( 7 décembre, 2015 )

Qui peut juger d’un handicap ?

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Par hasard, je suis tombée hier sur cette image circulant sur les réseaux sociaux accompagnée de témoignages de personnes atteintes de maladies invisibles.
Qui peut juger qu’une personne souffre d’un handicap ? Je pense à l’enfant d’un ami souffrant de maladie de Crohn. Nul n’irait le considérer comme handicapé car c’est un gamin magnifique et plein de vie, pourtant lors de ses crises, il se retrouve diminué, affaibli, en souffrance. Imaginons que ce dérapage lui arrive lors d’un examen ? Il sera sanctionné comme les autres et pourtant … Notre société manque d’empathie et court vers sa chute. Les handicaps vraiment reconnus dont ceux liés au physique parce qu’il faut rentrer dans un moule et si on n’y rentre pas, on ne pourra en aucun cas réussir professionnellement. Balivernes. ! Je connais des personnes en fauteuil bien moins en souffrance que certaines souffrant de maladies orphelines ou chroniques. Fichue société basée sur le « paraître », ciblée uniquement sur ce qui peut déranger. Ne sera pas considérée comme handicapée une victime du lupus, maladie sournoise touchant parfois la malade en profondeur. Et je ne parle pas des personnes ne pouvant maîtriser leur poids ou dont les hormones sont déréglées jusqu’à causer des dégâts irréversibles. Maladies invisibles donc non préoccupantes. Combien de médecins-conseil s’intéressent à ces maladies cachées ? Combien s’interrogent sur une femme victime d’une grave pelade obligée de porter une perruque et de ce fait du retentissement psychologique que cela provoque ? Je serai curieuse de le savoir, une chose est certaine, dans mon corps professionnel, la situation est encore pire. Nous n’avons jamais un seul contact avec un médecin officiel durant toute notre carrière, personne ne vient nous demander pourquoi la plupart d’entre nous sont tellement au bord de la déprime. Les statistiques sont terribles. 65% des enseignants sont dépressifs. 75% développent au cours de leur carrière une maladie grave et seulement 68% vont jusqu’à la retraite en bonne santé et quand je dis en bonne santé, devrais-je dire  » vivant ». Alarmant ! J’oubliais de dire qu seulement trente personnes par département peuvent obtenir le statut d’handicap même à temps partiel. Je suis outrée de cette indifférence générale, outrée de ces médecins ( trop nombreux ) dénués d’empathie, jugeant dédaigneusement en dehors de leur cabinet, les autres maladies juste sur de vagues souvenirs de leurs années d’étude.
Toute ma vie pourtant, j’ai fait confiance à la médecine, sans hésitation, croyant fermement au côté humain. J’ai rencontré de merveilleux médecins et de vrais cons. Je pense surtout à ceux qui s’octroient un droit de jugement sur des personnes qui ne sont pas leur malades se basant juste sur un simple ressenti n’ayant rien de médical et sortant leur savoir pour briser et détruire. J’en appelle à la jeune, misant avec espoir sur tous les jeunes qui aujourd’hui prononcent leur serment. Surtout, jeunes docteurs, n’oubliez jamais les handicaps invisibles qui peuvent détruire des vies, des couples, des familles. Soyons avant d’être un professionnel pur, un être humain à l’écoute tout simplement. Tous les malades ont besoin de vous.

( 5 décembre, 2015 )

En attendant NOIR …

Edilivre vient de valider l’acceptation d’édition pour mon prochain roman  » NOIR , aux frontières de l’âme. » Je suis ravie. J’ai adoré écrire ce nouveau polar et j’espère qu’il plaira à de nombreux lecteurs. Une nouvelle aventure de mon inspecteur Antoine Bourgnon. L’avantage de ce roman, pour ceux qui n’ont pas lu la trilogie, c’est qu’ils pourront se plonger directement dans celui-là sans avoir à avaler les trois précédents livres.
Pour vous donner envie, voici l’avis d’une de mes co-lectrices :
 » Voilà tout ce que j’ai ressenti en lisant ton livre : Ayant lu tous tes livres, chronologiquement, je trouve que celui-ci est beaucoup plus complet, dans le sens que tu utilises plus de mots, plus de phrases. Il n’y a pas de mots inutiles. Il est beaucoup plus COMPLET, RICHE. Au début tu nous ballades un peu au rythme du vent et vlan d’un coup on se retrouve au pied de la falaise dans le vide. J’ai vraiment AIMÉ. J’ai tellement aimé que j’aurai en aimer en avoir un peu plus. Les personnages sont de plus en plus attachants. Quant aux recherches : on voit que tu as super bien travaillé ton sujet. Je suis allée sur. le net et effectivement c’est bien ce que tu écris. Donc encore plus BRAVO. On retrouve ton style, tes mots…je commence à connaitre ton écriture et j’avoue que c’est vraiment toi. J’ai ressenti que tu avais pris du plaisir à l’écrire ce lire…que les idées ont été fluides et super structurées. »
Tout est dit ! Merci Anne-Ju :)
Donc c’est parti ! Hâte d’avoir ce nouveau bébé à ajouter à ma collection qui commence à prendre forme sur ma bibliothèque. Nombrilisme ? Allez, il faut bien l’être un peu, non ? C’est chose si rare chez moi !

Sinon comme l’a écrit mon éditrice, rendez-vous pour le salon de Paris pour la sortie de Carla 2 ! Un best seller dit-elle. Un roman, c’est déjà beaucoup, encore meilleur que Carla selon mes co-lectrices.

En attendant, n’hésitez pas à commander Rouge, Blanc ou Bleu pour offrir et bien sûr Hashimoti, mon amour si vous avez une personne atteinte de fybro ou de la thyroide. Elle est peut-être Hashimoto sans le savoir.

( 3 décembre, 2015 )

Coup de coeur pour  » Le syndrome de Stockholm est-il une maladie contagieuse « ?

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Ma chronique de la semaine, ce nouveau de roman de mon éditrice Félicia-France Doumayrence venant de sortir aux éditions Ovadia.
J’ai eu le plaisir de lire ce livre en avant première, bien avant sa sortie et j’ai eu un véritable coup de coeur pour cette histoire fort bien construite, alternant entre le journal d’une femme et la narration d’un homme. Ce contraste interpelle, happe le lecteur qui oscille telle une vague entre Hannah et Patrick, ne sachant vers qui notre coeur de lecteur balance, lequel se trouve la victime ou le bourreau, lequel aime l’autre. Beaucoup de sensualité, d’originalité en particulier une fin inattendue.
Un livre à se faire offrir ou à s’offrir pour Noël !

Et pour les mauvaises langues, car il y en a toujours, on ne m’a pas payée pour écrire ce commentaire. Je suis connue pour dire ce que je pense et si je n’avais pas aimé ce roman, je me serai abstenue de vous en parler. Je vous le conseille donc vite, un clic sur le lien ci-dessous :

http://livre.fnac.com/a9175902/Felicia-France-Doumayrenc-Le-syndrome-de-Stochkolm-est-il-une-maladie-contagieuse

( 20 novembre, 2015 )

Concours 48h pour écrire une nouvelle.

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Ce soir, à 19h, nous aurons la troisième édition de ce concours fort sympathique organisé par Edilivre. Vais-je participer ? Aucune idée ! Tout dépend si le thème m’inspire ou non car le mode nouvelle n’est pas vraiment ma tasse de thé mais le défi reste amusant … Donc rendez-vous ce soir ! 19h …

( 19 novembre, 2015 )

Libre

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Étant bien fatiguée ces jours-ci ( thyroïde instable), je ne m’attarderai pas vous laissant juste réfléchir à ces simples mots : » Rester soi même, ne pas vouloir être ce que l’on n’est pas pour faire plaisir ou se fondre dans le moule, ne pas se forcer à rester proche ou ami d’une personne que l’on n’apprécie plus, prendre ses distances avec le monde jusqu’à parfois s’isoler pour mieux rebondir, en clair rester libre tout simplement ! ‘

 

( 15 novembre, 2015 )

Coupable d’exister ?

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Le hasard me fit tomber sur cet extrait sublime de Victor Hugo ( si je ne me trompe pas ) me plongeant dans une réflexion emplie de nostalgie sur ce que peuvent être  » les autres », les relations que l’on peut parfois avoir, celles qui nous laissent une trace indélébile.
J’ai donc décidé d’écrire une lettre à tous ceux qui ne peuvent ou ne savent pas pardonner, à tous ceux qui souffrent trop, à ceux pour qui la vie est trop lourde.

Coupables, sommes-nous coupables d’exister ?
Toi qui m’as permis de danser sur les étoiles, de toucher par la magie de ma plume l’infini, toi sans qui je ne serai rien et qui pourtant ne fut de passage que le temps d’une saison, emportant au final pire qu’un cyclone tous mes rêves sur ton passage.
Toi qui par un éclair de magie m’a fait croire à un futur, brusquement anéanti par ceux qui nous entourent. Toi qui fonça tête baissée sur un fait, un mot, une remarque, une accusation, un seul peut être mal compris, entraînant une succession d’incompréhensions, de larme, obligeant à sortir les armes, à tirer.
Toi qui me fis me sentir coupable d’exister.
Ton âme certainement si torturée qu’elle n’a pas été capable d’entendre voire même de croire la vraie réalité, ce que j’ai essayé de dire, ce que j’ai voulu dire, contraire à ce que tu as entendu ou voulu entendre.
Toi qui part un tour de passe passe a fait qu’un jugement hâtif rende n’importe quelle personne coupable. Coupable d’exister, coupable sans le savoir, coupable manipulée par des faits inventés, des non-dits orchestrés.
Un enfant, on lui tend la main pour qu’il vienne s’expliquer. Toi tu as refusé le dialogue et tu as tranché.
Pourquoi ? Ta souffrance s’avérait-elle si grande que tu refusais d’entendre ? Qu’il t’était préférable de croire ce qui semblait évident, colporter par un tiers pas si innocent, au lieu de lire entre les lignes, de constater que tout n’était pas ce qui semblait être. Etait-ce un besoin inconscient de manipulation ? De domination ? De peur ? Peur de te tromper ? Peur de te dévoiler ? Car au final, rien n’est pire pour l’innocent pris dans cette immense toile d’araignée que d’entrevoir par moment une main qui se tend et qui au dernier instant, moment unique où on recommence à croire que l’impossible est possible, voir brusquement cette main s’ouvrir et lâcher.
Qu’aurais-je envie de te dire aujourd’hui, toi qui me semble plongé dans ta propre douleur, n’acceptant plus que cette condamnation coupable, coupable d’être en vie.
Tu t’enfermes dans cet isolement te pensant dans ta vérité, ruminant ta colère, te créant un simulacre de vérité, ouvre les yeux. Écoute ce que l’autre a à te dire, écoute le, même s’il a peut-être des tords. Il n’est pas le monstre que tu crois. Il est juste un être humain avec ses larmes, ses faiblesses, ses coups de coeur. Alors cesse de jouer au juge et bourreau. Coupable d’exister ? Peut-être mais certainement pas coupable d’avoir aimé. Accepte sa main tendue et aide le à sortir de sa toile d’araignée. Sors en aussi par la même occasion et ensemble vous pourrez danser sur le firmament de la vie.

Le 13 Novembre a fait renaître la peur. Nous avons droit d’avoir peur. Nous n’avons pas le droit de nous tirer dans les pattes pour des broutilles car nous devons tous trouver la force de faire face à ces actes nous obligeant à renoncer à exister.

( 14 novembre, 2015 )

Lorsque Paris saigne

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J’avais préparé un post pour ce matin et par respect pour les horreurs d’hier soir, je ne vais pas le mettre. Aucun mot pour définir l’horreur de ce carnage. Que de morts gratuites. Que de violence sans sens.
Le monde part à la dérive. Qui demain sera touché ? Ils instaurent la peur, la terreur, s’infiltrant dans nos vies.
Je ne peux m’empêcher de penser à une personne qui n’était pas un terroriste mais qui à son niveau a véhiculé l’angoisse au sein de ma vie durant des mois refusant d’écouter, d’accepter la main tendue, jugeant sans avoir les vrais faits. Comment le monde peut-il être en paix lorsque déjà au simple niveau d’être humain certains individus déclarent une guerre sans raison ? Face à ces attentats, qu’est-ce qu’une telle broutille ? Mais bordel les gens réconciliez vous tous afin qu’il ne reste aucune faille pour ces fous prêts à nous anéantir tous.
Paris est Rouge de sang aujourd’hui et mon coeur saigne pour tous les français contraints de plier sous cette violence.

( 3 novembre, 2015 )

Citation du jour

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Faute de temps, je laisserai juste cette citation que je trouve fort belle et qui a jalonné les différentes routes de ma vie, ces rencontres au hasard ( mais en sont-elles vraiment un ?) où je découvre des personnes dont je semble avoir déjà un jour touché l’âme … Des moments merveilleux qui m’ont ensuite prouvé que ces rencontres, que la fin fut ou non heureuse, avaient un sens dans mon futur. Que la vie me fasse encore croiser d’autres routes avant que le mot fin s’inscrive sur mon destin.

( 29 octobre, 2015 )

Concours Novembre !

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C’est reparti pour un petit concours ! Deux romans à gagner parmi les cinq publiés !

Rouge roman policier

Blanc roman policier

Bleu roman policier

Carla roman ( non disponible dédicacé)

Hashimoto, mon amour essai

Pour participer
1. Partager ma page Rouge-Polar sur minimum deux pages.
2. Donnez le titre de deux livres parmi les 5 que vous souhaiteriez avoir.
3. Puis sur la page Rouge-Polar, mettre votre nom, partage fait puis les deux titres.
Rendez-vous le 6 Novembre pour un tirage au sort à 18 heures …

Deux livres dédicacés sont à gagner !
N’hésitez plus !
Partagez ! Le nombre de partages sera pris en compte également ….
Go ….

( 19 octobre, 2015 )

Lecture d’automne

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Les vacances sont pour moi un moment béni où je peux reprendre mon manuscrit en cours mais aussi me plonger dans la lecture.
Mon coup de coeur de la semaine : Maléfiso de Donnato Carrisi.
Un petit bijou dont le suspense reste intact jusqu’à la dernière ligne. Un livre comme je les aime ! Nous y retrouvons Marcus, déjà rencontré dans le Tribunal des Âmes. Les coups de théâtre s’enchaînent dans une Rome magnifiquement décrite. Un vrai régal !

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