( 10 avril, 2023 )

Se sentir toujours obligés

Nous sommes conditionnés à faire plaisir aux autres, des restes de notre éducation souvent chrétienne où le don de soi est applaudi. Pourtant, de plus en plus de psychologues incitent à rejeter cette notion de devoir. Nous sommes obligés de vivre au milieu de règles et de lois, pas toujours justes, pas toujours adaptés à ce que nous sommes. Si nous vivons autrement, de manière non conformiste, nous avons toutes les chances de nous retrouver catalogués avec une étiquette : « bizarre », « étrange », « fou », peu importe. Alors pour plaire et nous intégrer, nous allons renoncer à dire nos mots pour éviter de froisser les esprits étriqués. Ceux qui comme moi sont des artistes depuis toujours le savent. Notre petit grain de folie, comme je l’appelle, d’où naît notre inspiration, dérange ! Alors on le cache, on le bride. L’obligation d’être devient un obstacle. Il faut du temps et du travail pour sortir de cette obligation d’être, il faut aussi du courage. Il faut surtout se dire que ceux qui vivent dans cette obligation de « paraître » ne sont pas des personnes que l’on doit admirer, car au fond d’eux brille un petit feu qui se meurt. La seule obligation que l’on doit s’imposer, c’est celle d’être heureux ! Heureux et libre ! Notre créativité, notre imaginaire, ne peut, ne doit, pas être mis en cage ! Ouvrons lui la porte …

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( 9 avril, 2023 )

Être une femme …

On parle beaucoup de féminisme, de libération de la femme, et pourtant être une femme, c’est loin d’être facile même au 21 ème siècle. Les jeunes demoiselles sont toujours sujettes aux préjugés, aux remarques acides sur la façon de s’habiller, sur leur mode de vie.
Être une femme reste presque un tabou. Je pense à une discussion récente en groupe où des adultes racontaient en détails très intimes leur accouchement. La discussion a dévié sur les règles, et là sujet tabou. On n’en parle pas.
Pourquoi ? Il faut que cessent ces préjugés ! Les règles ne sont ni sales ni dangereuses et chacun devrait en parler comme si de rien n’était. Je suis toujours stupéfaite en écoutant des hommes énonçant leur surprise en découvrant le prix des tampons ! Alors oui, c’est une ruine : tampons périodiques, serviettes hygiéniques, culottes périodiques … Une étude a montré qu’en moyenne une femme dépensait 500€ minimum par an pour ces protections. Injustice si on considère que les hommes, eux, vont donc économiser cette somme chaque année. J’ai eu mes règles durant 47 ans ce qui fait une dépense 24 000€ que ne va pas payer un homme !
Tout de même …
Alors, être une femme coûte tout de même bien cher !

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( 8 avril, 2023 )

Exposition art

Ma passion se décline avec expositions …
Aujourd’hui, c’est à Leuville où 3 toiles sont exposées. Pour le « fun » comme on dit, car ce ne sont pas mes meilleures, mais c’est vraiment sympa ces ambiances :)

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( 5 avril, 2023 )

Une vision de l’école

Par hasard, je suis tombée sur « La cour des miracles » cet excellent film primé au festival de Cannes. Un petit bijou pour une ex enseignante d’école élémentaire. Loin d’être cliché, on assiste à la réalité, celle de ces écoles dites de « pauvres ». Les réactions extrêmes des parents, tout puissants dans une école.
L’idée, le concept sur l’école écolo, j’adore ! Parce qu’il faut en parler de cette difficulté à instaurer une mixité sociale dans les écoles de banlieue, parce que cette opposition pauvre/riche existe. On ne verra que très rarement la petite famille bourgeoise inviter pour l’anniversaire de la petite blonde le gamin malien turbulent. En théorie, oui, mais en pratique ! L’école depuis les années 90 n’est plus l’école d’antan. Il faut se faire à l’idée que les temps changent, le monde change. Nous vivons dans une société où règne la mixité culturelle et sociale. Et contrairement à ce que pensent de nombreux esprits étriqués, c’est une véritable chance. Chacun a quelque chose à apporter à l’autre. En tous les cas, je conseille fortement ce film tourné dans le 9-3.

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( 4 avril, 2023 )

Il paraît que …

Je ne sais pas vous, mais qu’est-ce que cela m’agace ces « il paraît que … ». Vous savez, ces remarques courantes : Il paraît que Untel a …, il paraît que Untelle a fait …
Tout n’est de nos jours que dans l’interprétation des faits. Quand on sait qu’une information sera déformée presque intégralement lorsqu’elle passera par une trentaine de personnes différentes on ne peut que s’interroger sur la crédibilité de certains faits.
L’interprétation est souvent source de malentendu. Personne n’y échappe un jour. Qui n’a pas juger une personne en croyant que nous-mêmes aurions fait la même chose à sa place ?
Seulement, ceux qui jugent ne sont pas à la place des autres, ils ne savent pas ce qu’ils ont vécu, leurs douleurs, leurs souffrances, leurs peurs. Ils appuient, consciencieusement ou non, sur ce qui fait vraiment mal. Ces personnes au final créent leur propre souffrance, à partir de scénarios qu’ils ont façonnés dans leur tête, et pour coller à leurs scénarios, ils sont prêts à tout, même à détruire les autres.
Ne plongeons pas sur les « Il paraît que … », restons sur notre ressenti, notre intuition, celle qui vient de nos tripes, de notre cœur et surtout évitons de juger.
Mais bon, « il paraît que » … je ne raconte que des bêtises … :) :) :) :) :)

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( 3 avril, 2023 )

Dysfonctionnements thyroïdiens : jours sans …

Les dysfonctionnements thyroïdiens sont difficiles à vivre, pour une raison simple. On ne sait jamais ce dont demain sera fait. Une semaine, on va bien, et d’un seul coup, tout s’écroule, le plus petit symptôme pointe son nez. Cela débute en général par la fatigue, lourde, que l’on n’attendait plus, que l’on pensait disparue. Et pourtant, les analyses étaient bonnes. Preuve en est, la veille, nous étions prêts à escalader des montagnes, et puis d’un seul coup, un matin, on ne peut plus se lever, on baille dès les premières heures, on se traîne. On sait au fond de nous que c’est encore cette fichue thyroïde qui débloque. Mais contre cette journée « sans », on ne peut rien faire. C’est terrible !
Ce n’est donc plus une question de dosage, ni une question de médicaments, c’est simplement la maladie qui est là et bien là, qui rebondit, souvent suite à un stress, une émotion trop forte. ~
Les personnes qui ne sont pas atteintes de cette maladie ne peuvent pas comprendre tellement ce retour de fatigue est soudain et imprévisible.
Au travail, le malade va vivre un véritable enfer. La veille, l’autre était partant pour mener à bien un projet ou ne peut pas respecter un engagement. À la maison, la mère de famille ne pourra pas assumer ses taches ménagères ou s’occuper de ses enfants. Pourtant, hier, tout allait bien.
Résultat, très souvent, la malade ne sera pas crue.

Il est bon pourtant de rappeler que les jours sans ne sont pas des jours « fait exprès », qu’une maladie thyroïdienne n’est pas une maladie choisie, que ce n’est pas une maladie psychologique uniquement dans la tête. Il est bon de rappeler que ces malades souffrent en permanence de ces variations qui ne sont pas maîtrisées, qui ne peuvent pas l’être, qui ne sont pas comprises par l’entourage ou par le milieu médical.
Alors oui, il y a des jours sans, personne n’y peut rien, aucun traitement n’est totalement efficace contre ces jours sans.
Il y a des jours où rien ne va, où la mémoire est moins bonne, où les problèmes cardiaques sont plus importants, où l’énervement est difficilement maîtrisable comme pour Basedow. C’est un fait.
Nous avons régulièrement des retours de personnes qui se sont vus licenciés, abandonnés par leur conjoint, maltraités par leurs amis, simplement parce qu’ils avaient une maladie de la thyroïde. Il faut que les choses changent. Il faut que toutes personnes comprennent ce que vivent les autres.

Il ne faut pourtant pas oublier ces jours « sans », il faut les accepter, et surtout il faut que chacun les respecte !

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( 2 avril, 2023 )

Mes lectures de mars 2023

Mes lectures de mars 2023

Lectures variées alternant entre nouveautés et découverte de jeunes auteurs. Comme je l’ai précédemment expliqué, mes notations sont plus sévères envers les « écrivains renommés » ou en maison d’édition, simplement parce que vu le nombre de ventes, vu souvent les à valoir, on attend d’eux la perfection. Pour les autres, je ne m’attarde pas sur les coquilles ou la mise en page.
Ceci étant dit, faites votre choix !

La nuit du Rozier de Jean benjamin Jouteur
5/5
Il n’y a pas à dire mais l’écriture de JP Jourteur est totalement jouissive. Une enquête policière aux petits oignons comme je les aime avec un véritable coup de coeur pour ses personnages tellement bien décrits que l’on a l’impression qu’ils vont sortir du livre avec leurs particularités parfois volontairement et intelligemment caricaturées. J’ai particulièrement adoré l’enquêtrice Christine Cartier que j’ai hâte de retrouver dans un prochain livre. Quand on arrive au point fort, l’enlèvement de Vicky, on se dit : encore une histoire d’enlèvements et un fait divers. Et bien non, il n’en est rien et on plonge de nouveau dans une enquête sans fin qui ne s’arrête pas, qui ose nous surprendre, nous les lecteurs pourtant habitués aux polars. J’ai donc beaucoup aimé ce roman sans prise de tête, ponctué de zestes d’humour. À lire absolument !
*****
L’évangile hérétique de Adrian Dawson
Pocket
4/5
Voilà un livre de plus de 680 pages emprunté à la médiathèque. Plutôt sympa ! Une histoire qui flirte avec la religion, l’aventure, un peu d’ésotérisme, à la manière des Clive Cussler sauf que ce n’est pas en milieu maritime.
Le personnage Jack Bernstein s’avère plutôt sympathique. Un roman bien écrit, très détaillé. Une histoire un peu tordue tout de même il faut le dire ! Cela ferait un excellent film.
****
UN ARRIÈRE-GOÛT D’ÉTERNITÉ de Luc DidierJean
5/5
Je ne suis pas fan des nouvelles, je ne m’en suis jamais cachée. Mais je reconnais que ce livre m’intriguais, et comme je suis curieuse … En plus c’est un livre de sciences fiction et là encore, pas du tout, mais pas du tout mon domaine.
J’ai donc commencé sans grande conviction, j’avoue. J’ai plongé tête baissée dans l’univers post apocalyptique de l’auteur et je n’ai immergé qu’à la dernière page. J’en suis moi-même surprise ! Les récits sont courts, percutants, détonants. Des univers imaginaires avec des fins déroutantes parfois. Aucun regret d’avoir osé plonger dans ce livre, d’avoir osé sortir de ma zone de confort.
Je ne peux donc que vous conseiller d’en faire pareil. Vous ne serez pas déçus !
****
Trois vies par semaine de Bussi
Édition Presses de la cité
4/5
Je ne rate jamais une sortie d’un livre de Michel Bussi, même si j’ai préféré certains romans à d’autres. Celui-ci fait partie de ceux que j’ai bien aimé ! J’ai accroché à cette intrigue un peu mystérieuse dont on ne déçoit le pourquoi que dans la dernière partie de l’histoire. Une histoire débutant par un corps retrouvé, celui de Renaud Duval et de l’histoire de trois femmes qui l’ont aimé, qui attendent son retour. Également une histoire de marionnettes qui a une grande importance. Un livre qui se lit vite et qui est très prenant.
Après est-il vraisemblable ? Peu importe au final, un livre n’est pas nécessairement fait pour l’être !

Les femmes du bout du monde de mélissa da costa
Albin Michel
4/5
Une jolie histoire qui se passe au bout du monde, si loin de chez nous que les mots qui font vivre cet endroit nous emportent. C’est joli, c’est poétique, c’est doux, peut-être un peu trop lent, un peu trop monotone, mais on se laisse voguer en compagnie des trois femmes de l’histoire, des femmes du bout du monde où la vie ne s’égraine pas à la même vitesse. Une histoire de femmes qui vont se découvrir, trouver ce qu’elles sont, où elles se sentent bien, où elles existent vraiment.
****
Un conte d’aujourd’hui de Magali Malbos
5/5
Ah les contes de fées de mon enfance, comme ils ont bien changé ! De nos jours, ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants, ce n’est plus la morale de l’histoire. Ce serait plutôt maman ou papa solo. Ce qui ne veut pas dire que cela doit forcément finir mal, au contraire j on a toujours la possibilité de rêver, de tout faire pour réaliser ses rêves, même si il y aura toujours de méchantes sorcières prêtes à jeter un sort.
De bien jolies phrases rythmes ce roman auquel on se laisse prendre …
« Quand nous souffrons, c’est comme si l’entièreté de notre existence remontait des profondeurs de notre mémoire, pour finir de nous étouffer. »
« Surtout, retiens bien la règle principale : garde les yeux ouverts, ce monde est aussi pour toi. »
Une histoire qui n’est peut-être pas un conte de fées classique, mais au final, c’est bien mieux !
****
THANATEA de Sonja Delzongle
Édition de l’épée
3/5
J’ai lu le livre en numérique et je voudrais juste souligner que la mise en page est loin d’être excellente pour une maison d’édition ! Cela a vraiment gêné ma lecture. Heureusement que l’histoire était intéressante et originale, mais ce fut loin d’être un coup de coeur. J’ai lu précédemment vraiment mieux de cette auteure. Une fin vraiment beaucoup trop facile, une histoire quasi invraisemblable. Déception.
****
Les extraordinaires de Julien Sandrel
Édition Calmann Levy
5/5
Les livres de Sandrel sont tendres, doux, un air de feel good, mais qui fait du bien. L’histoire n’est pas extraordinaire pourtant, contrairement au titre, mais elle se lit vite et on passe un agréable moment. Peut-être peut-on reprocher les personnages trop clichés ? Mais au final, on se laisse bercer par les mots qui font du bien. Parce que au fond, qui n’a pas un jour rêver de toucher les étoiles ?
****
Hurlements de Alexis Laipsker
Michel Lafon
5/5
le commissaire Venturi, personnage haut en coule, le cow boy du XXI siècle, un régal ! Une enquête rondement menée, une écriture alléchante.
J’ai adoré ce thriller où l’horreur et l’insoutenable tiennent en haleine.
Un excellent cru ! À lire !
****
Les petits bonheurs du jour de ROXANE LOVAC
Un roman qui se lit très facilement, très vite et dont nous restons imprégnés une fois le livre refermé. Plus qu’une banale histoire, cela sonne comme une autobiographie avec les différentes étapes de vie. Une vie au demeurant plutôt ordinaire, mais certainement où de nombreuses lectrices se reconnaîtront, car c’est le principe même des vies ordinaires. J’ai bien aimé les clins d’œil à la lithothérapie, aux médecines dites douces ou aux accords toltèques.
Par contre, je n’aurais pas classé ce livre dans les romans « feel-good », mais plutôt « autobiographique »je le redis. Cela se sent vraiment dans l’écriture, cette force du vécu. Force que je ne connais que trop, tout comme cette phrase que j’ai écrite presque mot pour mot la même chose il y a 35 ans lorsque j’ai perdu mon fils. « Lorsqu’un enfant perd un parent, il est orphelin, une femme son mari, elle est veuve. Mais lorsque l’on perd un enfant, il n’y a pas de mot… Peut-être parce que cela ne devrait jamais se produire. C’est antinaturel ! Inconcevable ! Indéfinissable ! Insupportable ! »
Un livre donc très agréable à lire, une leçon de vie.
*****
La dernière maison avant les bois de Catriona Ward.
Livre débuté et impossible à lire. Je précise que je l’ai choisi suite à des retours de chroniques en général proposées par l’éditeur. Pour moi, les cinquante premières pages n’ont rien eu du coup de coeur encensé !
Après chacun ses goûts … j’ai préféré stopper. J’y reviendrai plus tard.

****

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( 1 avril, 2023 )

Poisson d’avril

Ah ces poissons d’avril ! Nombreux sont ceux qui me furent accrochés au dos par les élèves. Il nous est également arrivés d’en faire de fumeux en retour. Je me souviens d’un CM2 où avec mon collègue, nous avions eu l’idée d’inverser nos classes, idée suivie par toute l’école. Que de fous rires ! C’était sans compter l’imbécilité de l’association de parents d’élèves qui était montée les jours suivants au créneau. « Cela ne se fait pas ! Ils n’avaient pas été mis au courant ! ». Que l’on se rassure, aucun gamin traumatisé, une journée festive dans la bonne humeur, chose rare dans ces écoles difficiles. Une fois encore, à se mêler de tout, les parents d’élèves ont détruit une belle idée. Ce qui me fait redire que le jour où on a fait entrer le loup dans l’école, les profs ont perdu leur liberté d’enseigner et de mettre du soleil dans les yeux des enfants …

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( 31 mars, 2023 )

Lettre aux donneurs de leçons

Quand les gens cesseront-ils de tout critiquer ? Je sature de ces donneurs de leçons à deux balles.
Critiquée pour lire de nombreux romans autoédités sur KDP, critiquée pour publier par ce biais, critiquée pour acheter régulièrement … je dis stop ! Que chacun s’occupe de sa chaumière au lieu d’aller piétiner le jardin du voisin. N’en déplaise aux détracteurs du géant Amazon, je continuerai … Il faut cesser les raccourcis, les intox relégués par les opposants. Bien au-delà de mes achats, je connais plusieurs personnes travaillant sur le site, vu que j’habite dans la région. L’exploitation affreuse dont parle certains n’est pas pire que certaines petites usines françaises, et les avantages semblent convenir à bon nombre d’employés. Fatiguée d’entendre qu’Amazon tue lés librairies, déjà mortes bien avant avec la flambée il y a vingt ans des Fnac et Cultura. On a le droit de ne pas aimer, on a le droit de boycotter, mais on n’a nullement le droit de menacer les auteurs qui ont choisi de publier leur bouquin par ce biais ni de volontairement casser des livres pour se venger d’une enseigne. Là encore, on tombe dans l’absurdité ! À force de s ‘opposer à tout sans réfléchir, on en arrive à se tromper de cibles.
Alors, messieurs, mesdames, les donneurs de leçons, n’hésitez pas à changer de trottoir. Il y a de la place pour tout le monde, mais laissez les gens simples vivre en paix.

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( 30 mars, 2023 )

Cette montée insoutenable de la violence

Toute ma vie, j’ai été pacifique, parfois même trop, résistant aux attaques en courbant l’échine. Aujourd’hui, je ne vois que de la violence, partout. Les gens ne savent s’exprimer que par la violence. On le voit lors des manifestations, où, même si la cause est juste, on n’en retient que cette violence extrême.
Dans les écoles, les enseignants se font insulter et tout le monde trouve cela normal, de nombreuses femmes sont victimes de féminicides, et c’est normal. Dernièrement, je discutais avec un groupe d’enfants qui trouvait « normal » de tabasser et d’hurler après les copains. La violence est devenue normale.
Si j’avais un seul et unique souhait, ce serait qu’une prise de conscience collective se fasse, que le monde devienne plus rose, que la violence s’estompe telle un dessin sous une gomme.

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