouver, pour nous autoriser à vivre autre chose, mais peut-être est-ce judicieux de ne pas tourner la clé à double tour, car derrière toutes les portes fermées se cachent des trésors que nous pouvons redécouvrir autrement, différemment, à un autre moment.

N’hésite pas à pousser ma porte, même si les aiguilles ont tourné, je serai là …

 

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( 31 octobre, 2017 )

la dernière lettre

Inspiration

Ah cette dernière lettre, celle qui fut écrite avec le sang de mon coeur, celle qui chantait tout l’amour que je voulais t’offrir, celle qui disait tout sans rien écrire. Je m’en souviens encore. Hier. Je l’avais écrite à la main, ayant choisi un stylo de qualité, j’avais fait un brouillon, que dis-je, des dizaines de brouillon. J’avais rempli des pages et des pages pour tout te dire, pour tout t’expliquer, pour que tu saches, pour que tu comprennes, pour que tu ne t’éloignes pas définitivement. Au final, ma missive ne fut pas très longue. Trop de mots qui ne parlent pas. Tout était entre ces lignes, ces pleins et ces déliés. J’étais l’écriture, capricieuse, sautillante, incertaine, sauvage. Je m’auréolais par moment de superbes majuscules, pour montrer ma beauté, mon insistance. J’évitais les mots doux pour ne pas te brusquer, les mots tendres pour ne pas te faire pleurer, les mots crus pour ne pas te choquer. J’essayais juste de me calquer sur ce que tu aurais voulu lire, sans bien savoir au fond, la plume tremblante de m’être peut-être trompée. J’ai choisi ensuite la plus jolie enveloppe, celle qui était de la couleur de mon âme. J’ai écrit ton adresse, collé un joli timbre, pas Marianne, c’était trop ordinaire pour quelqu’un comme toi, un timbre qui était toi. Je n’ai pu résister à l’envie de déposer quelques gouttes de parfum, juste pour le plaisir d’embaumer mes rêves. La lettre terminée, j’ai hésité, je me suis préparée pour la poster, et puis non, j’ai renoncé. Mes mots n’appartiennent qu’à moi. Tu ne pourrais pas comprendre. Tu ne m’as jamais comprise. Tu ne l’aurais certainement pas lue. Alors, j’ai rangé cette dernière lettre dans une boîte qui en contenait déjà des dizaines. Elle a rejoint ses camarades de solitude, toutes ces phrases que je t’avais écrites, toute cette vérité que je voulais te dire, toute ma vie en lambeau, toutes ces miettes que tu m’as juste laissées. J’ai refermé la boîte sans pleurer cette fois. Il est un temps où il faut simplement mettre un point finale à une histoire et cesser les virgules. Toi, tu l’as mis depuis longtemps, sinon tu aurais répondu. Je viens de le faire. C’était ma dernière lettre.

 

Texte manuscrit en cours  @

 

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( 30 octobre, 2017 )

Comment vient l’inspiration ?

Pour moi, elle s’impose comme une réalité. C’est même amusant, car parfois elle arrive, alors que je suis occupée à d’autres activités. Je me tiens alors « je tiens un super sujet ! » , puis j’oublie, parce qu’elle est volatile. Parfois, si j’en ai la possibilité, je prends un papier ou mon téléphone pour noter. J’ai des dizaines d’idées un peu partout sur des coins de table, sur des carnets, des idées en sommeil, et puis un jour, je les réveille. Je n’ai plus d’obligation d’écriture, et c’est un vrai bonheur de pouvoir écrire quand je veux, pour qui je veux. J’ai des demandes, nombreuses, des défis que l’on me lance. Malheureusement, je manque de temps. Je n’écris que pendant les vacances, et encore ! Depuis que je sors de nouveau de mon terrier, je privilégie les restos entre amis à l’écriture, mais avec l’hiver qui approche, je sais que je vais noircir de nouveaux des pages blanches.

J’ai un roman en tête depuis des mois, il faut que je m’y mette, à Noël certainement.

Dernièrement, une copine ayant appris que j’avais écrit « H et la plume de l’espoir » m’a demandé de lui faire une histoire pour sa petite-fille qui a vécu un drame. L’idée me séduit. Je ne suis pas auteur jeunesse, mais j’aime bien cette idée de faire du bien à quelqu’un. Alors pourquoi pas ?

L’inspiration peut prendre vie n’importe quand, n’importe où, simplement pour s’inscrire comme une évidence. Je suis persuadée que nous sommes nombreux à avoir la même idée au même moment, simplement un seul va l’écrire. Les idées sont faites pour être partagées, pour faire de ce monde quelque chose de meilleur. L’inspiration est juste un des ingrédients, il y en a tant d’autres, mais une chose est sûre, si vous aimez écrire, foncez, ne laissez pas l’inspiration s’envoler. Il n’y a aucune raison pour ne pas écrire !

 

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( 29 octobre, 2017 )

L’importance de l’amitié

Je parle souvent de l’amour, c’est vrai, car c’est mon moteur, au sens large du mot, mais l’amitié est une valeur tout aussi importante. D’abord, peu d’amours durent toute une vie, alors que des amitiés résistent parfois à tout, je parle des vraies, de celles qui défient le temps. En amour, on débute souvent dans l’éblouissement, la fascination de l’autre, le « sans défaut visible », alors que dans l’amitié, il est plus question d’une connivence. Les amis sont ceux avec qui on rit, avec qui on peut tout dire, se confier sans être jugés, avec qui on peut parfois prendre du recul, pour ensuite se retrouver comme si le temps s’était stoppé. Certains me disent que c’est la même chose en amour, et j’avoue être plus sceptique. Hormis, les amours qui défient le temps, rares sont les amoureux qui se retrouvent vingt ans après comme si rien n’avait changé.

L’acte d’amour passant presque toujours par la case désir va se heurter à l’apparence, et malheureusement, l’embonpoint, la calvitie, les rides, font rarement bon ménage avec l’amour éternel.

Tandis que l’amitié se fiche des dégâts du temps. L’amitié se contente « d’être ».

Certaines personnes vivent sans véritable ami. C’est un choix qui leur est propre. Un désir peut-être de ne pas se dévoiler totalement. Personnellement, je pense que les vrais amis nous rendent meilleurs, simplement parce qu’ils savent dire ce qu’il faut quand il faut, au bon moment. Tout comme en amour, on ne rencontre pas nos amis par hasard, c’est un peu comme s’ils s’inscrivaient dans notre chemin de vie. Avec eux, nous avons le droit d’être nous-mêmes, de ne pas porter de masque, de dire ce que nous avons sur le coeur.

Un véritable ami ne juge pas, il peut conseiller, mais jamais il ne va menacer, faire du chantage affectif ou prendre parti. Pourquoi ces amitiés vont-elles fleurir ? C’est une question épineuse. Ce peut-être le choc d’un regard ou d’un rire, qui n’a pas vécu un fou rire qui a couronné une longue amitié, une « reconnaissance » intellectuelle de l’autre, et puis on a ceux, on ne sait pas pourquoi, mais on est « bien » avec, l’impression de les connaître depuis toujours, ce plaisir de se retrouver même si ce n’est qu’une ou deux fois par an, ce plaisir d’être ensemble.

Encore plus que l’amour, les vrais amis se reconnaîtront sans avoir besoin de se le dire, ils n’auront nul besoin de mots « d’amitié », ils sauront qu’ils sont.

L’amitié au final a cette merveilleuse faculté de ne pas se dire, de ne pas s’écrire, de simplement se vivre avec à la clé ce doux sentiment qui se nomme la tendresse.

 

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( 20 octobre, 2017 )

La course aux éditions …

Cette course aux maisons d’édition me fait doucement sourire. Que l’on se rassure, j’ai été comme vous, avant. Il est vrai que ces des contrats, j’en ai reçus, j’en ai signés, ce qui me vaut aujourd’hui de publier dans plusieurs ME à compte d’édition, de faire le choix de poursuivre également pour d’autres genres de manuscrits chez Edilivre, et de prochainement tenter KDP juste pour le fun.

Que dire ? Je serai bien ingrate de cracher sur l’édition alternative qui m’a servi de tremplin, tout comme sur les autres éditions, car je vends bien, sachant que je fais peu de salons, et aucune dédicace. J’en ai fait, mais je n’en ai tiré aucune satisfaction, et je n’ai plus envie de faire ce qui m’ennuie. C’est donc un exploit là où beaucoup échouent. Même si j’en suis heureuse, je n’en retire aucun orgueil. Contrairement à beaucoup, j’écris juste parce que c’est une passion, un besoin de poser des mots, de faire passer des messages qui me tiennent à coeur. Je pourrais transmettre mes idées gratuitement, je le ferai, mais dans ce monde cynique, seul le label éditorial donne une apparence de qualité.

Dans les mois qui arrivent, plusieurs publications vont voir le jour. D’abord «  Juste une seconde » , la nouvelle version de « 5 Secondes », encore meilleure, un message auquel je tenais, qui ne devait pas mourir, celui de cette seconde chance à laquelle nous avons tous droit. Puis, une nouvelle aventure d’Antoine Bourgnon, chez Évidences édition, Pourpre, un polar que j’ai adoré écrire. Pour Noël, je l’espère, mon tout petit livre jeunesse illustré par Marie Texier, que je remercie encore, un message d’une importance capitale pour moi sur le harcèlement et la reconnaissance des maladies invisibles. Et je ne parle même pas de 2018 qui verra la version revue de Rouge, toujours chez Évidences édition. Que du bonheur ! Surtout que l’encre n’a pas séché et continue à courir, plusieurs idées de manuscrits, roman, polar, historique, jeunesse … Des mots pour toucher, des mots pour faire pleurer ou rire, des mots pour dire ce que la voix ne dit pas toujours, des mots pour vous, pour toi, pour tous ceux qui ont envie de continuer à mes cotés. 2018 ne pourra qu’être une très bonne année. Je le veux. Il le faut ! Enfin !

( 19 octobre, 2017 )

Lorsque les mots font des miracles

 

Écrire, c’est utiliser les mots dans un but essentiellement positif. Rien ne me fait plus plaisir lorsque je constate que mes histoires sont entendues, comprises. J’écris beaucoup, certains de mes livres sont pourtant plus importants que d’autres. Mon premier livre-jeunesse sortira aux alentours de Noël, si tout va bien. C’est un tout petit livre, que certains jugeront certainement sans intérêt, pour moi, il « est ».

Un jour, j’ai reçu une lettre d’une maman très touchante, une lettre qui m’a bouleversée.

(…) Vous savez dire ce qu’il faut, aidez mon fils. Il est atteint de la maladie d’Hashimoto, et harcelé par ses petits camarades. Vous êtes une maman, une maîtresse, et surtout vous vous battez pour une cause juste.(…) »

La lettre relatait toute l’histoire de ce garçon. J’ai été touchée. Je ne me sentais pas auteure pour enfants, certainement parce que je passe mes journées avec, et que l’écriture est un moyen de sortir de ce milieu. Pourtant, je ne pouvais pas ne pas entendre la douleur de cette femme. Voilà,comment ma plume a donné vie à « H et la plume de l’espoir ».

Au-delà d’un petit livre, j’ai voulu une fois encore, par le biais des enfants, mettre en avant les maladies invisibles, ces douleurs que l’on ne voit pas, dont des enfants sont aussi porteurs. L’incompréhension de certains enfants que la peur poussera à harceler, à critiquer, à se moquer. Ce petit livre de rien du tout sera j’espère bien plus qu’un simple livre, un pansement pour ceux qui souffrent

 

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