( 23 mai, 2022 )

La magie des mots

Les mots sont complètement magiques. Ce sont eux qui cognent à notre porte, qui s’invitent, qui chuchotent à nos oreilles, qui hurlent, qui crient. C’est à nous de savoir les accepter, de les accueillir. Ils ont besoin de sortir. Un mot ne supporte pas de rester enfermé. Laissons les couler à travers l’encre, exploser, interagir. Les auteurs ont cet immense pouvoir, celui de leur donner vie. Les mots font danser, voyager, rêver. La magie des mots reste ce qui est le plus précieux. Ils servent à s’opposer, à revendiquer, à parler d’amour, à réconcilier. Ils peuvent aussi servir à détruire, mais mieux vaut sauter cette case qui n’a rien de magique. Les mots ne devraient être utilisés que pour créer du lien, du vrai. N’ayons pas peur des mots et savourons leur magie.

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( 22 mai, 2022 )

Le syndrome du sauveur

Que de personnes par le biais des réseaux sociaux ou dans leur travail trouvent une reconnaissance dans le syndrome du sauveur. Ce sont ces gens qui ont la sensation d’exister en aidant les autres. Beaucoup de professionnels flirtent régulièrement avec cette dérive. Aider les autres, c’est oublier ses propres problèmes, c’est se fixer des limites. Vous en avez certainement rencontré. C’est cette personne qui au travail va tout faire pour aider les autres, pour débroussailler les problèmes, pour être là. Ces personnes se sentent les héros de leur travail, ils s’en nourrissent, ils en deviennent addictifs. Au final, le sauveur s’oublie, ce qui est peut-être une manière de fuir. Il est impératif que ces personnes prennent bien conscience qu’ils ne sont pas responsables des autres, juste d’eux et de leurs proches. Vouloir sauver le monde ne fait pas de cet individu un héros, juste une personne avec un besoin de reconnaissance qu ’il ferait mieux de trouver en lui … car la chute peut-être difficile sinon.

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( 21 mai, 2022 )

Les personnages du livre

Que l’on soit lecteur ou auteur, l’importance des personnages d’un livre est primordial. Chacun sait qu’un personnage est une personne fictive, née sous la plume d’un romancier, créée pour vivre le temps d’une histoire. Rares sont les romans qui peuvent vivre avec un seul personnage. Le héros central souvent s’articule autour de différents autres personnages donnant de la force à ce dernier qui est celui qui va vivre dans les yeux du lecteur. Souvent, le lecteur va se fondre dans ce personnage, faire corps avec, jusqu’à l’intégrer totalement comme un « ami » qu’il ne veut pas quitter. C’est très difficile pour certains de lire le mot « fin », de voir ce personnage mourir ou simplement décevoir. L’histoire est importante, mais les personnages sont la clé !

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( 20 mai, 2022 )

Le bon côté !

L’homme a la fâcheuse tendance à ne voir que le mauvais côté des choses et pourtant, la vie serait tellement plus douce si chacun essayait de ne pas peindre tout en noir. Une fois de plus, je vais jouer l’avocat du Diable, et trouver de bons côtés à ce virus qui nous a baladés des mois. Il y a de bons côtés, si, si, vous allez voir  :) :)

Tout d’abord, nous nous sommes habitués au masque ( même si on vient de l’abolir officiellement, provisoirement) et un des bons côtés du masque fut l’absence de bécotage à tout va. Parce que, entre nous, aller à des réunions et bizouter tout le monde même des inconnus, ça m’a toujours saoulée :) :) :) . Autre bon côté, le covid a réactivé des désirs de verdure, des envies de cuisiner, des besoins de se retrouver. Les mesures d’hygiène ont ralenti les gastro ( revenues en force ces derniers mois avec le relâchement) et franchement, une gastro, ce n’est vraiment pas sympa. Le covid a renforcé certains liens, faisant émerger ceux qui comptent vraiment, révélant des passions artistiques, des talents insoupçonnés. Le covid a renforcé certaines relations, cassé d’autres. Il a fait un grand ménage dans de nombreuses vies, et au final, même si beaucoup ont repris leur petite vie d’avant, les bons côtés restent …

Il suffit juste de ne voir que le bon côté des choses et la vie est autre.

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( 19 mai, 2022 )

Déjouer le destin

Contrairement à certains, je ne crois ni au Destin ni à la fatalité convaincue que nous avons tous notre libre arbitre, nos choix. Peut-être avons-nous une ligne de vie, peut-être, mais cette dernière ne peut être définitive. Je crois aux choix, à ces intersections où nous avons plusieurs routes qui s’offrent à nous. Je crois pertinemment dans les noeuds du destin, ces obstacles qui vont nous faire tomber, trébucher, déraper, mais qui nous feront toujours retomber sur nos deux pieds. Déjouer les pièges du destin, c’est toujours se relever, surtout lorsque l’on nous pousse à quitter la route. Cela s’appelle simplement la résilience, ne pas lâcher le fil rouge, jamais, ne pas reculer, jamais, ne pas rester coincé sur une marche.  Et surtout ne jamais s’encombrer du passé. Il a juste eu le mérite d’exister, cela ne veut pas dire qu’il faut vivre dedans, le plus important, c’est le présent !

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( 18 mai, 2022 )

Les livres que l’on tait

Avez-vous remarqué comme notre société vit de stéréotypes même dans l’univers sacro-saint de la lecture. Actuellement il est de bon ton de lire des romans d’Amélie N ou de grands écrivains primés ou de se passionner pour le genre thriller qui a remplacé le polar tout en passant par la romance sérieusement érotique. Faites un tour sur les groupes livresques et vous verrez ! Il est bon de s’exclamer sur des livres de Novek ou Bussi, c’est très bien vu. N’empêche que, on a beau dire, je vois régulièrement passer des sorties de romans Harlequin et cela me fait sourire. Dire que l’on lit des Harlequins, c’est un peu dire que l’on est illettré voire « nunuche », parce que franchement, le thème de ces histoires, c’est toujours pareil.

Et pourtant, combien d’entre vous qui me lisez ont déjà lu un de ces livres sans pour autant l’avouer ?

Pour ma part, ce fut parmi mes premières lectures qui m’ont sortie des classiques. J’en ai lu des Harlequins, à profusion, rejoints ensuite par les Juliette Benzoni, les « Angélique marquise des anges », les « Guy Des Cars », jusqu’au célèbre « Autant en emporte le vent ». Toute ma jeunesse, et un véritable plaisir même si de nos jours, ces romans sont devenus désuets. Et pourtant ! Moi qui lis beaucoup, je peux vous assurer que « L’herbe bleue » ou « Love story », mes premiers coups de coeur d’ado n’ont rien à envier aux romans que je lis aujourd’hui ! Et vous ?

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( 17 mai, 2022 )

La femme idéale n’existe pas.

Que c’est fatigant cette image de femme idéale que l’on nous colle dès que nous avons l’âge de « l’être ».

La femme parfaite me fait vomir car au final elle n’a plus aucune personnalité. C’est celle qui va disparaître au profit de ce que l’on veut qu’elle soit. Dans la réalité, vous en connaissez vraiment des femmes parfaites ? Ce sont celles qui se fondent dans leur conjoint, qui acquiescent tout ce qu’il dit. Le genre qui admire son chéri, qui bien sûr a le poids top, la coupe de cheveux ni ls. C’est la femme qui sait cuisiner, qui est toujours souriante et pouponnée même après avoir fait des heures de ménage. En résumé, la femme parfaite n’est jamais jalouse, toujours là pour son homme, elle n’est pas chiante.

Est-ce vraiment une femme ? Est-ce pour cette raison que tant d’hommes fantasment devant des mannequins à l’image rutilante ? L’humain est-il tellement stupide ? Et c’est sans parler de ces miss machinchoses qui frétillent du popotin, silhouettes gagnées à force de chirurgie esthétique. Comment une jeune fille peut-elle trouver sa place dans ce « monde » ?

La femme parfaite n’existe pas, mais s’en rapprocher c’est assumer ce que l’on est, se moquer de ces raccourcis dénigrants. Et c’est peut-être bien mieux, non ?

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( 16 mai, 2022 )

Sommeil et thyroïde

La fatigue est un des signes caractéristiques d’un dysfonctionnement thyroïdien. Qui dit fatigue, dit sommeil, envie de dormir, et pourtant, de nombreuses personnes atteintes d’un problème de thyroïde ont des problèmes de sommeil. Contradictoire, c’est certain, et pourtant bien réel.

Pourquoi n’arrive-t-on pas à dormir ?

La raison scientifique est que les hormones produites en excès dans le cas d’hyperthyroïdies vont réveiller le système nerveux central et provoquer une insomnie, tout comme à l’inverse un besoin de sommeil trop important va rimer avec une hypothyroïdie, et parfois une insomnie. Dans ce second cas, pour certains, hommes ou femmes, l’hypothyroïdie va provoquer des changements au niveau des voies aériennes supérieures qui entraînent des difficultés à respirer pendant le sommeil. La personne va ronfler parfois tellement fort que cela va la réveiller et induire ensuite une insomnie. Peu de personnes en parlent car les ronflements restent le domaine des hommes. Il faut savoir pourtant qu’une femme qui se met à ronfler d’un coup, fort, peut avoir un problème de thyroïde.

L’apnée du sommeil est un autre souci que rencontrent les malades. Les signes en sont une somnolence excessive, un sentiment de léthargie, de l’apathie. On retrouve également une « grosse langue » .

Au final, la personne a l’impression de dormir, mais elle va se réveiller fatiguée, pas en forme, comme l’impression qu’elle n’a pas dormi de la nuit.

À l’inverse, lorsque le malade flirte avec l’hyperthyroïdie, il peut souffrir de sueurs nocturnes, de palpitations, qui vont le réveiller et nuire à son sommeil.

De nombreux médecins ne vont pas systématiquement détecter un souci de thyroïde et orienter plutôt vers un burn-out, la maladie du siècle. Anxiolytiques, antidépresseurs, somnifères, la solution leur est facile, et pourtant ne va rien résoudre. C’est donc au malade d’être vigilant, de demander un second avis avant de se « droguer ».

Que faire ?

Tenter de « stabiliser », je dis bien tenter, car pour certains c’est un vrai parcours du combattant !

Avoir une thyroïde qui fonctionne mieux ou dont les hormones de substitution comblent une thyroïde retirée. Ensuite, éviter le plus possible les traitements comme les somnifères qui créent inéluctablement une addiction et surtout ne résout pas le problème.

Tenter les médecines alternatives comme la phytothérapie etc qui peuvent aider. Les huiles essentielles comme la Passiflore peuvent être efficaces.

Il est bon de suivre également les conseils courants que l’on donne à tous les insomniaques.

Limiter les boissons excitantes après 16h comme le thé, le café, l’alcool. Contrairement à ce que des coachs disent, ne pas faire de sports intenses le sol, ne pas se « goinfrer » surtout avec des mets lourds. S’imposer un rythme de sommeil régulier. Éviter de s’endormir sur un écran ou après être resté sur un ordinateur.  Mieux vaut un bon livre !  J’en profite pour dire qu’il vaut mieux lire sur une liseuse que sur une tablette, car les liseuses sont adaptées à la vue et favorisent l’endormissement. Surtout apprendre à se détendre avant de rejoindre Morphée. Se vider la tête, détendre ses muscles, ne jamais s’endormir en colère.

Dans tous les cas, l’insomnie n’est jamais simple que l’on soit atteint d’une maladie de la thyroïde ou non, mais dans le premier cas, l’espoir de voir un mieux avec un bon traitement de substitution est encourageant. Si ce n’est pas le cas, ne pas hésiter à changer de médecins, à demander un autre traitement ( on l’a vu avec l’affaire du nouveau levo, les dégâts considérables qui furent faits), et surtout ne rien lâcher, car un bon sommeil, c’est une bonne journée à vivre !

 

Courage les papillons !

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( 16 mai, 2022 )

Marcher dans l’herbe

Le béton a pris le pas sur la nature, résultat nous perdons le contact avec l’essentiel. Pour rééquilibrer son énergie, rien de tel que de marcher pieds nus, autant dans l’herbe que dans le sable. Refaire le lien entre le ciel et le sol. Les coincés du popotin vous diront : attention aux tiques ! Ces cochonneries de bestioles piquent, c’est certain. Mais il ne faut pas s’y arrêter ! Marcher pieds nus permet de mieux faire circuler l’énergie. Ne pas se donner de limites. Lorsque la possibilité se présente, ne pas hésiter à enlever ses chaussures pour ressentir cette connexion avec la nature. Personnellement, depuis que j’ai un jardin, je savoure cette osmose qui me revitalise lorsque je sens mon moral moins bon. Un sentiment de liberté ! Attention juste aux tiques, bestioles redoutables, mais qui ne m’empêcheront jamais de renoncer à ce plaisir !

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( 15 mai, 2022 )

Les Nudes à la mode

Très à la mode, les Nudes, phénomène qui me choque et qui a fait dire à un taré de psy que j’étais psychorigide. J’assume pleinement ! Pour moi, les photos « intimes » relèvent du domaine privé, et le partage sur les réseaux sociaux via le téléphone est immonde. Parfois, il faut un claquement de doigts, une confiance aveugle, et tout part en vrille. « Si l’individu qui reçoit les « nudes » n’est pas une personne de confiance, elle peut également les partager sur internet sans le consentement de la personne qui apparaît sur les contenus érotiques. Cela correspond à une pratique illégale appelée « revenge porn » »

Un vrai danger !

De nombreux adultes « jouent » également à ce partage de Nudes, offrant des données beaucoup trop intimes. Pourquoi ce besoin ? C’est certain que je viens d’une époque où les réseaux sociaux n’existaient pas, où la vie était plutôt du type Bisounours. Peut-être est-ce la raison pour laquelle je ne peux cautionner cette mode, car c’en est une ! Et quand je vois qu’elle touche des gamines de quinze ans, prêtes à tout pour un zeste d’amour, je frémis.

Notre société est trop laxiste et il devrait, à mon sens, y avoir plus de limites, plus de restrictions autant sur les téléphones que sur toutes les messageries afin que des inconscients ne se retrouvent pas un jour face à des Nudes diffusés à profusion sans autorisation.

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