( 21 mars, 2017 )

Parlons un peu musique, mon chanteur préféré, un jour, la rencontre.

Que serions-nous sans musique, ces notes qui rythment nos vies, qui bousculent nos pensées les autorisant à se poser. L’éventail de choix musicaux est si large que chacun peut y puiser selon ses goûts, ses humeurs alternant entre classique, poétique, populaire ou musiques actuelles.
Comme vous le savez tous, je suis une inconditionnelle fan de Jean-Jacques Goldman, un grand monsieur dont j’ai toujours admiré la simplicité, la discrétion, et l’humilité.
Flash back dans le passé. J’ai découvert les chansons de JJG en 1980, j’avais vingt-ans. Il habitait Montrouge, non loin de chez moi.
Mon fils Christophe ne cessait de fredonner ses succès en chambre stérile en particulier « La vie par procuration ».
C’est ainsi que j’ai écrit à Jean-Jacques après le décès de Christophe. Il m’a répondu une magnifique lettre manuscrite, d’une beauté qui m’a aidée à me relever. J’ai toujours gardé en mémoire le fait que quelques mots peuvent sauver quelqu’un.
Des années plus tard, je suis devenue instit, et j’ai axé mes projets de classe sur ses chansons, mon premier projet fut Rouge dans une classe de CE2 où j’étais remplaçante ( superbe chanson, inconsciemment une des raisons pour laquelle j’ai pris ce titre pour mon premier polar), puis s’enchaînent un projet sur les mains puis d’autres qui m’ont conduite à des échanges réguliers avec ce grand monsieur, à le rencontrer avec ma classe plusieurs fois.
Il y a des routes que l’on ne croise pas par hasard, Jean-Jacques fut l’une d’elles.
Même s’il est aujourdhui à la retraite, ses chansons ne quittent pas mes écouteurs, toutes reliées à une phase de ma vie, à des chemins que j’ai parcourus.
« Puisque tu pars » dédiée à mon ange,  » Confidentiel », une de mes préférées,  » Veiller tard ». On peut ne pas aimer la voix de cet artiste, chacun ses goûts, on ne peut pas ne pas être touché par ses paroles, des mots qui bouleversent, des mots de tous les jours.
Qua,t à moi, « Je voulais simplement te dire. Que ton visage et ton sourire. Resteront prés de moi sur mon chemin »

( 6 mars, 2017 )

Trop lire est-il pathologique

C’est vrai que ceux qui me connaissent savent que le plus beau cadeau que l’on puisse me faire reste un livre ou une carte Kobo. Je ne suis pas une femme qui aime le luxe, les bijoux (en dehors des bracelets très discrets), ni les fringues. Un livre est toujours pour moi une vraie bouffée de bonheur et même si ma PAL gonfle de jour en jour, c’est un plaisir sans cesse renouveler de regarder tous ces titres qui m’attendent, un peu comme si ainsi je prolongeais ma vie de quelques mois voire quelques années.
Ma grand-mère était comme moi, et je me souviens encore de ce jour où je l’ai trouvée venant de quitter ce monde, à l’âge honorable de 93 ans, un livre ouvert sur son fauteuil, j’ai pensé avec angoisse qu’elle ne saurait jamais la fin de ce roman, peut-être inconsciemment qu’elle ne vivrait jamais la fin de l’histoire de ma propre vie.
Quelle ne fut donc pas ma stupeur la semaine dernière en entendant une personne vociférer que ceux qui lisent trop sont des êtres psychologiques atteints et que nous devrions nous faire soigner. Navigant sur de nombreux groupes littéraires, je me suis dit avec amusement que j’allais, par ce post, rendre hommage à tous les fous que nous sommes, ceux qui ne peuvent passer une journée sans lire une ligne. Et si pathologie il y a, je préfère conserver ce grain de folie ! Allez, je vous quitte pour plonger dans un nouveau livre, parce qu’effectivement, pas un jour sans un livre !

 

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Merci à Quebec loisirs pour cette citation

( 21 février, 2017 )

L’art du thé

Il fut un temps où je détestais le thé, rien que son odeur me donnait la nausée, c’était avant. Et puis un jour, j’ai découvert lors d’un séjour en Tunisie, le thé à la menthe, fait avec doigté, dans de magnifiques petits verres, bien sucré, délicieux. J’ai plongé ainsi dans le monde du thé, et je ne m’en passe plus. J’ai une prédilection pour le thé vert qu’il soit au jasmin, au ginseng ou à la menthe. J’ai beaucoup plus de mal à prendre un thé noir anglais que je trouve trop fort.
Le thé vert est un vrai bonheur pour le corps avec de grandes vertus au niveau santé.
C’est un anti fatigue qui permet de retrouver du tonus, il a également un aspect positif côté digestif, et un anti oxydant réduisant le cancer, aide à réduire l’hypertension, et permettrait de gagner trois ans de vie.
Récemment, une université chinoise a révélé  les effets bénéfiques de cette boisson pour combattre la dépression. Les chercheurs ont constaté que le thé semble stimuler les circuits nerveux du plaisir. Il semblerait que les personnes qui boivent plus de quatre tasses de thé vert par jour, réduisent les risques d’une dépression de moitié (contrairement au café)
Par contre, il faut faire bien attention à ne pas prendre un thé au milieu du repas si on a des tendances à être anémiée, et donc à limiter ses tasses de thé à quatre par jour.
Alors, un petit thé les amis ? Il y en a tant à découvrir et à savourer.

 

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( 19 février, 2017 )

Pourquoi une maladie auto-immune comme Hashimoto est-elle si difficile à accepter ?

Rien de nouveau, mais le redire peut servir ! Tant de maladies auto-immunes, tant de personnes en souffrance. Outre les symptômes parfois difficiles, ces maladies s’acceptent avec difficultés.
Une maladie auto-immune voit ses anticorps, au lieu de jouer leur rôle de défenseur de l’organisme, attaquer le système immunitaire par le biais d’un organe. Le système immunitaire devient pathogène. Cette pathologie existait il y a un siècle pour n’englober que des maladies « connues » comme le diabète ou la sclérose en plaque. Ce qui est surprenant, c’est que la maladie d’Hashimoto fut la première maladie auto-immune identifiée et officiellement reconnue. Incroyable ! Alors que de nos jours, elle n’est pas toujours bien considérée par le milieu médical. Une fois encore, ce n’est pas pourtant une maladie anodine pour tous. Elle peut se trouver associer à d’autres maladies auto-immunes comme une insuffisance des surrénales, des problèmes cardiaques, voire en cas extrême une encéphalite d’Hashimoto souvent mortelle ou un lymphome, sans oublier les cancers thyroïdiens.
On peut s’interroger sur la raison d’une prise en charge parfois tardive, tout comme sur le suivi parfois aléatoire des malades. Ayant rencontré lors de l’écriture de mon recueil, des spécialistes, certains m’ont simplement avoué qu’ils ne pensaient pas toujours à Hashimoto si la TSH se trouvait dans les normes labos. Seulement voilà, les statistiques montrent que plus de 60% des malades devront friser « le bas de la norme » pour se sentir bien. Vérité de la palisse donc, un patient qui consultera son médecin pour une grosse fatigue, avec une TSH à 3,5 ne sera que rarement traité puisque le test de recherche des anticorps ne sera pas fait. De plus la maladie d’Hashimoto peut provoquer des anémies, et si la prise de sang montre une baisse du fer, le malade ressortira avec une cure de Tardyféron pour remonter l’organisme, et quelques mois plus tard se développeront d’autres symptômes liés au ralentissement thyroïdien.
Perte de temps, fatigue, aggravation de la destruction…
Dernièrement, l’association a reçu le témoignage d’une jeune femme ayant perdu son travail suite à des troubles de mémoire. La maladie d’Hashimoto ralentit le corps, le cerveau fonctionne moins bien. L’articulation des mots devient difficile, la concentration se réduit, la panique surgit. Qui n’a pas ressenti cette impression de nager dans le brouillard en cherchant ses idées ? Terrible de perdre un emploi et sa raison de vivre à cause d’une simple maladie « anodine ».
Cette maladie, non diagnostiquée, peut également conduire à des troubles neurologiques, un comportement parfois étrange, une dépression, des tendances paranoïaques, voire des démences. Au début du siècle dernier, on internait les personnes pour bien moins que cela.
Là se pose les vraies questions, n’est-il pas possible de diagnostiquer plus tôt cette maladie auto-immune, de se poser les vraies questions dès le départ ?
Prenons l’exemple d’un individu sortant d’une période difficile, divorce, deuil, rupture, suivie de moments où alternaient crises d’angoisse, et si ces angoisses qui le clouaient au sol l’empêchant de riposter aux attaques, si ces larmes qui le submergeaient, cette incapacité à faire face étaient simplement la résultante d’une montée des anticorps ? Cela montre la grosse limite du regard médical juste centré sur une affaire de normes.
On peut comprendre pourquoi cette maladie est si difficile à accepter par le malade, elle est « reconnue » partiellement, mais n’est pas bien considérée par le milieu médical qui la juge anodine, par l’entourage qui ne peut comprendre l’alternance de phases où tout va bien, et les rechutes non prévisibles.
C’est pour cette raison qu’il faut continuer à faire comprendre cette maladie, à aider les futurs diagnostics.
Ensemble, tous les espoirs sont permis !
Ensemble, nous ouvrirons les yeux à ceux qui refusent de voir.

Soyons positifs, vivons positifs … Et retrouvez-moi bientôt dans un roman plein de pensées positives.

Nous serons probablement au salon de Paris le Samedi et Dimanche 24 et 25 mars.
Venez nous voir nombreux !i
Continuez à diffuser l’essai Hashimoto, mon amour édition 3 aux éditions FFD

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http://www.editions-lesateliersdegrandhoux.com/hashimoto-mon-amour-sylvie-grignon-f256997.html

 

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( 14 février, 2017 )

Saint Valentin

 

La saint Valentin est aujourd’hui une fête commerciale, mais elle fut un jour, bien plus que cela, la fête simplement d’un saint dont , vérité de la Palice, le nom était Valentin. Il fut condamné à mort par un empereur roman pour avoir officié des mariages clandestins chrétiens. Défenseur donc de l’amour et du mariage, il fut canonisé pour cette raison.
Ce ne fut qu’à la fin du moyen-âge que cette fête fut officialisée le 14 Février et devint la fête des amoureux, sur ordre du pape Alexandre VI. Le but était de permettre durant une journée aux célibataires de trouver l’âme soeur. Les bouquets de fleurs, les repas romantiques et les cartes avec des coeurs n’ont fait leur apparition qu’au cours du XXe siècle.
Aujourdhui, la saint Valentin reste une des fêtes les plus célébrées dans le monde, une journée dégoulinant de bons sentiments.
Même si l’amour se conjugue au quotidien, c’est plaisant de sentir tous ces coeurs battre au diapason durant une journée, et comme l’amour amène une énorme énergie positive, pourquoi ne pas céder à la tradition ? Aimons-nous tant que l’on est vivant ! Alors joyeuse saintValentin à tous les amoureux.

 

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( 6 février, 2017 )

Cet instant magique où s’écrivent les premières lignes.

J’aime ce moment où je débute un nouveau manuscrit, en particulier un roman policier. Pour mes autres romans, la démarche s’avère totalement différente puisque je jette des lignes sur le papier simplement, comme elles viennent, et un jour, je ressors toutes ces traces, et j’en fais un roman.
Pour mes polars, c’est une autre approche, je construis l’armature des mois à l’avance, effectuant mes recherches historiques, culturelles, j’apprends de nouvelles choses, je découvre puis je me focalise sur « e mystère », traquant comme le fera ensuite mon inspecteur, l’énigme, celle qui ne pourra être devinée avant la fin.
Cette avancée méthodologie se fait hors du temps comme si j’étais complètement déconnectée de la réalité, celle où je n’existe plus que dans l’univers de mes mots.
Puis vient la phase d’écriture qui ne verra le jour que durant les vacances scolaires, parce que je dois être au calme, loin de tout stress.
Ce grand moment, celui que je prépare depuis Octobre, est arrivé. Antoine Bourgnon est sur le point de me rejoindre, juste derrière la porte. Volontairement, je fais durer le plaisir, c’est ce qu’il y a de meilleur, cette attente.
C’est parti pour quinze jours de voltige. Mon seul but sera d’écrire quelques heures par jour, pas trop juste ce qu’il faut, de faire corps avec ce nouveau manuscrit, pour le plaisir, uniquement le vrai plaisir. Inutile de me déranger pour des futilités, je ne suis là pour personne. Ça y est, ma plume s’agite, je n’y vais pas, j’y cours !

 

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( 3 février, 2017 )

Ces lettres que l’on retrouve …

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Elles sont là, posées sur une table avec un joli ruban rouge, des lettres d’hier, d’il y a longtemps, des lettres jaunies, dégageant un léger parfum effacé. Des mots tracés un jour, des mots d’amour, des déclarations d’un autre temps, ces lettres sont celles de mes parents. Je caresse avec nostalgie ces feuillets, imaginant mon père à vingt ans faisant la cour à ma maman, imaginant avec difficulté mon papa en train de valser sur des airs de tangos endiablés. Je sors une missive au hasard, osant à peine la toucher, presque honteuse de violer leur intimité. D’un autre côté, je n’ai jamais pu résister à la curiosité, et j’ai parcouru les quelques lignes d’un air détaché, sentant pourtant les larmes me monter aux yeux, de si beaux sentiments, un amour qui défia le temps. J’ai remis la feuille parfumée au milieu de la pile, refait un noeud avec le ruban, et j’ai rangé le délicieux paquet. Un jour, peut-être, je trouverai le courage de plonger dans ces lettres, de toutes les lire jusqu’à la dernière, un jour, le jour où ma mère fermera définitivement les yeux.
Je ne peux m’empêcher de penser à mes propres carnets, à la montagne de lettres que j’ai conservées, et je m’interroge, que deviendront ces écrits ? Mes petits-enfants les regarderont-ils comme des reliques du passé, avec amusement ou pitié ou comme je viens de le faire, avec nostalgie. J’imagine juste ce jour où mes lettres seront retrouvées.

( 2 février, 2017 )

Écrire n’est pas le plus difficile.

Dix livres bientôt publiés, dix contrats signés, de nombreux lecteurs qui me font l’honneur de me suivre. Bien sûr, comme tout écrivain, j’espère lorsque l’heure de la retraite se profilera, trouver une maison d’édition qui misera totalement sur un de mes romans, être en tête d’affiche comme Musso ou Sir Cédric, mais non pour le prestige, juste pour la reconnaissance de mon travail d’écriture, que je fais souvent seule, dans l’ombre. Je ne l’ai jamais caché, j’aime écrire, mais je déteste me vendre. Les salons sont pour moi un enfer, trop de bruit, trop de monde, trop de visages que je ne reconnais pas, une obligation de coller un sourire figé sur mes lèvres, et l’ennui surtout, attendre le client me fait penser à une péripatéticienne en quête d’argent. J’ai des souhaits tellement plus simples, tout bêtes, pouvoir me promener dans les Fnac ou les Culturas de ma région, et tomber sur mon roman en rayon, celui-là qui sera, celui-ci qui pourra, un rêve d’enfants.
Pour le moment, que ce soit les petites éditions, les éditions alternatives ou l’auto édition, la concurrence face aux grosses enseignes est bien trop difficile, et j’ai toujours le coeur serré en ne trouvant pas mes livres en librairie, mais je ne désespère pas, un jour, j’y crois, après tout, pourquoi pas ? Il y a des romans parfois bien moins bons qui sont en rayon. J’ai bien eu ROUGE durant deux mois dans deux librairies, et ce ne fut pas mon meilleur roman.
Au bout de plus de trois ans, je peux affirmer qu’écrire n’est pas le plus difficile. Être lu est bien plus dur. Les français ne lisent plus ou s’ils lisent, les romans sont échangés sur des réseaux, des groupes par le biais du numérique, n’offrant que peu de chance à un auteur qui ne publie pas chez Gallimard ou Actes Sud d’être connu ou d’obtenir un prix, et vous savez tous ce que je pense de ces prix officiels où ce n’est que magouilles et compagnie. J’ai mis longtemps à le comprendre, maudissant ma stupidité, pour avoir refusé à mes débuts, un contrat de l’un des Grands. Je pensais naïvement qu’il suffisait d’être publiée par une ME ou un autre moyen pour se retrouver dans toutes les librairies de France et de Navarre. Je n’y connaissais rien. Je fus très déçue, j’y ai perdu un temps l’envie, puis j’ai relativisé. Aujourd’hui, je suis surtout lue en ebook, à plus de 65%, ce qui est fort dommage pour mes romans en petite ME qui ne le sont pas. Il ne faut pas se voiler la face, le XXI siècle nous offre la possibilité d’être lue sur de nombreux supports numériques, c’est l’univers du livre qui change et il faut s’adapter, se dire que l’important est avant tout cette ouverture sur le monde, ces lecteurs de tout milieu, de tout âge, et non plus juste les intellos.
Aujourd’hui, je fais donc mon petit bonhomme de chemin loin des remous du milieu littéraire, sans me soucier des questions marketing. J’ai passé beaucoup de temps à promouvoir mes romans tout comme mes polars, au détriment de ma plume, de mes loisirs, subissant un énorme stress et une grosse pression. Je ne vis pas de mes rentes, j’ai un travail.
Je l’avais déjà écrit sur ce blog, et je le redis, écrire restera pour moi un plaisir, une passion magique, et je laisse à César ce qui lui appartient, en clair aux éditeurs le travail de promotion, celui de mettre mon prochain livre en avant. Si le succès n’est pas au rendez-vous, au moins je ne subirais pas de déception, je me suis contentée d’écrire et mon esprit se trouve déjà dans les limbes d’un nouveau défi littéraire.
La vie doit être ainsi ! Garder l’écriture comme un second souffle, comme une respiration jumelle, et ne pas se préoccuper du reste, qui au final n’est qu’une histoire de gros sous, de mains serrées et de promesses.
Dans quelques jours, les vacances seront là, et enfin, mes mots pourront voler.

( 15 janvier, 2017 )

La patience en amour, illusion ou espoir

Aimer jusqu’à y laisser un peu de son âme, patienter à en crever, ce pourrait être encore le thème d’un roman , non ? Et pourtant, ce n’est bien trop souvent qu’une triste réalité. On a tous ouïe un jour de ces histoires d’amour où l’un attend l’autre, indéfiniment, inexorablement, sans jamais flancher, sans jamais douter.
Attendre l’autre est certainement une merveilleuse preuve d’amour à condition de ne pas se perdre soi-même, de ne pas renoncer à vivre.
Certaines routes vont se croiser au mauvais moment, un coup de « pas de chance », vont choix volontaire ou non de ne pas se revoir pour sauver le présent, mais efface-t-on pour autant le sentiment amoureux ? Le fait de ne pas pouvoir vivre un amour peut engendrer des frustrations, des déceptions, un nouveau regard sur la personne qui partage la vie au quotidien, qui n’est pas l’autre, mais qui est tout de même là.
Pour sortir de cette toile d’araignée, certains vont choisir de tout effacer, quitte à noircir les sentiments, à les réduire en cendres, à peindre l’autre comme quelqu’un de mauvais, c’est rassurant. Le choix est alors moins lourd à porter, les regrets ou la honte aussi. Nul ne peut ni ne doit juger. D’autres vont opter pour une vie libre, sans attache, en faisant semblant de ne pas souffrir, d’être heureux, pas toujours satisfaisant. Et puis, il y a les autres, ceux qui vont cocher le mot patience en rouge.
Ce sont ces femmes ou ces hommes, convaincus d’avoir trouvé en l’autre leur double, l’âme-sœur, ils vont attendre, avec patience, amour, pensées positives, des mois voire des années. Certaines de mes amies ont vécu ainsi de jolies retrouvailles.
En tant que grande romantique, je suis très admirative sur cette faculté à attendre, car je ne suis pas patiente et le silence prolongé est pour moi synonyme de fin. Alors je m’interroge sur ceux qui ont ce pouvoir entre leurs mains, qui croient tellement en l’autre qu’ils ne doutent pas sur un retour possible. Je trouve cela magnifique et pourtant tellement illogique.
Aimer, c’est se fondre dans l’autre en gardant son identité, en ayant peur de voir tout disparaitre, cet infime bonheur, alors comment peut-on continuer à espérer lorsqu’il n’y a plus de contact ? De signe ? N’est-ce pas vivre dans une douce et terrible illusion ?
L’amour touche à notre moi profond, à notre relation première, celle qui nous a unis à notre mère, puis nous projette dans cette cassure brutale lors de l’accouchement. Certains hommes, statiquement ce sont plus les hommes, vont renoncer à aimer, quitte à tout détruire par peur d’un jour être abandonnés. Pourtant nombreux sont ceux qui vont continuer à penser à l’autre, des années après, à fantasmer sur ce qui aurait pu être, parce que l’amour est un sentiment si violent qu’il peut tout ébranler. L’amour n’est pas écrit à l’avance, il s’écrit à deux. Il peut parfois merveilleusement commencer puis s’engluer dans des sables mouvants ou à l’inverse, éclore sur un champ de mines. Le désir de l’autre, l’envie de l’autre, le besoin de se noyer dans l’autre va un jour s’inscrire comme une évidence.
Je ne crois pas en l’amour platonique, je sais que cela existe, mais je n’y crois pas. Cela s’apparente plus pour moi à l’amitié, car la ligne entre les deux est très fine. L’amour a besoin de désir pour vivre, de renouveau, de casser les barrières, de faire tomber les frustrations. Je ne suis pas en train de dire que les couples vivant depuis vingt ans ensemble ne s’aiment plus. Je dis juste qu’ils s’aiment autrement, plus amicalement, ce qui ne veut pas dire moins fort, laissant alors une place à l’arrivée d’un nouvel amour possible, plus fusionnel, plus hors norme.
Et là, rien n est impossible. Alors ? Faut-il apprendre la patience si c’est pour vivre ensuite simplement des moments de vrais bonheurs ? D’un autre côté, attendre pour rien n’est pas sain, et puis la vie est si courte … Parce qu’au final, l’amour n’est pas dans les grandes démonstrations, mais dans ces petites choses qui font des tout, dans ces petits riens qui font les souvenirs, dans ces silences qui parlent si fort, et surtout dans le pardon.
Je rappelle que tous mes articles sont stockés sur mon blog et soumis aux droits d’auteur. Merci de ne pas vous les approprier.

http://rougepolar.unblog.fr/

 

 

( 14 janvier, 2017 )

Comment choisir un bon livre ?

 

 

 

 

 

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La facilité de publier ouvre de nouvelles portes, le monde de l’édition est en train de changer. Preuve en est tous les grands éditeurs qui vont à la chasse des autoédités sur Amazone ! Avant, il fallait attendre des années pour être lu voire pire, connaître « ceux qui … ». Aujourd’hui, chacun peut oser se lancer, et même si une majorité de ces premiers romans restent des ébauches avec peu de ventes, elles ont le mérite d’exister, ce qui est le plus important.
Cette profusion de livres est une bonne chose, j’en suis convaincue qui va transformer le milieu de l’édition dans les années à venir. Ne croyez pas que cela va niveler le niveau littéraire vers le bas, simplement offrir à tous, riches et pauvres, l’accès à un type de culture en perdition. Car ne nous voilons pas la face, les jeunes ne lisent plus, sauf contraints et forcés par leurs enseignants. Pour eux, s’allonger avec un bouquin est une perte de temps. Offrir un éventail varié permet de donner une chance même infime à une jeunesse réfractaire aux mots, à de jeunes adultes préoccupés par leur smartphone, de tomber par hasard sur un livre qui leur convient. L’arrivée depuis dix ans, en masse, des livres numériques incite à ce choix possible, permettant de lire des histoires courtes et peu chères, des niaiseries parfois, de retrouver une envie.
Quant au bon livre, il n’existe pas. Un roman qui plaira à l’un ne plaira pas nécessairement à l’autre d’où l’importance des couvertures « coup de coeur », des quatrièmes accrocheuses, sans oublier le fabuleux travail des blogs qui incite à se pencher sur des romans non médiatisés.
Le choix d’un livre reste au final un grand hasard, une rencontre entre l’auteur et le lecteur, des mots qui vont faire mouche à un instant T, le regard qui va se stopper sur un titre. Nul ne pourra à l’avance dire ce que sera le best-seller de demain, et c’est bien. Faites comme moi, lisez de tout, des indés, des best sellers, des nouveautés … des perles, il y en a partout … pensez à regarder mes chroniques sur ce blog.

Et puis, n’oubliez pas mes livres en vente sur le site fnac et partenaires …

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